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Jules Ridley
••• there's only one tree hill •••
Jules Ridley
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date d'arrivée : 10/04/2024
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prénom (pseudo) : ludi.
multicomptes : toni & malcolm.
ma bouille : nina dobrev.
crédits : littlewildling (av).
trigger warnings : trafic de drogue, meurtre, dépression post-partum.
rps postés : 3
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anniversaire : 12/10/1987
âge : 36 ans.
statut civil : mariée depuis août 2014. ça fera dix ans cette année. maman d'une petite fille depuis six mois, un statut qui ne m'a jamais fait réellement rêvé.
métier/études : agent immobilier. je possède ma propre agence et détient une petite renommée dans le milieu. je n'en suis pas peu fière.
habitation : #412, east tree hill.
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Messagehelp, i need somebody | ft. fiona ♥   help, i need somebody | ft. fiona ♥ EmptyDim 21 Avr - 20:05



Fiona & Jules



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J’allais exploser. La petite était en train de hurler depuis ce qui semblait être des heures non-stop. J’étais assise sur le sol, dos collé à la porte du cellier, la tête plongée dans les mains. Sean était au travail et ne pouvait donc pas me venir en aide. Je savais bien qu’un enfant de cet âge ne faisait pas de caprice et qu’alors il y avait bien quelque chose qu’elle essayait de me dire, mais je ne réceptionnais pas son message. La seule chose que j’entendais étaient des pleurs, puis des pleurs et encore des pleurs. J’avais un mal de crâne de plus en plus présent. Il fallait qu’elle se taise. Je sortais en furie du cellier, essayant de ne pas claquer la porte pour autant pour ne pas accentuer ma migraine, et me dirigeais vers ma fille. « Qu’est-ce qu’il y a ma puce ? Maman ne comprend pas. Je voudrais vraiment t’aider mais je ne sais pas comment… » Je me sentais nulle, inutile. Ma fille me regardait en hurlant de tristesse, ou de colère, ou de frustration… que sais-je, je ne comprenais pas ce qu’elle avait. Sean aurait su, lui. Je tentais une nouvelle fois de l’appeler, croisant les doigts, et les doigts de pieds. Je tombais encore une fois sur sa messagerie. Il devait certainement être en pleine réunion ou n’avait tout bonnement pas son téléphone sur lui. « Papa ne répond pas. » Comme d’habitude. Elle ne voulait pas manger, elle avait mauvais caractère depuis un moment. Ce n’était pas non dans sa couche que se passait le problème, j’avais vérifié au moins cinq fois, dans le doute. J’étais désemparée. Et c’était la même chose, chaque jour depuis des semaines, des mois.

La folie des pleurs étant passées, une petite sieste s’étant imposée pour elle comme pour moi, je décidais qu’il fallait que je m’aère la tête. Entre temps, j’avais compris le problème. Elle faisait sa première dent. Comment n’avais-je pas pu y penser ? C’était typiquement le genre de situations pour lesquelles je me disais que mère n’était pas un rôle pour moi. Je n’avais clairement pas été conçue pour élever un enfant. Je n’arrivais pas à comprendre ce qu’il se passait, je ne comprenais pas ses désirs, ses besoins. Je savais qu’il y avait des numéros que je pouvais appeler, en-dehors de celui de mon mari, pour trouver de l’aide. Le problème étant que je n’aimais pas demander de l’aide, je préférais m’en sortir toute seule. Je trouvais que c’était de la faiblesse d’appeler au secours, d’autant plus à des inconnus, même s’ils sont spécialistes. Je m’étais finalement dit qu’une sortie au glacier non loin de la maison serait une bonne idée. Une glace me ferait le plus grand bien, et ça aiderait certainement bébé à aller mieux. Un peu de froid sur l’endroit qui la fait souffrir ne serait pas une mauvaise idée. Du moins, j’en étais persuadée. J’attrapais mon sac à main, puis je me dirigeais avec ma fille jusqu’à ma voiture. L’installer dans la voiture n’avait pas été complexe pour une fois.

Une fois garée, je sortais la poussette que je galérais toujours à déplier. Même la plus basique des tâches en lien avec la maternité était d’une complexité sans nom pour moi. Cinq minutes plus tard, poussette opérationnelle, j’installais la petite dedans. Le glacier était quasiment vide, ce qui semblait étrange pour une journée ensoleillée comme celle-ci. C’était certainement parce qu’on était en pleine semaine, à une heure où les gens travaillent. Heureusement que j’étais directrice et propriétaire de ma propre agence immobilière, car les congés maternité aux Etats-Unis, c’était pas ça. Là, je me permettais quelques libertés. Et j’avais bien besoin de ça. Je m’installais à une table après avoir commandé une glace au yaourt. Je m’apercevais après avoir eu la tête ailleurs pendant quelques minutes que Murphy, ma fille, avait les yeux brillants et la peau humide. Je commençais à m’affoler en plaquant le dos de ma main contre son front. Il était chaud. Il n’en fallait pas plus pour que je tombe dans une paranoïa et hurle dans tout le glacier. « Au secouuurs, ma fille n’est pas bien ! Appelez les urgences ! » J’étais peut-être un peu trop dramatique, mais il ne faut jamais plaisanter avec la fièvre d’un bébé m’avait-on dit.


© Ludi.

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