John Monroe

- ft Chris Evans -

prénom, nom : John, prénom classique donné par des parents férus de John Wayne et du conservatisme américain que représente cette légende du cinéma. Quant à la lignée des Monroe, elle comporte son lot de fiertés, de tragédies, et d’indignités. date et lieu de naissance : 8 mai 1985 à Fremont (Nebraska), jour du 40e anniversaire de la capitulation du Troisième Reich. Dans la salle d’accouchement baignée de soleil, une représentation peinte de la Statue de Liberté luisait sur le mur. On dit que John n’a pas crié. nationalité : Américain, comme l’attestent sa plaque militaire, son insigne de la police et les valeurs qu’il a défendues – ou crues défendre. origines : Origines européennes multiples qui s’entremêlent au sein d’un arbre généalogique aux ramifications complexes. métier, activité : Ancien sergent-major chez les Marine Raiders basés à Camp Lejeune (120km de Tree Hill), forces spéciales subordonnées à l’USMC (source). Las de l’inanité de leurs sacrifices et de la barbarie humaine, John quitte l’armée fin 2019 puis voyage à travers le pays pendant un an. En 2021, il s’établit à Tree Hill et accompagne sa grand-mère (Elise Monroe, une figure locale) dans ses derniers mois d’existence. Ayant réussi les examens de policier, John exerce depuis janvier 2022 avec le souci de trouver l’équilibre idéal entre humanité, magnanimité et fermeté. Un objectif impossible à atteindre, mais il fait de son mieux. orientation sexuelle : Hétérosexuel. La pétulance d’un regard, le charme d’un éclat de rire spontané, la délicatesse d’une attention, la qualité d’un raisonnement rendent une femme désirable à ses yeux. Plus qu’un visage lisse ou une tenue de bunny. statut civil : Célibataire. Se mettre en couple n’a jamais fait partie de ses objectifs de vie, d’autant que son ancien métier impliquait des absences longues et imprévisibles. John a vécu quelques relations éphémères, sans engagement, des précieux moments de partage et de complicité qui ont empli son cœur de gratitude. La tendresse d’une étreinte devient cathartique dans une vie physiquement et émotionnellement stressante, dominée par les rapports virils et brutaux. Aujourd’hui encore, bien que la grande criminalité épargne Tree Hill, le policier Monroe se heurte aux comportements bas et dangereux de la population ; ses horaires sont compliqués. traits de caractère : Comme la plupart des vétérans de son rang, loyauté, droiture, volonté, discipline, ténacité et abnégation forment un pilier majeur de sa personnalité. Sa carrière éprouvante l’a doté d’un certain charisme, d’une gravité qu’apportent les expériences extrêmes. Calme, réfléchi, John Monroe inspire confiance et respect. On se sent en sécurité auprès de lui, parfois intimidé de prime abord, comme à l’ombre d’un chêne. Une présence forte et solide, constamment attentive à son environnement. S’il tend spontanément la main, sa poigne peut être dure et autoritaire : bienveillance n’est pas indolence. Il ne craint pas de s’opposer à un comportement nuisible, d’exprimer un avis critique, ou de motiver quelqu’un avec un coup de pied (métaphorique) au cul. Dans les moments appropriés (ou pas), John se révèle par ailleurs badin et joueur, capable (ou pas) de détendre l’atmosphère ou faire étinceler la joie. Dans la sphère privée, il a la taquinerie facile et les bons jours, un rien peut l’amuser. Son flegme apparent dissimule une inclémence implacable envers lui-même. Désillusionné et amer, il juge ses actions antérieures avec une sévérité coupable. Les erreurs fatales comme les fautes anodines. Une mélancolie corrosive l’affecte depuis des années, tel un cancer. Elle rejaillit à travers les notes de musiques qu’il compose, les regards tristes qu’il porte sur des scènes d’allégresse, les moments d’absence que suscite le parfum d’une fleur à la beauté saisissante. Le nombre inquantifiable de vies sacrifiées et d’espoirs amputés ont meurtri son âme, le tirent vers l’abime. En de rares occasions, les souffrances qu’il garde pour lui – en lui – échappent à son contrôle et se manifestent sous forme de cynisme, de froideur, de fatalisme. Loin de céder à la dépression, John se bat tous les jours pour réussir à vivre. En prenant soin de lui-même et des autres. En s’efforçant d’avoir un impact positif. En faisant ce qui est juste. La paix est un baume, le temps un remède, la communauté un lacis de chemins, et le cœur le plus puissant des guides. crédits : Aracnista (icons), Anni's Little Shop of Horrors (gif), Fassylover (avatar).

samantha

i don't wanna be anyhing other than what i've been trying to be lately...

