Alexander Moore

- ft ben hardy -

prénom, nom : Alexander, prénom qui signifie "qui protège les hommes", à croire que tout était écrit depuis sa naissance. Moore, le même nom que celle qui s'illustre à la tête des charts et qui foule les plus grandes scènes, Moore, comme le nom de celle qui le rend encore plus fier, appelée sur l'estrade du lycée, son diplôme entre les mains. Moore, comme le nom de deux personnes qui ont donné naissance à trois enfants et qui ont troqué l'amour pour l'appât du gain. Bref, Moore, patronyme qu'il entend toute la journée encore et encore, assis derrière son bureau et les yeux rivés sur son clavier. "Moore, plus qu'une heure avant que la deadline, il me faut ton article sur mon bureau !" date et lieu de naissance : C'est le 19 août 1994 qu'Alex a vu le jour, enfant de l'été comme sa soeur avant lui, deuxième grossesse d'affilée pour une matriarche alitée pendant de long mois avant de lui donner vie à l'hôpital de Tree Hill, un jour de pluie diluvienne en pleine saison estivale. nationalité : américain, il a pu obtenir quelques visas sur son passeport bleu marine lors de ses voyages et ses visites à sa soeur. origines : des origines européennes coulent dans ses veines, on lui a indiqué des racines britanniques qui remontent à plusieurs générations avant lui. métier, activité : journaliste, Alexander a intégré le journal local pour lequel il écrit des articles sur la vie locale. Passionné de littérature, il rêvait d'autre chose, du New York Times, mais il n'a jamais pu se résoudre à quitter Tree Hill et abandonner Ava, même s'il n'en dira jamais rien. orientation sexuelle : hétéro, Alex n'a jamais franchement douté de sa sexualité, bien qu'il ne soit pas affiché avec de nombreuses filles. Complexé pendant de très longues années, il a encore du mal à jouer le player. statut civil : célibataire, il a beaucoup de mal à accorder sa confiance, probablement parce qu'il a perdu foi en l'amour quand il a vu ce qui était censé être le plus pur des amours n'être finalement que profit et intérêt, plaie béante laissée par ses géniteurs et qui a du mal à cicatriser, malgré ce qu'il laisse paraître. Mais un livre pourrait tout changer. traits de caractère : protecteur, Alex a toujours veillé au bien être de ses soeurs, et de ses proches en général. Depuis petit, il est observateur et a tendance à beaucoup analysé, peut-être trop, ce qui l'entoure. Malgré la déception que peut représenter ses parents, il accorde une importance toute particulière à la famille, et Ava et Lexie seront toujours ses priorités. Dévoué, il serait prêt à tout sacrifier pour leur bonheur. C'est également quelqu'un qui a un grand sens de la justice, et s'il est d'un naturel très calme, il peut par contre se mettre en colère s'il estime que le respect se fait la malle. Longtemps complexé, il est quelqu'un qui a toujours apprécié se perdre dans la lecture et à cultiver son côté rêveur. Romantique déçu par la vision de l'amour véritable sabordé par ses parents, il n'en reste pas moins quelqu'un de fiable qui espère pouvoir construire une vie simple, quand il aura rencontré la bonne personne pour le faire. Loin d'être un séducteur, il n'est pas timide pour autant, sauf quand il s'agit de foirer un rendez-vous galant. Maigre communiquant lorsqu'il s'agit de parler de lui-même, de ses attentes, de ses espoirs et de ses doutes, les matchs sur les applis de rencontres s'arrêtent souvent à l'issu du premier rencard et des blancs gênants qu'il n'essaye même plus de combler. Alex a toujours fait passer les autres avant lui, au point parfois de s'oublier et de sacrifier son propre bonheur pour celui des siens. crédits : frenchandfurious (icons) + littlewildling (av) + joe-mazzello (gif)

keith

scénario

i don't wanna be anyhing other than what i've been trying to be lately...

anecdote une • La mémoire arrivait aux alentours de six ans, et celle d'Alexander remontait à l'instant même où il avait posé les yeux sur ce tout petit bébé, ce petit être qui serait lié à lui pour le restant de ses jours. Il se souvenait de sa main à lui qui se glissa dans celle de sa grande soeur, leurs deux visages, penchés au dessus du berceau d'Ava. Ils avaient cinq et six ans, et leur univers venait d'entrer en collision avec l'amour le plus pur qui soit sans même qu'ils ne s'en rendent compte, celui de la famille. Eux cinq, les Moore, berceau d'éclats de rires, de rêve et d'illusions, d'amusement et de chamailleries, de courses dans les escaliers sous les remontrances des parents parfaits dans une jolie maison. Photographie idéale d'une vie qui s'était finalement voulue illusoire.

