Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
and the wicked game beganAller en bas 
Finn McGregor
••• there's only one tree hill •••
Finn McGregor
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeanshttps://peace-of-mind.forumactif.com
date d'arrivée : 03/02/2024
messages : 63
prénom (pseudo) : noemie
ma bouille : dominic sherwood
crédits : lux aeterna
trigger warnings : Décès maternel, défis dangereux, manipulation
rps postés : 10
anniversaire : 29/01/1991
âge : 33 ans
statut civil : Célibataire, amateur des aventures d'un soir.
métier/études : Pédiatre à l'hôpital, actionnaire dans ce même hôpital entre autres
habitation : Downtown
En savoir plus : RP : cheyenne - ellis - ?


and the wicked game began Empty
Messageand the wicked game began   and the wicked game began EmptyMer 7 Fév - 21:26

" Cap ou pas cap : si tu arrives à séduire leur petite protégée que personne ne peut approcher, et qu'ils te cèdent le terrain, je t'offre le Scotts. "

Je ne refuse jamais un challenge. Qu'il soit fou. Qu'il soit simple. Qu'il soit absurde. Qu'il soit ridicule. Ou même qu'il soit dangereux. Impliquer d'autres personnes non plus ne me dérange pas - tant que ça ne les met pas en danger immédiat. Je suis joueur, un connard pour beaucoup, mais je ne suis pas fou. Pas totalement en tout cas. Cela fait des années qu'on joue, mes potes et moi, et des années que je gagne toujours haut la main. Je suis allé jusqu'à piloter un avion en plein vol - rempli de monde. Ouais, d'accord - je reconnais que ce n'était pas très malin et surtout très immature. Mais au final, tout le monde est arrivé sain et sauf et c'est tout ce qui compte. Non ?

Alors quand Zeke me lance ce défi, je n'hésite pas une seconde. Je trouve même qu'il se ramollit et que ses propositions régressent dans la facilité. Le prix à gagner par contre, lui, il progresse et s'intensifie. Être propriétaire d'un Hôtel : est-ce que ça m'intéresse ? Pas forcément. Mais est-ce que ça me ferait gagner en notoriété ? Oui. Est-ce que ça rendrait fier mon paternel ? Je suis persuadé que oui. Notre dernier échange me reste encore en travers de la gorge, et même si l'envie de lui répondre et de me rebeller est bien présente, le final reste le même : je ne veux pas le décevoir. Je ne peux pas le décevoir. Aussi terrible que cela puisse paraître, Daniel McGregor est le seul parent que j'ai, et quelque part au fond de moi je suis toujours ce petit garçon en quête de son amour et de sa reconnaissance. Pathétique, je sais. C'est pour ça que je n'en parle jamais. A personne. Pas même à mes potes de toujours - même si je les soupçonne de le savoir, sans me forcer à l'admettre. Pas même Ellis, la seule femme qui peut se vanter d'avoir une place éternelle dans ma vie, et dans mon coeur - mais ça, plutôt crever que de lui dire. Pour quelqu'un qui n'a pas eu de véritable famille, j'y accorde une énorme importance. Peut-être bien parce que justement, je ne sais pas ce que c'est.

" Challenge accepté, " que je lui réponds, en terminant mon whisky, sourire aux lèvres. Séduire, c'est dans mes cordes. Les filles inaccessibles, ne le sont jamais véritablement. Qu'ai-je à perdre ? Je crois plutôt que j'ai TOUT à gagner. Certains me diraient : ouais, mais Finn, tu ne sais pas encore de quelle femme il s'agit. Et si elle était trop "si", trop "ça" ? Et s'il lui manquait "si", ou "ça". J'aime toutes les femmes. Les blondes. Les rousses. Les brunes. Les excentriques aux cheveux rose, bleu ou vert. Les grandes aux jambes interminables. Les petites qu'on adorerait protéger. Les jeunes pleines de vie. Les femmes sûres d'elles, dans la fleur de l'âge. Celles qui rêvent d'une seconde jeunesse. Les minces comme les pulpeuses - bien que je dois l'admettre, les pulpeuses l'emportent généralement. Alors non, ça ne me fait pas peur de ne pas savoir à quoi ressemble la "petite protégée" dont il me parle. " Vas-y, dis-moi tout sur la demoiselle inaccessible, " je l'encourage.

_____________________

Et il n'a pas été si bavard que ça. Tout simplement car il ne sait pas grand chose, excepté son nom : Cheyenne Greenshaw. Une Greenshaw. Mon premier réflexe a été de sourire. Elle serait forcément à mon goût, puisque la seule Greenshaw que je connais est plutôt canon. Ma seconde pensée est la suivante : ça va être plus complexe que prévu. Ca l'est toujours quand on connaît une personne qui connaît une personne... Est-ce que ça me fait hésiter ? Non. Est-ce que ça me fait reculer ? Non. Est-ce qu ça me fait peur ? Absolument pas. Est-ce que ça me galvanise ? Bordel que oui ! Mais comme Zeke n'a pas été capable de m'en dire davantage et qu'il était tout de même hors de question de faire appel à Brooklyn pour obtenir des renseignements, j'ai fait la seule chose que n'importe qui aurait fait dans mes baskets : appel à un détective privé. L'argent ne fait pas le bonheur qu'ils disent. Mais il achète absolument tout.

A présent, je sais qu'elle a 24 ans. Qu'elle a une grande famille. Qu'elle ne connait pas son père. Qu'elle n'a pas fait de grandes études. Qu'elle bosse au ranch, en tant qu'éducatrice équestre pour les enfants. Je sais qu'elle est réservée, et qu'elle ne se lie pas facilement - elle accorde encore moins sa confiance aisément. Je sais qu'elle n'a pas de petit ami. Je sais qu'elle préfère de loin les endroits calmes que les endroits bondés et bruyants. Je sais qu'elle aime observer, silencieuse, plutôt qu'être le centre de l'attention. Elle est aussi discrète que je suis voyant. Et aussi solitaire que j'ai besoin d'être entouré. Elle est aussi innocente que je suis dépravé. Je me demande cependant si elle est aussi indéchiffrable que je le suis.

Puisqu'il faut bien se lancer, et que je n'ai pas de temps à perdre : j'ai un challenge à gagner, un hôtel à obtenir, un père à rendre fier. Ce soir, j'ai été invité à une soirée dont j'ignore absolument tout de l'enjeu - je n'ai pas accepté pour y assister, mais bien parce que je sais qu'elle sera présente. Je ne suis pas friand des discothèques, je dois le reconnaître. Je préfère l'ambiance plus calme des pubs. Et je pense, j'en suis même sûr, qu'il en va de même pour Elle. Ce soir, j'ai opté pour un jean noir et une chemise blanche - casual. Le seul bijou que je porte est une montre - chère, cela va s'en dire. Mais plus que tout, elle a une valeur sentimentale. J'ai également choisi de laisser mes cheveux libres d'en faire qu'à leur tête au lieu de les plaquer en arrière. Mon père trouve que je fais négliger, avec mes cheveux trop longs. Pour une fois, je ne l'écoute pas. Accoudé au bar, je fais semblant d'écouter les conversations de mes camarades de la soirée. Il se trouve qu'on fête une mutation - de je ne sais pas qui, je ne sais pas où. La musique est entraînante, et il y a déjà beaucoup de corps sur la piste qui se trémoussent. Mais mes yeux n'en cherche qu'un seul. Un seul visage. J'ai vu plusieurs photos, et inutile de dire que j'ai mémorisé ses traits. Un si joli minois, ça ne s'oublie pas, ça s'imprègne. J'avale une gorgé du cocktail qu'on m'a servi - pour l'occasion - quand je la vois enfin. Mon geste suspendu, je l'observe plusieurs secondes avant qu'un sourire n'esquisse mes lèvres. " Te voila... " Dès lors, je ne la quitte pas des yeux. Elle semble si "décalée", si "peu à sa place" que c'en est presque drôle. Pourtant, elle fait l'effort de sourire quand il faut, et s'isole dès qu'elle peut. Elle boit une gorgée quand ça trinque, et grignote pour ne pas avoir à parler plus que nécessaire. Pas besoin d'être Dieu pour deviner qu'elle rêve d'être partout, sauf ici.

Après plusieurs minutes, voire peut-être même une petite heure à l'observer, je décide de m'approcher. Elle s'est encore plus isolée, rapprochée de la sortie "ni vu ni connu", ce qui me fait sourire, et je sens qu'il vaut mieux que je passe à l'action maintenant avant de louper le coche et la voir fuir en courant. " J'ai l'impression de ne pas être le seul à me sentir de trop, " je lance en me penchant légèrement, la faisant sursauter, pour que ma voix lui parvienne malgré la musique. Un sourire, avenant, celui qui les fait toutes craquer. " Besoin d'un échappatoire ? " je demande, mes yeux dans les siens - immensément plus vert que je ne l'aurais cru. Si elle est si inaccessible et solitaire, autant la séduire simplement : en lui offrant ce qu'elle désire fortement.

Le calme.