Les Monroe • Un jeune couple s’installe à Fremont (Nebraska) où réside la famille de madame. Cette ville ne vous dit rien ? Elle a défrayé l’actualité, en 2010, lorsque les électeurs de ce fief républicain ont approuvé par référendum l’interdiction de séjour et d’emploi pour tout migrant en situation irrégulière. C’est dans ce milieu ultra conservateur que naissent John, puis son frère Henry quelques années plus tard. Alcooliques notoires, les deux parents emplissent la maison d’imprécations tapageuses. La télé allumée en permanence vante les divins mérites de l’Amérique traditionnelle et vitupère les autres. Des bouteilles se logent dans les coussins des fauteuils, roulent sur les sols. Des exhalations fétides flottent dans les pièces sales. La pauvreté accable le foyer avec une régularité saisonnière : c’est la faute des autres, l’inaptitude des Monroe à garder un emploi stable n’est pas mise en cause. Souvent livrés à eux-mêmes, les garçonnets développent un sens aigu de la débrouillardise : s’enfermer dans leur chambre quand l’alcool enflamme la violence, attendre que les parents ronflent pour s’alimenter de résidus de frigo et fonds de placard, tondre les pelouses du voisinage en échange d’un petit billet, rafistoler leurs vêtements déchirés avec du fil et une aiguille, utiliser le lave-linge pour s’affranchir des mauvaises odeurs. Et le plus important : se bâtir leur propre monde. Un monde rien que pour eux, en partie imaginaire, plus beau que l’ancien. L’ainé plus dégourdi et en charge du cadet, mais jamais l’un sans l’autre.
Elise Monroe • Trouée de soleil dans ces années mornes : les étés chez grand-mère à Tree Hill. John et Henry s’y rendent chaque année, via un long trajet en train. La première fois, John a 6 ans et Henry trois de moins. Grand-mère Elise (elle refuse qu’on l’appelle mamie ou mémé : « C’est ce qu’on dit aux vieilles dames ! ») assume tous les frais. Professeure de sciences naturelles au collège, Elise ne possède pas de grandes richesses matérielles et des rides strient déjà son visage quelconque, mais la générosité de son cœur et la vivacité de son esprit produisent sur les garçons l’effet d’une figure christique.
À Tree Hill, John et Henry doivent se plier à une foultitude de règles auxquelles ils ne sont guère habitués : lever à 6h, promener le chien (Giant, un teckel court sur pattes de 6,5kg) et l’essuyer soigneusement au retour (une tâche fastidieuse quand il a plu), participer à toutes les tâches domestiques (ce qu’on salit, on le nettoie ; ce qu’on utilise, on le remet à sa place), mettre la table et prendre les repas des horaires fixes (10 minutes de retard sont sanctionnées par un estomac vide). Pas de télé le soir (un soulagement, au fond), mais une heure d’ateliers éducatifs (on ne vous apprend pas le cycle de l’eau, à l’école ?). Et enfin, le moment favori de John : l’apprentissage du piano. La musique, affirme grand-mère Elise avec une soudaine humidité dans les yeux, c’est la parole de l’âme. Pour John : un moyen d’exprimer ses émotions sans passer pour une tafiole (les garçons de Fremont n’ont pas droit à la sensibilité ou la faiblesse, mais en grandissant on bénit l’usage de la divine colère et la sainte bouteille).
Un été après l’autre, John et Henry entendent l’histoire de leur lignée paternelle. Grand-père Monroe a disparu durant l’inique guerre du Viêt Nam, peu après la naissance de son fils unique. Pacifiste, écologiste et féministe avant l’heure, grand-mère Elise s’est engagée dans tous les combats : marche pour les droits civiques (1963), mouvement d’opposition à la guerre du Viêt Nam (1968), puis diverses luttes en faveur de l’égalité des droits et des chances, de la liberté des choix individuels fondamentaux, de la protection de l’environnement, et plus récemment de la sobriété énergétique dans un contexte de réchauffement climatique planétaire. Un militantisme qui lui a coûté l’éducation de son fils pour qui elle n’était pas suffisamment présente. Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien, leur apprend-elle, ajoutant qu’on ne combat guère le mal par le mal, autrement on devient soi-même un acteur du mal. Une erreur que la nation a commise au Viêt Nam, sous prétexte de combattre le péril rouge. Assurément, c’est un son de cloche qui diffère des prêches de Fremont. Les deux garçons sont loin de comprendre la complexité de ces enjeux, néanmoins ils se montrent réceptifs. Les mots et surtout l’engagement passionné de grand-mère Elise plantent des graines dans leurs consciences. De retour dans le Nebraska, John et Henry s’inventent des histoires de chevaliers des temps modernes qui rendent le monde meilleur. Un monde dans lequel les adultes ne se saoulent pas, ne crachent plus de méchancetés sur les autres qui deviennent les nôtres, et prennent soin de leurs enfants.
