Ariel Chapman

- ft corey mylchreest -

prénom, nom : Ariel, un prénom mixte qui lui a souvent valu la surprise au moment où il était appelé, en classe comme lors de rendez-vous quelconques. Chapman, le nom de son père, un nom qu'il espère honorer afin de rendre fier l'étoile qui veille sur lui. date et lieu de naissance : Ariel a vu le jour le 9 janvier 1999, à la maternité de Cincinnati, dans l'Ohio. nationalité : américain, il n'a jamais quitté le sol des Etats-Unis, bien qu'il ait traversé quelques états chaque été pendant plusieurs années afin de rejoindre la Caroline du Nord. origines : anglaises, et probablement d'autres origines européennes dont il n'a pas vraiment conscience. métier, activité : une chemise à rayures rouges et blanches, une casquette sur la tête, bienvenue au Pointe 14. Depuis quelques mois, Ariel travaille au cinéma de la ville et alterne entre guichetier, vendeur, contrôle des tickets... Le métier ne fait pas rêver mais il se fait dans la bonne ambiance puisqu'il partage ses shifts avec sa meilleure amie, Stevie, qui l'a fait rentrer en vantant ses mérites à sa direction. En plus de ça, il est étudiant en biologie marine, idéal quand on habite près de l'océan. orientation sexuelle : intéressé par les femmes, s'il fallait rentrer dans une case. statut civil : en couple, il entretient une relation depuis quelques mois avec Chloe, qui alterne les hauts et les bas mais qu'il essaye de tenir. Bien sûr, il a de l'affection pour elle, et pour ses grands yeux bleus, mais il est d'une maladresse incroyable, même pourvu des meilleures intentions du monde. A croire que le destin lui envoie des signes qu'il ne veut pas voir ? traits de caractère : simple, honnête, maladroit, sans filtre, sentimental, gentil, festif, loyal, insouciant, têtu, jaloux (mais dans le déni), exigeant. crédits : mathoumatoufait (icons/avas), insomniaragged (avatar en bas), eternally dreaming (gif)

keith

inventé

i don't wanna be anyhing other than what i've been trying to be lately...