anecdote deux • Dans la chambre qui jouxtait la sienne, Alex pouvait entendre son aîné pousser la chansonnette, et appuyer sur les touches de son piano dans une jolie mélodie qu’il prenait plaisir à écouter. Aussi, quand Lexie n’était pas là, il se faufilait dans sa chambre pour à son tour, appuyer sur les touches du clavier, tentant de reproduire ce que sa soeur semblait réaliser avec une facilité déconcertante. Pourtant, pour lui, les touches se ressemblaient et même s’il réussissait, à l’oreille, à reproduire quelques notes, il était évident qu’il n’avait absolument pas le talent de sa soeur pour la musique. Dans la voiture, quand il chantait, tout le monde riait aux éclats, mais quand Lexie ouvrait la bouche, aussitôt, tout le monde se taisait, parce que tous voulaient l’écouter, elle et sa voix d’ange. C’était comme ça, au début, et puis la musique a pris de plus en plus de place, au point où sa mère avait fini par interdire à Alex de rentrer dans la chambre de Lexie, parce qu’il s’agissait de « ses » affaires et de « ses » instruments, que ça coûtait cher et qu’ils ne pouvaient pas se permettre de freiner ses chances. « Alex, ce n’est pas parce que tu n’as aucun talent que tu dois priver sa soeur du sien. » était devenu une rengaine récurrente, et parfois même, des remontrances acerbes lorsque par malheur, il avait cassé une corde de la guitare de Lexie en essayant de composer une chanson secrète pour l’anniversaire d’Ava. Très vite, lui et Ava n’étaient plus que deux figurants dans la famille Moore, dont les parents étaient obnubilés par les chances de Lexie de percer dans la musique, encore plus après qu’un producteur l’ait repérée. Il n’y avait plus que ça, tout le temps, partout, et Alex avait longtemps trouvé ça normal, après tout, on lui avait répété, encore et encore, que c’était « la chance de sa vie », et lui, il ne voulait que le bonheur de Lexie, alors il s’effaçait. Quand finalement, son aînée avait quitté Tree Hill pour Los Angeles, ça avait presque été évident, tant ils avaient préparé ce moment depuis de nombreux mois, voire années. « Tu vas tous les éblouir Lex, mais n’oublie pas d’où tu viens, hein, et n’oublie pas que j’ai réparé ton vélo quand tu seras riche et célèbre, okay ? » Lui glissa-t-il dans le hall de l’aéroport, à la fois sérieux et amusé, avant de la serrer dans ses bras et de passer sa main autour du cou de sa petite soeur, qu’il amena contre lui. Il n’y avait plus qu’eux deux à présent, ou presque, et il se faisait la promesse qu’elle pourrait toujours compter sur lui.

anecdote trois • Dans le hall du lycée, Alex fixait les casiers. Depuis quelques mois, il avait pris beaucoup de poids, un moyen de compenser le manque d’attention, la frustration, peut-être aussi une colère inconsciente qui le consumait et qu’il extériorisait en ouvrant le frigo, un peu trop. Alex, il prend autant de poids que sa soeur prend en popularité. Il les entendait ces réflexions, sous le ton de la rigolade, souvent même assénées par ses amis qui ne réalisaient pas la pouvoir des mots sur un garçon de seize ans qui détestait son reflet dans le miroir. Apprendre à s’aimer quand ses parents ne lui accordait pas la moindre importance était un exercice difficile, encore plus quand on lui rappelait au quotidien combien il s’éloignait des standards physiques attendus par une société dictée par la maigreur. Elle avait peur que ce soit contagieux Lexie, c’est pour ça qu’elle est partie. Des éclats de rire, et la crispation sur le visage d’Alex, son coeur tambourinant contre sa poitrine. "Ils ont tort tu sais, et puis, le plus important, c'est la beauté intérieure." Des mots qui se voulaient gentils, réconfortants, mais qui creusaient encore plus la plaie béante de son mal-être. La beauté intérieure, il la maudissait à cet instant précis, parce que la souligner reflétait simplement à quel point physiquement, il n'était pas à la hauteur. On ne leur parlait pas de beauté intérieure aux playboys du lycée, jamais. Cette insignifiance, il la combattait en écrivant pour le journal du lycée, et en passant du temps au refuge pour animaux, là où on lui offrait de l’amour sans condition, parce qu’eux ne le jugeaient jamais, sauf peut-être quand il ne leur donnait pas assez vite leurs friandises. Plus encore que le bénévolat, plus que la rédaction, c’était en se montrant présent pour sa petite soeur Ava qu’il se sentait le plus utile. Dans l’entrebâillement de la porte de sa chambre, Alex aperçut la petite blonde allongée sur son lit, et toqua, malgré tout, à la porte pour annoncer sa présence. « Je t’ai ramené un nouveau bouquin ! » S’avança-t-il fièrement, tendant le vieil ouvrage déniché en ville à sa petite soeur, elle aussi amatrice de littérature, comme lui. Ava lui ressemblait beaucoup, sur de nombreux points, et s’il était, évidemment, très proche de Lexie, eux qui avaient grandi ensemble et séparés de seulement une année, Ava, de son côté, était la version jeune et féminine de lui.

anecdote quatre • Naturellement, c’était vers le journalisme qu’Alexander s’était tourné au moment de choisir son orientation. Accepté dans différentes facultés, il avait opté pour celle de Tree Hill afin de ne pas s’éloigner d’Ava, qu’il laissait seule au domicile familial avec les parents. « Tu sais que ma porte te sera toujours ouverte, n’est-ce pas ? » Lui assura-t-il alors qu’il chargeait un dernier carton dans son pick up. Le jeune Moore avait obtenu une chambre sur le campus universitaire, et l’idée d’avoir son indépendance loin des parents et de leur obsession pour la carrière de Lexie lui paraissait idéale. Ava n’était encore qu’une enfant de douze ans, elle ne pouvait évidemment pas le suivre, mais elle avait une force de caractère qui impressionnait Alex. Sa chambre n’avait rien d’un palace, il la partageait avec un autre étudiant, Baxter, mais elle ressemblait au paradis pour le blond. Une fois installé, il prit une photo de l’espace qui lui était propre, avant de l’envoyer à sa grande soeur par message. Si Lexie était loin, et qu’ils se voyaient peu, ils essayaient malgré tout de s’écrire régulièrement, et de s’appeler autant que possible, parce que ce lien qui les unissait ne pouvait pas être terni par la distance. Quelques échanges, et un dernier message qui ressemblait à tous les autres : « Pense à te reposer Lex, le reste peut attendre. » auquel elle trouvait toujours tout un tas d’excuses pour ne pas écouter ses conseils, malgré sa fatigue : les contrats, l’argent, le temps, les parents, les managers, la maison de disque, la tournée, il y avait toujours mieux à faire que de prendre soin d’elle, et peu importe ce que pouvait dire Alex, rien y faisait. Le campus de Tree Hill offrait à Alexander un nouveau départ, plus personne ne l’identifiait à Lexie, plus personne ne l’avait vu gagner plus de vingt kilos en l’espace de deux ans, il pouvait être simplement Alex, un amoureux de littérature, un adepte de l’écriture, un mec tranquille, bon vivant, sans avoir à justifier quoique ce soit. Pour une fois, il pouvait penser à lui. Bax, son colocataire, s’était rapidement lié d’amitié avec Alex, et à ses côtés, le blond avait commencé à faire du sport, et à se reprendre en mains. « Au fait frérot, faut que je te présente une copine, elle arrive de Grande-Bretagne, tu sais, le pays de ton meilleur pote, Shakespeare. » Alex leva les yeux au ciel, amusé et déstabilisé par ce que ça voulait dire. Le soir-même, il rencontrait Sage. L’anglaise, elle ne connaissait pas sa famille, ni le lycéen qu’il avait été, elle ne voyait que l’étudiant passionné, motivé, l’ami de son ami, et ses petits fossettes qui la faisait craquer. Ca avait duré six mois, le temps du visa de Sage, avant qu’il n’expire et qu’elle ne retourne en Europe, le coeur brisé par un amour avorté et séparé par un océan. Le Moore ne se voyait pas quitter Tree Hill, et elle n’avait d’autre choix que de quitter le territoire. Des mails, quelques visios, et l’inévitable rupture. « Au moins, t’as perdu les trois kilos qui restaient bien accrochés. » lui glissa Bax, une petite tape sur l’épaule, avant de lui envoyer la manette de leur console de jeux. « T’es un mec bien, tu vas rebondir Moore. » Alex lui adressa un sourire, parce que même s’il avait mal, Sage lui avait permis de retrouver un peu confiance en lui, pas complètement, mais elle avait ouvert quelques portes à l’amour propre, et ça n’avait pas de prix.