11/09/2001 • Le monde utopique de John et Henry s’effondre avec les Tours jumelles du World Trade Center. Le pays entier s’insurge contre les autres. Leurs visages s’affichent sur tous les écrans, à côté du bilan effroyable des victimes. Les terroristes d’Al-Qaïda prient un Dieu qui n’est pas celui de la Bible et n’ont rien en commun avec les Américains – sauf pour le goût des armes et du spectaculaire. Plus inquiétant : selon Fox News, ils seraient des millions comme eux à vouloir la destruction de l’Amérique. Les peurs (ou les vœux, ce n’est pas très clair) des citoyens de Fremont se concrétisent. Assommés de discours univoques, John et Henry commencent à penser que les parents voyaient juste depuis le début, tandis que grand-mère Elise débitait des âneries. Au cours de l’été 2002, dans la torpeur de Tree Hill, les débats sont vifs et quelquefois houleux. Henry, avec l’effervescence de la période adolescente, annonce qu’il va s’enrôler et zigouiller les cruels ennemis de l’Amérique. John sait juste qu’il n’a aucune envie de tenir un fusil ou lâcher des bombes. Il préfère jouer du piano et ne sait toujours pas vers quel métier se tourner. Grand-mère Elise met en garde contre les actes de folie que la peur et la colère, aussi légitimes soient-elles, poussent à commettre. Alors que le gouvernement Bush parle d’envahir l’Irak, elle rappelle l’inanité de la guerre du Viêt Nam et son coût effroyable.
Sauf que cette fois, la menace sur le pays est concrète. Concrète et destructrice comme un Pearl Harbor. Les services de renseignement le disent, et le respecté Colin Powell affirme détenir des preuves sur la présence d’armes de destruction massive en Irak. Alors Henry ne lâche pas le morceau, d’autant que pour une fois les parents et toute la famille de Fremont le soutiennent. On l’inscrit même à un club de tir. Problème : Henry ne possède pas les qualités physiques et mentales d’un soldat. Bâti comme une asperge, il manque de vigueur et sa coordination musculaire laisse à désirer. Avec son élocution vive et affutée, il est bien plus doué dans les joutes oratoires. L’inverse de John, gagnant à la loterie génétique des pratiquants de sport et méticuleux dans les activités manuelles. À l’approche de sa majorité, l’angoisse qu’Henry périsse à la guerre comme grand-père Monroe se cristallise. John propose à son petit frère de travailler dur à l’école pendant que lui ira chasser les terroristes. Après le lycée, Henry pourra étudier à l’université et préparer une carrière de politicien ou diplomate. Tous deux rendront le monde meilleur, comme ils l’ont toujours dit. La répartition des rôles satisfera tout le monde, même les parents et grand-mère Elise. Henry proteste : « Une bonne université, ça coûte bonbon ! La famille a pas les sous, même si les parents arrêtent miraculeusement de picoler ! » Et Henry n’est pas assez brillant pour obtenir une bourse. Après quelques secondes de réflexion, John assure : « Je combattrai dans un corps d’élite qui part souvent en mission. Ça rapporte plus. »
C’est ainsi que John Monroe rejoint le Corps des Marines à 18 ans et se fraye un chemin jusqu’aux Forces spéciales de Camp Lejeune, sur la côte de Caroline du Nord. Un choix calculé qui lui permet de subvenir aux frais universitaires de son frère, mais aussi de rendre visite à grand-mère Elise et profiter du calme de Tree Hill durant ses permissions. Giant le teckel meurt peu avant la première OPEX de John, c’est lui qui creuse le trou dans le jardin. En appui sur l’épaule robuste de son petit-fils, le visage mouillé de larmes, Elise révèle que Giant tirait son nom de l’amour incommensurable et inconditionnel qu’il offrait aux humains.
Guerre et deuil • Le jeune Marine a 19 ans quand il dépose son paquetage sous une tente de la fournaise irakienne. La famille de Fremont vante à qui veut les entendre les mérites de l’ainé, devenu en peu de temps un ardent défenseur de la patrie. John les ignore. La discipline militaire convient à sa nature, cependant il n’a toujours aucune appétence pour la violence et la guerre. C’est un sale boulot à accomplir, pour son frère et le peuple américain. Et John le fait bien. Avec une efficacité terrifiante. Il enfouit ses scrupules et les scènes d’horreur dans les tréfonds de sa conscience. Toujours volontaire pour les missions, doué physiquement et d’un sang-froid à toute épreuve, il montre vite des capacités pour les Forces spéciales et gravit les échelons sans fausse note. Plus d’argent pour Henry qui intègre enfin une université prestigieuse. Au téléphone, les deux frères s’échangent des « ça va, ça va » rassurants. Ils mentent par omission. Henry parle de la vie étudiante, de la famille et du pays – uniquement des choses positives, des anecdotes loufoques. John ne dit absolument rien de son atroce réalité qu’il ne servirait à rien de décrire.