anecdote une • Les portières qui claquaient, les voix qui se mêlaient, et la musique qui résonnait déjà à l'intérieur de la voiture familiale : direction Tree Hill. Chaque été, les Chapman prenaient la route pour couvrir les presque dix heures qui les séparaient de la Caroline du Nord, d'où était originaire Caroline, la maman. A l'arrière, Ariel se chamaillait déjà avec Camilla, sa grande soeur, et venait de lui enfoncer le seau en plastique à ses pieds sur le crâne. Peter, le papa, gloussait en les regardant par le rétroviseur, secouant la tête face à cette scène complètement lunaire, dire qu'il avait engendré cette progéniture, et qu'il en était fier. "Allez, ça suffit les enfants, en route !". Aussitôt, Ariel aida sa soeur à retirer le jouet de son visage et s'enfonça dans son siège. Les vacances d'été étaient toujours ses préférées, et les semaines passaient tellement vite qu'il ne voulait jamais manquer la moindre occasion de profiter.
anecdote deux • Il devait avoir onze ou douze ans lorsqu'il a posé ses yeux bruns sur ses longs cheveux ondulés flottant dans les airs, sur la riverwalk. Stevie était entrée dans sa vie comme une évidence, avec son visage de porcelaine, et sa sandalette cassée. Sans trop réfléchir, Ariel s'était arrêté à son niveau, et quelques instants plus tard, elle était assise à l'avant de son vélo, ses chaussures dans les mains et les bras en l'air, profitant du vent. "Stevie, tes cheveux, j'vois plus rien !!" Les boucles brunes de la jeune femme couvraient le visage du garçon, qui fonça vers les barrières, les faisant basculer dans la rivière sans vergogne. Tournant la tête vers la demoiselle, il ne fallut pas deux secondes pour qu'ils éclatent de rire. Cet été-là, ils avaient été inséparables, et les premiers émois d'un amour innocent s'étaient invités dans la danse, lorsqu'il avait fini par poser sa main sur la sienne sur la plage, le dernier soir. "A l'été prochain..." Avait-il soufflé, avant de la quitter, la veille de son retour programmé à Cincinnati, promettant d'écrire régulièrement.
anecdote trois • Ses petits doigts tapotaient sur le clavier de l'ordinateur, pressant la touche envoyer et offrant au jeune Chapman un sourire satisfait. Au rez-de-chaussée, la matriarche s'impatientait, appelant son fils pour la troisième fois à travers la maison. "Ariel, on va être en retard au spectacle de ta soeur !!!" Refermant le capot de du pc portable, le brun attrapa sa veste posée sur le dossier du fauteuil, puis prit soin de refermer la porte du bureau de son père avant de dévaler les marches. "J'ai failli attendre !" Une main sur la hanche, elle secoua la tête en regardant son fils débouler, avant d'ébouriffer ses cheveux. "Est-ce que la raison de notre retard s'appelle Stevie ?" Il lui rendit un sourire timide et désolé, sans pour autant lui fournir une réponse dont elle n'avait, apparemment, pas besoin. Sa mère leva les yeux au ciel, puis le suivit en dehors de la maison. C'était toujours la même rengaine...
anecdote quatre • Si les deux mois d’été passaient à la vitesse de la lumière, les souvenirs, eux, ne se consumaient jamais, et alimentaient la patience d’Ariel jusqu’aux vacances estivales suivantes. En attendant, il avait malgré tout un univers à Cincinnati, ses copains, ses cours de tennis, et une fois par an, cette virée avec son père au tournoi international qui accueillait les plus grands joueurs du monde, ici même, dans sa ville. Souvent, sa mère lui rapportait des autographes, croisant les athlètes dans l’hôtel dans lequel elle exerçait comme réceptionniste, provoquant dans le regard de son fils une marée d’étoiles. Chaque année, en tête à tête avec son père, ils se rendaient dans les travées de la salle pour assister à la finale, c’était un rituel auquel ils ne dérogeaient jamais, et le weekend était toujours réservé d’une année sur l’autre, date intouchable pour un moment père-fils qu’ils chérissaient tous les deux, à leur façon. « Papa, on peut faire une photo ? » demandait-il, tout fier de poser avec le court en fond, chacun le poing levé, imitant l’attitude d’un vainqueur, le sourire jusqu’aux oreilles, et le regard du gamin posé sur le visage amusé de son paternel. Ce cliché, c’était celui qu’il gardait encore dans son porte-feuille, dix ans plus tard.