anecdote cinq • Le ton montait, et Alex faisait les cent pas dans la cuisine de la maison familiale des Moore, tandis que sa mère, visage fermée, ne daignait même pas le regarder, le nez rivé sur son téléphone. « Comment ça vous ne serez pas là ? » Il s’était arrêté, et fixait désormais la femme qui lui avait donné la vie. Du haut de ses vingt-deux ans, le jeune homme se sentait tout à coup plus adulte que jamais. Sa mère arqua un sourcil, et releva la tête. « Ta soeur a un album à finir, on n’a pas le temps pour ces futilités. » Le blond resta un moment immobile, avant de taper du poing sur la table, et de hausser la voix. « Et Ava, vous savez, mon AUTRE soeur, va fêter ses seize ans. Ca ne peut pas attendre une journée, vous devez être présents à sa fête ! Et tant qu’on y est, dire à Lexie de revenir, l’air de la maison lui ferait du bien, elle est épuisée ! » Un haussement d’épaules, c’était la réponse qu’il avait obtenu, ainsi que leur absence lorsque sa petite soeur souffla sur le gâteau qu’il avait commandé à la pâtisserie. Déterminé à ce qu’elle passe, malgré tout, une belle journée, Alex avait fait venir les amis de sa soeur, même s’il n’en connaissait pas la moitié, et avait tendu une boîte à Ava, qu’il avait entourée d’un noeud rouge. « C’est pour toi. » A l’intérieur, les clés de son vieux pick-up, qu’il conduisait depuis six ans, et qu’il laissait entre les mains de sa cadette. « Il a tout vécu, il pourra survivre à ta conduite, j’en suis sûr. » Content de son cadeau et de pouvoir offrir à Ava le premier pas vers sa liberté, il déposa un baiser sur son front, avant de la laisser profiter de la soirée. « Tu m’appelles si y’a un souci, je ne suis jamais loin, tu le sais. » Un clin d’oeil, et un dernier regard vers son pick-up, avant de rentrer à pied vers le campus. De son côté, il avait déniché une voiture un peu plus récente qu’il avait pu s’offrir avec la rémunération de son stage, et le sentiment d’avoir offert à sa petite soeur de quoi oublier l’absence des parents et de Lexie, ou presque. En marchant, il réalisait qu’il n’avait pas la moindre idée de qui était vraiment les amis d’Ava, et pire encore, il réalisait que le mot famille n’avait plus le moindre sens non plus.

