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John Monroe
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John Monroe
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date d'arrivée : 24/01/2024
messages : 415
prénom (pseudo) : Alex.
ma bouille : Chris Evans.
crédits : harleystuff.
trigger warnings : Passé militaire, alcoolisme parental, mort.
rps postés : 19
Keeping an eye on you ★ L’eau-âne 07f921f3e9ed5770394f4b14a2c7649d00456a49
anniversaire : 08/05/1985
âge : 39 ans en mai.
statut civil : Célibataire serein, rétif au modèle traditionnel mariage-enfant-labrador. Dans son idéal, un couple avance ensemble sur le chemin cahoteux de la vie, s’enrichit des expériences du voyage et se soutient lors des tempêtes ; se chérit fidèlement avec pour seule chaîne la corde invisible qui vibre entre deux cœurs battants à l’unisson.
métier/études : Policier depuis 2022. Ancien sergent-major chez les Marine Raiders basés à Camp Lejeune (120km de TH).
habitation : Une modeste maison en bois au #809 West Tree Hill, héritée de sa grand-mère Elise Monroe en 2021.
En savoir plus : Playlist > Henry’s memoryLeaving the war behindBus TripElise’s LegacyAll livesMartial meditationMelancholia at HomeOpening to the light
RP en cours (ultra full) > HannahBrooklynJaceJebLoan
RP archivés > Ashton



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MessageKeeping an eye on you ★ L’eau-âne   Keeping an eye on you ★ L’eau-âne EmptyDim 28 Avr - 17:00


@John Monroe & @Loan Abernathy
“An invisible red thread connects those who are destined to meet, regardless of time, place, or circumstance. The thread may stretch or tangle, but will never break.”

Septembre 2023, route de Wilmington.
Horizon gris, ciel lourd. Les essuie-glaces balayaient l’averse qui martelait la voiture de police. Mains sur le volant, droit sur son siège, John fixait la route devant lui.
— C’est ton premier accident sérieux, Monroe ? lança son collègue, cinquantenaire bedonnant.
— Affirmatif, monsieur.
— Doux Jésus, arrête avec tes « affirmatif, monsieur ». T’es plus à l’armée, mon gars. Dans trois mois, tu ne seras même plus un bleu.
L’ancien militaire ignora la remarque.
— Je m’occupe d’établir le périmètre de sécurité ?
— Ouais. On a déjà une voiture sur place, donc le plus urgent est fait, mais avec cette pluie y faudra étendre. Profites-en pour observer et te roder à l’intervention. Je préfère te prévenir : un poids lourd qui a percuté une berline, ça va pas être joli à voir.
— J’ai vu pire, monsieur. Plus d’une fois.
Le collègue ouvrit la bouche, ne trouva rien à redire et se tut. Il était conscient que l’expérience d’un policier de Tree Hill n’avait rien de comparable avec celle d’un vétéran des Forces spéciales.
La pluie s’intensifia, le pare-brise se troubla. John maintint sa vitesse et éleva d’un cran la vitesse du balayage.