anecdote cinq • Lorsqu’elle posa sa main sur la sienne, Ariel sentit son coeur rater un battement, alors qu’ils étaient au milieu d’une assemblée prête à voir avancer madame Fischer vers l’homme qu’elle avait choisi. Tournant la tête vers Stevie, il fronça les sourcils. « Tout va bien ? » Il n’eut pas le temps d’avoir une réponse, parce que la musique résonna et chacun se leva, lui-même imitant le mouvement, serrant toujours entre ses doigts ceux de cette brune qui faisait le beau temps de son quotidien depuis désormais plusieurs étés. L’amitié enfantine avait glissé sur les pentes de l’amour adolescent, mais il restait sûr, sans danger, parce qu’ils étaient tous les deux, et que rien ne pouvait leur arriver. Ce cocon, ils se l’étaient créé, semaine après semaine, été après été, protégeant leurs premiers baisers des regards, leurs mains s’effleurant seulement en public pour finalement retrouver la chaleur l’une de l’autre lorsque tout autour d’eux avait tiré sa révérence. Debout face à ses proches, la jeune femme prononçait des voeux de bonheur à celle qui avait toujours été sa seule figure parentale, au moins jusqu’à ce jour, alors que Stevie héritait de Philipp comme beau-père. Pour Ariel qui avait toujours eu ses deux parents, heureux comme au premier jour, en apparence au moins, l’admiration était de rigueur, parce que Madame Fischer, « Lenore », comme elle lui avait ordonné de l’appeler alors qu’il attendait Stevie dans le salon de leur maison, avait élevé une fille extraordinaire, et elle l’était encore une fois, dans sa jolie robe bleue, subtilisant l’attention et les regards de tout le monde dès qu’elle ouvrait la bouche, ou au moins celle du jeune Chapman qui ne l’avait pas quittée des yeux. Les mains posées sur ses hanches, les éclats de rire et les pas de danse rythmés avaient laissé leur place à la proximité et aux coeurs qui s'enthousiasment. Collée à lui, Stevie avait enroulé ses bras autour du cou d'Ariel, et se laissait bercer au doux rythme de ce piano quand elle lui glissa ces mots qui n'avaient été qu'évidence, sans jamais passer le seuil de leurs lèvres. « Je t'aime. » C'était pur, c'était sincère, et à cet instant précis, il était persuadé qu'elle pouvait sentir la chaleur qui irradiait son corps tout entier, voire même entendre les battements de son coeur qui manquait d'exploser dans sa poitrine. Lui aussi il l'aimait, inévitablement, été après été, hiver après hiver et kilomètre après kilomètre lorsqu'il sentait cette boule se former au creux de son estomac alors qu'il savait que chaque seconde l'éloignait d'elle un peu plus, il l'aimait un peu plus à chaque lettre, à chaque mail, à chaque fois qu'il voyait son visage se pixelliser au fur et à mesure qu'une photo se chargeait en pièce jointe, à chaque fois qu'il posait les yeux sur ce cadre, posé sur son bureau, de leur premier été à Tree Hill. Elle déposa un baiser sur sa joue, mais à cet instant précis, ça ne lui suffisait pas. Il recula, l'espace d'un court instant, et posa ses deux mains sur ce visage qu'il connaissait par coeur pour venir emprisonner ses lèvres entre les siennes. Ils n'étaient pas seuls, et pourtant, il ne s'était jamais senti plus dans leur bulle qu'à cet instant précis. Lorsqu'il se détacha d'elle, il haussa les épaules. « Moi aussi... Je ne pensais pas que je te le dirai comme ça, en réponse au tien alors que je le sais depuis que j'ai onze ans. Je t’aime aussi Stevie Fischer. » Il était démuni, il ne pouvait pas lutter, et il n'avait jamais voulu le faire de toute façon. Stevie, c’était sa bouffée d'oxygène, celle qui venait lui donner suffisamment d'air pour tenir les dix mois qui suivaient, jusqu’à ce qu’il revienne.