anecdote six • C‘était sa chance. Fraîchement diplômé en journalisme, Alexander avait intégré le Tree Hill Chronicles, un journal local qui l’avait embauché et permis de rester dans sa ville natale, proche de sa petite soeur sur qui il gardait un oeil, toujours. Pourtant, comme tout un chacun, Alex avait des rêves plus grands que cette ville qu’il connaissait par coeur, il s’était imaginé écrire pour le New York Times, voir son nom en bas d’articles récompensés et pouvoir traiter de sujets profonds, être à la tête de véritables investigations et s’accomplir pleinement sur le plan professionnel. Mais comme à beaucoup de choses, c’était sans regrets qu’il avait renoncé à des rêves auxquels il n’avait jamais cru, pour accepter un poste en Caroline du Nord, et traiter de l’actualité de sa ville. Pas de gloire, pas de prix d’écriture, mais l’assurance de rester là où on avait besoin de lui, l’essentiel. Lorsqu’on lui confia l’interview d’un politicien, venu en ville pour un gala de charité, Alex savait que c’était l’occasion parfaite de faire ses preuves et d’obtenir enfin le poste de rédacteur qu’il visait, lui qui était condamné au rôle de pigiste depuis son arrivée, et ce malgré son diplôme. « Je te fais confiance Moore, ne me déçois pas. » lui avait rappelé son boss, avant de le voir filer en direction de son rendez-vous, sa mallette sous le bras et ses espoirs en bandoulière. Ses questions étaient pertinentes, et la gouttelette de sueur sur le front du sénateur n’avait rien à voir avec une éventuelle course contre la montre pour combler l’heure entière qu’Alexander avait dû patienter dans le hall du Palace, lieu de leur rendez-vous. Il était gêné l’homme politique, mal à l’aise face aux incohérences relevées par Alex, face aux promesses non tenues, et son Dictaphone posé sur la table entre eux retranscrirait à la perfection les hésitations et les silences que provoquait chacune des interventions du journaliste. Finalement, celui-ci finit par craquer, et perdre les pédales dans ses explications, avouant à demi-mots qu’il n’assurerait pas les engagements de son programme. Il restait encore quelques questions, suffisamment pour continuer de le cuisiner et parvenir à ses fins, celles qui le verraient avouer que sa campagne avait été financée par des investisseurs étrangers et qui l’enverrait devant la justice. Il y était presque. Le regard du blond croisa la pendule du bureau dans lequel on les avait dirigé. Seize heures douze. SEIZE HEURES DOUZE. BORDEL. Sans réfléchir, le Moore posa son stylo, et se leva d’un bond, sous le regard médusé de l’équipe du politicien. « Je… dois y aller. » Il attrapa son enregistreur sur la table, salua tout le monde d’un signe de tête, avant de quitter la pièce… et d’y revenir en deux temps trois mouvements pour attraper le bouquet de fleurs disposés dans un vase en cristal, et disparaitre pour de bon. A grandes enjambées, Alexander rejoignit l’assemblée dans le parc du lycée, essoufflé, cherchant du regard celle franchissait un cap ce jour-là. Son bouquet entre les mains, il faisait défiler les visages jusqu’à ce qu’enfin, il aperçoive celui de poupée de sa petite soeur, sur l’estrade, son chapeau sur la tête et son certificat entre les mains, dans sa robe de diplômée. Aussitôt, un sourire se dessina sur les lèvres du Moore, fier de voir à quel point cette petite fille était devenue une jeune femme forte, brillante et indépendante. Applaudissant chaleureusement la descente des élèves de la scène, c’était tout naturellement qu’il s’avança vers la jeune Moore, avant de lui tendre les fleurs fraîchement coupées qui, bien que volées, paraissaient tout droit sorties d’un magazine. « Félicitations, t’as de quoi être fière de toi, moi je le suis en tout cas, et je suis sûre que la famille l’est aussi, même s’ils… n’ont pas pu venir. » Ca le mettait en rage de dire ça, que les parents n’aient pas fait l’effort de venir supporter leur plus jeune fille lors d’un jour aussi important, mais il ne voulait pas l’accabler, et s’ils n’étaient pas capables de voir à quel point elle était incroyable, lui le pouvait pour eux tous, il s’en faisait le serment. Alors qu’il couvrait sa soeur de compliments, son téléphone vibra dans sa poche, un appel de son patron. Alex s’excusa et s’éloigna de quelques pas. Avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoique ce soit, son chef lui en mit plein la tronche, mis au courant de la fuite de son employé par l’équipe, interloquée, du politicien. « Adieu à ta promotion. » Avait-il conclu avant de raccrocher. Marquant une pause, il souffla un bon coup, avant de se retourner et de faire face à sa soeur, le sourire du frangin heureux de retour sur ce visage qu’il offrait à qui voulait l’observer. La déception était intense, mais cette journée n’était pas à propos de lui, et il n’avait pas le droit de voler ce moment de joie à Ava. C’était elle d’abord, toujours.

anecdote sept • S’ils avaient quitté leur chambre universitaire depuis un bon moment désormais, Baxter et Alexander restaient les frères de dortoir qu’ils avaient été tout au long de leurs années à l’université. Assis dans le canapé de chez son meilleur ami, le Moore regardait son téléphone avec curiosité. « T’es sûr ? » Répéta-t-il, une mine renfrognée sur le visage. Bax leva les yeux au ciel, et arracha le portable des mains du blond. « Elle, oui. Elle oui. Elle, non. Elle… Mmmmhh, allez oui ! » Alors qu’il allait lui rendre l’appareil, un immense sourire illumina son visage. « Oh, elle vient de te proposer un date ! » Sautillant sur place, il s’empressa de confirmer le rencard. « T’as un rencard ce soir ! Tu me diras merci plus tard ! » Alex se laissa tomber contre le dossier du canapé, ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas été en tête-à-tête avec une nana, et il n’était pas bien sûr de savoir quoi lui dire. Quelques heures plus tard, il passait la porte du restaurant, son regard parcourant les tables pour finalement apercevoir la fille de l’application. Il s’avança, et après un timide sourire, s’assit face à la jolie rousse. Quelques banalités, un retour sur leur parcours professionnel respectif, quelques phrases sur la météo, et il n’avait pas encore fini leur entrée que déjà, le silence s’installait et les coups de fourchette résonnaient. L’interruption du serveur pour vérifier que tout allait bien semblait même devenir une bénédiction, mais à peine reparti, les deux inconnus n’échangèrent qu’un sourire sans reprendre un semblant de conversation. « Je crois que je vais y aller. » Avait-elle fini par prononcer après avoir terminé sa salade. Elle enfila sa veste, et sans un regard pour Alexander, quitta le restaurant en payant sa part au comptoir un peu plus loin. Cette situation, elle s’était reproduite, une fois, il avait fait illusion jusqu’au plat principal, une autre n’était pas allé plus loin que la rencontre, et lorsqu’il avait passé le repas entier et qu’il s’était salué, ils avaient convenu qu’il était inutile de se revoir, d’un commun accord. Les rencontres, ce n’était pas son truc à Alex, il n’était pas des plus bavards, et parler de lui n’était pas quelque chose qu’il appréciait particulièrement, probablement parce que sa vie n’avait jamais été sa priorité, et parce qu’il n’aimait pas forcément avoir à parler de sa famille, de sa soeur Lexie, dont il était plus que fier mais dont le succès n’attirait pas que des gens honnêtes, encore moins de ses parents dont le comportement l’exaspérait, et si Ava était un sujet qu’il trouvait passionnant, ça ne semblait pas être le cas des nanas qui partageaient sa table. En rentrant chez lui après cet énième échec, il supprima l’application, et décida d’appeler son aînée. Il était de plus en plus difficile de réussir à la joindre, entre ses concerts, ses obligations, les médias, la presse, les déplacements, mais Alex essayait, et les quelques fois où elle décrochait, c’était toujours avec une tendresse certaine qu’elle accueillait son frère. Il le savait mieux que quiconque, Lexie leur manquait autant qu’ils lui manquaient à elle, mais elle était à l’apogée de sa carrière et ça impliquait des sacrifices qu’ils avaient tout accepté qu’elle fasse, ou presque. « T’as l’air épuisée Lex… » FaceTime ne mentait pas, il pouvait voir les cernes sous ses yeux, son teint pâle qui traduisait un épuisement qu’il ne lui connaissait que trop bien depuis un bon moment maintenant. « Tu devrais dire aux parents que t’as besoin d’un break… » Sujet tabou, l’influence des parents sur la carrière de Lexie se faisait au détriment de son bien être, et il avait beau lui répéter de s’écouter elle et d’envoyer chier leurs géniteurs, elle se contentait de répondre que ça allait… au grand dam du Moore qui en avait assez qu’elle se complaise dans le déni. « Je te jure que si tu fais un malaise parce que t’es à bout de force, ça va mal se passer. » Menaça-t-il, plus à l’encontre du manque d’égard de son père et de sa mère que de sa soeur, évidemment. Quelques minutes plus tard, après lui avoir assuré que de son côté, tout allait pour le mieux, elle devait filer, et la chanteuse lui promit qu’ils se parleraient très vite à nouveau. Elle ne croyait pas si bien dire.