Peu avant les examens de fin d’année universitaire, Henry fait une chute mortelle dans un escalier. L’analyse toxicologique révèle une consommation affolante d’adderall et d’autres stimulants. John apprend la nouvelle après la grosse bataille de Fallujah. Une boucherie qui a fauché des milliers de civils et 70 Marines. Au téléphone, madame Monroe déclare d’une voix éraillée qu’Henry n’arrivait pas à suivre le rythme exigeant des cours, qu’un garçon de sa condition n’était pas fait pour des études prestigieuses, puis fond en larmes. Monsieur Monroe récupère le combiné et attaque ouvertement John : Henry s’accrochait à ce qu’il pouvait pour ne pas décevoir son frère. C’est son foutu argent et leur idée stupide de rendre le monde meilleur qui l’a tué. Statufié, le cœur changé en pierre, John raccroche.
Il ne fait pas valoir son droit à bénéficier d’un rapatriement pour les funérailles de son frère. Il téléphone à grand-mère Elise dans un sursaut d’émotion, mais ne trouve pas le courage de prononcer un mot. Désormais, seule compte son unité de Marine Raiders. Monroe prend tous les risques pour ses frères d’armes. Cherche-t-il à mourir lui aussi ? À protéger les siens coût que coût après son échec à protéger Henry ? Sans doute les deux raisons à la fois. Mais le destin en décide autrement. Aucune balle, aucun obus ne le touche. Paradoxalement, ses coups d’éclat lui valent des citations supplémentaires et un nouvel avancement. Les gradés disent que le sergent-chef Monroe a la guerre dans le sang et la rage au ventre. S’ils savaient.
Pendant ce temps, à Washington, des enquêtes révèlent le fiasco des soi-disant armes de destruction massive et le traitement indigne de prisonniers. Après la liesse qui a accompagné la chute du régime despotique de Saddam Hussein, l’armée américaine est trainée dans la boue. Aucune menace terroriste sérieuse ne provenait d’Irak, devenu un bourbier ingérable depuis l’invasion. Écœuré, John choisit de rendre l’uniforme au terme de son OPEX. Semper Fidelis. Loyauté envers ses frères d’armes, avant tout et jusqu’au bout.
Ce bout, c’est un village attaqué par une faction nouvelle. Les Marine Raiders arrivent après le massacre. Fumées noires qui s’élèvent en volutes sinistres, puanteur de chair calcinée, insectes bourdonnant sur les amas de cadavres sauvagement mutilés. Une cruauté sans nom, insoutenable. D’un pas chancelant, John se terre dans une hutte et se laisse choir sur le sol. Des regards figés dans l’horreur le contemplent. Ce qui reste d’une famille qui rêvait et aimait encore à l’aube de ce jour d’épouvante. Des larmes longtemps réprimées coulent sur les joues de John Monroe. Parmi les durs à cuire des Marines Raiders, plusieurs l’imitent. Brièvement. Le nouvel ennemi a un nom, une bannière, une idéologie abominable et un pouvoir de destruction appelé à croître : Daesh.
John resigne. Ni par haine, ni par passion de la guerre, mais par amour du genre humain. Comment rester passif ? Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien, expliquait grand-mère Elise. Mais elle avait tort sur un point : face à des bouchers fanatiques, la brutalité est la seule manière d’agir. Le cœur du militaire, figé depuis la mort de son frère, bat à nouveau. Il doit à Henry de rendre le monde meilleur, ou de mourir en essayant. Il ne meurt pas et se voit promu sergent-major quelques années plus tard.
La fin des illusions • Al-Qaïda est balayée, Ben Laden éliminé. L’État islamique s’étiole à son tour, non sans avoir répandu la terreur en divers endroits de la planète. L’Afghanistan prend le chemin de la liberté après la défaite des talibans. À leur modeste échelle, les Marine Raiders ont rendu le monde meilleur. Par des méthodes certes détestables, dont John porte des stigmates, mais nécessaires.
Au cours de l’été 2019, les forces américaines se retirent d’Afghanistan dans la précipitation. Décision politique. Des soldats et collaborateurs sont tués, s’ajoutant aux milliers qui ont sacrifié leur vie pour ce rêve d’avenir meilleur. En quelques semaines, les talibans reprennent le contrôle du pays et réinstaurent leur régime totalitaire, archaïque. Les sourires des femmes s’effacent de leurs visages couverts par obligation, elles n’ont plus le droit d’étudier ou de bâtir ensemble une société plus égalitaire. Parallèlement, les régimes autoritaires prospèrent en diverses régions de la planète et une flopée d’organisations terroristes sème la terreur sur des terres déjà meurtries. Le mal apparait comme une hydre sanguinaire : lorsqu’on réussit à trancher une tête, une autre repousse aussi vorace que la précédente. C’est un combat qui n’a pas de fin. Une guerre que l’épée seule ne parviendra jamais à résoudre.