anecdote six. TW : décès. • Un hurlement. Puis deux. Le jour n’était pas levé, les alentours de la maison familiale restaient silencieux, et la seule lueur qu’on pouvait apercevoir était celle des étoiles dans la nuit. Les enfants Chapman dormaient encore à poings fermés quand les cris perçants de leur mère les sortirent de leur sommeil. Ariel ouvrit les yeux, et se redressa dans son lit, un immense poids dans la poitrine. Jamais il n’avait entendu sa mère hurler de la sorte, est-ce qu’elle souffrait ? A toute vitesse, il sortit de sa chambre, trouvant sa sœur sur le palier, et tous deux, mains dans la main, avancèrent vers la chambre de leurs parents, à la fois paniqués et effrayés par ce qu’ils allaient y trouver. « Maman ? » Lorsqu’il poussa la porte entrouverte de la pièce, la terre s’effondra sous ses pieds et son cœur explosa. Tout devint flou, au point où, sans même qu’il ne le réalise, sa sœur passait une main dans son dos pour éviter qu’il ne s’écroule. De cet instant, Ariel n’en gardait que peu de souvenirs, beaucoup trop enseveli par l’émotion de voir sa mère, agenouillé dans le lit conjugal, tenant leur père inerte en étant incapable de prononcer les mots qui les achèveraient tous. Leur père était mort. Quatre jours plus tard, les obsèques étaient organisées, et Ariel n’était plus que l’ombre de lui-même. Du haut de ses seize ans, il ne se sentait pas les épaules pour être l’homme de la famille quand il attendait encore comme un gamin d’aller au tournoi de tennis avec son père. Toutes mes condoléances, un refrain qu’il détestait, qu’il n’en pouvait plus d’entendre, et à chaque personne qui s’approchait, il priait intérieurement qu’on ne lui envoie pas ces trois putain de mots dans la figure, il ne voulait pas de ces regards compatissants, ni des petites mains dans le dos qui allaient finir par le rendre fou. Il voulait du calme, il voulait ne pas avoir à dire bonjour à des gens qu’il n’avait pas vus depuis des années, il ne voulait pas être là, il voulait que son père le soit. A la fin de la journée, épuisante, Ariel se sentait vide. Désespérément vide. Ce monde dans lequel il avait toujours vécu n’était qu’une bulle qui venait d’exploser, et à présent, l’harmonie qui s’y était installée n’existait plus. Cette main qui venait lui caresser les cheveux, et ces genoux sur lesquels il avait posé sa tête, lorsqu’il fermait les yeux, lui donnait l’illusion, l’espace d’une seconde, que rien avait changé, qu’il était à nouveau ce garçon insouciant qui voyait le monde de son regard naïf en enfantin, et puis la réalité venait lui asséner cette gifle, encore et encore, qui lui tordait les entrailles. Stevie était là, venue de Caroline du Nord pour lui, pour eux, mais Ariel, lui, n’était plus qu’une ombre qui avait besoin de faire son deuil.
anecdote sept • Pour la première fois depuis tout petit, la journée entière de trajet jusqu'à Tree Hill s'était déroulée dans un silence pesant. Aucun des Chapman n'avait eu le courage d'ouvrir la bouche alors qu'ils prenaient la route des vacances, la route de leur nouvelle vie. Rester dans cette maison qui abritait tous leurs souvenirs était finalement devenu beaucoup trop difficile, parce qu'elle leur rappelait sans arrêt qu'il leur manquait quelqu'un. Le choix avait été naturel, il était temps pour la maman Chapman de se rapprocher des siens, et de regagner la Caroline du Nord qui l'avait vue grandir. Ce ne serait qu'un aller, cette fois, et pourtant, pour la première fois, ce trajet se faisait dans une lourdeur qu'il n'avait jamais connu jusque là. Quelques mois plus tôt, Ariel avait quitté Tree Hill sur des mots d'amour, sur une danse et un baiser qu'il pensait éternel, et soudain, tout semblait si futile. Bien sûr, Stevie avait été là, elle lui avait écrit, et il lui en était reconnaissant, mais il savait aussi que ça ne pourrait pas reprendre comme avant, parce qu'il se sentait vide de l'intérieur, incapable de lui donner ce qui lui avait toujours offert sans réfléchir. A peine arrivés, les Chapman avaient vu la jeune Fischer débarquer pour les aider à emménager, et le brun s'était senti obligé de la prévenir, de l'alerter, parce qu'il ne voulait pas la décevoir, c'était la dernière personne qu'il voulait blesser, elle était toujours sa meilleure amie, son binôme, cette personne unique qu'il voulait garder près de lui, mais il ne pouvait pas faire semblant. A cet instant, inévitablement, les choses avaient changé... et leur relation ne pouvait pas passer au travers de l'énorme tempête dans laquelle son esprit avait du mal à s'accrocher. Ariel était perdu, et bien qu'il connaissait Tree Hill, il devait tout recommencer dans cette nouvelle ville, sans le seul modèle qu'il ait jamais eu.
