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Messagebe around people that are good for your soul (john)   be around people that are good for your soul (john) EmptySam 10 Fév - 14:57


be around people that are good for your soul. - w. @john monroe

Vingt-trois heures. Un soupir. Brooke était censé avoir terminé son service depuis trois heures déjà, mais elle n’avait pas vu les heures défiler. Elle était aux urgences lorsqu’elle était censée quitter l’hôpital, les choses avaient un peu traîner pour le patient dont elle s’occupait et puis lorsqu’elle aurait pu s’éclipser, elle avait vu le monde et elle n’avait pas eu à cœur de laisser ses collègues dans la panade et les patients attendre indéfiniment qu’on puisse s’occuper d’eux. La journée avait déjà été longue jusque-là, mais elle n’était pas spécialement du genre à regarder ses heures, Brooke, parce que de toute façon, rien ni personne ne l’attendait à la maison. Et une fois chez elle, elle n’avait pas grand-chose d’autre à faire que de regarder une série ou lire un bouquin. A ses yeux, il valait mieux se rendre utile. Ca n’était pas de l’avis de tous, mais à son sens, l’infirmière préférait travailler jusqu’à ce que la fatigue ne fasse ressentir tant que l’on avait besoin d’elle plutôt que d’abandonner son poste, quitte à en faire pâtir tout le monde sous le simple prétexte qu’il était l’heure pour elle. Ainsi, Brooklyn avait enchaîné les heures et la fatigue commençait à se faire ressentir dans ses membres. Il n’en restait pas moins qu’habitant non loin de l’hôpital, elle avait pris pour habitude de faire les trajets à pied. La météo n’était pas des plus clémente ces derniers temps avec la vague de froid qui s’était abattue sur la ville, mais équipée d’un manteau chaud, d’une bonne paire de chaussures, d’une écharpe lui recouvrant la moitié du visage et d’un bonnet, rien ne l’arrêtait vraiment. Elle avait l’habitude du temps changeant, que ce soit à Tree Hill ou lors de ses voyages au bout du monde. Et de manière générale, elle était du genre à s’adapter à un peu tout, Brooke, le changement, elle connait. C’est donc d’un pas décidé que la jeune femme avait quitté l’hôpital. Elle n’en n’avait que pour une dizaine de minutes. Le chemin, elle le connaissait pour ainsi dire par cœur, à force de le faire, ses pas la guidaient plus qu’elle n’avait le contrôle de quoi que ce soit, surtout avec l’état de fatigue dans lequel elle se trouvait ce soir. Il n’y avait pas grand monde en route, rien de bien surprenant étant donné l’heure. Si bien qu’il n’avait pas fallu bien longtemps à la jeune femme pour se rendre compte d’une présence non loin de là. Rien d’alarmant dans un premier temps, jusqu’à ce qu’elle n’ait l’impression que cette présence la suivait. Droite, gauche, le cerveau quitta le mode automatique pour laisser Brooklyn prendre le plein contrôle de sa marche. Elle décida de ne pas prendre le chemin habituel, juste pour s’assurer du hasard de la chose, mais les pas continuaient de la suivre. Aussi, dès que la porte d’un bar se profila, elle n’y réfléchit pas plus et s’y engouffra. Elle connaissait un peu les lieux pour s’y être rendue à quelques reprises pour partager un verre avec des collègues. L’établissement n’était pas bondé comme il pouvait l’être par moment. Encore une fois, l’heure tardive de cette soirée de pleine semaine y était pour beaucoup. Tenter de faire comme si de rien n’était, ne pas laisser la panique prendre le dessus. Brooke se dirigea vers le bar et commande simplement un verre d’eau.

S’installer dans un endroit visible, là où on pouvait la voir. Paranoïaque ? Peut-être un peu. Beaucoup probablement. Assise là, son regard restait rivé sur les vitrines de l’établissement, à la quête d’un regard connu, du passage d’une personne qui aurait pu la suivre sans que cela ne soit malveillant. Mais de toute évidence, les pas qui la suivaient avaient fini par faire demi-tour car aucune silhouette ne sembla vouloir passer par devant le bar dans lequel elle était entrée. « Tout va bien ? » Extraite de ses pensées, la brune détourna le regard pour reporter son attention sur la personne qui venait de l’interpeller. Le barman la regardait perplexe tout en lui tendant son verre d’eau. « Oui, oui, tout va bien, merci. » Que convenait-il de faire maintenant ? Devait-elle en parler au serveur ? Elle s’imaginait mal le faire. Qui dit qu’on ne l’aurait tout simplement pas prise pour une folle ? Ou au contraire, l’aurait-on prise un peu trop au sérieux, faisant intervenir les forces de l’ordre sans que les faits soient réellement avérés. Ce dont elle était sûre en revanche, c’était qu’elle ne se sentait plus très sûre de pouvoir rentrer seule. Convenait-il de faire appel à un taxi ? Là aussi, elle avait l’impression que c’était démesuré étant donné qu’elle n’était pas bien loin de chez elle. Un soupir et la lumière se fit. Si, à son sens, il ne convenait pas de faire appel à la police, peut-être pouvait-elle faire appel à un agent des forces de l’ordre qu’elle connaissait ; John. Brooke aurait pu faire appel à un bon nombre d’autres personnes, mais le jeune homme fut le premier à lui venir en tête. Un bref échange de message avait suffi pour qu’il l’assure qu’il arrivait. Et il ne lui fallut pas bien longtemps pour arriver. A peine Brooke avait-elle eu le temps de se dire qu’elle s’était peut-être un peu trop montée la tête que le visage familier de l’ancien militaire apparaissait dans l’encadrement de la porte d’entrée de l’établissement. L’infirmière lui fit un petit signe afin de se faire voir puis descendit du tabouret pour offrir une accolade à son ami une fois celui-ci arrivé à sa hauteur. « Merci d’être venu. » commença-t-elle dans un sourire à peine perceptible. « Je me sens idiote, mais je n’étais pas vraiment rassurée à l’idée de rentrer toute seule. » Il comprendrait n’est-ce pas ? Il ne pouvait que comprendre, John n’aurait pas fait le déplacement si ça n’était pas le cas. Mais il n’en restait pas moins que plus le temps s’écoulait et plus l’infirmière avait l’impression de s’être monté la tête. Ils étaient à Tree Hill après tout, pas au beau milieu d’une ville où la malfaisance était monnaie courante. « Je peux peut-être t’offrir un verre ? En compensation... Histoire que tu ne sois pas simplement venu pour jouer les bodyguards. » Un sourire un peu plus franc pris place sur les lèvres de la jeune femme. C’était quand même la moindre des choses.