anecdote huit • Assis en salle d’embarquement, Alex avait attrapé son téléphone, appuyant machinalement sur la fiche d’Ava pour que l’appel démarre. Quelques secondes plus tard, sa petite soeur répondit et le Moore, après avoir pris des nouvelles, lui annonça avoir envoyé Baxter faire les réparations sur le pick-up. Quelques jours plus tôt, la blonde lui avait, dans la conversation, indiqué avoir décelé une fuite sur le véhicule, après qu’elle ait laissé une tâche sur la place de parking devant la maison, ainsi qu’à la fac, et également devant son boulot. La réponse fut cinglante, elle n’avait pas besoin d’aide et lui ordonna de ne pas faire venir son meilleur ami chez elle. Après avoir essayé de comprendre et de négocier, Alex s’avoua vaincu. « Je sais très bien que tu peux te débrouiller seule, je voulais juste rendre service… Mais fais comme tu veux. Je dois filer, je te laisse, bon courage pour les réparations, et tu sais où trouver Bax si tu changes d’avis. » L’embarquement avait démarré, et le blond secoua la tête devant l’obstination de sa cadette. Il ne comprenait pas pourquoi elle s’acharnait autant, mais à la fois, cet entêtement l’avait toujours rendu fier, parce que malgré le contexte familial, l’absence de Lexie, l’indifférence de leurs parents, elle avait tenu bon, elle menait sa barque, et travaillait dur, tant pour ses études qu'au Karen's Café, comme la guerrière qu’elle était, et il ne pouvait pas lui reprocher, aussi frustrant que ce soit pour lui qu’elle ne lui laisse pas l’occasion d’être là pour elle et de la soutenir. Néanmoins, il fallait mettre ça très vite de côté car s’il montait dans cet avion, c’était cette fois pour son autre soeur, à qui il allait faire une surprise alors qu’elle se produisait à Boston, dans le Massachusetts. Une fois arrivé, il monta dans un taxi et pu immédiatement rejoindre les coulisses du show de sa soeur après que le management de Lexie ait tout organisé. « Elle est dans sa loge… » lui chuchota un membre de l’équipe, en l’accompagnement jusqu’à la pièce. Alex frappa quelques coups, avant que la star du jour n’ouvre la porte, une expression de surprise sur le visage. Mission réussie. Après une longue étreinte, ils passèrent quelques minutes tous les deux, et Alex constata ce qu’il avait déjà deviné par écran interposé. Lexie était éreintée, elle avait perdu du poids, et les sollicitations n’arrêtaient jamais. Entre deux phrases, ils étaient interrompus pour tout et n’importe quoi, au point d’avoir un peu de mal à tenir une vraie discussion sans en perdre le fil. Leurs parents finissent par faire irruption à leur tour, et saluèrent Alex brièvement avant de donner une liste de choses à faire à Lexie, ainsi qu’une projection sur les prochains jours. Le Moore fronça les sourcils, est-ce qu’il avait bien entendu ? Sa soeur terminait le show tardivement, et elle devait être sur le pont dès 6h du matin le lendemain pour une émission de radio matinale, avant d’enchainer sur des promotions dans d’autres stations, puis de s’envoler vers la prochaine ville pour un show le soir-même. « C’est une blague ? » Ne put s’empêcher de commenter Alexander. Sa mère tourna la tête, et arqua un sourcil. « Oh c’est bon Alexander, ne te mêle pas de ce que tu ne comprends pas. » Le blond se leva, et comme rarement, il leva la voix. « C’est toi qui ne comprends pas bien je crois. Regarde Lexie. REGARDE LA !!! » Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, et la seule chose qui la rendait encore crédible dans le fait d’aller bien reposait sur son équipe de maquilleur et l’adrénaline de sa passion. « Quel genre de parents impose à leur fille un tel rythme ? Elle mange quand ? Elle se repose quand ? » Cette fois, ce fut son père qui prit la parole, lui rappelant qu’il fallait profiter du succès tant qu’il était là. « Jusqu’à quand ? Jusqu’à épuisement ? Jusqu’à ce qu’elle explose ? Et son bonheur à elle ? Elle est où la petite fille qui jouait du piano dans sa chambre, elle est où la fille de la vidéo ? Lexie n’est pas un produit, c’est votre fille ! VOTRE FILLE !!! » Il s’énervait, mais ses mots ne semblaient pas avoir le moindre impact sur sa famille. Alex jeta un regard à sa soeur, qui n’avait pas bougé, ni dit quoique ce soit. Depuis très longtemps, elle prenait la défense de leurs géniteurs, répétant les mêmes phrases que celles qu’ils balançaient à qui voulait l’entendre pour justifier leur comportement toxique. Deux rapaces prêts à sacrifier le bien-être de leur enfant. Où était l’amour dans tout ça ? « Vous êtes deux vautours, mais clairement pas des parents, ni les miens, ni ceux d’Ava, et pas ceux de Lexie non plus. C’est terminé ! » Il s’agenouilla face à sa soeur, assise sur le sofa, et posa ses mains sur cuisses de sa soeur, soutenant son regard pour lui témoigner de tout son amour. « Ouvre les yeux Lex, je t’en supplie, ils vont te détruire… J’peux pas supporter ça, de les voir profiter de toi comme ça. » Il entendit sa mère se racler la gorge derrière lui, et l’aperçut faire signe à la sécurité de le sortir de la loge. Un sourire narquois aux lèvres, il répéta à Lexie qu’il serait toujours là pour elle, toujours, avant d’être raccompagné dehors sans ménagement.