_________________
En cours.
Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeans https://peace-of-mind.forumactif.com
Cheyenne Greenshaw
••• there's only one tree hill •••
Cheyenne Greenshaw
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
date d'arrivée : 22/01/2024
messages : 330
prénom (pseudo) : Nadou
multicomptes : Bianca - Jace - Ella -Jazz
Points pour la boutique : 19
ma bouille : Mackenzie Foy
crédits : cosmiclight (avatar) hannahrph & mayosh (gifs)
trigger warnings : mère instable
rps postés : 12
and the wicked game began 804dca3ed3a30d8d636bd1767f1d2274ad4284bf
anniversaire : 12/06/1999
âge : 24 ans
statut civil : Le coeur endurci par les années, déterminée à ne laisser personne franchir les barrières
métier/études : Monitrice d'équitation pour les enfants
habitation : Appartement - Downton
En savoir plus :

and the wicked game began Tumblr_inline_o4xd195Ycm1qlt39u_250

Skye - Kiera - Finn - Family - Jeb

and the wicked game began Cd8f0cf2d290b9e5b2e77a5eb48ae2cb1b6eedef



and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptyJeu 8 Fév - 16:18

What a wicked game to play
To make me feel this way
What a wicked thing to do
To let me dream on you


« Cap ou pas cap : je te laisse choisir le programme des deux prochains mois à la coloc’ si tu nous accompagne toute la soirée pour mon anniversaire ce soir ! »
Les paris. Je n’en ai jamais été partisante, ni même intéressée à en faire. Certains s’amusent en les intégrant dans des jeux d’enfants inoffensifs, glissant des poignées de chocolat ou de bonbons, aux jouets pour les plus audacieux. Les enfants que je côtoie on plutôt tendance à parier sur le plus rapide afin d’échanger les montures lors d’un cours d’équitation, afin de ne pas avoir le cheval avec lequel ils s’entendent le moins. C’est gentil, drôle, même si je place un halte-là rapide : ne faut-il pas être capable de trouver une manière de s’entendre avec chaque cheval pour prétendre être bon cavalier ? J’essaie de leur inculquer cette patience que j’ai appris moi-même plus jeune. Le respect également, nécessaire dans cette pratique, obligatoire même. Sans respect de l’autre, de l’animal, de tout ce qui peut nous entourer dans cet univers, rien ne sera jamais possible.
Dans le monde des adultes, un pari n’est pas si innocent. Il impose des règles, des barrières, une conduite que l’on impose à celui qui accepte ce pari sans même se demander si le jeu en vaut vraiment la chandelle. On ne réfléchit pas, on fonce.
C’est ce qu’il se passe lorsque Liz, ma coloc, se précipite dans ma chambre pour m’annoncer que, pour son anniversaire, l’idée était d’aller en boite. J’apprécie cette fille. Mais je l’apprécie d’autant plus lorsque le calme règne chez nous. Elle a cette fâcheuse tendance à rendre bruyant n’importe quel évènement. Alors, lorsqu’elle me parie que je ne tiendrais pas toute une soirée en sortie avec elle et d’autres filles que j’apprécie rapidement de loin, sans avoir envie de réellement discuter avec elles, en échange de me laisser choisir le programme de la coloc pendant deux mois ! J’ai l’impression de rêver éveillée. Je ne sais pas ce qu’elle me cache, ni dans quelles intentions elle le fait, mais cette possibilité de calme, de paix en rentrant chez moi, me rend presque euphorique. Deux mois de tranquillité, c’est inespéré. Je l’accepte, farouchement, déterminée à obtenir ce que je souhaite. C’est là que les caractères en petites lignes qui ne m’ont pas tout de suite sauté aux yeux apparaissent : Une tenue correcte exigée pour un lieu qui se dit exigent sur les tenues de sa clientèle. De parler, de discuter, d’être présente, de corps et esprits, de danser. De danser. Je m’étouffe presque lorsqu’elle s’en va en riant, presque sûre de gagner son pari, de continuer ses soirées festives chez nous. Je comprends alors l’Enfer dans lequel je suis plongée.

Une soirée. Rien qu’une seule soirée.

Je ne suis pas claustrophobe, pour autant je n’apprécie pas le contact direct des autres personnes. J’ai besoin d’air pour respirer, de calme pour réfléchir, et encore moins besoin qu’on me dise comment agir ! Quoi qu’il en soit, je la prends au mot. Je vais respecter cet engagement, je le jure.
Je joue le jeu, je choisis pourtant une robe aux couleurs sombres, simple, dénuée de tous les artifices que peuvent porter les autres. Je ne cherche pas à me mettre en valeur, je ne cherche pas à impressionner qui que ce soit, je connais ma place et j’aime y rester. Mais je joue encore le jeu, me maquillant d’un trait d’eye-liner fin, rehaussant mes cils de mascara, ajoutant une légère touche plus rosée à mes lèvres avec un des rares tubes qu’il me reste. Je n’aime pas spécialement le maquillage, il n’y en a pas besoin avec les chevaux. Chaussée d’escarpins que je vais haïr d’ici deux heures, je rejoins ma coloc, impressionnée par mes efforts, et la laisse m’emmenée sur les lieux de la soirée.

***

Je bois quand les filles trinquent, certaines étant déjà accompagnées de leurs petits-amis du moment. Serais-je bien avec quelqu’un ? Aucune idée. Pas le temps. Pas l’envie psychologique de mêler ma vie à quelqu’un d’autre et encore moins de lui rendre des comptes. Mais je discute, je souris, restant en retrait tant l’impression d’étouffée dans cette ambiance me pèse sur la poitrine. J’assume, j’ai parié. C’est stupide. Si j’avais agi en adulte, cela ferait longtemps que j’aurais pu déménager. Je n’aurais pas participé à un pari, ou répondre à une demande qui ne me plait pas.
J’aurais pu être chez moi, sous un plaid, devant la télé ou un livre entre les mains, profitant du calme alors que Liz est sortie faire la fête. La musique résonne trop fort, le bruit des conversations également. Ma coloc me jette des œillades et je continue à sourire, un bref instant je pense me mêler au jeu, jusqu’au moment où Liz lâche sa dernière carte : la raison réelle de ma venue. Un de ses amis, qu’elle me pointe du doigt plus loin, que j’ai déjà vu plusieurs fois chez nous, aimerait tenter sa chance. Elle m’a réellement trainée ici rien que pour que je danse avec ce type ! Il n’a même pas été fichu de m’adresser la parole chez moi ! Je ne me rappelle même pas de son nom, et je vois bien que Liz pense avoir enfin gagné son pari, même si elle aurait aimé que je discute un peu avec … Chris ? Ben ? Jack ? Rien qu’à voir son pauvre petit sourire, je peux comprendre à quel point il manque de ce … truc. Liz file, gardant un œil tandis qu’elle s’en va discuter avec le fameux garçon en question, me glissant sur le côté, prête à fuir, tant pis pour le pari.
C’est là que quelqu’un me surprend, un homme, se glissant près de moi sans que je l’aie vu prendre place. Me surprenant, concentrée que j’étais sur ma coloc et son ami transi d’amour pour moi. Ses paroles me heurtent, m’observait-il ? Je lui accorde alors mon intention, mes yeux tombant dans les siens, me laissant un instant fascinée, bloquée sur les couleurs qui s’y révèlent, provoquant un sourire sur mon visage, mais en me demandant si j’avais besoin d’une échappatoire, j’acquiesce. Liz observe, le gars aussi, je dois agir. Je souris, comme éprise de ce regard et de ce sourire un peu trop charmeur. Malgré tout, il m’offre ce que je recherche : m’enfuir. Mais … mais … « Depuis combien de temps m’observez-vous pour en arriver à la conclusion que j’accepterais la demande de n’importe quel inconnu capable de venir à ma rescousse ? » Il m’a souvent été demandé de tourner sept fois ma langue dans ma bouche avant de prendre la parole. J’ai oublié de le faire cinq fois de plus à l’instant. « Je ne suis peut-être pas en détresse. » J’ajoute, dévisageant des pieds à la tête l’inconnu qui me fait face, trop confiant, trop arrogant, un visage d’ange démoniaque capable de faire frémir n’importe quelle fille avec ce sourire dévastateur, je l’avoue. Mais je ne suis pas dupe. J’ai observé nombre de personne avec ce comportement, il ne recherche que l’adrénaline d’un soir, la folie d’une nuit et d’un corps qu’il ne verra qu’une seule fois. Son approche est, certes, intelligente s’il m’a observée, mais … « J’ai vu quelques documentaires récemment, c’est une technique pour me ramener chez toi et me découper en morceaux dans ton garage ? » Je pique, joueuse, curieuse également de voir son sens de la répartie. Mais Liz revient, Ben, Jack ou Chris sur les talons, et tout le sérieux du monde se peint sur mon visage quand je me tourne soudainement vers l’inconnu : « Sors-moi de là. »

Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
Finn McGregor
••• there's only one tree hill •••
Finn McGregor
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeanshttps://peace-of-mind.forumactif.com
date d'arrivée : 03/02/2024
messages : 63
prénom (pseudo) : noemie
ma bouille : dominic sherwood
crédits : lux aeterna
trigger warnings : Décès maternel, défis dangereux, manipulation
rps postés : 10
anniversaire : 29/01/1991
âge : 33 ans
statut civil : Célibataire, amateur des aventures d'un soir.
métier/études : Pédiatre à l'hôpital, actionnaire dans ce même hôpital entre autres
habitation : Downtown
En savoir plus : RP : cheyenne - ellis - ?


and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptySam 10 Fév - 22:23


Je suis habitué aux sourires. Les charmeurs. Les aguicheurs. Les mystérieux. Les énigmatiques. Les chaleureux. Les challengeants. Les sceptiques. Les rieurs. Et je dois bien l'avouer, je suis habitué à plaire. Beaucoup plus souvent que je ne déplais. En m'approchant de Cheyenne, jeune femme réservée, solitaire, sans doute timide et quelque peu naïve - du moins, c'est l'image que je m'en suis fait - j'étais persuadé qu'elle m'offrirait un sourire chaleureux, les joues rosies soulignant ce malaise d'être abordée par un inconnu. Un charmant inconnu.

Mais ce fut ma première erreur.