anecdote huit • Au fil des mois, la relation d'Ariel et Stevie avait fini par retrouver toute sa splendeur, sans pour autant qu'elle ne dérive sur une quelconque ambiguïté. Dans leur amitié, ils avaient réussi à trouver l'équilibre parfait, celui de deux âmes inséparables telles qu'elles l'avaient toujours été, finalement. Toujours fourré avec elle, son intégration au lycée de Tree Hill avait été très naturelle, parce qu'Ariel s'était vite rendu compte qu'il avait déjà croisé pas mal de monde lors de tous ses étés sur la côte, et surtout parce que les nouvelles rencontres lui permettaient de se changer les idées. Lorsqu'en terminale, un mec avait commencé à tourner autour de la brune, Ariel avait joué son rôle de meilleur ami, surveillant les faits et gestes du garçon pour s'assurer qu'il était à la hauteur de Stevie, et évidemment, la réponse était non. "Mais il... ne sait même pas qui est Rafael Nadal !!" S'était-il offusqué lorsqu'elle lui avait demandé ce qui pouvait bien justifier la manière dont Ariel avait envoyé promener le garçon. "T'as vraiment envie de sortir avec un mec qui n'a aucune culture générale ?" Il exagérait, mais ce mec n'était clairement pas celui qui lui fallait, mais peut-être que le prochain le serait... ou pas. Au bal de promo, Ariel avait invité Katie O'Grady, une joueuse de volley qui lui avait adressé de grands sourires depuis déjà plusieurs semaines. Pourtant, lorsque la musique avait ralenti, c'était tout naturellement qu'il avait attrapé la main de sa meilleure amie. "T'es très belle..." Lui avait-il glissé à l'oreille, sans réfléchir, simplement parce qu'il le pensait et que sa beauté irradiait dans toute la salle. De l'autre côté, il n'avait pas senti le regard furieux de Katie lui foudroyer le dos, et à ce moment-là, peu lui importait, parce que c'était comme ça, Stevie passerait toujours avec le reste, sans même qu'il ne le réalise. Sa main sur sa hanche, danser avec elle avait tout de simple, c'était juste lui et elle, juste eux, et tout faisait sens. C'était essentiel pour Ariel de garder ces moments-là, il les chérissait parce qu'ils étaient les seuls durant lesquels il pouvait arrêter de réfléchir et simplement être lui, sans arrière-pensée, sans avoir à choisir ses mots. Avec Stevie, le silence d'un regard suffisait à ce qu'ils se comprennent, et ça, c'était son oxygène, ça l'avait toujours été.
anecdote neuf • Alors qu'il venait de terminer son service, Ariel trouva son collègue, appuyé contre sa voiture. En apercevant le brun arriver, son sac sur le dos, il lui adressa un sourire et une mine désolée. Ce n'était pas la première fois que Dean se repointait au boulot alors qu'il avait fini depuis une bonne heure. Souvent, sa copine faisait la gueule et laissait les clés dans la serrure volontairement pour l'empêcher de rentrer, au point où le pauvre Dean avait fini par ne même plus essayer de se battre. Il rebroussait chemin, et attendait la fin de service d'Ariel pour squatter son canapé. Alors qu'ils allaient partir, ils avaient aperçu les filles qui s'apprêtaient à rentrer aussi. "On va se boire un verre ? Montez !" Skylar et Jessie montèrent à l'arrière, et Ariel demanda à Dean d'envoyer un texto à Theo qui était en repos mais toujours partant pour une sortie. Tous autour d'une table au Tric, ce fut ce soir-là que leur vint l'idée de la colocation. Entre les problèmes de serrure de Dean, ceux de frics de Jessie, le besoin d'indépendance d'Ariel et l'engouement de Theo pour vivre avec ses potes, le deal était passé. Sky, bien que partie intégrante de la bande, vivait encore au ranch de sa mère et même si elle décidait de ne pas emménager avec les autres, ils lui avaient bien fait comprendre que la porte serait toujours ouverte pour elle. Rapidement, ils avaient trouvé une petite maison dans le quartier est, avec quatre chambres, et un bel espace commun qu'ils avaient très vite inauguré. Ils ne venaient pas du même endroit, ne faisaient pas les mêmes études, mais ils bossaient tous chez Domino's, et surtout, ils étaient de bons copains, ça aidait bien. En juin, Skylar déposa sa démission, et la bande ne manqua pas de scotcher son casier et de l'enfariner pour marquer le coup, avant d'immortaliser le moment par une série de clichés qui s'étaient