anecdote neuf • Assis sur un banc du parc, Alex profitait des derniers rayons de soleil de la journée, concentré sur la lecture d’un roman qu’il avait emprunté à la bibliothèque. Lorsqu’il se décida à rentrer, une petite fille lui courut après, un carnet entre les mains. « Monsieur, monsieur, vous avez oublié ça ! » Le blond s’empara du précieux sésame, et inspecta le livret. « Ce n’est pas… » Mais la petite était déjà repartie vers sa maman, le laissant seul dans l’allée avec un bien qui n’était pas à lui. Les sourcils froncés, il ouvrit le carnet, et en feuilleta les pages vierges, jusqu’à ce qu’il remonte jusqu’à la seconde page, et qu’il y lise un message bref, mais terriblement intriguant. « Si tu lis ce message, sache que je ne suis pas folle, et que comme l’emploi du féminin l’indique, je suis du genre féminin. Si tu as moins de vingt ans, ou plus de trente-cinq ans, repose ce bouquin sur le banc où je l’ai laissé. Sinon, tu peux poursuivre ta lecture. J’ai caché dans le parc, là où le printemps fait émerger des couleurs délicieuses que Van Gogh adorerait, un livre de 115 pages qui  permettent de résumer onze lettres jaunies par le temps. » Hein ? Intrigué, le Moore s’arrêta un instant, réfléchissant au lieu qu’elle visait par cette énigme. Tout à coup, après s’être répété ces mots déposés dans le carnet, une idée fit irruption. Le printemps était le moment qui voyait fleurir les parterres, et il y en avait un très joli à l’entrée du parc, parsemé de tulipes, fleur symbolique des Pays-Bas, le pays de Van Gogh. Sans plus attendre, il se dirigea vers l’immense portail qui dominait les plantations de tulipes, et dût s’avancer et marcher dans la terre, entre les fleurs, pour essayer de trouver un ouvrage sous les feuilles. Les passants le regardaient avec méfiance, et certains lui ordonnaient de sortir de là, en lui reprochant d’abîmer les fleurs. Ils n’avaient sûrement pas tort. Tout à coup, alors que le gardien arrivait pour le faire sortir de là, il toucha quelque chose de dur, une couverture épaisse, et se saisit de l’ouvrage. Bingo. Prenant ses jambes à son cou, il s’enfuit aussi vite que possible, pour s’arrêter une centaine de mètres plus loin, en pleine rue, essoufflé, les mains sur les genoux, le livre sous le bras. 115 pages, avait-elle dit, quand le livre en question en contenait plus de trois cents. Il ouvrit alors la page cent-quinze, pour y trouver sept lettres surlignées au marqueur jaune. Alex secoua la tête, cette fille était complètement lunaire, mais terriblement maligne. C, A, P, O, U, P, A, S, C, A, P. Lorsqu’il reprit le carnet bleu, il comprit finalement la suite du message. « Maintenant, lis les quatre derniers mots du livre (promis, ça ne te spoilera pas si jamais tu comptes le lire). » Le blond ouvrit la dernière page, et du bout des doigts, suivit la ligne pour y voir se dessiner les derniers mots de l’ouvrage. « C’était ma ville. » Dans le carnet, l’inconnue lui demandait alors. « A présent, donne-moi ta vision, de préférence à la bibliothèque, entre William Shakespeare et Mary Shelley. » Le Moore réfléchit un instant, puis regagna son appartement, posant le livre et le carnet sur sa table basse. Il tenta d’oublier en reprenant sa routine, mais ce foutu carnet hantait ses pensées. Ni une, ni deux, il attrapa un stylo et s’assit sur son canapé, penché vers la table basse pour y inscrire quelques mots. L’écriture avait toujours été son refuge, c’était également la raison qui l’avait poussé à choisir le journalisme, amateur des mots et du pouvoir qu’ils avaient sur le lecteur. « Salut inconnue au féminin, ici inconnu au masculin, dont l’âge est compris entre vingt et trente-cinq ans, apparemment suffisamment fou pour suivre les instructions d’un carnet laissé sur un banc, à Tree Hill, cette ville qui m’a vu grandir et que j’aime profondément autant que je la déteste, parfois. » Il lui raconta quelques anecdotes sur les lieux qu’il aimait fréquenter, avant de lui donner une mission, à son tour, glissant le carnet entre Othello et Frankenstein. « Là où le Tennessee a trouvé toute sa créativité, tes papilles, elle, trouveront la délicatesse de second de la liste, mon préféré. » Elle devait donc se rendre dans le restaurant que Memphis Greenshaw avait ouvert, et choisir les macaroni&cheese revisités dans une version gastronomique dont le chef avait le secret. Les échanges de défis se multiplièrent, et Alex fut invité à aller observer un coucher de soleil depuis le pont, à la sortie de la ville, une glace à la main, parce que, d’après elle, le sucre aidait à apprécier la beauté. « Si un jour on se voit, fais-moi penser à m’enfiler une boîte de donuts avant de venir, ou à t’offrir les meilleures gaufres du Karen’s Café, pour que tu puisses mieux voir la mienne, au cas où elle ne te saute pas aux yeux. » Voilà plusieurs semaines que ça durait, il l’envoya au Tric pour une soirée karaoke, elle qui lui disait avoir du mal à gérer son stress, et elle le mit au défi d’éteindre son téléphone une journée pour ne penser qu’à lui, sans avoir à s’inquiéter de tout le monde autour de lui. A force d’échanger, de se livrer, de se challenger, ils apprenaient à se connaître, un peu plus, et pour la première fois, Alex avait des choses à dire, parce qu’elles ne se prononçaient pas, et qu’il pouvait prendre le temps de choisir avec soin chacun des mots qu’il posait sur le papier, afin qu’ils expriment parfaitement sa vision du monde. Doucement, c’était le rythme idéal pour ce maladroit de l’amour, qui s’était pris au jeu d’une inconnue dont il ne connaissait même pas le prénom.