John rentre au pays avec un profond sentiment d’amertume. Complètement désillusionné. Il n’a jamais rendu le monde meilleur. Par contre, il l’a privé de la présence d’Henry et de tout ce que les deux frères auraient pu faire de bien, loin du fracas des armes. Grand-mère Elise l’avait prévenu. L’octogénaire, affaiblie, n’en fait guère mention quand elle l’accueille pour une longue permission. John sort peu, tel un malade en convalescence. Il joue du piano, respire le parfum des anémones, lit en silence. Quelques discussions déterminantes. Au terme de ses congés, John pose sa démission.
Bus trip • Sur les conseils d’Elise, l’ancien militaire quitte Tree Hill avec un sac de voyage. Un bus trip (économe en émissions carbone) d’un an à travers le pays qui lui permettra – enfin – de profiter de la vie et prendre du recul. Un arrêt à Fremont. John se recueille pour la première fois sur la tombe de son frère. Il enfouit une de ses deux Silver Star dans la terre et conserve l’autre précieusement. « Essaie de faire la paix avec tes parents, ils ne sont pas éternels », lui a suggéré grand-mère. Leur état de délabrement confirme ses propos. John découvre deux êtres ravagés par le poison de l’alcoolisme : regards vitreux, bouches bavantes d’injures, langues fielleuses qui dardent des accusations haineuses sur leur seul fils encore en vie. John n’est même pas en colère. Ne ressent rien d’autre qu’une lourde commisération. Poursuit son voyage avec la conviction qu’il ne les reverra jamais. Pour faire la paix, il faut être deux.
Son périple le mène à travers les montagnes enneigées du nord, le silence des forêts endormies. En descendant la côte ouest, les grandes métropoles agitées et bruyantes se peuplent de béton stérile et de vitrines aguicheuses. Des hôtels étoilés brillent de lumières artificielles, fallacieuses. Des drogués déambulent sur les artères de la Cité des anges, zigzaguent entre les tapineuses à l’affût de clients. Pas d’arrêt à Las Vegas. John choisit les petits motels qui bordent les immensités désertiques du sud. Il y rencontre des gens simples avec des tas de récits incroyables à partager. Une fille bohème lui montre des choses sur l’amour dont il ne soupçonnait pas l’existence. Longue halte dans les gorges somptueuses du Grand Canyon. Des journées entières à fouler la roche millénaire, à baigner nu dans ses eaux vivifiantes. La nuit, c’est le scintillement fabuleux des astres qui guérit son âme. John abandonne provisoirement l’autobus et chevauche une moto. Ses cheveux qui ont poussé flottent librement au-dessus de l’asphalte brûlant. Un groupe de motards, bandanas et vestes en cuir, roule à ses côtés sur la route interminable. Fraternité spontanée, symphonie des moteurs, les chemins se séparent aussi simplement qu’ils s’étaient joints. Le bus suivant franchit les grandes plaines au rythme d’un cheval au galop. Des exploitations bovines aux dimensions démesurées grignotent les ranchs au charme désuet. Automne dans les zones humides de Louisiane : folklore cosmopolite, reliquats d’un passé honteux, jeunesse en ébullition. Un vaste pays de contrastes, à la fois vaillant et malade. John atteint la mangrove fragile et déliquescente de Floride peu avant Noël. Un appel de l’hôpital de Tree Hill met fin à son voyage.
La Lettre à Elise • Ischémie cardiaque. Deuxième occurrence. Grand-mère Elise avait habilement dissimulé la vérité à John, invoquant une fatigue passagère avant son départ. Dans la chambre d’hôpital, un médecin l’informe qu’elle souffre de problèmes cardiaques depuis des années. Elise refuse la chirurgie, refuse les traitements lourds. John est sous le choc. Il la considérait naïvement immortelle. Grand-mère a toujours été là, forte et aimante, passionnée et sage. Une battante infatigable. Il découvre une femme vulnérable, fatiguée de vivre, soulagée de rejoindre l’amour de sa vie et son petit-fils parti trop tôt. « C’est pour m’éloigner que tu m’as poussé à faire ce bus trip. » comprend John. Elle réplique : « J’ai pensé et pense toujours chaque mot que je t’ai dit, mon garçon. Tu as toujours agi par devoir, comme ton grand-père. Je souhaite que tu empruntes un chemin différent, tu comprends ? Et je ne voulais pas que tu me voies dépérir, c’est vrai. C’est mieux comme ça, moins de souffrances. Maintenant, je t’en prie, va-t’en. Vis ta vie et laisse-moi m’éteindre tranquillement. Tu fleuriras ma tombe d’anémones quand je serai partie. » John prend la petite main desséchée dans la sienne et déclare : « Je n’ai pas agi par devoir, grand-mère. J’ai toujours agi par amour, comme beaucoup de gens. C’est ce que ce voyage m’a fait comprendre. »
