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A friend is always good to have, but difficult to be ★ GigiAller en bas 
John Monroe
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John Monroe
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date d'arrivée : 24/01/2024
messages : 411
prénom (pseudo) : Alex.
ma bouille : Chris Evans.
crédits : harleystuff.
trigger warnings : Passé militaire, alcoolisme parental, mort.
rps postés : 19
A friend is always good to have, but difficult to be ★ Gigi 07f921f3e9ed5770394f4b14a2c7649d00456a49
anniversaire : 08/05/1985
âge : 39 ans en mai.
statut civil : Célibataire serein, rétif au modèle traditionnel mariage-enfant-labrador. Dans son idéal, un couple avance ensemble sur le chemin cahoteux de la vie, s’enrichit des expériences du voyage et se soutient lors des tempêtes ; se chérit fidèlement avec pour seule chaîne la corde invisible qui vibre entre deux cœurs battants à l’unisson.
métier/études : Policier depuis 2022. Ancien sergent-major chez les Marine Raiders basés à Camp Lejeune (120km de TH).
habitation : Une modeste maison en bois au #809 West Tree Hill, héritée de sa grand-mère Elise Monroe en 2021.
En savoir plus : Playlist > Henry’s memoryLeaving the war behindBus TripElise’s LegacyAll livesMartial meditationMelancholia at HomeOpening to the light
RP en cours (ultra full) > HannahBrooklynJaceJebLoan
RP archivés > Ashton



A friend is always good to have, but difficult to be ★ Gigi Empty
MessageA friend is always good to have, but difficult to be ★ Gigi   A friend is always good to have, but difficult to be ★ Gigi EmptySam 13 Avr - 15:51


@John Monroe & @Jeb Greenshaw
The most valuable gift you can receive is an honest friend.

Mars 2021, maison des Monroe, 809 West Tree Hill.
Une douce lumière printanière filtrait à travers la fenêtre de la chambre, éclairant une décoration chaleureuse et pittoresque. John ajustait précautionneusement les épais coussins qui redressaient le buste de sa grand-mère.
— C’est confortable ? Tu te sens bien comme ça ?
Elise Monroe sourit. Un plissement ridé et fatigué sur le visage blafard d’une mourante. Ses yeux clairs continuaient néanmoins à pétiller d’une énergie immortelle.
— Mon petit, tu me couves comme un oisillon. Je me sens comme un coq en pâte !
— Eh bien, merci, me voilà devenue une poule.
Ils se toisèrent avec défi, puis rirent de concert. L’octogénaire s’étrangla, puis se mit à tousser. D’un geste vif, John attrapa le verre d’eau posé sur la table de chevet et le porta au bord des lèvres sèches.
— Pardon. Le médecin a dit de ménager ton cœur.
Elise but deux gorgées minuscules, puis détourna le verre.
— Oh, je t’en prie, il y a pire façon de s’éteindre qu’en mourant de rire !
De ses doigts raides et flétris, elle caressait affectueusement une statuette de la Sainte Vierge.
— J’ai pensé à Jeb, ce matin. Vous êtes encore fâchés, tous les deux ?
John fronça les sourcils. Considéra l’effigie catholique que le champion de course automobile avait expédiée depuis l’Italie, des années plus tôt.
— Je ne sais pas. Pour ma part, j’éprouve plus de déception et de pitié que de ressentiment. Sa harpie l’a rendu sot et aveugle. Jeb n’est plus l’homme que tu as connu, il n’est plus le bon ami que nous avons accueilli dans cette maison.
Elise remua contre son coussin.
— Ce n’est pas bien, ce que tu dis.
— C’est la vérité, et elle est quelquefois déplaisante. La harpie m’a accusé de vouloir la séduire et cet idiot avale toutes les inepties que siffle sa langue de vipère. Puisqu’il ne croit plus en ma parole, je n’ai plus rien à lui dire.
— Il est fou amoureux, John, fais l’effort de te montrer compréhensif. Il a justement besoin d’un ami sincère pour recouvrer la vue et redevenir le bon garçon qu’il est toujours au fond de lui.
Elise expira. Sa voix n’était plus qu’un souffle. John se sentit coupable de lui infliger des contrariétés supplémentaires. Il s’assit posément au bord du lit et enveloppa de ses paumes les doigts frêles qui serraient l’effigie.
— Il ne m’écoutera pas, j’en suis persuadé. Mais toi, il t’écouterait. Tu veux que je le fasse venir ? Tu souhaites le revoir ?
Elise n’avait plus beaucoup de temps à vivre. Ils le savaient tous les deux.
— Surtout pas. Je ne veux pas que Jeb me voie dans cet état. Je veux qu’il garde de moi le souvenir de la vieille dame aimable avec qui il jouait du piano, partageait de bons repas et des conversations enrichissantes. Je ne veux pas imprimer dans sa mémoire le spectacle désolant d’une vieillarde décatie qui pue les médicaments et la mort.
Elle baissa les yeux, observant la statuette inaltérable – figée dans le temps. Jeb ne lui avait pas offert ce cadeau par simple choix esthétique. Elise Monroe représentait pour lui, comme pour John, une figure maternelle aimante et bienveillante qui leur avait fait défaut.
On sonna à la porte. John jeta un œil à l’horloge.
— C’est sûrement Brooklyn.
Il se leva. La main de l’octogénaire resta faiblement agrippée à la sienne.
— Tu pourrais lui en parler et vous allier, toi l’ami et elle la sœur. Vous vous complétez prodigieusement, tous les deux.
John soupira.
— Je ne veux pas mêler notre infirmière à tout ça.
Un petit sourire espiègle se dessina sur le visage ridé.
— Moi, je crois qu’elle adorerait se mêler à toi.
John roula des yeux. Deux mois que sa grand-mère jouait l’entremetteuse. Il se pencha sur le lit et lui embrassa le front.
— Tu te fais des idées. Et puis je te l’ai déjà dit : tu es la seule femme dans mon cœur, tu combles tous ses espaces.
Il se dirigea vers l’entrée de la maison.
— Plus pour longtemps, entendit-il murmurer dans son dos.


Mars 2024, West Tree Hill.
Trois ans plus tard, John se remémorait la scène tandis qu’il descendait d’un pas rapide la rue menant au 225. La soirée était fraiche, les ténèbres l’enveloppaient. De pâles étoiles mouchetaient le ciel voilé. L’ancien militaire avait le sentiment que son existence ressemblait à un long itinéraire d’erreurs et de mauvaises décisions, irréparables et irréversibles pour la plupart d’entre elles. On ne ramène pas les morts à la vie. On ne peut reconstruire à l’identique ce qui fut détruit, reprendre le flambeau de rêves annihilés. Au bout du compte, on marche parmi les fantômes sur un tapis de cendres. On continue néanmoins d’avancer, en essayant de guider au mieux l’orientation de ses pas et de sauver ce qui peut l’être.
Numéro 225. John s’arrêta face à un joli pavillon sur pilotis. Brooke avait bien conseillé son frère. L’infirmière prodiguait d’excellents conseils aux autres, dans moult domaines – pas étonnant qu’Elise l’appréciait énormément, elle qui par fierté sympathisait rarement avec le personnel médical.
John prit une grande respiration et sonna.
Attendit.
Faible niveau de stress, optimal pour maintenir les sens et l’esprit en alerte. Un solide conditionnement des Forces spéciales qui s’était ajouté à un tempérament déjà calme. Une qualité précieuse en mission, qui devenait un handicap pour montrer aux gens qu’on tenait à eux.
Il entendit des bruits étouffés, puis la porte s’ouvrit.
Jeb avait vieilli depuis le terrain d’entrainement où leurs chemins s’étaient croisés pour la première fois, quinze ans plus tôt. John aussi avait vieilli. Leur relation avait connu des hauts et des bas. Des mésententes, des batailles et des joies sincères. Des années plates, distantes. Des poignées de mains fraternelles et des paroles mordantes.
— Salut, fit John.
Rapide coup d’œil à la main de son ancien camarade. Pas d’alliance, aucune trace à l’annulaire. Il a vraiment quitté le nid de la harpie, se réjouit-il. Puis il fixa le propiétaire des lieux.
— Le poste de police n’a plus que les Greenshaw à la bouche. Il parait que Salem n’a pas loupé le chauffard irrévérencieux qui porte son nom, mais qui s’exprime avec un accent du Texas à couper au couteau. Certains collègues ont cru à un oncle ou un cousin éloigné.
Les lèvres de John s’étirèrent. Il tira une bouteille d’Indian Tonic de son papier kraft.
— Je viens en paix. Tu m’invites dans ton nouveau coin de paradis ?

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The time is always right to do what is right.
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