anecdote dix • Lorsque la sonnerie avait retenti, le deux août, Alexander s’était précipité sur son téléphone. Il était devenu rare que Lexie l’appelle, encore plus au beau milieu de la nuit. « Lex, tout va bien ? » Au bout du fil, ce qu’il avait craint depuis des années, sa soeur était complètement brisée, par cette vie que lui avaient imposé leurs parents, par les choix qu’ils avaient toujours fait, à sa place, par les priorités qu’ils avaient infligées à son quotidien, et par le manque d’amour dont ils avaient été les victimes, tous autant qu’ils étaient. Le récit de sa soeur, et cette demande lui glaçait le sang. Evidemment qu’il allait lui ouvrir les portes de chez lui, il se barricaderait avec elle si elle le lui demandait, et il veillerait à ce que personne ne vienne interrompre son besoin de repos, de recul, à n’importe quel prix. Trois jours plus tard, elle arrivait à Wilmington, et le blond avait veillé à remplir le frigo de mousse au chocolat, et de yaourt glacé pour qu’elle puisse avoir tout le réconfort que ses bras à lui ne suffiraient pas à lui offrir. Du retour de sa soeur à Tree Hill, le Moore n’en avait rien dit, à personne, respectant la demande de Lexie sans lui demander quoique ce soit. Il avait fallu tellement de temps pour qu’enfin, elle réalise à quel point leurs parents abusaient d’elle et de sa confiance, qu’il ne voulait pas lui mettre une quelconque pression supplémentaire, même si ça lui restait difficile de ne pas prévenir Ava. L’appartement d’Alex n’était pas des plus spacieux, et la chambre d’amis qu’il avait débarrassée n’offrait clairement pas les mêmes volumes que ceux de sa maison à Los Angeles, mais son foyer avait au moins le mérite de lui offrir une tranquillité qu’elle n’avait plus connue depuis quinze ans. « Lex, t’es ici chez toi, je t’ai laissé un double des clés sur ta table de chevet… » Finalement, vivre avec son aînée le ramenait quelques années en arrière, quand l’insouciance était maîtresse à la maison et qu’ils croyaient, tous, encore en la famille idéale. Ces gamins-là n’existaient plus, mais l’amour, lui, avait réussi à franchir les étapes pour leur offrir une complicité et un soutien permanents. Si les parents n’avaient pas tenu leur rôle, ils avaient au moins offert à Alexander deux soeurs pour qui il ferait n’importe quoi, et qu’il veillerait à maintenir soudées, pour le meilleur et pour le pire.  

• prénom / pseudo • mathilde / hurry babe. • âge • la trentaine. • pronom à utiliser • elle. • ville / pays • perpi. • présence • 7/7 si je ne fais pas un coma parce que j'ai pas assez dormi les 6 autres nuits de la semaine. • moyenne de mots • aléatoire, en moyenne, 700 mots, parfois infiniment plus si les feels sont là. • source du forum • je l'ai créé il y a de ça bien longtemps. • petit mot, suggestion • @ava moore m'a envoyé des dizaines de gif et fait les yeux doux, et @lexie moore n'est clairement pas innocente non plus. Je dénonce. C'est pô d'ma faute cette fois.

Je réserve mon avatar :

Code:

<res>ben hardy</res> • <pn>alexander moore</pn>

Mais que tu es beau bon pas autant que moi, mais beau quand même

Je suis tellement fan du début de la fiche tu le sais mais je le redis ce frère va être parfait il me touche tellement  et son histoire promet tellement  

Rebienvenue chez toi


Vite la suite

LE PLUS BEAU, LE MEILLEUR ET LE PLUS INCROYABLE 
que j’aime ce début de fiche (mais tu le sais déjà), il se sacrifie tellement pour les autres faut qu’il arrête 
je vois pas de quoi tu parles concernant les gifs par contre
beaucoup TROP heureuse que t’aies craqué pour le dernier des Moore 



je sais pas si c’est utile de le dire mais rebienvenue chez toi 

Oh wow ce choix d'avatar

Rebienvenue à la maison et félicitations d'avoir trouvé un autre prénom commençant par A

Bon courage pour la suite de tes anecdotes

@Lexie Moore Mes soeurs sont les plus belles, c'est une évidence de toute façon Je suis beaucoup trop contente qu'Alex te plaise, et que la fiche soit, pour le moment, à la hauteur de vos espérances Depuis que vous avez ramené vos petites blondes, j'adore le frère, et j'avais déjà un coup de coeur pour lui avant même que vous créiez le scénario alors j'étais damnée depuis le jour 1.