Elise Monroe retourne à sa maison de West Tree Hill. Pas de chirurgie, pas de traitement lourd. Les médecins lui donnent quelques mois. John s’installe avec elle. Aidé par les visites d’une infirmière, il s’efforce de soulager ses douleurs et embellir ses journées. Le salon résonne des notes de piano. De vieilles séries passent à la télé. Des conversations profondes ont lieu les bons jours, deviennent plus courtes et légères le reste du temps. Elise souffre, en dépit des antalgiques légers, mais reste digne jusqu’au bout. John la prend longuement dans ses bras quand elle frissonne. Parfois, grand-mère le tance : il devrait sortir, rencontrer du monde, dénicher une amoureuse ! Mi-sérieux mi-amusé, John répond qu’il habite déjà avec la femme de sa vie. Lorsque celle-ci se repose, John prépare ses examens de policier. « Encore l’uniforme ! » s’est exclamée l’octogénaire en apprenant sa décision. Mais elle souriait. Les métiers de Marine Raider et de policier à Tree Hill sont aussi dissemblables que les entrailles de l’enfer et un paisible camp de vacances.
Elise Monroe s’éteint paisiblement à la fin du printemps, lors d’une sieste dans le jardin parfumée d’anémone. Une belle journée pour mourir : un ciel azur, des oiseaux gazouilleurs sur les branches, sur la table une carafe d’eau citronnée, une photo en noir en blanc de mariage, une autre en couleur de Henry prise le jour de ses 18 ans. La tombelle de Giant le teckel à quelques pas. Au cours de la cérémonie funéraire qui réunit les amis et sympathisants de cette femme exceptionnelle, John joue sa partition préférée : Lettre à Elise de Beethoven. La seule que son défunt mari savait pianoter. Leur fils enfiellé n’a pas été convié.
Duty as a way to love • Le policier Monroe entre officiellement en service le 1er janvier 2022. Malgré sa belle réussite aux examens, les débuts ne vont pas sans quelques couacs. Trop strict, autoritaire et intransigeant. Manque d’écoute et de souplesse. Les réflexes du Corps des Marines sont fortement ancrés, et faire 50 pompes correctement exécutées à un ado qui fume un joint est malheureusement perçu comme acte de maltraitance. En outre, John n’a jamais pris le temps de véritablement s’intégrer à la communauté de Tree Hill. Il entend les critiques, prend sur lui et travaille à s’améliorer. À défaut de rendre le monde meilleur, il s’efforce de préserver sa lumière et repousser ses ombres. D’honorer sa promesse à Henry et perpétuer l’héritage d’Elise. Une nouvelle vie de devoir, par amour pour eux et pour les gens de Tree Hill.
En vrac • John campe une position très dure au sujet de l’alcool : une drogue-poison socialement acceptée qui cause des ravages. Ceux qui en boivent pour se détendre ou se désinhiber ont, d’après lui, besoin d’un traitement plus sain. Un psy, par exemple. Ou de la bonne musique, dont la consommation est inoffensive pour des effets comparables. (Sans surprise, il a peu d’amis fêtards.) • Consommateur responsable, il évalue l’impact humain et environnemental de ses achats. Labels éthiques, produits bio, commerce équitable et artisanat local composent l’essentiel de ses dépenses. Son alimentation est principalement végétale, l’élevage industriel étant incompatible avec le respect de l’animal (une truite pêchée dans un lac ne le gêne pas). • Amateur de livres audios et émissions radio, John profite des longues périodes dans la voiture de police pour se cultiver. • La musique rythme son existence et accompagne ses émotions. S’il joue uniquement du piano, ses goûts s’étendent à des styles hétéroclites avec un attachement particulier aux tubes de sa jeunesse. • Ordre et propreté règnent dans la maison et le jardin hérités de sa grand-mère. Joie et fantaisie se sont évaporées après la disparition de son illustre occupante. Seule extravagance : un parterre d’anémones soigneusement entretenu devant la chambre qu’occupait Elise Monroe. • Un éclat d’EEI (engin explosif improvisé) lui a laissé une vilaine cicatrice au flanc gauche. Parfois, son genou droit raidit et lui fait mal sans raison identifiée. • Sa routine sportive, cinq jours sur sept : footing le matin, techniques de combat et renforcement musculaire le soir. Plus quelques extras le weekend, selon les opportunités et les saisons. Les conditions extrêmes et les efforts prolongés ne l’effraient pas. Il endure. • Un plaisir coupable : les comédies burlesques et parodiques. Les Hot Shots, Police Academy, Scary Movie et autres calamités cinématographiques le font toujours rire bêtement. (Il avouera peut-être sous la torture qu’Anna Faris fut un crush de jeunesse.) • Il voue un culte à l’œuvre de Chaplin. De son point de vue, le discours final de The Great Dictator est l’une des scènes les plus importantes jamais filmées.