très vite retrouvés accrochés, avec d'autres, dans le salon de la coloc. Tout allait bien, et leurs salaires leur permettaient de payer le loyer tout en assurant leur indépendance, l'idéal en parallèle des études de biologie marine qui occupaient pas mal Ariel. Quelques mois plus tard, tous furent convoqués par la direction, qui leur annonça la fermeture de la boutique. Interloqués, ils se regardèrent en silence. C'était la fin de leur aventure, mais hors de question qu'ils ne laissent tomber leur maison, ça non. Pourtant, Dean ne tarda pas à leur annoncer son départ, bienheureux d'aller s'installer, pour de bon, avec sa nouvelle copine, un peu moins tarée que la précédente, laissant donc vacante l'une des quatre chambres. Forcément, lorsqu'il fallait trouver quelqu'un pour le remplacer, l'évidence avait un prénom : Skylar. Celle-ci avait obtenu son diplôme et cherchait un appartement, c'était idéal... Dans le même temps, face à l'urgence de la situation, c'était sur Stevie - comme toujours - qu'Ariel avait pu compter pour retrouver un emploi. Déjà embauchée au cinéma, elle avait fait passer le curriculum vitae d'Ariel à son patron pour qu'il le prenne, et quelques jours plus tard, le Chapman s'était présenté, dans sa chemise à rayures rouges et blanches, aux côtés de Stevie. Paf. Le popcorn qu'il lui avait lancé avait rebondi sur son nez, et le brun éclatait de rire alors que le hall était désormais désert, maintenant que les séances avaient commencé. Être avec elle, même derrière un comptoir, dans un accoutrement ridicule, rendait toujours la vie plus légère.
anecdote dix • Il le savait Ariel, que la date d'anniversaire de Chloe approchait. En couple depuis quelques mois, il était bien conscient qu'il ne pouvait pas se rater sur le cadeau, parce qu'il y avait eu quelques tensions dernièrement entre les deux amoureux, elle lui reprochant ses absences et son sens des priorités, encore et encore. "Stevie, faut que tu m'aides." La solution était toute trouvée, parce qu'elle était toujours celle vers qui il se tournait en cas de besoin, parce qu'il ne doutait pas de son avis, jamais, en dehors de son goût pour les mecs nazes, et parce qu'il n'avait pas réfléchi, encore. Les deux meilleurs amis, le nez collé contre la vitrine, comme deux gosses devant une confiserie, analysait chacun des bijoux. "Celui-là !" S'enthousiasma finalement Stevie, face à un bracelet sobre, avec une pierre au milieu. Pour Ariel, tous ces trucs-là se ressemblaient et il ne voyait absolument aucune différence entre le machin à vingt dollars et ceux qui lui vaudraient deux ans de salaire. La vendeuse posa ses yeux sur lui, et Ariel acquiesça. "Ce qu'elle a choisi, oui..." La dame attrapa le bijou, puis le posa délicatement dans une boîte feutrée. Ariel régla, et attrapa le petit sac, avant de saluer la vendeuse, qui les salua en retour. "Au revoir les amoureux !" Avant que la porte ne soit totalement fermée, ils purent même l'entendre commenter à sa collègue. "Si seulement mon mari me regardait comme ces deux petits se regardent..." Ariel éclata de rire, elle avait fumé celle-là... Il fallait être sacrément perchée pour s'imaginer de telles absurdités... Finalement, lorsqu'il tendit à Chloe la jolie boîte, au restaurant, le soir-même, celle-ci esquissa un grand sourire, et eut l'air plus que ravie du choix d'Ariel. "Tu me connais si bien, il est magnifique !" Elle tendit le poignet pour qu'il lui attache le bijou, et le brun, content de la voir heureuse et soulagé d'avoir tapé dans le mil, y alla de son trop plein d'honnêteté, et de sa maladresse légendaire... à nouveau. "Stevie était sûre que tu l'aimerais, je suis content." Sa main glissa de sous la sienne, pour finalement attraper sa serviette et s'essuyer la bouche. "Ca suffit. Stevie par ci, Stevie par là, j'en peux plus d'être la troisième roue du carrosse Ariel ! Même pour un cadeau, t'as besoin d'elle ?! Quand est-ce que c'est de moi dont tu auras besoin, hein ?" Il resta muet, avant de balbutier... "Mais c'était pour te faire une surprise, j'allais pas te demander ton av..." Mauvaise réponse, il n'eut pas le temps de finir qu'elle se leva, attrapa son sac, et quitta la table sans se retourner, son bracelet au poignet. Oups.  