@Ava Moore TU DIS PAS ÇA QUAND IL S'AGIT DE T'AIDER Bref, t'y es pour beaucoup, moi qui avais renoncé telle la personne sage et raisonnable que je suis... Au final, je ne voulais rien te dire mais je n'ai pas pu résister, j'étais beaucoup trop contente et motivée par Alex PAS MERCI pour les gifs, les smileys, les supplications, les menaces parce que je vais encore passer pour ce que je suis une girouette mais c'est pas grave. J'adore déjà mon petit bonhomme, et me tarde de finir cette fiche pour le lancer pour de bon

@Aina Fuentes Oh trop contente que Ben plaise Je voulais une bouille que l'on ne voit jamais Je pense qu'il n'y en aura bientôt plus aucun de disponible, donc je vais m'arrêter là pour les multicomptes Merci en tout cas

@Alexander Moore il a une bonne bouille je trouve

Voilaaaaaaaaaaaaaa le dernier petit changement qu'il te restait à faire

Re bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue sur le fo'

Bon courage pour la fin de ta fiche (N'écris pas de trop sinon, si je valide, ca risque aussi d'être long )

Hâte de voir ce que tu as fait de ce petit mec (Vu l'heure, ca sera demain maintenant)

En tout cas, tu fais des heureuses en prenant le frérot de la famille Moore, bon courage aux filles pour le supporter :siflle:

Bon bon, je vais dire qu'encore une fois, je ne connais pas ton avatar, mais il a tout de même une bonne bouiiille

Je file d'ailleurs de ce pas, te réserver l'avatar pour les quatre prochains jours

Amuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuse toi bien avec ce nouveau perso

@Alexander Moore ici on a besoin de personne  non mais c’est pour qu’Alex puisse enfin vivre  sa vie, il a suffisamment gâché d’opportunités pour la famille donc il est temps qu’il prenne soin de lui aussi 
Sage et raisonnable on va rien dire pour sur ce sujet 
Alexander est juste parfait, si fan de ce que tu en as fait  j’ai pas les mots tellement il est attachant et il colle parfaitement à ce que j’avais en tête de ce personnage 

Olalala mais comment il est parfait ce petit frère je suis totalement fan de ta fiche roman, comme toujours Alex est si parfait

Tellement hâte de jouer ce lien avec toi

@Aina Fuentes Thank youuuu, je trouve aussi

@Zack Wilson Huhuhuh bon couraaaaaage, c'est hyper long, j'ai honte J'me doutais que tu ne connaitrais pas l'avatar, mais je voulais justement un vava qu'on voit peu Have fun pour la lecture

@Ava Moore Tellement contente qu'Alex colle à la vision du frère et que tu l'aimes déjà Trop hâte de pouvoir le jouer et développer tout ça Cette famille est beaucoup trop cute pour passer à côté du coup

@Lexie Moore Youhouuuu, so happy Bien contente que le frangin soit à la hauteur de vos attentes, j'suis tellement inspirée par ce petit bonhomme Hâte de compléter la famille pour de bon et de lancer nos petits loups

Rebienvenue sur le forum :D

Guess what ? T'es validé(e) !

Encore un personnage de folie mais aucune surprise  
Alexander est tellement attachant mais aussi si impliqué dans la vie de famille des Moore. Il est toujours là prêt à aider ses sœurs sans même qu’elles ne le réalisent, le seul qui n’avait pas peur de confronter leurs parents aussi alors qu’il a tout autant souffert que Lexie et Ava Alex a un cœur en or et fait toujours passer les autres avant lui bien que ça l’empêche d’avancer et faire ce qu’il imaginait de sa vie, il mérite vraiment tout le bonheur du monde et d’être mis en avant à son tour comme il le fait avec ses proches    
Son histoire via avec l’inconnue est si originale mais adorable, j’ai hâte de voir comment ça va évoluer et le voir s’ouvrir un peu plus (parce qu’il mérite d’être mis en priorité lui aussi)
Heureusement que les sœurs Moore ont Alex dans leurs vies, c’est vraiment le meilleur grand frère, elles pouvaient pas rêver mieux
Encore un personnage merveilleux et si bien travaillé, j’ai tellement hâte de voir ce que tu vas en faire et de pouvoir jouer avec toi ce nouveau lien, rebienvenue chez toiiiii  

LES PREMIERS PAS SUR LE FORUM

Ca y est, tu es donc officiellement validé(e), félicitations ! Maintenant, il te reste à prendre tes marques sur PAL, mais nul doute que ce sera facile. Premièrement, si tu as quelques craintes quant à ton intégration, n'hésite pas à passer du côté du parrainage où des membres plus anciens te guideront pour tes premiers pas parmi nous. Tu peux aussi aller poster ta fiche de liens et même faire une recherche de partenaires pour rp. D'ailleurs, pour t'aider dans tes recherches, tu peux aller jeter un oeil du côté du guide des membres. Nous avons une partie club et association, si tu veux être des nôtres voici les associations et clubs de la ville. N'hésite pas à poster ton scénario ou des pré-liens si tu en as besoin, c'est fait pour ! Aussi, tu peux nous faire suggestions si tu vois des choses à améliorer, nous sommes à ton écoute ! Enfin, profite des outils de communication que sont le téléphone et instagram pour développer ton réseau de liens. Et enfin, passe dans les jeux et le flood si t'as envie de t'amuser encore plus.

LES NEWS DU MOMENT

Tu viens d'arriver ? Pas de panique, voici ce que tu as raté et qui pourrait t'intéresser : le complexe de réalité virtuelle est toujours ouvert, et plus encore, il s'agrandit avec une nouvelle salle. A présent, trois thèmes vous sont proposés : Harry Potter, le fosse aux lions, et... Pokémon !   Pour participer, il suffit de t'inscrire ici. Lancers de dés, et beaucoup de fun sont au programme ! Cet été, un road trip a été organisé, il est désormais terminé mais d'autres animations verront bientôt le jour.

J'arrive après la bataille, sorry
La bouille qui vient compléter le tableau d'une famille de BG quand même
Un FC que je ne connais pas, mais après un coup d'oeil sur Google, j'ai constaté que j'allais bientôt le connaître, lorsque j'aurais vu le nouveau film sur Netflix

(re)bienvenue chez toi en tout cas, avec un nouvel homme qui rejoint la team des -A
amuse toi bien avec l'ainé des Moore !