• prénom / pseudo • Alex. • âge • Aube de la quarantaine (= vieux). • pronom à utiliser • Il. • ville / pays • France. • présence • Régulière, sans excès dans un sens ou dans l’autre (idem pour le rp : je peux répondre en 2 jours ou 2 semaines, mais pas moins ou plus). • moyenne de mots • 400-800 ? Ça fluctue beaucoup. • source du forum • Pub/partenariat : j’ai longuement écumé les forums à la recherche d’un city chill, durable, bien géré et pas trop peuplé, avec une communauté qui me donne un bon feeling • type de personnage • Inventé, je n’ai même pas vu la série dont s’inspire PAL • petit mot, suggestion • J’espère écrire une belle et longue aventure parmi vous

Je réserve mon avatar :

Code:

<res>Chris Evans</res> • <pn>John Monroe</pn>

Un mot...

Je viens de lire l'intégralité de ta fiche, suspendue à ta plume et aux émotions qu'elle procure... Des frissons, des larmes aux yeux, je crois qu'un simple merci résumera simplement tout ce que j'aimerais pouvoir te dire. Tu as mis tellement de véracité dans cette fiche, on partage pleinement toutes les émotions qui l'habitent, ce dont il se convainc, l'amour qu'il porte à son frère et leurs visions pourtant complètement différentes de la situation.

Elise était incroyable, une femme tellement inspirante et si altruiste au moment de pousser son dernier souffle. Tu n'as clairement pas épargné mon petit coeur avec cette lecture mais elle fut pour autant si passionnante et agréable.

Quoi ? T'aimes pas les compliments ?

Je vois... Et du coup, t'aimes quoi dans la vie ?



Ok... C'est... euh... intéressant. T'as d'autres talents ?



On parle de trucs anodins sans arrière pensée, right ?

Je vois, il est donc temps pour moi de m'en aller sur ces belles paroles, et de te souhaiter donc officiellement la bienvenue sur PAL Je file te réserver Chris pour les quatre prochains jours (même si je ne pense pas que ça te sera utile vu que la fiche a clairement l'air terminée ).

PS : pour le forum chill, durable, bien géré , merci "

WOOOOOOOOOOOOW
cette fiche est d'une profondeur et ce caractère est passionnant, un personnage construit comme on les aime
j'adore ce que j'ai lu de ta fiche, je trouve que tu as construit le personnage avec beaucoup de soin, c'est agréable au possible

bienvenue à toi et au plaisir de te croiser en rp, je n'en doute pas

Bienvenue sur le forum :D j'ai hâte de lire plus de ce personnage très intéressant :D.

ta fiche est un régal tous ces détails avec les dates et tout , c'est vraiment super intéressant!!

bienvenue parmi nous
amuse toi bien avec John

Cette fiche ... Je l'ai survolée hier soir pour mieux la lire ce matin, un régal Bravo pour la profondeur de ce personnage, j'ai vraiment hâte de le voir en jeu et de la suite que tu lui réserves !

Bienvenue par ici, en espérant que ce petit coin de paradis va te plaire

Wow, wow, wooooooooooow, que dire et par quoi commencer
j'aime tellement la façon dont tu écris cette fiche, les petits détails, les dates... on est complètement transportés, on vibre en même temps que John et ce qu'il vit. Ta plume est vraiment belle, j'ai hâte de lire tes rps et suivre l'évolution de ton personnage. Je trouve que Chris Evans est parfait dans le rôle, j'en suis une grande fan, tu as fait là un excellent choix
bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuue parmi nous !

Tout d'abord, un chaleureux merci à toutes les personnes qui ont déposé un message sur cette fiche    Lorsqu'on débarque sur un forum sans connaitre personne, on n'est jamais sûr que le personnage plaise – ou même que les membres prennent le temps de s'y intéresser en lisant la fiche (spécialement quand elle est longue ). Votre bel accueil dépasse mes espérances et conforte ma décision de planter une tente ici

@Andreas Bloomberg
J'ai remarqué que les messages de bienvenue en gifs sont ta spécialité, et c'est encore plus charmant (et drôle   ) d'en être le protagoniste
Ton commentaire me procure un immense plaisir, car si le personnage de John s'est construit assez facilement, la grande difficulté fut de véhiculer les réflexions et émotions qui l'accompagnent Je me fais l'écho de ton remerciement éloquent et sincère

@Caden Rickards
Je créé peu de personnages et les joue longtemps, en général (consommation durable toussa :dent: ), alors il faut qu'ils tiennent la route    
Avec plaisir pour discuter liens et se croiser avec l'une ou l'autre de tes bouilles ! Caden me donne déjà de bons feelings   (Et je ne dis pas ça en raison de l'alchimie entre nos deux avatars, bien que ça joue peut-être inconsciemment )
Bonus : je remarque que ton compte a exactement 3 ans aujourd'hui Bravo pour cette longévité ! Maintenant Caden va pouvoir fréquenter l'école maternelle  :dent:

@Giulia Machiavelli
C'est toujours agréable de se faire accueillir par de grands sourires :D La suite s'écrira grâce et parmi vous :D Et les textes seront moins longs

@Jade Simmons
Je suis soulagé que la profusion de détails ne t'ait pas filé une indigestion  
Si je me fie à la frimousse hilare de ton avatar, on s'amuse comme des fous à Tree Hill !  

@Cheyenne Greenshaw
Je l'espère aussi
Il me semble que ta Cheyenne contribue déjà à faire de cet endroit un paradis pour les chevaux et les petits  

@Clay Hollingworth
Encore un commentaire qui fait super plaisir    Le RP est un partage, dès la publication de la fiche de la présentation, alors ça me touche beaucoup qu'une personne se montre réceptive au récit et aux émotions que je me suis efforcé de transcrire

Guess what ? T'es validé(e) !