• prénom / pseudo • mathilde / hurry babe. • âge • la trentaine . • pronom à utiliser • elle. • ville / pays • perpi, france. • présence • tous les jours si tout va bien. • moyenne de mots • je m'adapte, de 600 à 1000, mais je privilégie les rp plus courts pour avancer. • source du forum • je l'ai inventé il y a plus de trois ans • petit mot, suggestion • c'est parti pour le reboot !

Je réserve mon avatar :

Code:

<res>corey mylchreest</res> • <pn>ariel chapman</pn>

Rebienvenue avec ce dédoublement. 

Sinon, c'est le titre de fiche le plus random du monde. 

jle connais
je sais plus d'om mais je le connais

bref, rebienvenue, bien hâte de découvrir ce que tu vas en faire

@Neve Lowry c'est pour que vous chantiez tous en choeur Merci

@Caden Rickards la reine Charlotte ! C'est forcément là Oh ba on a prévu tout un tas de petites choses bien sympa je m'attèle à ma fiche dès à présent

après les Bridgerton (même si on en a perdu en cours de ch'min), on s'attaque à la Reine Charlotte, c'est la famille !

(re)bienvenue avec cette nouvelle tête (d'une petite série je crois )
comme mvdd, hâte de découvrir les aventures d'Ariel sur PAL

bon courage pour la fiche

Re bienvenuuuuuuuuuuuuuue sur le fo'

Bon courage pour ta fiche

Hâte de voir ce que tu vas faire de ce petit mec !

Déjà une belle amitié que je vois qui se profile et un frère qui arrête pas d'embêter sa soeur

Pour changer, je ne connais pas ton avatar mais il a une bonne tête

Amuse toi bien avec ce nouveau personnage

J'ai si hâte de voir ce que ça va donner votre petit duo avec Stevie
Et ce choix de vava si fan  

Rebienvenue avec cette nouvelle tête   hâte d'en lire bien plus !

Et sinon, à chaque fois que je vais lire ton prénom, je vais te voir ainsi:

tululutututululu

ok... sympa de se moquer alors que je fais mes plus belles vocalises pour toi je ferais pas trop le malin si j'étais toi  

j'ai des dossiers sur toi mon bon monsieur    

puis c'est pas la peine d'essayer de détourner mon attention, tu ne m'auras pas comme ça

ni comme ça

trop trop trop hâte de développer la belle histoire de ces deux petits coeurs et surtout vraiment trop contente de pouvoir exploiter quelque chose d'aussi cool avec toi

rebienvenue avec le plus beau du monde trop hâte de lire la suite de ta fiche

Rebienvenue sur le forum :D.

rebienvenue et courage pour cette nouvelle fiche

Bienvenue, petite sirène
Tu as le dont de sortir des avatars que je ne connais pas, mais qui sont mignons comme tout Bon courage pour la suite de ta fiche

Bon je pense que je me suis biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiien étalé sur Discord toute la semaine pour te dire à quel point j'adore ta fiche Mais vu que je veux que tout le monde le sache je vais le redire ici

Vraiment deux petits cœurs, j'aime tellement ce que tu as fais d'Ariel, en dehors de leur relation et évidemment tout ce que tu décris d'eux J'ai tellement hâte d'exploiter leur relation en rp Vraiment ils sont fait l'un pour l'autre ça me fait presque mal Chaque anecdote est vraiment un plaisir à lire, tu mets tellement d'émotion et d'importance dans ta fiche, c'est trop beau et ta plume est vraiment sublime

C'est évidemment un grand OUI pour moi et dès que @Skylar Mason donne son accord, je reviens te valider

@Rose Townsen oui, c’est vrai que nos vavas sont finalement de la même famille de séries j’espère que ce que j’ai fait de lui plaira en tout cas merci

@Yohann Miller toute une éducation à faire en série mais merci en tout cas, ravie que la bouille plaise et que le début t’ait plu, la suite est postée

@Iliana Copeland ouais je suis la plus belle des sirènes merci pour ce petit mot adorable et j’ai hâte également de développer ce duo avec Stevie et d’intégrer Ariel parmi vous

@Giulia Machiavelli merci

@Naomi Reyes merci Nao bientôt ce sera ton tour de faire @Stevie Fischer une nouvelle fiche

@Mayra Rickards T’as pas vu la Reine Charlotte ? Regarde ! Mais merci en tout cas, et mon Ariel est mignon tout plein tout court trop de love pour lui déjà

@Stevie Fischer ca c’était littéralement nous toute la semaine mais tellement heureuse d’avoir développer nos deux petits loups ensemble hâte de les lancer Pour le reste, j’ai déjà tout diiiiit dans ta fiche, je les aime déjà

Bienvenue !

pas eu le temps de passer avant avec les derniers préparatifs et le mariage de mon frère, mais je suis là et j'adoooooooooooooooooooore ce personnage

j'ai lu (presque) toute la fiche et waw, je trouve que c'est l'un de tes personnages les mieux construits (avec l'un ou l'autre qui restent mes chouchous absolus ) mais celui-ci est bien parti pour faire partie de la liste aussi
j'ai vraiment hâte de voir évoluer les supers liens que tu as construit et le notre aussi du coup

bref, j'adore