" Depuis combien de temps m’observez-vous pour en arriver à la conclusion que j’accepterais la demande de n’importe quel inconnu capable de venir à ma rescousse ? " J'ignore combien de temps il s'écoule entre le moment où elle rétorque et celui où je souris. Mais j'ai l'impression d'une éternité. Je n'en montre rien, mais elle m'a scotché - littéralement. Elle est loin d'être une jeune écervelée que je pourrais séduire en un clin d'oeil. Loin de la jeune incrédule que beaucoup ont laissé sous-entendre. Loin de ce que je m'imaginais. Et j'en suis plus que... ravi ? Pourquoi, je l'ignore, mais ça me plait ! " Un long moment... " je finis par répondre, sans me départir de mon sourire. Un sourire qui se veut sincère, et non plus séducteur. Suivi d'un léger rire quand elle enchaîne sur le fait qu'elle n'est peut-être pas en détresse. Oh que si, tu l'es, pense-je en ne le quittant pas du regard. Elle est fascinante. Un visage d'ange, vraiment. Mais le feu dans son regard ne laisse planer aucun doute sur le tempérament qu'elle camoufle à merveille. Non, décidément, Cheyenne Greenshaw n'a rien d'une jeune femme en détresse à proprement parler, et elle ne sera pas facile à séduire - et ça ne me donne que plus envie de mener à bien mon défi ! Je rougirais presque devant son regard scrutateur - de bas en haut, sans absolument aucune gêne - mais je me contente de mettre mes mains dans les poches de mon jean, sans cesser de l'observer à mon tour. Le reste du monde m'importe peu. Ses amis m'importent peu. Je suis là pour Elle. " Je dirais que tes regards répétés vers la sortie, tes faux sourires, tes soupirs lorsque personne ne te regarde, m'ont mené à cette conclusion, " j'explique simplement, lentement, afin qu'elle réalise à quel point je l'ai observée. Attentivement.  " J’ai vu quelques documentaires récemment, c’est une technique pour me ramener chez toi et me découper en morceaux dans ton garage ?  " C'est spontané, et instantané - j'éclate d'un rire franc. Celle-ci, je ne m'y attendais pas ! Mais ça ne fait que la rendre plus stupéfiante et intéressante que je ne l'imaginais être.  " C'était plutôt une technique pour te permettre d'esquiver la gêne d'un rendez-vous arrangé... " J'ai bien remarqué les regards échangés entre les deux jeunes femmes, l'une très déterminée à brancher l'autre, et l'autre très affolée face à ce faux plan. Il n'y a rien de pire que nos amis pour essayer de nous caser - un plan d'un soir ou pour la vie. A part Ellis, personne n'a osé s'aventurer sur ce terrain là avec moi et heureusement. Je préfère de loin l'imprévu. La surprise d'une rencontre. Et décider QUI va m'intéresser ou pas. Même si, en effet, dans ce cas-ci il s'agit d'un pari avant tout.

" Sors-moi de là,  " me demande-t-elle limite affolée lorsque son amie s'avance vers nous, en compagnie du dit-faux-plan pour la soirée - ou pour la vie. Non. Hors. De. Question. Cheyenne est à moi, l'ami, et à personne d'autre. Je lui adresse un sourire, et lui tends ma main pour l'inviter à y placer la sienne. L'idée du psychopathie qui l'emmène chez lui pour la découper semble s'être faite la malle, puisqu'elle n'hésite pas et me donne sa main. " A vos ordres, princesse, " dis-je simplement avant de me retourner et de l'emmener loin de toutes autres tentations autres que moi. Excessif ? Sans doute. Mais quand je joue, c'est pour gagner. Je nous fraie un chemin parmi tout ce beau monde qui danse, se trémousse et s'amuse, ce qui n'est pas forcément aisée mais l'on finit par atteindre le hall d'entrée, récupérer nos vestes et retrouver l'air frais qui ne peut que faire du bien après cette ambiance chaleureuse mais étouffante. " Je t'inviterais bien chez moi, mais... maintenant, j'ai un peu peur que tu me découpes en morceaux, " je plaisante tout en me tournant vers elle. Je ne vais pas mentir, c'était un peu le plan initial : l'inviter chez moi. Pourquoi perdre un temps précieux puisqu'elle finira tôt ou tard dans mon lit ? Trop confiant ? Je refuse surtout l'échec. " Et si on commençait plus simplement... Je m'appelle Finn, " je choisis de me présenter, simplement.

Quitte à y aller pas à pas et étapes par étapes, autant commencer par le B.A.B.A.


_________________
En cours.
Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeans https://peace-of-mind.forumactif.com
Cheyenne Greenshaw
••• there's only one tree hill •••
Cheyenne Greenshaw
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
date d'arrivée : 22/01/2024
messages : 330
prénom (pseudo) : Nadou
multicomptes : Bianca - Jace - Ella -Jazz
Points pour la boutique : 19
ma bouille : Mackenzie Foy
crédits : cosmiclight (avatar) hannahrph & mayosh (gifs)
trigger warnings : mère instable
rps postés : 12
and the wicked game began 804dca3ed3a30d8d636bd1767f1d2274ad4284bf
anniversaire : 12/06/1999
âge : 24 ans
statut civil : Le coeur endurci par les années, déterminée à ne laisser personne franchir les barrières
métier/études : Monitrice d'équitation pour les enfants
habitation : Appartement - Downton
En savoir plus :

and the wicked game began Tumblr_inline_o4xd195Ycm1qlt39u_250

Skye - Kiera - Finn - Family - Jeb

and the wicked game began Cd8f0cf2d290b9e5b2e77a5eb48ae2cb1b6eedef



and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptyMer 14 Fév - 15:07

Ce regard. S’il n’avait pas été si arrogant, je l’aurais trouvé charmant. Les nuances y trouvent parfaitement leur place, jouant de leur profondeur pour faire déclarer forfait à son interlocutrice. Joue-t-il de cet atout ? Je n’en ai pas le moindre doute, à voir l’étincelle du défi brillant dans ces pupilles. Il n’est pas moche. Il le sait. C’est un danger. Quelqu’un que je dois éviter, à tout prix, lui rendre la tâche assez difficile pour le décourager de revenir vers moi.
Je ne suis pas une proie.
Il le comprend à ses dépens, envolé le sourire alors que ma première phrase brise le silence. Je n’arrive pas à voir s’il est étonné, blessé ou tout simplement surpris et prêt à partir. Il est difficile à lire, bien que l’image principale d’un mec en quête d’une histoire d’un soir se voit très facilement. Mais je ne le décourage pas, au contraire … Une fois remis de ces quelques secondes de surprise, il me confirme qu’il m’observait. Mon histoire de psychopathe bien la route, finalement. Mais il a cette audace de dire la vérité, qualité si rare de nos jours, que j’en suis à mon tour surprise. Cartes sur table, directement, et finalement c’est avec amusement que je continue de discuter : « Ai-je été si excessivement simple à lire ? » Je demande, un sourcil arqué, moqueuse. S’il savait, le pauvre, il serait déjà reparti vers ses amis. Ce à quoi je ne m’attends pas, en revanche, c’est son rire lorsque je lui fais pars de cette théorique de tueur en série. Un frisson me parcourt la nuque, descend le long de mes épaules, provoque en moi un léger choc nerveux provoquant un sourire sincère et non calculé. Le timbre de sa voix sonne sincère. Sincère. Depuis quand un inconnu avait-il rit de cette manière alors que je l’éconduis en le traitant de tueur ? Jamais. Les autres se sont contentés d’un sourire poli avant de me traiter de folle une fois plus loin, me permettant d’esquiver poliment un verre offert. Ce gars … m’intrigue. Le discours qu’il me tient est pourtant cohérent, lorsque l’on suit le tracé de mon agacement de ce soir : Liz et son ami trop épris de ma personne. C’est certainement grâce à cet instant de doute face à cette sincérité pure qui me fait faire l’impensable : lui demander de me sortir de là.

Sa réaction ? Il me tend la main en m’invitant à le suivre, s’exécutant à mon ordre même si je grimace à l’idée qu’il ne surnomme de cette manière. Je vois la toile d’araignée devant moi, je vois à son regard qu’il pense avoir gagné, que je fonce droit dans son piège, mais je saisis sa main dans la mienne et le laisse me faire prendre le chemin de la sortie. Guidée à travers la foule, grisée par l’adrénaline que me procure ce moment, j’ai l’impression d’évolué dans un autre monde, dans une autre version de moi, moins responsable. Mon impulsivité finira par me perdre. On finit par se retrouver à l’extérieur, ma veste s’enroulant autour de moi comme si j’étais sur le point de me transformer en esquimau. Je respire à nouveau sous les étoiles, l’étau se serrant autour de ma gorge s’envolant au contact de la brise glaciale. Au moment où je pensais que l’inconnu ne pouvait plus me surprendre, ce dernier reprend la parole, provocant un nouveau sourire sur mes lèvres car je ne m’attendais pas à cette répartie, si bien que je fonce, tête baissée, sans tourner sept fois ma langue : « Je sais que les lumières à l’intérieur sont tamisées, mais est-ce au point de me faire passer d’un statut royal à celui de crapule dans un cachot ? » Bien que je pourrais être une tueuse en série motivée par un réel manque d’adrénaline. Sauf que le sang me fait tourner de l’œil, je serais donc bien mal placée si cela était mon métier. Soulagée d’avoir échappé à la rencontre d’un ami de ma coloc, je pense seulement à présent qu’il s’agit de ma coloc … Et qu’elle est tout à fait capable de m’attendre chez nous avec le gars en question afin de me le présenter. Finalement, terminer en morceaux ne me semble plus si déplaisant ! Le charmeur se présente et je lui adresse un nouveau sourire : « Enchanté Finn. Je ne coucherais pas avec toi ce soir, bien que tu ais ma reconnaissance éternelle de m’avoir sortie de ce pétrin. » J’annonce de suite la couleur, ne laissant planer aucuns doutes immédiatement. « Oh, je m’appelle Birdie. » Préférant utiliser le surnom que me donne les membres de ma famille plutôt que mon prénom, brouillant l’une des rares pistes que ce mec pourrait remonter. Je me demande ensuite où je vais pouvoir aller. Chez moi ? Non, certainement pas, bien que je ne sois pas loin. Impossible de lui donner la route, car je sens qu’il ne lâchera pas l’affaire. Mais en étant ici … Je ne suis pas très loin d’une de mes chères amies qui a vraiment l’habitude de me voir débarquer chez elle. Hors de question de me rendre chez mes frères ou sœurs, je devrais rendre des comptes sur mes activités nocturnes et ce type me semble assez dingue pour aller trouver un membre de ma famille pour obtenir des infos sur moi, pire, obtenir mon numéro. Je devrais partir tout de suite … : « Qu’est-ce que tu comptes faire, maintenant ? » demandais-je malgré moi, une petite partie de mon âme étant curieuse d’en apprendre plus sur lui, sur son regard, sur son histoire. Bien que méfiance soit de mise et que l’homme semble si arrogant, j’ai besoin d’en apprendre plus. Ma curiosité envers l’être humain est si rare que, lorsqu’une personne m’intéresse vraiment, je me dois d’essayer d’en apprendre assez sur lui. « Je te promets que je ne cache pas de hache ni couteau dans cette veste alors … Si on allait boire un verre dans un endroit plus calme ? » Je suis la contradiction incarnée. Mais c’est plus fort que moi. Je veux savoir qui il est et je joue de mes grands yeux doux, battants des cils comme une biche prise dans les phares d’une voiture, un doux sourire innocent aux lèvres. Les gens perdent la tête avec ce sourire, je le sais, j’obtiens beaucoup de choses avec ce dernier. Et savoir pourquoi ce type ne me lâchait pas des yeux ce soir fait partie de mes objectifs à présent. « Je te l’offre, en guise de remerciement pour le sauvetage. »

Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
Finn McGregor
••• there's only one tree hill •••
Finn McGregor
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeanshttps://peace-of-mind.forumactif.com
date d'arrivée : 03/02/2024
messages : 63
prénom (pseudo) : noemie
ma bouille : dominic sherwood
crédits : lux aeterna
trigger warnings : Décès maternel, défis dangereux, manipulation
rps postés : 10
anniversaire : 29/01/1991
âge : 33 ans
statut civil : Célibataire, amateur des aventures d'un soir.
métier/études : Pédiatre à l'hôpital, actionnaire dans ce même hôpital entre autres
habitation : Downtown
En savoir plus : RP : cheyenne - ellis - ?


and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptyMer 21 Fév - 17:08


Comment se fait-il que je ne l'ai pas rencontrée plus tôt ? Croisée plus tôt ? Ah oui, il se peut que le fait qu'elle ne se laisse pas si aisément approcher m'en ai empêché. Je ne sais pas exactement pourquoi le tableau qu'elle m'offre ce soir me perturbe autant. Je ne sais pas pourquoi j'en suis à la fois complètement surpris, et complètement sous le charme. Certes, j'aime les défis - Dieu sait à quel point je ne peux jamais en refuser un seul. Mais ce feu que je sens dans ma poitrine, dans mon ventre, qui m'anime depuis qu'elle a posé les yeux sur moi et m'a parlé pour la première fois... Il est différent de d'habitude. L'adrénaline qui me fait me sentir vivant habituellement est différente cette fois - et je ne sais pas pourquoi. C'est aussi agaçant qu'intriguant. Mais je mets cette interrogation de côté pour l'heure. La seule chose qui compte à cet instant, c'est Elle. Qu'elle sache qui JE suis. " Ai-je été si excessivement simple à lire ? " Je le croyais, oui, dit mon regard. Mais devant son sourcil arqué et cette lueur moqueuse dans le sien, je me retiens de répondre de suite. Je l'observe autant qu'elle m'observe. J'essaie de lire en elle autant qu'elle tente de lire en moi. Et j'échoue lamentablement, sans doute autant qu'elle échoue de son côté. " Je suis surtout très bon observateur... en général, " je reconnais en souriant, avant de grimacer comiquement et conclure " mais je dois reconnaître que tu me surprends bien plus que je ne le pensais, " j'avoue sans gêne. Pourquoi le serais-je de toute façon, et je préfère autant être le plus sincère possible quand bien même il s'agit d'un défi avant tout.

Je ne suis pas un enfant de coeur, et je peux être un véritable enfoiré - que ce soit clair, j'en ai conscience - mais cela ne m'empêche pas de ne pas en manquer, de conscience. Manipuler Cheyenne, charmer Cheyenne, séduire Cheyenne : hell yeah. La maltraiter, la salir, la blesser : Hell No. Et ouais, pas besoin de me dire que c'est pourtant ce que je vais faire en allant au bout de ce défi ! J'ai une petite voix intérieure qui me le répète depuis quelques minutes. Est-ce que je l'écoute ? Est-ce que je décide de laisser tomber ? Est-ce que je choisis de ne pas relever ce défi qui va me permettre d'être propriétaire d'un hôtel de luxe, d'obtenir le Graal pour les projets de mon père et donc forcément le respect de ce dernier ? Evidemment que NON. Je prends sa main et je lui offre ce qu'elle demande : une échappatoire. Je prends le rôle de son héros, de son sauveur, et c'est exactement ce que j'espérais.  " Je sais que les lumières à l’intérieur sont tamisées, mais est-ce au point de me faire passer d’un statut royal à celui de crapule dans un cachot ? " Je ris. Je ris. Je ris. Je ne fais même pas semblant, elle me fait rire comme rarement. J'aime ce sarcasme, car je ne communique moi-même que par le sarcasme. " Je pense que les deux ne sont pas incompatibles - on peut être magnifique comme une princesse, et machiavélique comme une crapule dans un cachot... " je réponds en riant légèrement. " Et je crois que ça te correspond plutôt bien, " j'ajoute avec un clin d'oeil. Elle est magnifique. Mais elle est machiavélique. J'en suis persuadé.

Tout ce que j'aime.

" Enchanté Finn. Je ne coucherais pas avec toi ce soir, bien que tu ais ma reconnaissance éternelle de m’avoir sortie de ce pétrin. " Qu'est-ce que je disais ! TOUT CE QUE J'AIME ! Cette fois, même moi mon rire me surprend tant il est sincère et spontané. Parce qu'elle n'a pas idée d'à quel point j'étais persuadé qu'elle serait effectivement dans mon lit dès ce soir. Nue. Sous moi. A gémir mon nom. " Oh, je m’appelle Birdie. " Oh, vraiment, Cheyenne ? Tu me donnes un faux nom ? Décidemment, je vais de surprises en surprises avec ce bout de femme et... ça me plait bordel ! " Tu viens de briser tous mes rêves, Birdie... " je dis aussi sarcastique qu'elle, levant la tête vers le ciel, souriant, avant de la regarder de nouveau. " Moi qui espérais te combler toute la nuit... " j'exagère enore un peu - même si, ok, pas totalement. " Je suis quand même ravi de te rencontrer... Birdie, " je dis plus sérieusement, me penchant légèrement vers elle. Je le suis réellement. Et je le suis encore plus quand, quelques instants plus tard elle me demande ce que je compte faire. Pas en plaisantant. Pas pour faire la conversation inutilement. Mais bien parce que la réponse l'intéresse un peu. Le chaud. Le froid. Le froid. Le chaud. Ce que je compte faire ? Hé bien, je comptais t'emmener chez moi, t'embrasser à t'en faire perdre quelques neurones, te faire découvrir des plaisirs dont tu ignores encore en avoir envie... Mais ce sera pour une prochaine fois, pense-je. " Je te promets que je ne cache pas de hâche ni couteau dans cette veste alors … Si on allait boire un verre dans un endroit plus calme ? " Je m'immobilise net, alors que je marchais lentement à ses côtés, mes mains dans les poches. Elle m'invite, Elle, à boire un verre, Moi ? Je finis par me tourner vers elle, esquissant un demi-sourire, quand elle se rattrape et me précise que c'est pour me remercier de lui avoir évité une soirée plus barbante.

" S'il n'y a pas de hâche, ni de couteau, comment refuser ? "

________________________________

On se retrouve dans un petit pub irlandais pas loin, moins bondé mais tout aussi animé que la boîte où nous étions, avec un groupe qui performe pour la musique d'ambiance. J'ai une Guiness en main pour ma part, tandis qu'elle sirote un mojito fraise - typiquement féminin. Je la regarde savourer les fraises qu'elle a demandé en supplément, fasciné par ses lèvres rougies par le fruit. J'avale une gorgée de ma bière, typiquement masculin, pour camoufler mon trouble. Je ne suis qu'un homme, que voulez vous que je vous dise ? " Alors, Birdie... Princesse, " je rectifie en lui souriant, " Dis-moi que je n'ai pas perdu la main et que je sais lire les gens comme personne : tu détestes les boîtes de nuit, et tout endroit comme celui-ci, préférant les endroits calmes, voire même là où tu peux être seule car tu n'aimes pas trop sociabiliser. Tu détestes qu'on te force la main, et encore plus qu'on cherche à te caser, car tu préfères les rencontres spontanées - le genre de rencontres qui te fait dire que c'était le destin. Tu regardes des documentaires glauques, axés sur la criminalité et les psychopathes, et tu es donc parée à toute attaque - je suis sûr que tu as un spray dans ton sac, " j'ajoute en baissant ma voix d'une octave. " Et tu aimes les fraises... " j'ajoute en descendant mon regard sur ses lèvres, beuguant dessus plus longuement que je ne le pensais ou le voulais. Mais faut croire que je suis faible. Quand je relève mon regard dans le sien, je sais qu'elle a perçu mon désir de les goûter. " Envie de m'en dire plus ? "



_________________
En cours.
Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeans https://peace-of-mind.forumactif.com
Cheyenne Greenshaw
••• there's only one tree hill •••
Cheyenne Greenshaw
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
date d'arrivée : 22/01/2024
messages : 330
prénom (pseudo) : Nadou
multicomptes : Bianca - Jace - Ella -Jazz
Points pour la boutique : 19
ma bouille : Mackenzie Foy
crédits : cosmiclight (avatar) hannahrph & mayosh (gifs)
trigger warnings : mère instable
rps postés : 12
and the wicked game began 804dca3ed3a30d8d636bd1767f1d2274ad4284bf
anniversaire : 12/06/1999
âge : 24 ans
statut civil : Le coeur endurci par les années, déterminée à ne laisser personne franchir les barrières
métier/études : Monitrice d'équitation pour les enfants
habitation : Appartement - Downton
En savoir plus :