Mais quelle fiche ! J’en perds mes mots tellement c’était agréable de la lire, on ne voit pas les lignes défiler et John est un personnage incroyable  
Ta plume est magnifique et la complexité de John est extrêmement touchante, il a traversé tellement d’épreuves, bien plus que la plupart des gens et arrive malgré tout à avancer sans relâche. Comme un mantra qui laisse des marques mais qui l’ont forgé et ont fait de lui la personne qu’il est aujourd’hui. Malgré la souffrance, qu’elle soit liée à sa famille et aux gens qu’il a dû laisser derrière lui mais qui lui ont montré ce que l’humanité fait de mieux et de pire ou encore à ce monde meilleur qu’il a toujours souhaité avec son petit frère, John est vraiment un personnage tout en profondeur, on ne peut qu'être fan
Encore une fois, ta fiche est incroyable et j’ai hâte de voir tout ce que tu réserves pour John, en espérant qu’à partir de maintenant ça soit la mélodie du bonheur qui frappe enfin à sa porte  
Alors avec un peu de retard, je te souhaite officiellement la bienvenue sur PAL  

LES PREMIERS PAS SUR LE FORUM

Ca y est, tu es donc officiellement validé(e), félicitations ! Maintenant, il te reste à prendre tes marques sur PAL, mais nul doute que ce sera facile. Premièrement, si tu as quelques craintes quant à ton intégration, n'hésite pas à passer du côté du parrainage où des membres plus anciens te guideront pour tes premiers pas parmi nous. Tu peux aussi aller poster ta fiche de liens et même faire une recherche de partenaires pour rp. D'ailleurs, pour t'aider dans tes recherches, tu peux aller jeter un oeil du côté du guide des membres. Nous avons une partie club et association, si tu veux être des nôtres voici les associations et clubs de la ville. N'hésite pas à poster ton scénario ou des pré-liens si tu en as besoin, c'est fait pour ! Aussi, tu peux nous faire suggestions si tu vois des choses à améliorer, nous sommes à ton écoute ! Enfin, profite des outils de communication que sont le téléphone et instagram pour développer ton réseau de liens. Et enfin, passe dans les jeux et le flood si t'as envie de t'amuser encore plus.

LES NEWS DU MOMENT

Tu viens d'arriver ? Pas de panique, voici ce que tu as raté et qui pourrait t'intéresser : une tempête de neige s'abat sur la ville et entraîne des situations rocambolesques auxquelles tu as la possibilité de participer. Tu peux découvrir les sujets proposés juste là, que tu pourras partager à deux ou à trois pour toujours plus de fun et de nouvelles connaissances. Aussi, le complexe de réalité virtuelle est toujours ouvert, et plus encore, il s'agrandit avec une nouvelle salle. A présent, trois thèmes vous sont proposés : Harry Potter, le fosse aux lions, et... Pokémon ! Pour participer, il suffit de t'inscrire ici. Lancers de dés, et beaucoup de fun sont au programme !

Merci beaucoup pour la validation rapide
Tes commentaires me touchent beaucoup

Et voilà un arbre de plus qui s'enracine sur la colline de Tree Hill

j'arrive un peu mille ans après la guerre, mais à la vue des commentaires de copains, je voulais pouvoir me poser tranquillement devant mon ordinateur pour pouvoir lire cette incroyable fiche et que dire...  je ne regrette pas d'avoir attendu un peu... et puis, comme on dit... mieux vaut tard que jamais  alors officiellement bienvenue parmi nous avec ce personnage superbement bien construit et au plaisir de te lire

Hello, j'arrive en retard aussi pour te souhaiter la bienvenue. Je vais lire cette fiche plus en détail dès que j'aurais un peu de temps, mais du peu que j'ai lu j'aime beaucoup ta façon d'écrire

Brooklyn Greenshaw a écrit:

j'arrive un peu mille ans après la guerre

Oh, mais c'est très approprié pour intervenir sur la présentation de mon ancien militaire
Merci de ton accueil  @Brooklyn Greenshaw, content cette fiche t'ait apporté un agréable moment de lecture

Je recherche un lien avec une infirmière, en lien avec l'histoire de John, alors je passerai sûrement sur ta fiche de liens quand elle sera postée (ou on peut échanger par MP si cela t'intéresse et que tu as le temps, zéro pression   ).


@Mayra Rickards
Hello, et merci à toi de laisser un petit mot
Puisque nos personnages habitent le même quartier et qu'on va établir un lien avec Caden, il y des chances que John et ta baroudeuse se connaissent au moins un peu

J'arrive après la validation, mais quelle fiche la lire fut un régal quelle sublime plume j'ai beaucoup aimé te lire Je suis impatiente de voir John évoluer sur le forum et en RP !

Bienvenue à toi parmi nous en tout cas

@Iliana Copeland
Merci, ça fait super plaisir d'apporter un moment agréable à d'autres personnes et se sentir bien accueilli
Il me tarde aussi de découvrir peu à peu vos personnages, et ton casting impressionnant me convainc qu'on se croisera à un moment ou un autre