* * *

Avril 2024, North Tree Hill.
Milieu de la matinée. Circulation fluide, heure creuse chez la plupart des boutiques et des commerces. La voiture de police dénicha une place de trottoir à seulement dix mètres du Karen’s Café. Petit vent frais à l’extérieur, un soleil timide adoucissait les façades. À travers la baie vitrée, John repéra une clientèle clairsemée et contrôla le personnel. Son regard suivit une serveuse énergique qui effectuait la navette entre le barista affairé derrière le comptoir et une table. Sur son plateau porté avec adresse, des boissons et viennoiseries pour deux adultes. Enjouée, elle servit un homme et une femme en vis-à-vis autour d’une petite table. Mi-vingtaines, joues colorées, oreilles cramoisies, mains gesticulantes. La nervosité des premiers émois. John pariait qu’ils avaient la bouche sèche et bégayaient. Une chaleur ténue dans la poitrine lui signala la mignonnerie de la scène, puis s’évanouit telle une frêle bougie sous une pluie froide. Le vétéran fixa la serveuse aux gestes habiles, identifia sa cible avec certitude, puis se décida à entrer.
L’uniforme de policier attira les regards. John salua les quelques personnes présentes, puis se dirigea vers une table isolée du fond. Vue intégrale sur la salle, vue sur la rue et la voiture de police : emplacement stratégique optimal.
La serveuse vint à sa rencontre, vive et souple. Visage clair et souriant. Elle bougeait bien, à l’aise dans son corps – détail auquel les sportifs aguerris sont sensibles. Les Abernathy n’avaient pas mentionné que leur fille avait pratiqué la danse ou un art martial. John en déduisit que sa fluidité résultait d’un tempérament allègre et d’une longue pratique d’activités manuelles. La fille Abernathy aurait exercé une flopée d’emplois faiblement qualifiés, lesquels, selon John, forgent un corps et l’esprit qui l’habite.
Un badge de poitrine indiquait LOAN. Le policier renvoya un sourire poli et se força à le lire, bien qu’il connaissait le prénom et quantité d’anecdotes au sujet de la serveuse.
— Bonjour, Loan.
John éleva son regard et se figea. Elle a ses yeux. Grands, deux orbes noirs et nets au centre de gemmes smaragdines. Avec une différence notable : les iris de la serveuse pétillaient de vie, pareils à une mer fougueuse. Elle devait se sentir dans son élément au sein de la Cork irlandaise, songea-t-il.
Au terme d’un silence gênant, le client mutique se racla la gorge.
— Deux grands cafés noirs avec une pincée de cannelle, s’il vous plait. Moka de préférence, ou sinon arabica. Un pour consommer sur place, le deuxième à emporter.
Ça n’égalerait jamais les cafés que John avait dégustés dans la péninsule arabique, mais le barista du Karen’s Café réussirait peut-être à le surprendre.
Il attendit sa commande.
L’ambiance était sereine, à l’exception de la tension qui émanait de la table des jeunes tourtereaux. John avait lui aussi des raisons d’être tendu mais ne l’était pas. Un petit accident en découvrant les yeux de sa cible, rien de plus. Cela ne se reproduirait plus.
Loan revint en un temps record. John la remercia, puis s’amusa :
— Je serais curieux de voir à quelle vitesse vous servez un expresso. Je suis certain que les boissons n’ont pas eu le temps de refroidir d’un petit degré depuis leur infusion. Au fait, nous sommes plus ou moins voisins.
Il tendit la main au-dessus de ses cafés.
— John Monroe, j’habite au numéro 809.
Le policier sentit qu’il devait en venir immédiatement aux faits. Loan semblait le genre d’individu à passer rapidement à autre chose si son attention n’était pas retenue. Une qualité synonyme d’efficacité dans son travail de serveuse. Sa patronne devait se frotter les mains.
— Je passe devant chez vous en me rendant au poste, et l’autre jour un détail a attiré mon attention.
Des arômes s’élevaient de la boisson fumante. Effluves prometteurs. Détendu, John passa un bras derrière le dossier de sa chaise.
— L’un de vos volets est complètement branlant et ne ferme plus correctement. Ça doit claquer, quand il y a du vent ? Je crains qu’il décroche à la prochaine tempête. Ce qui pose un problème de sécurité avec le voisinage. Si vous êtes d’accord, je peux y jeter un œil et tâcher de le remettre en état. Je possède un peu d’outillage, et je serai ravi de vous montrer que vous avez fait le bon choix en vous installant dans notre beau quartier. L’hospitalité de West Tree Hill est aussi légendaire que son calme.
Sourire du policier. Il parvenait à regarder la serveuse dans les yeux sans problème d’élocution, en dépit d’un trouble tenace.

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