and the wicked game began Tumblr_inline_o4xd195Ycm1qlt39u_250

Skye - Kiera - Finn - Family - Jeb

and the wicked game began Cd8f0cf2d290b9e5b2e77a5eb48ae2cb1b6eedef



and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptyMer 28 Fév - 15:49

Qu’il me traite de princesse… Moyennement. De crapule pourrissant dans le fond d’un cachot ? Non plus. Qu’il réussisse à voir en moi une sorte d’équilibre entre ces deux possibilités ? Je trouve l’idée drôle. Je n’ai jamais été du genre princesse, ni prétentieuse, plutôt crapule et manipulatrice dans l’âme, jouant de mes beaux yeux et battant des cils assez vite. Les choses étaient plus simples lorsque j’étais petite. Le sourire de ce gars me donne l’impression d’être sincère, lorsque je réponds, son rire aussi en a bien l’air. Mais dans les faits, que veut-il ? Comme tous les autres, l’idée d’une simple nuit doit certainement se glisser dans sa tête. Mais ce n’est pas ce que je veux, ce que je souhaite. Bon sang si seulement ce gars avait compris que je n’ai jamais, jamais connu d’hommes dans mon lit ! Pourtant, ce genre de rencontre ne m’arrive pas aussi souvent qu’on peut le penser. Liz s’est juste mise en tête d’être mon cupidon, mais il est hors de question que je cède à cette histoire de rencontre arrangée. Son ami n’a pas l’air bien méchant, mais il ne me fait pas rêver non plus. De toute manière, entre le travail et ma famille, je n’ai pas le temps de faire des rencontres et de faire connaissance avec quelqu’un de manière approfondie. Les relations amoureuses, peu pour moi, les coups d’un soir c’est la même chose : trop dangereux.
Si bien que je suis la première surprise lorsque mon surnom prend cette forme dans la bouche de Finn. Son faux ton blessé me fait sourire davantage, m’empêchant de mettre le terme à cette soirée qui vient seulement de commencer. Pour une fois que quelqu’un me semble intéressant dans une rencontre … Cela mérite bien de creuser un peu, non ? Il a de la répartie, du culot et une note d’un humour que j’apprécie beaucoup. Bien que ses aveux me fassent hausser un sourcil, il est prévenu que ce genre de choses ne peuvent pas se passer et c’est mieux ainsi. Alors, pourquoi mon sourire s’élargit lorsqu’il accepte de m’accompagner ailleurs ?

***

L’ambiance du pub me dérange moins, les gens sont lancés dans des conversations animées autour de nous, verres à la main, criant parfois pour se faire entendre de leurs amis. Finn a commandé une bière, moi un cocktail. Les indices se parsèment, autant autour de sa personnalité que de la mienne, et nous sommes tous les deux des joueurs qui observent beaucoup. « Birdie est amplement suffisant ! » Je ris, éclairant mon visage d’amusement tandis qu’il tente de me déchiffrer, d’interpréter les indices parsemés depuis le début de notre rencontre et, j’ai mal de l’admettre, mais il a bien lu en moi. Je me note personnellement de cacher un peu mieux ce que je suis, même si je ne dois pas être si mauvaise à ce jeu et que mon interlocuteur à certainement le même pouvoir que le mien. Je croque avec plaisir dans les fraises que j’ai demandé en supplément, si j’aime le mojito à la fraise, je préfère encore plus avoir les fraises, un de mes quelques péchés mignons que Finn découvre en même temps que ma passion pour les documentaires sur les criminels, je suis sur le point de répliquer qu’il a faux concernant le spray lorsque mes yeux tombent sur son visage. Accrocher à mes lèvres, son regard peine à remonter vers le mien, me procurant une vague de frissons inattendus le long de mon dos et je reste bête face à lui, deux secondes, ou peut-être un peu plus, avant de retrouver mon aplomb et mon sourire, tentant vainement d’oublier cet incident. « Tu as faux sur un point. » J’entame, attrapant une fraise au passage, la tenant devant mon visage sans la croquer. « Je n’ai pas de spray dans mon sac et si je regarde ce genre de documentaires c’est uniquement parce que j’adore les explications sur le côté psychologique des gens. Pourquoi Roxane a été tuée par Christopher ? Que s’est-il passé entre eux ?! » Je termine comme si j’étais une commentatrice d’émission télé. « Mais si tu me le permets, c’est à mon tour de te déchiffrer. » Je ne croque toujours pas la fraise, la tenant délicatement entre mes doigts tandis que les nuances de bleu et de vert dans les yeux de Finn me tourmentent, me font légèrement perdre pieds tandis que je rassemble un maximum d’informations en ma possession. « Tu es joueur. Mais avant de te lancer sur ta cible, tu observes. Pas comme un prédateur mais comme un véritable séducteur. Tu repères une fille dans la foule, un peu à l’écart, c’est plus facile de cette manière. Tu lui donnes ce qu’elle souhaite, ou, comme dans mon cas, tu lui permets d’être un sauveur, son sauveur. En guise de remerciements, elle t’invite à prendre un verre, ou deux. Mais tu aimes le défi, tu te lasses. Ce qui fait que, cette fille, tu ne voudras plus la revoir après une seule et unique nuit. » Je termine, d’un air songeur, persuadée de viser juste et sereine avec mes propos car je ne compte pas être cette fille, celle qui se laisse séduire aussi facilement. « Oh et tu dois beaucoup aimer les fraises … » J’ajoute en plaçant la fraises devant ses lèvres, à lui. « Car tu n’as pas arrêté de me fixer depuis que j’ai commencé à les manger. » Mais je ne le laisse pas croquer dans le fruit, le ramenant rapidement à moi et n’hésitant pas une seule seconde à en prendre une bouchée, savourant mon effet, jouant avec le feu comme jamais je ne l’ai fait. Je vois le danger qu’il représente, je vois le jeu qu’il joue, je ressens ce qu’il fait. Je détourne les yeux de lui, observant un autre couple dans le bar pour me distraire et changer de conversation, que cette pente glissante n’en soit plus une. « Tu vois le couple là-bas ? » Je murmure en me rapprochant de lui, baissant les yeux sur la table pour ne pas être prise dans mon observation. « Je suis presque certaine que c’est un gars qui bosse dans un bureau, sa chemise, son pantalon, tout dénote trop avec le décor ici. Si tu regardes bien, la fille en face est plus extravagante, des ongles bien manucurés et trop long que pour être ceux d’une femme rangée avec un mec comme lui. Sa tenue en dit long aussi, sa coiffure, avec des mèches violette, c’est trop. Mais lui, lui il recherche l’aventure. Je ne sais pas s’il est marié, je n’ai pas vu d’alliance. » Je glisse mes yeux vers Finn, me rapprochant davantage pour qu’il entende mon murmure : « Il est comme toi, Finn. Tu dénotes dans le décor, pourtant tu es là, sans alliance autour du doigt, une chemise et un pantalon bien repassés, face à une fille qui a encore de la terre sous l’ongle de son pouce, qui n’a fait aucun effort vestimentaire. Tu cherches l’aventure, l’adrénaline de la nuit. Mais ce qui m’échappe, c'est pourquoi moi parmi toutes ces filles bien apprêtées dans cette boite de nuit ? » Car je le sais, je ne suis pas un premier choix. Il y a bien mieux, mais pire, et je recherche des réponses dans ses yeux, aux couleurs qui m’invitent un peu trop à le rejoindre de son côté de la table. Je sais qu’il n’est pas pour moi, mais lui, pourquoi m’avoir choisie dans cette foule ?

Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
Finn McGregor
••• there's only one tree hill •••
Finn McGregor
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeanshttps://peace-of-mind.forumactif.com
date d'arrivée : 03/02/2024
messages : 63
prénom (pseudo) : noemie
ma bouille : dominic sherwood
crédits : lux aeterna
trigger warnings : Décès maternel, défis dangereux, manipulation
rps postés : 10
anniversaire : 29/01/1991
âge : 33 ans
statut civil : Célibataire, amateur des aventures d'un soir.
métier/études : Pédiatre à l'hôpital, actionnaire dans ce même hôpital entre autres
habitation : Downtown
En savoir plus : RP : cheyenne - ellis - ?


and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptyDim 10 Mar - 15:07


FLASHBACK

J'avais besoin de décompresser. De me défouler. D'oublier pendant plusieurs heures. Et pour ça, je pouvais toujours compter sur mes potes ! Toujours présents quand j'avais besoin d'eux, comme je l'étais toujours pour eux. Mon paternel pouvait critiquer tout ce qu'il voulait, prétendre que notre amitié était nocive et entraînerait ma chute, il ignorait tout du simple mot "amitié", aussi je ne l'écoutais jamais. Mes amis avaient toujours été là, bien plus que Père McGregor ne l'avait été. Et je lui en voulais terriblement pour cela, si je devais être honnête. Et si je devais encore être honnête, c'est cette colère qui amenait ce besoin de décompresser et de me défouler. D'oublier. " Première tournée pour moi, " annonçe-je au groupe, ayant juste besoin de lever la main au barman pour passer commande. Des habitués, nous ? Non. A peine. L'alcool me brûle la gorge, mais me fait un bien fou. Le second verre, pareil. A partir du troisième, je me sens déjà plus détendu. " Il a dû y aller fort pour que tu enchaines les shots comme tu le fais, " me balance James en souriant, mais concerné tout de même. Je grimace sans répondre plus - je n'ai pas envie de parler de mon père, de notre dernière prise de tête ou de tout ce que je refoule depuis des années. Non, ce soir je veux OUBLIER. En buvant jusqu'à plus soif, et en finissant dans les bras d'une femme. Mon regard accroche justement celui d'une jolie blonde, pulpeuse et qui ne semble pas avoir froid aux yeux. Juste ce qu'il me faut. Je souris, je lève mon verre et je lui en commande un, qu'elle accepte le sourire aux lèvres. C'en est presque trop facile, et ça me chiffonne je dois le reconnaître. Ca manque d'adrénaline. Ca manque de challenge. Mais je ne vais pas me plaindre ce soir. Je la rejoins après avoir avalé mon quatrième shot - sous les rires et les blagues vaseuses de mes potes. Ouais, j'ai jamais prétendu qu'ils étaient fins et malins. " Je me demandais si tu oserais me rejoindre, " m'accueille-t-elle les joues roses. Oh, si tu savais, ma belle. Je sais déjà comment va se passer la soirée, la nuit. Je sais déjà ce qu'on va faire. Je sais déjà ce que je vais LUI faire. Je sais déjà ce qu'elle va ME faire. Et je vois dans son regard qu'elle aussi, elle sait. Elle se mordille la lèvre, et lentement un sourire se dessine sur mon visage. " Et moi, je me demande ce qu'on fait encore ici, " je finis par rétorquer en lui tendant ma main. Elle est bien sûr libre de refuser, mais je sais qu'elle ne le fera pas. Elles ne le font jamais. Ce n'est pas de la vantardise, vraiment, c'est un fait. Et quand sa main douce se glisse dans la mienne, j'ai déjà oublié le pourquoi j'avais besoin de décompresser, de me défouler et d'oublier.