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statut civil : Célibataire serein, rétif au modèle traditionnel mariage-enfant-labrador. Dans son idéal, un couple avance ensemble sur le chemin cahoteux de la vie, s’enrichit des expériences du voyage et se soutient lors des tempêtes ; se chérit fidèlement avec pour seule chaîne la corde invisible qui vibre entre deux cœurs battants à l’unisson.
métier/études : Policier depuis 2022. Ancien sergent-major chez les Marine Raiders basés à Camp Lejeune (120km de TH).
habitation : Une modeste maison en bois au #809 West Tree Hill, héritée de sa grand-mère Elise Monroe en 2021.
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MessageRe: be around people that are good for your soul (john)   be around people that are good for your soul (john) EmptyDim 11 Fév - 15:44


Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. — Elise Monroe.

John patrouillait en voiture. La nuit froide et silencieuse l’enveloppait d’un manteau de solitude. Le policier s’était porté volontaire durant toute la période de la Saint-Valentin, afin que ses collègues en couple profitent de soirées chaleureuses et enjouées. Pour lui, il s’agissait d'une période comme une autre. Légère recrudescence des incivilités, rien de plus. Quelques individus esseulés qui laissaient exploser leur mal-être, le lot habituel de rendez-vous intimes qui tournaient à la dispute conjugale. Dans l’ensemble, les choses se passaient bien.
John roulait lentement sur l’avenue longeant Greenfield Park quand son téléphone émit le son robotique d’une notification. Les iris mélancoliques se détachèrent des grands saules nimbés de brume, exposés aux pâles rayons lunaires, puis avisèrent l’écran fixé au tableau de bord. Son pouls résonna contre ses tempes, comme un roulement de tambour. Nouvelle notification. Le policier contrôla son environnement immédiat, stoppa le véhicule, arracha le téléphone de son support. Il déchiffra l’intégralité des messages, puis saisit une réponse.
John Monroe a écrit:
Tu es en sécurité. Reste où tu es, j’arrive de Greenfield.
Il fourra le téléphone dans sa veste bleu nuit. Relança le moteur. Alluma les gyroleds bleu vif – pas les rouges qui signalaient une intervention d’urgence.

Les rues défilèrent rapidement. Tree Hill plongeait dans la torpeur nocturne. L’éclairage des bâtiments et des lampadaires luttait faiblement contre les ténèbres envahissantes. John considéra instinctivement les rares ombres en maraude, emmitouflées dans d’épais vêtements d’hiver. Aucune ne lui paraissait menaçante. John ne s’était jamais senti inquiété à Tree Hill. Ni de jour ni de nuit, ni à vingt ans ni à bientôt quarante. Les charognards ne s’attaquent jamais au tigre, spécialement quand il porte un Glock à la ceinture.
John s’imagina dans la peau de Brooklyn. Allure générale de sylphide, silhouette frêle. Pas d’arme. Aucune formation au combat. Un charme discret et délicat. Des lèvres trop douces pour aboyer des injonctions défensives, sauf pour une autre vie que la sienne. Dans une rue sombre, aux yeux d’un lâche prédateur : une proie en mouvement.