END FLASHBACK

" Birdie est amplement suffisant, " qu'elle rétorque du tac-o-tac, me faisant sourire. " Je crois que je vais continuer à t'appeler Princesse. " Juste parce qu'elle semble détester - et que j'adore voir son regard s'assombrir, ses mâchoires se contracter et son corps se tendre rien qu'à cette idée. Ouais, je sais, c'est bizarre mais il ne faut pas chercher à comprendre. Je suis aussi fasciné par ce feu qui semble brûler en elle que par son incrédulité. Elle semble amusée par moments, comme si elle seule connaissait un secret que j'ignore, et surprise à d'autres moments, comme si elle tombait des nues. Cela dit, je dois admettre que je dois renvoyer la même image. Elle me surprend autant qu'elle m'amuse. Elle n'a pas bronché durant toute ma tirade, écoutant jusqu'au bout, haussant parfois un sourcil, souriant par ci, par là. Quand elle finit par briser le silence qui s'installe entre nous, mon regard fixe sur ses lèvres rouges et - me semble-t-il - sa respiration plus saccadée, c'est pour me signaler que j'ai tort sur UN point. Un seul. Fier de mon coup ? Pas qu'un peu, mon petit ! " Je n’ai pas de spray dans mon sac et si je regarde ce genre de documentaires c’est uniquement parce que j’adore les explications sur le côté psychologique des gens. Pourquoi Roxane a été tuée par Christopher ? Que s’est-il passé entre eux ?! " Si j'avais dû parier sur un point commun avec Cheyenne Greenshaw, je n'aurais pas du tout misé sur celui-ci. Je me contente de l'observer, et d'acquiescer vaguement de la tête. Lui avouer que moi aussi, je me pose ces questions existentielles lorsque je tombe sur ces émissions, et que certains comportements me dépassent tellement que j'essaie pendant des heures d'essayer de comprendre... en vain. C'est sans doute une conversation pour une autre fois - c'est glauque, et ce soir je ne veux pas de glauque. Je lui offre un sourire plus large lorsqu'elle se lance à son tour, et tente de me déchiffrer. Hâte de voir ce qu'elle perçoit de moi jusque-là.

Les gens se trompent tellement sur mon compte en général que c'en est drôle. Du moins, pour moi. Je ne peux m'empêcher de penser à sa soeur, Brooklyn, l'exemple même de la personne qui s'est fourvoyée lourdement et l'a regretté par la suite. Mais, le regrettera-t-elle plus tard ? Rien n'est moins sûr, Finn. " Tu es joueur. Mais avant de te lancer sur ta cible, tu observes. Pas comme un prédateur mais comme un véritable séducteur. Tu repères une fille dans la foule, un peu à l’écart, c’est plus facile de cette manière. Tu lui donnes ce qu’elle souhaite, ou, comme dans mon cas, tu lui permets d’être un sauveur, son sauveur. En guise de remerciements, elle t’invite à prendre un verre, ou deux. Mais tu aimes le défi, tu te lasses. Ce qui fait que, cette fille, tu ne voudras plus la revoir après une seule et unique nuit. " Je ne l'ai pas quitté des yeux pendant toute sa tirade. Impossible. Elle est tellement dans le vrai, et à la fois dans le faux, que c'en est effrayant - même pour moi. Je suis un joueur. Je suis un prédateur. Je suis observateur. Je suis un chasseur. Je suis fonceur. Je ne suis pas le genre d'hommes à m'intéresser plus d'une nuit à une femme. Ce n'est même pas que "je ne le veux pas", même si je ne le cherche pas, mais c'est plutôt que jamais aucune ne m'en a donné l'envie. " Tu as faux sur un point, " je me permets de reprendre sa réplique, avant de prendre une gorgée de ma Guinness. Et de planter mon regard dans le sien. " Je ne joue pas ce soir. Je ne te chasse pas. Je ne te demande rien que tu ne sois prête à me donner. " Pas encore, du moins. J'ai compris qu'il allait me falloir du temps, et de la patience. L'univers, donnez moi la force de l'être ! " C'est à dire, un verre ou deux, une chouette conversation et une rencontre... inattendue, " je conclus en reprenant une autre gorgée comme pour boire à sa santé. Je manque de m'étouffer quand elle lance mine de rien que je dois aimer les fraises, car je n'ai pas cessé de mater ses lèvres. Pour une première, c'en est une ! Elle me fait perdre mes moyens, ou quoi ? Et je ne crois pas si bien dire, posant mon regard sur elle de nouveau et la regardant "jouer" avec mes nerfs. Elle flirte avec moi, ou je rêve ? Elle joue avec moi, ou je rêve ? Je finis par rire légèrement, avant de finalement dire " Tu m'as démasqué... Je me demandais si elles avaient le même goûts sur tes lèvres, " je réponds sourire en coin - habituellement charmeur, celui qui fait rougir les femmes. Mais pas Cheyenne - pardon, Birdie. Elle, j'en suis sûr, ça lui fera lever les yeux au ciel et ça ne manque pas. J'en ris doucement, perturbé néanmoins je dois le reconnaître. Elle finit par se râcler la gorge avant de changer de sujet - c'est vrai que si on continue à se fixer ainsi, à flirter ainsi, ça risque de déraper.

La voilà qui se livre à une analyse surprenante sur un couple installé à quelques mètres de nous. En fin observateur que je suis moi-même, je l'écoute attentivement, mes yeux alternant entre elle et le couple en question. Elle se penche vers moi, baissant légèrement la voix, comme si elle allait me livrer un terrible secret. Aussitôt, son parfum entêtant envahit mon espace et je divague de nouveau. Je ne regarde plus le couple en question, et je m'en moque royalement. Je ne vois qu'elle. Je ne sens qu'elle. " Il est comme toi, Finn. " Comme moi ? Qui, quoi, comment ? Je peine à revenir au présent pendant plusieurs secondes, la laissant enchaîner. " Tu dénotes dans le décor, pourtant tu es là, sans alliance autour du doigt, une chemise et un pantalon bien repassés, face à une fille qui a encore de la terre sous l’ongle de son pouce, qui n’a fait aucun effort vestimentaire. Tu cherches l’aventure, l’adrénaline de la nuit. " Je cherche l'aventure, avec Toi. L'adrénaline d'une nuit avec Toi. Elle m'a cerné bien plus que n'importe qui, comme jamais personne n'a réussi à me cerner dans ma vie à vrai dire. Et c'en est effrayant quelque part. En tout cas, ça fait battre mon coeur plus vite. Je le sens palpiter. Dans ma poitrine, dans mes tempes, dans mes oreilles.  " Mais ce qui m’échappe, c'est pourquoi moi parmi toutes ces filles bien apprêtées dans cette boite de nuit ? "

Parce que j'ai parié que je te séduirais - comme aucun n'a réussi à te séduire auparavant. Parce que je ne recule jamais devant aucun défi. Parce que tu es le défi le plus alléchant que j'ai jamais accepté. Parce que les enjeux sont trop importants - plus que personne ne le devinera jamais - pour que je recule. Mais à cet instant, mes yeux plantés dans les siens, le coeur battant, envahi par son parfum et son souffle si proche de moi, je réalise une chose. Même sans le défi, je l'aurais remarquée. Un silence s'installe plusieurs secondes, peut-être même des minutes, dans lequel aucun de nous ne baissent le regard. Jusqu'à ce que je le brise. " Justement, Birdie... C'est parce que tu es si différente de toutes ces femmes, que je t'ai remarqué, " et même si c'est un mensonge, une grande part de vérité s'y glisse. " Tu as vu juste, " je finis par admettre en terminant mon verre, m'autorisant un temps de répit avant de continuer. Cartes sur table - du moins, le plus que je peux me le permettre. " J'aime les aventures. J'aime m'amuser, et encore plus avec une femme. Les femmes bien apprêtées, aux ongles manucurés, aux robes affriolantes et aux sourires aguicheurs... C'est le genre de tous les hommes, " et ça n'a rien d'un scoop. " Mais toi... " j'ajoute plus doucement, mes yeux caressant son visage de poupée. Je soupire avant de sourire, exprimant ainsi autant ma frustration que mon désarroi. " Toi, tu n'as pas besoin de tout ça pour attirer le regard. Toi, tu n'attires pas tous les hommes. Ceux qui ne recherchent que l'aventure. Que l'adrénaline d'une nuit, " je poursuis sans avoir quitté son regard. Je veux être sûr qu'elle comprenne. " Ils ne viennent pas vers toi. Ils savent que tu n'es pas LA femme d'une nuit... " Mais LA femme d'une vie, et je le pense si fort que je n'ai pas besoin de le dire. Et même si c'est ridicule et cliché, même si je le dis pour la charmer.

Je crois bien que je le pense BORDEL.




_________________
En cours.
Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeans https://peace-of-mind.forumactif.com
Cheyenne Greenshaw
••• there's only one tree hill •••
Cheyenne Greenshaw
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
date d'arrivée : 22/01/2024
messages : 330
prénom (pseudo) : Nadou
multicomptes : Bianca - Jace - Ella -Jazz
Points pour la boutique : 19
ma bouille : Mackenzie Foy
crédits : cosmiclight (avatar) hannahrph & mayosh (gifs)
trigger warnings : mère instable
rps postés : 12
and the wicked game began 804dca3ed3a30d8d636bd1767f1d2274ad4284bf
anniversaire : 12/06/1999
âge : 24 ans
statut civil : Le coeur endurci par les années, déterminée à ne laisser personne franchir les barrières
métier/études : Monitrice d'équitation pour les enfants
habitation : Appartement - Downton
En savoir plus :

and the wicked game began Tumblr_inline_o4xd195Ycm1qlt39u_250

Skye - Kiera - Finn - Family - Jeb

and the wicked game began Cd8f0cf2d290b9e5b2e77a5eb48ae2cb1b6eedef



and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptyJeu 28 Mar - 14:39

Dans ma description de lui, je me trompe sur un point. Un seul, d’après lui. Mais je ne comprends pas lequel, je ne vois pas lequel. Je sais qu’il est observateur, et si ce n’est pas mes déductions qui m’amènent à le croire, c’est mon instinct qui me hurle de toutes ses forces que je dois me préserver de lui, de ne pas tomber dans le piège qu’il tisse autour de moi, m’enveloppant d’un cocon bien trop duveteux et agréable. Ses mots me bercent comme le feraient un bon feu de cheminée après une longue journée dans le froid. Il est joueur, c’est un fait avéré, il faut l’être pour choisir une personne dans la foule et s’entêter à arriver à ses fins. Il me déconcerte, me fascine, possède cette chose qui m’intrigue tant mais que je ne dois pas approcher de peur de me brûler à ses côtés. Il n’est pas pour moi, loin de mes idéaux de l’amour, des relations, trop loin même. Ce qui me fait perdre pieds ? Ses aveux, là, à l’instant, lui m’avouant qu’il ne chasse pas ou du moins plus pour ce soir, qu’il ne demande finalement rien d’autre … Je m’apprête à répliquer, à demander ce qu’il attend au final, mais il me devance, j’en suis agréablement surprise. Intriguée, je hausse un sourcil pour l’écouter et me mord la langue pour ne pas lui répondre directement. Un verre, une rencontre inattendue … Qu’avait-il en tête lorsqu’il ma vue ce soir ? Quels plans m’auraient-ils réservé ? J’en frissonne, imaginant ses doigts courant le long de ma main, de mon bras, pour enfin rejoindre mon épaule et se loger contre mon cou. La conversation dévie sur mes lèvres, qu’il regarde trop, intensément, l’idée germe dans mon esprit mais … Stop ! Je me ressaisis, reprenant le fil de la conversation, préférant ignorer cet épisode pour me concentrer sur autre chose devant nous : un couple non loin, dont la discussion m’est parfaitement inconnue. Incapable de lire encore sur les lèvres, je les observe, les décrit à Finn, cherchant le fil rouge qui me ramène à lui, à notre rencontre, à ce qu’il me veut, ce qu’il attend réellement … Et pourquoi moi alors que tant de corps se pressaient les uns aux autres sur la piste de danse ? C’est finalement la question que je lui pose, pourquoi moi ?

Sa réponse … Je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais certainement pas à celle-là. Il manie les mots comme des armes, les choisis avec soin et précision, comme s’il me connaissait, comme s’il avait compris à quel point je leur porte autant d’importance. Mon surnom … Me donne presque envie de lui avouer mon véritable prénom. Je tiens pourtant bon, savourant le fait d’être unique aux yeux de quelqu’un ce soir, une personne qui n’est pas si facilement approchable comme le pensait ma coloc et son ami. Je sais que je suis différente de toute la foule bien habillée pour sortir cette nuit, faire des rencontres, voir des amis, plaire à quelqu’un … Je sais que je ne suis pas dans la norme des gens de mon âge, que certains enverraient tout balader pour le simple bonheur que procure l’amour et les bras sécurisant de l’être aimé. J’en fais partie, mais ne le cherche pas de la même manière, attendant l’impensable et l’improbable en continuant une routine qui me tient tellement à cœur. Je commence à croire que le destin à tout de même un sacré sens de l’humour en me mettant cet homme sur le chemin, vais-je craquer ? Peut-être. Mais je n’ai pas envie de déroger à mes principes pour autant. Finn sait ce qu’il fait, je le ressens de tout mon être. C’est ce qui me donne cette impression que le hasard n’existe pas, qu’il y a une raison. J’en suis à me dire que je me trompe mais … Il m’avoue que non. Non, il est bien ce que je viens de décrire, il est bien du style aventurier du soir, des rencontres et de l’amusement, de la légèreté. Je ne conviens pas à ses critères de sélection, mon passé doit sûrement être inscrit sur mon front, mon ADN en est imprégné complètement, je ne suis pas facile, je ne le serais jamais. J’aspire à rencontrer quelqu’un, mais sans les attaches. Pas évident … Il n’empêche que j’attire le regard de Finn, sous lequel je me sens précieuse. « Et cette différence … Celle qui fait que tu m’as vue, que je ne suis pas comme toutes ces filles ce soir, celle qui te fais comprendre que je ne suis pas la femme d’une nuit, est-ce qu’elle te dit pourquoi je ne suis pas d’une seule et unique nuit ? » Parce que je le sais, moi, je suis entièrement faite de contradiction toutes plus compliquées les unes que les autres. Je me laisser à penser que je pourrais l’embrasser ce soir, me laisser complètement guider vers l’inconnu … Mais je veux rester maitre de la situation. Je voudrais le laisser m’embrasser, me charmer, mais je ne veux pas tomber. Je veux continuer à discuter avec lui, flirter comme si j’étais une ado, mais je ne veux pas m’attacher. « A quoi es-tu en train de jouer Finn ? » Je murmure, parce que je suis assez proche de lui à présent pour qu’il puisse voir mes lèvres qui l’appellent et que mes yeux se perdent sur les siennes. « Si tu as bien compris ce que je ne suis pas, pourquoi es-tu encore là ? Toi, le joueur, n’est-ce pas une belle contradiction avec tes déductions ? » Je souris, proche de lui, curieuse, intrépide … mais curieuse.
J’effleure ses lèvres des miennes, embrasser, je l’ai déjà fait. Mais ce n’est pas ce que je fais ici. J’effleure une première fois, si proche, si loin, me brûlant davantage les ailes plus je me rapproche de lui. Je joue. Je joue sans tenir compte des règles de Finn, car je n’irais pas plus loin que de simples baisers. « Alors, que faut-il faire maintenant ? » Je murmure, encore trop proche de ses lèvres, mon regard plongé dans le sien.

Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
Finn McGregor
••• there's only one tree hill •••
Finn McGregor
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeanshttps://peace-of-mind.forumactif.com
date d'arrivée : 03/02/2024
messages : 63
prénom (pseudo) : noemie
ma bouille : dominic sherwood
crédits : lux aeterna
trigger warnings : Décès maternel, défis dangereux, manipulation
rps postés : 10
anniversaire : 29/01/1991
âge : 33 ans
statut civil : Célibataire, amateur des aventures d'un soir.
métier/études : Pédiatre à l'hôpital, actionnaire dans ce même hôpital entre autres
habitation : Downtown
En savoir plus : RP : cheyenne - ellis - ?


and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptySam 30 Mar - 16:40


Dans un autre scénario, dans un autre monde même, je l'aurais approchée à la sortie de la boite. J'aurais planté mon regard dans le sien. J'aurais posé mes mains sur ses joues rosies. J'aurais lentement souris. Et je l'aurais embrassée comme jamais personne ne l'avait embrassée jusque-là. Peut-être même qu'on aurait continué dans ma voiture. Et peut-être même - pourquoi s'arrêter en si bon chemin - qu'on aurait bien fini chez moi. J'en déglutis difficilement tant ce scénario me parait réel et me donne envie de le concrétiser. Mais on est bien dans la réalité. Et dans la réalité, Cheyenne Greenshaw est loin d'être une biche que l'on peut apprivoiser. Elle m'apparait plutôt comme une lionne, prête à mordre au moindre faux pas. Et je le sais, au fond de moi, que c'est ce détail qui devrait m'alarmer. Parce qu'elle est typiquement le genre de femmes desquelles je me tiens le plus éloigné habituellement. Elles sont bien trop dangereuses pour moi. Trop tentantes. Trop fougueuses. Trop séduisantes. Trop mon genre, justement. Du genre à être capable de m'atteindre là où personne ne parvient à m'atteindre. Mais fuir Cheyenne, c'est abandonner un pari pour la première fois de ma vie. M'éloigner d'elle, c'est renoncer à une victoire qui me tient à coeur - sans doute celle qui me tient le plus à coeur même. Reculer, c'est être lâche. A la place, je me fais une promesse à moi-même, intérieure : ce n'est qu'un pari. Ce n'est qu'un jeu. Ce n'est RIEN. Je ne risque RIEN.  

" Et cette différence … " me murmure-t-elle d'une voix douce, presque caressante, à tel point que j'ai l'impression de la sentir sur ma peau frissonnante. J'avais oublié, elles peuvent aussi être envoutantes. " Celle qui fait que tu m’as vue, que je ne suis pas comme toutes ces filles ce soir, celle qui te fais comprendre que je ne suis pas la femme d’une nuit, est-ce qu’elle te dit pourquoi je ne suis pas d’une seule et unique nuit ? " Elle me dit que tu es dangereuse. Elle me dit que tu es plus diablesse que princesse. Elle me hurle que je devrais partir d'ici, en courant même. Elle me supplie de renoncer. Voilà, ce qu'elle me dit. Mais je reste là, à ses côtés, le regard tourné vers elle - mon corps entier même tourné vers elle. Trop proche, et en même temps trop loin. ALARME. ALARME. ALARME. Mais je suis trop subjugué pour faire cas de cette alarme interne. " A quoi es-tu en train de jouer Finn ? " Un sourire, je lui offre un sourire en réponse. Oh, je joue, c'est sûr. Ce qui l'est moins, c'est que je ne sais plus trop à quoi je joue. " Si tu as bien compris ce que je ne suis pas, pourquoi es-tu encore là ? " Là, tout de suite, je ne sais plus trop. Perdu dans son parfum, électrisé par sa voix douce, séduit par son souffle chaud. Je ne suis qu'un homme, fasciné par une femme. Je suis le joueur dont elle parle, mais pris au piège dans son propre jeu. Je suis là car je ne me vois pas ailleurs, à cet instant. " Hé bien, Birdie... " je finis par répondre d'une voix plus rauque que je ne l'aurais pensé. " Tu ne me croiras sans doute pas mais... " je continue en laissant mon regard dans le sien. " Il m'arrive aussi de discuter avec les femmes sans arrière pensée. Lier des amitiés, " j'ajoute même si absolument RIEN dans ma voix ne laisse supposer que j'attends une amitié de SA part. Non, le désir est bien trop évident, même pour moi. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Alors qu'elle est si proche. Trop proche. De plus en plus proche. Tout mon corps se tend, tandis que ses lèvres effleurent les miennes. Son souffle envahi le mien, sans véritablement le rejoindre. Son parfum m'explose en pleine figure, jouant dangereusement avec mes nerfs. Mais son goût, son goût je l'ignore encore et ça me rend dingue. Le jeu de la séduction, c'est le MIEN. C'est moi l'expert. Habituellement. La voir prendre ces rennes-là est hypnotisant et déstabilisant à la fois. " Alors, que faut-il faire maintenant ? " Maintenant ? Maintenant, il faut aller jusqu'au bout de ce que tu as entrepris, Cheyenne. Maintenant, il ne faut pas te dégonfler. Prends ce que tu as à prendre, je t'en prie. Joue autant que tu veux, je t'en supplie. Goûte moi si l'envie t'en dis. Mords-moi s'il le faut.