Un sentiment de révolte accompagna John jusqu’au point de rendez-vous. Il gara la voiture de patrouille devant la façade du bar. Balisage lumineux actif. John désirait qu’on le voie. Montrer aux citoyens que leur police veille sur leur sécurité en tout lieu et à toute heure. Stratégie de la présence rassurante et dissuasive. Comme autrefois les forces militaires américaines dans les rues de Bagdad et de Kaboul. Pas une panacée.
John sortit dans l’air glacial. Armé. Uniforme bleu qui produisait sur sa large carrure l’effet d’une armure impénétrable.
Aucune présence suspecte dans la rue. Un couple s’éloignait à vingt mètres, main dans la main, exhalant des vapeurs blanches.
Il scruta le fronton du bar, repéra un point lumineux, puis entra. Passage de cinq degrés à une bonne vingtaine.
Les regards convergèrent sur l’imposant policier en uniforme. Les voix se turent, cédant l’espace sonore à la musique. John était coutumier de la réaction. Chacun se demandait quel malheur venait, et surtout pour qui. John balaya la clientèle, s’arrêta sur la silhouette familière de Brooklyn qui l’interpelait discrètement, puis détendit son visage à l’aide d’un sourire.
— Bonsoir, dit-il à l’intention de tous. Je vous en prie, continuez à profiter de votre soirée détente.
Il ouvrit sa veste et avança d’un pas sûr. Le bar reprit son activité ordinaire, tel un programme télé après une interruption publicitaire. Brouhaha et tintements de verre conviviaux ranimèrent la salle.
Brooke l’accueillit avec une accolade. John prolongea l’étreinte. L’intimité du geste balaya de son esprit inquiet le spectre d’un traumatisme. Son amie Brooke allait bien. Il la sentait néanmoins tendue. Un voile de fatigue ternissait son visage avenant.
— Merci d’être venu, dit-elle.
— Merci d’avoir appelé, ça n’a pas dû être facile.
Pas facile d’être traquée après une longue journée de travail. Pas facile d’appeler. Brooklyn Greenshaw offrait son aide plus diligemment qu’elle en demandait.
— Je me sens idiote, mais je n’étais pas vraiment rassurée à l’idée de rentrer toute seule.
John lui offrit un sourire rassurant.
— Il n’est pas idiot d’écouter son instinct et faire preuve de prudence, affirma-t-il d’une voix calme. Seulement de céder à la panique. Tu as bien réagi.
Brooke parut enfin se détendre.
— Je peux peut-être t’offrir un verre ? En compensation... Histoire que tu ne sois pas simplement venu pour jouer les bodyguards.
L’ancien Marine Raider fixa intensément l’infirmière.
— Tu m’as déjà offert plus que j’aurais espéré recevoir.
Geste doux sur le bras.
— Reste au chaud, je reviens dans quelques minutes.
John fit signe au barman de le rejoindre à l’extrémité du comptoir. Conciliabule, voix basses, bustes penchés en avant. Le barman conduisit discrètement le policier dans une petite pièce à l’arrière. Lui prodigua quelques explications, l’y abandonna et retourna à son service.

À l’intérieur du bureau encombré, John examina l’enregistrement de la vidéosurveillance qu’il avait repérée en façade. Lecture rapide en arrière. Il repéra la silhouette menue de Brooklyn, identifiable au bonnet écru sur sa tête. Ralentit la vidéo. Observa un homme brun, pantalon et manteau noirs, taille moyenne, poids moyen, visage banal, la quarantaine. L’homme marqua le pas devant la vitrine du bar où Brooke venait d’entrer, puis fit demi-tour.
Téléphone en main, John prit une série de clichés de l’écran. Puis sortit directement dans la rue via la porte de service.
Retour à cinq degrés. Malgré la veste ouverte, l’ancien sergent-major ne ressentait aucun froid. Son vieux conditionnement reprenait le dessus.
Assis dans la voiture de patrouille, il consulta la tablette de bord connectée aux bases de données policières. Relativement à sa population, Tree Hill dénombrait peu d’individus identifiés comme criminels. John s’était fait un devoir de mémoriser le portrait et le dossier de chacun d’eux. Connaitre l’ennemi. Se renseigner sur la menace. Principe militaire, applicable dans le civil. Cependant l’homme sur la photo lui était inconnu. Il sélectionna la catégorie « infractions sexuelles mineures » et saisit le mot-clé « harcèlement ». Le nombre de résultats souilla l’intérieur de sa bouche d’un goût amer.
Il affina la recherche par âge, par quartier, consulta les dossiers l’un après l’autre.
Le cinquième. Lance Rockwell.
John vérifia l’écran de son téléphone.
Lut les quelques paragraphes du dossier, mémorisa l’adresse – une avenue résidentielle entre l’hôpital et le bar.

John franchit l’entrée principale de l’établissement pour la deuxième fois en dix minutes. Coups d’œil nonchalants de la clientèle. D’un signe de tête, il remercia le barman. D’une main sur l’épaule de l’infirmière, il fit appel au courage qui habitait son cœur.
— Une fois encore, j’ai besoin de ton aide. Accepterais-tu de m’accompagner ?
Il la regarda dans les yeux.
— Je vais te conduire chez toi. Mais avant, j’aimerais rendre une petite visite au goujat qui t’a prise en chasse.

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Dernière édition par John Monroe le Dim 7 Avr - 9:48, édité 2 fois
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MessageRe: be around people that are good for your soul (john)   be around people that are good for your soul (john) EmptyVen 23 Fév - 13:58


be around people that are good for your soul. - w. @john monroe

En entrant dans ce bar, Brooklyn avait à peine conscience de ce qu’elle faisait. Son cerveau s’était mis sur marche automatique et l’avait guidé jusqu’à l’endroit peuplé le plus proche. Un simple verre d’eau en guise de commande et il ne lui restait plus qu’à faire le vide pour tenter de réfléchir le plus posément possible. La fatigue se faisait clairement ressentir et elle craignait que celle-ci ne lui soit tout simplement monté à la tête en s’imaginant qu’elle était suivie. Après tout, la silhouette derrière elle aurait très bien pu être une personne lambda qui rentrait chez elle, elle aussi. Ou pas. Ce qui était certain, c’est qu’elle ne se sentait plus capable de rentrer seule, quand bien même il ne lui restait plus grand-chose à parcourir pour retrouver son chez elle. C’était d’ailleurs pour cette raison que le taxi était exclu également. Elle ne souhaitait pas avoir à porter le regard interrogateur d’un inconnu. La meilleure solution lui sembla d’appeler un ami de longue date. Il y avait probablement d’autres personnes à contacter, comme l’un des membres de sa famille par exemple, il fallait bien retirer quelques avantages de faire partie d’une fratrie longue comme le bras, mais elle imaginait chacun d’entre eux vaquer à ses occupations, probablement être déjà confortablement installé sous la couette et plongé dans les bras de Morphée depuis plus ou moins longtemps, alors non, elle n’avait pas envie de les déranger. Puis John, elle savait qu’il viendrait sans poser de question. Il avait d’ailleurs rapidement répondu à l’affirmative et était arrivé sur les lieux tout aussi vite.

Si Brooke n’était pas des plus à l’aise dans toute cette situation, la gêne se fit d’autant plus ressentir lorsqu’elle vit son ami entrer. De toute évidence, elle l’avait dérangé alors qu’il était en service. Et même si l’idée d’interpeler la police avait traversé l’esprit de la brune, elle avait surtout fait appel à un ami ce soir et elle s’en voulait de l’avoir déranger en plein travail. Les quelques personnes présentes s’étaient retournées sur le nouvel arrivant tandis que de son côté, l’infirmière se signalait d’un signe de la main. Elle le salua chaleureusement une fois qu’il fut arrivé à son hauteur et le remercia d’être venu. Elle se contenta de hausser timidement les épaules lorsque le jeune homme souligna que ça n’avait pas dû être facile pour elle. Brooke n’aurait pu réellement le dire, elle se sentait idiote surtout. Bête de s’être monté la tête, stupide de ne pas être capable de simplement retourner chez elle. Elle le souligna sans pour autant s’accabler un peu plus, John la connaissait suffisamment à présent pour savoir ce qu’il devait se passer dans sa tête. Tu as bien réagi. Un nouveau sourire, un peu plus rassuré cette fois. Bien réagir ou non, elle s’était embarquée dans la première idée qui lui était passée par la tête. Instinctivement, la brune proposa à son ami de lui offrir quelque chose à boire, histoire de ne pas l’avoir dérangé pour rien, mais le jeune homme déclina dans un geste tendre tout en lui demandant de rester là alors qu’il s’éclipsait vers l’extrémité du comptoir, laissant l’infirmière perplexe.

Les sourcils légèrement froncés, elle porta son verre d’eau à ses lèvres pour en boire la dernière gorgée alors qu’elle observait John discuter brièvement avec le barman puis s’éclipser dans une pièce à l’arrière. Décontenancée, Brooklyn jeta un coup d’œil autour d’elle puis, dans une mauvaise habitude, attrapa son téléphone pour passer le temps et éviter à son cerveau de trop tergiverser. Elle ignorait ce que le policier était parti faire et clairement, elle n’aimait pas ça. Non, elle n’aimait pas ça, Brooke, de ne pas savoir ce qu’il se tramait. Sans compter que dans ces cas-là, les minutes lui semblaient des heures alors oui, elle eut l’impression qu’une éternité s’était écoulée lorsque le visage familier de John réapparu dans l’entrée de l’établissement. Instinctivement, elle jeta un coup d’œil à la porte par laquelle elle l’avait vu quitté la pièce puis reporta son attention sur la carrure imposante du jeune homme qui était revenu vers elle. « T’accompagner ? » reprit-elle, accentuant le froncement de sourcils. N’était-ce pas l’idée initiale ? Du moins, initialement, l’idée était que ce soit John qui l’accompagne. Une fois de plus, elle n’y comprenait plus rien. Cela dit, le policier lui apporta rapidement quelques lumières. « Pardon ?! » Le palpitant de la belle monta dans les tours alors qu’elle avait le regard accroché à celui de son ami. Elle comprenait, sans pour autant tout comprendre. Il semblait être certain qu’elle ait été suivie alors qu’elle-même n’était sûre de rien. Cependant, la simple idée que toutes ces suppositions puissent être vraies tétanisait complètement l’infirmière. Même si l’attitude de John laissait croire qu’elle ne s’était effectivement pas fait de film en sentant cette présence derrière elle, elle tentait de se convaincre que c’était bel et bien le cas. « John, je... J’ai juste appelé un ami, pas la police... » commença-t-elle tout en cherchant ses mots alors que son cerveau tournait à plein régime et que son cœur s’était mis à battre dans ses tempes. « Je ne suis sûre de rien, je n’ai même pas cherché à voir le visage de la personne qui était derrière moi. » Toute cette histoire semblait être de la pure folie. « Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Qu’on sillonne le quartier pour passer un savon à tous les mecs un peu louches qu’on croise ? » Pure folie. Il n’y avait pas d’autres mots. Elle qui rêvait juste d’une douche et de sa couette... La soirée semblait loin d’être terminée.

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MessageRe: be around people that are good for your soul (john)   be around people that are good for your soul (john) EmptySam 2 Mar - 17:45


Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. — Elise Monroe.

— John, je... J’ai juste appelé un ami, pas la police... hésita Brooke.
— Une chance que je sois les deux, rétorqua-t-il avec un volontarisme inébranlable.
Ce volontarisme n’enthousiasmait pas l’infirmière. Stratégie d’évitement du conflit. Classique. Le comportement du suricate qui se réfugie sous terre après avoir aperçu l’ombre incertaine d’un prédateur à la surface. Afin de briser cet instinct naturel de préservation, les Marines reçoivent un conditionnement opposé. On les force à ramper fusil en main sous une ligne de mitrailleuse rugissante, on les pousse à avancer – œil vif et menton fier – à travers un déchainement de feu et de fureur. Ce conditionnement ne produit pas des têtes brûlées, mais des combattants qui appliquent des stratégies d’engagement du conflit. Intelligence, méthode, courage. La triade gagnante.
Brooke n’avait reçu aucun conditionnement à caractère belliqueux.
Mais elle était sensible aux souffrances d’autrui.
— Qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? Qu’on sillonne le quartier pour passer un savon à tous les mecs un peu louches qu’on croise ? hasarda la trentenaire.
Un sourire dissipa la tension sur le visage de John :
— Nous n’aurons pas besoin de jouer les agents de nettoyage. Et puis, je m’en voudrais de te bâtir une réputation de terreur du quartier. Orson remplit déjà ce rôle à merveille.
Orson était l’illustre basset teigneux adopté par une retraitée de Downtown. Un saucisson monté sur quatre guibolles minuscules mais puissantes, regard noir et mauvais, plus fort en gueule qu’un ténor d’opéra. Des molosses au poitrail massif tiraient la laisse de leur maitre afin de changer de trottoir quand la queue arrogante du petit animal se dressait dans leur champ de vision.
John prit son téléphone et montra une photo de faible qualité. Aucun chien terroriste à l’écran. Il s’agissait de la capture de l’écran de vidéosurveillance du bar.
— C’est lui, Lance Rockwell. Un homme autrement plus sournois qu’Orson.
John résuma comment il avait obtenu l’image, puis expliqua qu’il pourrait passer au crible les vidéosurveillances du quartier afin d’établir un schéma comportemental, sans que ses recherches aboutissent à la moindre poursuite judiciaire.
— Tu n’es pas la première femme qu’il importune – et mon serment de policier m’oblige à modérer mon langage. Nous avons reçu quelques signalements, mais Rockwell n’a jamais été inculpé faute d’éléments tangibles. Aucun que l’on sache, il n’a jamais franchi le cap de l’agression physique. Je le décrirais comme une ombre perverse, un spectre harassant, un stalker qui se croit malin. Le nombre de ses victimes est plus élevé si on compte toutes celles qui ne sont sûres de rien et ne dénombrent aucun policier dans leur entourage.
La voix de John se durcit.
— Il faut essayer d’y mettre un terme. Je ne veux pas que Rockwell continue à hanter les femmes de cette ville en toute impunité. Je ne veux pas que tu rentres chez toi avec une boule d’angoisse au ventre.
Il rangea son téléphone sans développer le fond de sa pensée.
— J’ai son adresse. C’est à deux ou trois minutes en voiture. Je pense qu’il est rentré chez lui après t’avoir perdue. Ma visite aura un plus fort impact à chaud, avec toi à mes côtés. Si par malheur Rockwell est encore en maraude, je ne ferai pas appel à tes talents d’infirmière pour le savonner à sec dans la rue. J’ai mes propres méthodes.
John sourit à son amie fatiguée.
Puis lui tendit la main.
— Je ne te demande pas de me suivre pour faire plaisir à un ami ou satisfaire un policier. Je te demande de suivre ton cœur, comme tu l’as suivi courageusement lorsque tu t’es envolée loin d’ici à la rencontre des nécessiteux. Tu as choisi la blouse d’infirmière pour soulager une part infime de la souffrance humaine, et les souffrances psychologiques valent autant que les autres. Pour les victimes, les personnes comme toi sont une bénédiction du ciel. La certitude qu’elles ne sont pas seules en ce monde et que des gens bien lutteront pour elles – avec elles.
Leurs paumes entrèrent en contact. John pressa doucement la main fine et douce.
— Cela vaut aussi pour toi, Brooke. Tu sembles gênée d’appeler une escorte sur un bout de chemin, alors que nous sommes nombreux à vouloir souffler les nuages qui obscurcissent ton ciel.

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MessageRe: be around people that are good for your soul (john)   be around people that are good for your soul (john) EmptyLun 1 Avr - 17:05


be around people that are good for your soul. - w. @john monroe

Un ami. Juste un ami. Voilà ce qu’elle avait appelé Brooke, mais elle aurait dû se douter qu’en faisant appel à John, toute cette histoire n’en resterait pas là. Evidemment qu’il aurait chercher à en savoir plus et il avait fallu qu’il trouve quelque chose. Un bref sourire passa sur les lèvres de la brune tandis que le policier tentait un trait d’humour concernant l’éventuelle réputation qu’elle pourrait se bâtir en jouant les justicières ce soir. Elle n’avait pas la moindre idée de qui avait pu la suivre, elle n’avait pas cherché à en voir plus lorsqu’elle s’était rendu compte que cette silhouette la suivait au travers des rues de Tree Hill. Elle, non. Mais visiblement, John était parvenu, par elle ne savait quel miracle, à retrouver la trace de l’homme qui la suivait. Lance Rockwell. La jeune femme fronça légèrement les sourcils lorsqu’il lui tendit le téléphone sur lequel on pouvait voir l’image d’un homme, arrêté face au bar dans lequel ils se trouvaient actuellement. Brooklyn ne savait pas si elle devait se sentir soulagée de ne rien avoir inventé ou plutôt terrorisée à l’idée qu’elle ait réellement pu être suivie. Qui sait ce qu’il aurait pu arriver si elle n’avait pas eu le réflexe de se réfugier dans le premier endroit public qu’elle avait croisé ? Elle ne voulait pas y penser. Non, elle avait eu les bons réflexes et voilà ce qui devait importer le plus. Et puis un soupir échappa à la brune lorsque son ami expliqua qu’elle n’était pas la première à qui cela arrivait, que le Rockwell était connu, mais n’avait jamais pu être arrêté. Quelques plaintes, rien de concret. Nerveusement, l’infirmière se passa une main dans les cheveux tout en jetant un coup d’œil en direction de la porte d’entrée. Ca n’avait aucun sens, il n’était plus là et pourtant, elle avait à nouveau cette impression d’avoir son regard posé sur elle. Une ombre perverse. Elle ne l’aurait mieux dit elle-même. Son attention se reporta sur John lorsqu’il expliqua qu’il voulait essayer de mettre un terme à tout ça. Ses paroles faisaient sens et même si elle n’était pas certaine d’approuver à cent pour cent la direction que semblait vouloir prendre cette soirée, elle ne pouvait être que reconnaissante d’avoir une personne comme le policier dans son entourage. Elle l’écouta avec attention lorsqu’il exposa son plan, attrapa la main qu’il lui tendait, les iris profondément ancrées aux siennes alors qu’il tentait de la convaincre de faire quelque chose. Elle dû retenir un énième soupir alors qu’elle sentait toute résistance la quitter au fur et à mesure des mots de John qui s’imprégnaient en elle. « Ok, ok. » souffla-t-elle dans un premier temps, abdiquant, même pas totalement à contre-cœur. « Je pourrais probablement encore t’écouter pendant des heures, à venter mon courage et ma force, mais je vais t’épargner ça. C’est bon, je te suis. » Un maigre sourire s’accrocha au coin de la bouche de la brune qui reprit à regret possession de sa main afin de récupérer sa veste et son sac. Elle enfila le tout puis revint vers le jeune homme, s’accrochant à son bras pour l’emmener vers la sortie. « On t’a déjà dit que tu parlais incroyablement bien aux femmes ? » demanda-t-elle sur le ton de l’humour tout en poussant la porte du bar pour retrouver la fraicheur hivernale de la rue.

Peu désireuse de rester sur le trottoir, Brooke repéra rapidement la voiture de patrouille avec laquelle John était arrivé et elle s’y engouffra tout aussi vite, se frottant les mains pour se réchauffer un peu. L’hiver était rude cette année et le froid lui ferait presque regretter d’avoir accepter d’aller à rencontrer de ce taré qui parcourait les rues tout en prenant plaisir de semer la crainte dans son sillage. « Allez, démarre avant que je ne change d’avis. » souffla-t-elle à l’attention de John qui s’était installé derrière le volant. Elle avait parfaitement conscience que son ami la déposerait finalement chez elle si jamais elle en venait à revenir sur sa décision, mais ça n’était pour le moment pas le cas. La voiture s’engouffra dans les rues de la ville. Tout était calme, paisible et ils arrivèrent en moins de temps qu’il ne faut pour le dire à destination. « Et du coup, c’est quoi le plan ? » Ils étaient face à une petite maison, plutôt ancienne, sans grande prétention. Une maison qui mériterait un bon rafraîchissement s’il fallait être honnête, mais ils n’étaient pas là pour une visite immobilière. Il y avait de la lumière à l’intérieur, preuve de la présence de quelqu’un. Peut-être n’était-ce pas le Rockwell, après tout, il pouvait très bien vivre avec quelqu’un. Une fois de plus, elle se posait trop de question et John la coupa dans ses pensées en sortant le premier de la voiture. Brooke suivit le mouvement, se dirigeant jusqu’à la porte tout en restant en léger retrait par rapport au policier. Après tout, elle n’était là que pour appuyer la démarche, pas pour faire quoi que ce soit. Peut-être se cachait-elle un peu derrière le bras de John auquel elle s’était à nouveau accrochée sur le chemin. Probablement. Et pourtant, lorsque la porte s’ouvrit sur la silhouette du type qui l’avait suivi, une nouvelle vague d’énergie s’empara de l’infirmière qui prit les devants en venant écraser son poing sur le nez du malfaiteur sans même qu’un mot n’ait encore été prononcé. « Oh merde. » souffla-t-elle, les yeux écarquillés par la surprise tandis que la douleur se diffusait avec intensité dans la main de la jeune femme.

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âge : 39 ans en mai.
statut civil : Célibataire serein, rétif au modèle traditionnel mariage-enfant-labrador. Dans son idéal, un couple avance ensemble sur le chemin cahoteux de la vie, s’enrichit des expériences du voyage et se soutient lors des tempêtes ; se chérit fidèlement avec pour seule chaîne la corde invisible qui vibre entre deux cœurs battants à l’unisson.
métier/études : Policier depuis 2022. Ancien sergent-major chez les Marine Raiders basés à Camp Lejeune (120km de TH).
habitation : Une modeste maison en bois au #809 West Tree Hill, héritée de sa grand-mère Elise Monroe en 2021.
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MessageRe: be around people that are good for your soul (john)   be around people that are good for your soul (john) EmptyDim 7 Avr - 10:01


Pour triompher, le mal n’a besoin que de l’inaction des gens de bien. — Elise Monroe.

— Je pourrais probablement encore t’écouter pendant des heures, à venter mon courage et ma force, mais je vais t’épargner ça. C’est bon, je te suis.
Sourire en coin du policier.
— Ajoutons donc la mansuétude à ta longue liste de vertus.
Une liste loin d’être exhaustive. Durant la période où Brooklyn soignait Elise, c’étaient sa douceur, son dévouement et son humanité qui avaient impressionné John. Ce soir, il avait besoin de bravoure et l’infirmière répondait présente. Elle se rhabilla et l’entraîna par le bras avec dynamisme, comme ragaillardie par sa décision. À moins que la potion magique consommée au bar lui soit montée à la tête. L’eau plate plus puissante que le Red Bull.
— On t’a déjà dit que tu parlais incroyablement bien aux femmes ?
John gloussa, puisant dans sa poche les clés de la voiture de patrouille.
— Seulement aux femmes incroyables, Brooke.
Une autre femme incroyable, Elise Monroe, n’avait pas ménagé ses efforts pour conduire son petit-fils dans les bras d’une femme de son âge, et de Brooklyn Greenshaw en particulier. Sans succès. Jusqu’à la fin, et longtemps après les funérailles, John fut incapable de s’ouvrir à ce type de relation. Toutefois l’initiative d’Elise n’avait pas été vaine : John et Brooke avaient partagé des moments intenses, cristallisant une amitié solide et précieuse comme le diamant.

L’habitacle de la voiture rivalisait en température avec le compartiment le plus froid d’un réfrigérateur. À peine mieux que le froid nocturne. Avisant que Brooke frissonnait dans ses vêtements d’hiver, John commença par allumer le chauffage. Pas assez rapide, l’ancien Marine Raider.
— Allez, démarre avant que je ne change d’avis.
John porta la main droite à sa tempe et mima un salut militaire.
— À vos ordres, cheffe.
Grand sourire. L’eau plate plus puissante que le Red Bull.

La voiture de police se dirigea vers un quartier résidentiel. Lance Rockwell n’habitait pas loin. Les prédateurs de son espèce n’avaient pas le courage de s’éloigner de leur tanière. Trop lâches. Ce qui du point de vue du policier était une bonne chose.
— Et du coup, c’est quoi le plan ?
John se gara en face d’une petite maison. Scruta la rue calme. Des lumières filtraient à travers les fenêtres des habitations, dans l’encadrement des volets clos. Pas un chat dehors. Orson regardait probablement une émission télé en compagnie de sa doyenne, une assiette de biscuits canins posée sur la table basse. Le policier détacha sa ceinture et se tourna vers sa passagère.
— Le plan, c’est le dialogue. Je ne suis pas psychologue et je ne suis pas juge. Je ne détiens pas le pouvoir de guérir Rockwell ou le droit de le condamner. La dissuasion est la seule arme légitime dont je dispose, et tu vas m’aider à braquer cette arme sur sa tempe. Tu n’auras rien à dire et à faire, au moins au début. C’est mon travail et ma responsabilité de policier.
John quitta l’habitacle et ferma doucement la portière, sans la claquer. Il préférait agir avec l’effet de surprise. Vieille habitude des forces spéciales qui avait fait ses preuves. Il contourna la voiture par l’avant, rejoignit Brooke et ajouta à voix basse :
— Tiens-toi à ma gauche, ne quitte jamais Rockwell des yeux, dissimule la peur que tu pourrais ressentir. C’est important. Tu ne te bats pas seulement pour toi, tu te bats pour toutes les autres. Ce soir, la peur doit changer de camp.
Le policier ouvrit sa veste. Découvrant un holster et son arme de service à la hanche droite. Matériel dissuasif et persuasif – les mots ont plus de poids avec un badge et un pistolet. Il adressa un sourire confiant à Brooke.
— Ça va aller. Tout va bien se passer.
Il pressa le bouton de la sonnette.
Quinze secondes plus tard, Rockwell ouvrit. Il avait retiré son manteau et ses chaussures, pour le reste il portait les mêmes affaires qu’à son escapade nocturne. Un quarantenaire aussi banal en vrai que sur la photo. Le gars qu’on croise en faisant ses courses sans détecter la perversion de son esprit.
John ouvrit la bouche pour entamer son discours.
Un petit poing propulsé par un petit bras étonnement vif jaillit sur sa gauche.
Joli coup, à vrai dire. Humble dans la technique, mais le cœur y était. Aucun doute.
— Oh merde.
Lance Rockwell geignit de douleur.
— Putain !
Rockwell se plia et porta les deux mains à son nez, comme on couve un fragile oisillon tombé du niz.
John ne s’en soucia guère.
— Ça va ? souffla-t-il à Brooke, choquée et statufiée par son geste.
Il saisit précautionneusement le poignet, examina rapidement la main vengeresse. Os contre cartilage, l’os est rarement perdant. En outre, l’infirmière utilisait énormément ses doigts à l’occasion d’actes médicaux répétés. Ouvrir des flacons serrés à la machine, manipuler des patients parfois corpulents, manœuvrer des chariots et des machines : une pléiade d’activités peu intenses en comparaison de la pratique d’un sport de combat, mais dont la répétition octroyait une certaine robustesse. Brooke n’avait rien de cassé, cependant les minutes à venir s’annonçaient déplaisantes.
— Laisse ta main au froid et évite de la bouger, conseilla-t-il. La douleur va passer.
Température extérieure d’environ quatre degrés, en baisse constante. Aussi efficace qu’un paquet de surgelés qu’on applique pour réduire l’inflammation. L’hiver devenait leur allié.
— C’est quoi ce putain de bordel ! vociféra Rockwell.
Il s’était redressé, mais tenait toujours ses deux mains contre son visage, déformant sa voix de façon ridicule.
Décalant sa large carrure en protection de Brooke, sans toutefois l’éclipser, John fit face et répondit :
— Le poing de la justice, Lance Rockwell.
Il ne lui conseilla guère de retirer ses mains et laisser le froid engourdir le nez malmené. John n’était pas aussi vertueux qu’il aurait voulu et éprouvait une authentique satisfaction à ce qu’un salopard reçoive en pleine face le contrecoup de ses méfaits.
— Vous êtes flic ! Je veux porter plainte !
— Que nenni. Vous vous êtes pris une porte dans la figure. Ce sont des choses qui arrivent, même aux meilleurs d’entre nous. Et vous ne faites pas partie des meilleurs, n’est-ce pas ?
John avait relégué son discours policé aux oubliettes. Place à l’imprévision et à l’offensive, comme dans son ancienne vie. Les plans d’attaque se déroulent rarement comme prévu. Brooke avait donné une impulsion qu’il se sentait le devoir d’appuyer.
John énonça les faits, depuis la sortie de l’hôpital jusqu’au bar. Touchant avec délicatesse l’épaule de l’infirmière que ce malade avait suivie de manière indécente et anxiogène.
Rockwell se massa le pif, gonflé et rougi tel un nez de clown. Son regard inquiet passait de l’infirmière qu’il reconnaissait sans l’ombre d’un doute, loin d’imaginer ses élans pugilistes, au policier à l’allure peu commode qui dissuadait toute tentative de représailles. La peur doit changer de camp. C’était bien parti, néanmoins il restait du boulot.
— Cette femme ment, réfuta-t-il d’une voix nasillarde. Je ne l’ai jamais vue avant qu’elle me cogne !
Réponse calme et ferme du policier :
— Nous sommes en 2024, monsieur Rockwell. Nombre d’établissements sont équipés de vidéosurveillance.
Il tira le téléphone de sa veste. Photo du trottoir longeant le bar.
— Reconnaissez-vous cet homme ? (Il désigna Brooklyn d’un geste de la tête.) Parce que cette femme vous a identifié, et moi aussi. Votre visage n’est pas inconnu des services de police.
Regard fuyant de Rockwell. Tics nerveux du pif.
— Des ragots, des exagérations. Personne n’a jamais apporté de preuve.
— Vous avez sciemment suivi votre concitoyenne ici présente, selon un itinéraire non attribuable au hasard et en maintenant une faible distance qui empiétait sur son espace vital. Il ne s’agit pas de votre premier tour de piste, Rockwell. Mes collègues vous ont déjà signalé que vos manières sont incivilisées, malséantes et oppressantes. Cela doit cesser. Immédiatement.
Le policier comprit aussitôt son erreur. Après plusieurs convocations infructueuses au poste, Rockwell se croyait intouchable. Le pervers pointa Brooklyn du doigt.
— Victime, elle ? C’est moi, la victime ! Vous affirmez que maintenant, on peut se faire arrêter ou cogner dessus pour marcher dans la rue ?
— Pas selon les lois de Caroline du Nord, reconnut John. Mais je peux vous pourrir la vie dans des proportions mille fois supérieures aux désagréments que vous faites subir à ces femmes. Votre problème de porte dans la gueule n’était qu’un tendre avant-goût.
Rockwell plissa le front.
— Vous me menacez ?
— Je vous informe.
— C’est de l’abus de pouvoir, vous n’avez pas le droit ! Je vais signaler vos agissements à vos supérieurs !
Rockwell avait probablement visionné des vidéos en ligne sur les droits des enflures de son espèce. Il se croyait malin. L’illusion de connaitre le système. John en connaissait les rouages : il était l’un d’eux.
— Faites donc. La parole d’un pervers notoire contre la parole d’un officier de police assermenté, avec une citoyenne respectée pour témoin. (Il adressa à Brooke un geste complice.) Vos récriminations n’auront pas plus d’effet lorsque des malheurs s’abattront sur vous et que vous irez pleurnicher au poste. Je vous offre une échappatoire, une seule : ceci est une visite de connivence et aucun signalement ne m’obligera à revenir. Jamais. Serez-vous courtois à compter de ce soir, monsieur Rockwell ?
Massage du pif. Les yeux du gars basculaient nerveusement du policier à l’infirmière. La rougeur s’étendait de la partie centrale au reste de son visage.
— Vous faites chier, nasilla-t-il.
— Vous faites chier, les pervers, compléta John. Je répète ma question pour la deuxième et dernière fois : serez-vous courtois à compter de ce soir, monsieur Rockwell ?
Soupir résigné du fautif. Ses épaules s’avachirent. Rockwell abandonnait le combat. Un sang épais affleurait au bas de ses narines.
— J’ai rien fait de mal, je vous dis. Mais puisque vous insistez, monsieur l’officier de police, je vais faire attention où je marche…
La voix de John claqua tel un fouet.
— Mettez-y du zèle. Ne redoutez pas d’en faire trop. Votre vie changera en mieux, la vie du quartier changera en mieux. Tout le monde sera gagnant. Et nous n’aurons plus le déplaisir de nous revoir.
Rockwell capitula. Son nez avait doublé de volume et sa tête réalisait de courts tourbillons autour de son axe. Sonné, le gars. Une main sur la porte assurait son équilibre, sans doute plus pour longtemps. Costaude, la Greenshaw.
— J’peux y aller maintenant ?
— Non.
— Quoi encore ?
— Pour votre premier geste de courtoisie, je vous demande de présenter vos excuses à l’infirmière ici présente. Soyez convaincant. Ayez à l’esprit que le jour où vous irez à l’hôpital, ce sont des femmes comme elle qui auront la charge de vous dorloter.

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