J'ignore combien de temps nos lèvres restent ainsi, à s'effleurer sans vraiment se rencontrer. Je ne sais pas combien de temps nos regards se rencontrent, puis virent sur nos lèvres respectives. La seule chose que je sais, c'est que jamais une chose aussi simple et banale qu'un baiser ne m'a mis dans cet état. Je pourrais prendre ce qu'elle m'offre. Je le sais, je le sens. Je pourrais l'embrasser à perdre haleine, comme j'en ai eu envie depuis l'instant où je l'ai vue. Je pourrais mordiller cette lèvre rose qui me tourmente depuis des heures. Je pourrais réclamer qu'elle en fasse autant - si ce n'est plus ! Mais je finis par reculer légèrement, passant ma langue sur mes lèvres avant de me les mordre. " Maintenant... je crois que je peux difficilement prétendre que tu ne me plais pas, " je ris doucement, décidant de me montrer vulnérable. Elle se refuse à l'être, alors je le serais pour elle. " Et je crois que ça vaut pour toi aussi " je murmure en fixant sa bouche tentatrice. " Mais bien que je crève d'envie de goûter tes lèvres, Princesse, je ne crois pas que tu sois prête, " et je crois surtout que MOI, je ne le suis pas.

" Tu es déçue ? " je lui demande alors que je roule pour la déposer à l'endroit qu'elle m'a indiqué. Installés dans ma voiture depuis plusieurs minutes, la distance qui s'est imposée ne m'a pas échappé. Ca m'irrite plus que nécessaire. L'embrasser aurait été délicieux. Mais je me dois de voir au-delà de ce simple plaisir. Car l'embrasser n'aurait pas été suffisant. " Est-ce que ça veut dire que tu ne vas pas me donner ton numéro ? " je continue face à son silence prolongé. Comme il est hors de question que l'on se quitte ainsi, et surtout que cela mette fin à ce début de connexion, pour ne pas dire relation, je ne lâche rien. " Allez... tu sais aussi bien que moi que, si je t'avais embrassée j'aurais été incapable d'arrêter, ce qui n'aurait fait que confirmer l'image que tu as de moi depuis notre rencontre. Et... " VRAIMENT ! " Je n'ai pas envie que tu me vois ainsi, " je confie simplement. Oui, parce que c'est aussi simple que ça au final. Je veux être DIFFERENT à ses yeux. Parce que si je le suis, elle se barricadera moins, s'ouvrira plus. Et j'obtiendrais plus aisément ce que je veux. C'est tout.



_________________
En cours.
Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6274-finn-so-you-can-keep-me-inside-the-pocket-of-your-ripped-jeans https://peace-of-mind.forumactif.com
Cheyenne Greenshaw
••• there's only one tree hill •••
Cheyenne Greenshaw
.

https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
date d'arrivée : 22/01/2024
messages : 330
prénom (pseudo) : Nadou
multicomptes : Bianca - Jace - Ella -Jazz
Points pour la boutique : 19
ma bouille : Mackenzie Foy
crédits : cosmiclight (avatar) hannahrph & mayosh (gifs)
trigger warnings : mère instable
rps postés : 12
and the wicked game began 804dca3ed3a30d8d636bd1767f1d2274ad4284bf
anniversaire : 12/06/1999
âge : 24 ans
statut civil : Le coeur endurci par les années, déterminée à ne laisser personne franchir les barrières
métier/études : Monitrice d'équitation pour les enfants
habitation : Appartement - Downton
En savoir plus :

and the wicked game began Tumblr_inline_o4xd195Ycm1qlt39u_250

Skye - Kiera - Finn - Family - Jeb

and the wicked game began Cd8f0cf2d290b9e5b2e77a5eb48ae2cb1b6eedef



and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began EmptyJeu 11 Avr - 15:04

Je veux comprendre, je veux l’entendre, je me brûle moi-même dans mon propre jeu en instaurant de nouvelles règles :  la vérité compte plus fort que tout le reste. Intrigue qui prend trop de place dans mon champ de vision, j’aime l’étrange et les situations qui les accompagne mais celle-ci est bien trop différente pour que je ne m’y attarde pas. Ce n’est pas un hasard ce soir, mon intuition me pousse à le croire de toute mes forces et je charme, joue de mon regard papillonnant sur ses lèvres, glissant sur son cou, détaillant sa silhouette. Sa voix électrise, révèle des intentions bien différentes que celles que je souhaitais pour ce soir, je veux le jeu qui accompagne cette folie sans lui céder complètement ce soir. Il veut jouer, il veut gagner et je ne veux pas me brûler. « C’est vraiment étrange … » J’ajoute d’un murmure aussi chargé de sous-entendus que le sien. « Mais, effectivement, je ne te crois absolument pas. » Qu’il me nomme de ce surnom amical énoncé souvent par ma famille me trouble, il cogne trop fort dans mes oreilles parce qu’il y trouve sa place. Alors je m’approche, frôlant ses lèvres des miennes, posant mes yeux dans les siens, jouant de ce jeu que je n’use jamais, jouant de séduction dont je ne fais jamais preuve. Pas envie, pas trouver la bonne personne, pas assez intéressée, mais lui me brûle entièrement. Ce jeu va me laisser complètement vide à l’intérieur, et j’attends, j’attends que le moment arrive et que ses lèvres trouvent les miennes avec plus de vivacité que je n’ai pu le faire en premier. J’ai brisé la glace, à lui de faire le deuxième pas. On doit régaler les spectateurs autour de nous, deux amants se glissant dans la peau d’une personne qui ne sont pas ce soir. Car, oui, je le sens, Finn n’est pas celui que je pense, mais pour le moment je me moque bien de savoir quel est le second jeu dont il a établi les règles.
Mais le moment ne vient jamais, se reculant de moi j’en reste silencieuse. Moi, je reste silencieuse. Je n’ai absolument rien à dire parce que je viens d’être complètement soufflée par cet homme qui m’explique mourir d’envie d’écraser ses lèvres contre les miennes mais qui n’en fera rien ce soir. Je ne peux nier l’évidence, il me plait autant que je lui plais. Mais pas assez pour le faire tomber avec moi dans mon propre piège, je me mords la langue, silencieuse, hochant doucement la tête, un vague sourire aux lèvres, détaillant d’un œil nouveau cet homme. Il était bel et bien présent pour moi ce soir et je me demande dans quelles circonstances nous allons être amené à nous revoir. Car, oui, j’en suis certaine, ce ne sera pas la dernière fois que nos chemins se croisent.

Convaincue que je ne suis pas avec un psychopathe en cavale, je suis montée dans sa voiture, imprudente, lui donnant malgré tout une adresse qui n’est pas la mienne mais celle de Kiera qui ne sera pas étonnée de me voir arriver si tard dans la nuit. Je souris lorsqu’il me demande si j’ai été déçue … Non, non loin de là ! J’ai été complètement retournée de cette réaction, mais ça, je ne vais pas lui avouer. Me contentant d’un simple sourire dans sa direction en détaillant son profil et la lueur de la lune qui se joue de reflets. « Je vais te donner mon numéro. » Je lui confirme toujours avec ce même sourire, celui que j’ai servi des années à ma famille pour leur faire croire mont et merveille, comme lorsque je ne suis pas partie à l’université en leur faisant croire que j’avais simplement reçu des lettres de refus. Oups. « Si tu m’avais embrassée, je me serais reculée. Et j’aurai su que tu étais tout ce que je t’ai dit dans ce bar. J’ai voulu me brûler avec toi, ce soir. Mais t’as reculé à ma place et, rien que pour ça, je sais qu’il y a un autre jeu dont je ne connais pas encore les règles derrière ce premier round. » Je souris, amusée, intriguée, je veux toujours en connaitre plus de lui. « Mais, je m’en fou pour le moment. Parce que c’est toi qui va devoir jouer, Finn. » Je m’amuse alors qu’il se gare sur le côté pour que je puisse descendre de voiture, je lui demande son téléphone pour écrire rapidement dans mon numéro dedans tout en notant ‘’Inconnue’’ dans le nom, lui rendant son téléphone avec un brin de malice et de fierté. S’il continue à jouer, alors peut-être que mon intérêt va grandir encore. Mais pour le moment … « Voici la première règle, Finn, tu n’as pas mon véritable prénom. Trouve-le. » J’énonce fièrement, bien loin de penser qu’il le connait déjà. J’ouvre la portière lentement, mettant pied à terre devant l’immeuble de mon amie, chez qui je vais faire irruption dans quelques minutes à peine et m’y cacher pour le reste de la nuit et éviter ma coloc. « Une fois trouvé, peut-être que je te donnerais ma véritable adresse. » Je souris encore, ravie de mon effet, ravie de jouer la petite conne avec un parfait inconnu, qui, pour une fois, m’intéresse vraiment. « Bonne nuit, Finn. » Je lui glisse dans un sourire, ouvrant la porte de l’immeuble sans me retourner sur lui et m’appuyant contre une fois refermée, le cœur battant à tout rompre.

Revenir en haut Aller en bas
https://peoplealwaysleave.forumactif.com/t6252-i-can-buy-myself-flowers-cheyenne
Contenu sponsorisé
••• •••
.



and the wicked game began Empty
MessageRe: and the wicked game began   and the wicked game began Empty

Revenir en haut Aller en bas
 and the wicked game beganRevenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
People always leave :: The games that play us :: > South Tree Hill-
Sauter vers: