date d'arrivée : 31/07/2022 messages : 273 prénom (pseudo) : MissMady (Mady) multicomptes : caden - hannah - memphis - skye - beth - ashton - juliette - jackson - peter ma bouille : Ryan Guzman crédits : lionheart trigger warnings : sdf - jeux d'argent rps postés : 114 anniversaire : 15/02/1989 âge : trente-quatre ans statut civil : divorcé, un fils et une ex-femme avec qui il a tout gâché métier/études : anciennement professeur à l'université, il travaille à présent au Karen's café pour payer les factures, dans l'espoir de pouvoir enseigner à nouveau habitation : après avoir vécu dans sa voiture pendant un an, il vit à présent dans un appartement au 185 dans south tree hill En savoir plus : RP en cours toni - marvin
[fb janvier 24] unstoppable love - with toni Ven 15 Mar - 20:52
Le mois de janvier était à présent bien entamé. L’hiver s’était installé sur la ville, recouvrant parfois son sol d’un fin ou d’un épais manteau blanc. Plusieurs jours de suite, les flocons avaient parsemé la ville et il y régnait une ambiance festive, même si les fêtes de fin d’année étaient passées depuis quelques jours maintenant. Les enfants sortaient avec leur luge et leurs jouets d’hiver dès qu’ils rentraient de l’école, des rires d’enfant résonnaient aux quatre coins de la ville et Mateo profitait des moments de calme dans sa vie pour emmener son fils au parc. Toni et lui allaient mieux, une sorte de lien de confiance recommençait à exister entre eux. Bien sûr, il avait envie que les choses redeviennent comme avant, mais il savait que ces choses-là prenaient du temps, et qu’il lui faudrait encore et toujours se battre pour regagner sa confiance. Mais en vivant dans un appartement très agréable, en ayant retrouvé un travail fixe et en s’occupant de leur fils dès qu’il en avait l’occasion, il tentait de lui montrer qu’il avait changé, et que les erreurs qu’il avait commises dans le passé ne reviendraient pas hanter leur famille.
Depuis dix heures ce matin, Mateo courait les magasins pour trouver le cadeau d’anniversaire parfait pour Gus. Il allait fêter ses six ans aujourd’hui et le petit garçon commençait à avoir des gouts bien définis. Fini la période enfant où il jouait avec ces personnages de dessin animé dont Mateo était incapable de retenir le nom, bienvenue dans la période des dinosaures et surtout, des insectes. Le petit garçon semblait développer un amour assez étrange pour les insectes de toutes sortes, et si on ne pouvait pas dire que le jeune papa trouvait cette passion particulièrement ragoutante, il ne pouvait pas priver son fils du bonheur d’observer à la loupe ces petites bestioles qui trainaient partout. Il avait réussi à lui trouver un petit abri pour insectes, qui faisait apparemment fureur chez les enfants pour le moment. Il comptait bien le garder chez lui, pour éviter d’imposer ça à Toni, qui ne devait pas beaucoup apprécier la nouvelle passion de son fils non plus. Mateo avait également trouvé un livre très intéressant, avec de jolies illustrations sur l’univers des insectes, et il avait changé le linge de lit de son fils pour lui faire la surprise quand il viendrait dormir chez lui. Finie la Pat’Patrouille, bonjour les tyrannosaures. A se demander comment il ne faisait pas des cauchemars. Une petite soirée anniversaire était prévue chez Toni, et c’est donc les bras chargés de cadeaux gentiment emballés par la vendeuse que Mateo arriva chez son ex-femme, à l’heure prévue. Un coup de sonnette et un sourire charmeur accompagnèrent ses salutations.
Bonsoir toi. Comment tu vas ?
Il lui sourit tout en déposant un baiser sur sa joue, avant d’ajouter avec un petit air malicieux.
Et surtout, comment va le petit héros du jour ?
Petit héros qui arriva derrière sa maman pour venir saluer son père, et dont le regard se mit à briller en voyant les paquets dans les bras de Mateo.
date d'arrivée : 14/03/2024 messages : 1490 prénom (pseudo) : ludi. multicomptes : malcolm, jules, nala, ezra & june. ma bouille : vanessa hudgens. crédits : hiddenhappiness (av). trigger warnings : divorce, maladie, jeux d'argent, mensonge. rps postés : 34 anniversaire : 04/08/1989 âge : 35 ans. statut civil : divorcée de mateo depuis juin 2022, nous nous donnons une seconde chance. maman d'un petit gus depuis six ans, dont je suis folle amoureuse. métier/études : directrice d'une crèche, je passe ma journée dans les pleurs de bébé et l'odeur des couches. un rêve accompli. habitation : #048, north tree hill. En savoir plus :
Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Lun 18 Mar - 19:27
Mateo & Toni
unstoppable love
▬ janvier 2024 ▬
J’ouvrais les rideaux afin de laisser entrer entièrement la lumière blanche de l’extérieur dans la pièce. Une fine neige recouvrait les rues aujourd’hui, cela allait ravir Augusto. Aujourd’hui, il fêtait ses six ans. C’est comme si la nature lui donnait un cadeau. Mince, je m’étais faite doubler. Il fallait que je me rattrape. Il aurait le droit à un petit-déjeuner de roi. Le roi du jour. Je me dirigeais dans la cuisine pour lui faire des pancakes. Mais pas n’importe quels pancakes. Des pancakes d’anniversaire comme il les aimait. Avec une tonne de sirop d’érable, des minis marshmallows et une quantité astronomiques de petits confettis comestibles multicolores dessus. Paraît qu’ils devenaient exquis avec ces choses sans goût, mais ne manquant pas de couleurs. Pour ma part, une tasse de thé au citron suffirait ce matin. La douce odeur des pancakes se dispersant dans la maison, le roi du jour faisait son apparition dans la cuisine. « Joyeux anniversaire mon ange. » souhaitais-je à mon fils en m’approchant de lui pour le prendre dans mes bras et lui déposer le plus gros des baisers sur sa joue potelée. « Je t’ai fait ton super petit-déjeuner d’anniversaire. Installe-toi à table, je te l’apporte. » Six ans. Purée, il avait déjà six ans. Ce que ça grandit vite. J’ai l’impression que c’était hier que j’accouchais et que je découvrais ce petit être à la bouille si attendrissante. Et pourtant, la situation dans laquelle j’étais il y a six ans et celle d’aujourd’hui étaient complètement différentes. Il y a six ans, j’avais l’impression de ma vie commençait. J’étais mariée, j’habitais avec l’homme que j’aimais, pleine d’espoir pour cette nouvelle vie de famille. Désormais, j’étais divorcée, j’habitais seulement avec mon fils et j’oscillais entre le désir de retrouvais cet homme et l’idée de me dire que c’était stupide tout ça.
Je déposais l’assiette devant Augusto puis m’installais en face de lui. Son sourire était ma récompense quotidienne. De me dire que je gérais bien malgré toutes les galères que j’avais pu avoir ces dernières années. Je me réchauffais grâce à la chaleur du thé que je serrais entre mes mains. « Il faudra attendre ce soir pour tes cadeaux mon cœur, Papa va venir dîner avec nous pour ton anniversaire. » expliquais-je au petit qui n’avait probablement qu’une hâte, celle de découvrir ses cadeaux et en profiter par la suite. Malheureusement pour lui, il y avait école aujourd’hui, et il n’allait certainement pas louper l’école parce que c’était son anniversaire. C’est après un petit-déjeuner englouti, une préparation pour l’école plutôt expéditive, un manteau enfilé, que nous partions pour l’école.
***
La soirée était vite arrivée, la journée vite passée. Je me retrouvais à nouveau dans la cuisine pour préparer un délicieux repas pour ce soir. Des lasagnes, c’est tout ce que m’avait demandé Augusto pour ce soir. Son plat préféré. Ah, et bien entendu, un gâteau au chocolat que j’avais fait moi-même. Alors que j’enfournais les lasagnes, j’entendais la sonnette retentir. « Gus, tu viens dire bonsoir, ce doit être Papa. » Qui d’autre en même temps ? Seul lui était prévu ce soir à dîner. Je me dirigeais vers l’entrée pour ouvrir à mon ex-mari. « Bonsoir Mateo. Parfaitement bien et toi ? » lui demandais-je en retour. Il arrivait charger, les bras plein de cadeaux. J’allais presque complexer de mes petits paquets à côté, même si ce n’était pas la taille ni la quantité qui comptaient, bien sûr. Mais tout de même. Je jetais un regard à ma montre afin de calculer à quelle heure je devrais retirer les lasagnes du four. Une catastrophe pouvait vite arriver. « On s’installe dans le salon pour prendre un apéritif ou vous souhaitez tout de suite passer à table ? » demandais-je avec la ferme intention de me prendre un petit verre dans un cas ou l’autre pour célébrer cette journée.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Mar 26 Mar - 11:51
Cette journée, Mateo l’avait attendue avec beaucoup d’impatience. Il fallait dire que fêter la naissance de la personne la plus importante de sa vie revêtait une saveur toute particulière. Il savait qu’il avait commis un grand nombre d’erreurs dans sa vie, il savait qu’il avait bien failli perdre sa famille et son fils, mais s’il y avait une chose dont Mateo était certain, c’est que jamais Toni ne l’empêcherait de voir son fils. Si elle avait été en colère pendant un certain temps, Toni avait toujours fait en sorte que père et fils puissent passer du temps ensemble, même si Mateo avait toujours caché à Gus le fait qu’il vivait dans sa voiture. Il n’avait pas besoin qu’il voit ça, et il s’était contenté de le rencontrer dans un parc ou dans un autre lieu plus chaleureux quand les jours plus froids de l’hiver étaient là. Aujourd’hui, ils allaient passer un moment en famille et c’était quelque chose dont tout le monde avait besoin, et probablement envie aussi. Connaissant son ex-femme, elle lui avait probablement préparé son petit déjeuner favori avant de le conduire à l’école. Et ce soir, ils se retrouvaient ensemble pour ouvrir les cadeaux et déguster un délicieux repas. Toni avait toujours été une bonne cuisinière et le trentenaire ne pouvait cacher son excitation à l’idée de voir ce qu’elle allait bien pouvoir leur préparer.
Mateo arriva les bras chargés de cadeaux, et même si cela pouvait sembler impressionnant, il n’y avait rien de bien cher dans tout cela, juste quelques jouets qui allaient à coup sûr faire plaisir au petit garçon. La porte s’ouvrit sur Toni, plus belle que jamais, mais aussi sur un petit garçon dont le regard s’illumina en voyant les paquets cadeaux dans les bras de son papa.
Bonsoir mon amour ! Bon anniversaire.
Mateo se baissa et déposa les cadeaux par terre pour pouvoir serrer son fils dans ses bras, avant d’en récupérer deux, parce que le troisième s’était déjà fait la malle dans les mains toutes excitées d’un enfant de six ans. Il ne pouvait pas lui en vouloir, la tentation était grande. Mat se redressa pour faire face à son ex-femme.
Je vais super bien, merci pour l’invitation. C’est chouette de pouvoir passer ce moment en famille.
Il lui sourit légèrement avant de rentrer dans la maison pour pouvoir déposer ses affaires sur la table. Il avait amené avec lui une bouteille de vin, le préféré de Toni, pour en profiter entre adultes pendant le repas. Il espérait que cela irait avec le met prévu mais d’après ce qu’il sentait, c’était de la lasagne et ça conviendrait parfaitement. Le jeune homme se retourna lorsque Toni lui demanda s’ils prenaient un apéritif ou s’ils passaient directement à table. Gus leva les yeux vers ses parents, envieux de prendre un apéritif sans doute.
Peut-être qu’on peut prendre un petit apéro, on a le temps après tout. Et je peux faire un super cocktail d’anniversaire à ce petit garçon ?
Cocktail sans alcool évidemment, une sorte de tradition familiale qu’il avait pour habitude de faire. Un mélange bien sucré de jus d’orange et d’un ou deux autres ingrédients qui donnaient l’impression de boire un cocktail hyper coloré, comme les grands.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Mer 27 Mar - 16:32
Mateo & Toni
unstoppable love
Mateo avait fini par faire son éruption à la casa Vasquez. L’ayant salué, je proposais de prendre un apéritif. Après tout, c’était soir de fête, nous fêtions les six ans de notre bonhomme préféré sur ce monde, notre fils, Augusto. J’avais vraiment mal réfléchi cette année. Toutes mes meilleures idées cadeaux avaient été pour Noël. Je n’avais vraiment plus rien pour l’anniversaire d’Augusto. J’avais cogité, j’avais tourné plusieurs fois toutes mes idées dans ma tête mais aucune n’était convaincante au final. Alors quand je voyais Mateo débarquer avec les bras remplis de cadeau, un complexe d’infériorité arrivait subitement. Purée, il allait passer pour le meilleur des papas et moi pour la plus nulle des mamans. Quand j’avais écumé les rayons du magasin de jouets, j’avais pourtant demandé conseil à la nana qui travaillait ici et semblait n’avoir rien de mieux à faire à ce moment-là. Elle m’en avait donné des idées, tout un tas, mais aucune ne convenait. Je lui avais dit qu’il était depuis un bon moment dans une période dinosaures, mais qu’une nouvelle passion était arrivée : les insectes. Pour tout avouer, ce n’était pas spécialement ce que je préférais, étant plutôt du genre à hurler quand je vois une punaise marcher tranquillement le long du mur du salon. Etant toutefois persuadée qu’elle n’allait rien me faire et entendant dans ma tête mon père répéter « c’est pas la petite bête qui va manger la grosse », je n’étais pas plus à l’aise. Alors encore des livres sur le sujet ça passait, en revanche je n’allais pas me diriger sur la culture de coccinelles ou je ne sais quoi encore. Alors je m’étais laissée avoir par un jeu en bois sur le thème des insectes alors que je n’avais absolument pas compris le principe de celui-ci, en espérant qu’Augusto ait plus d’imagination que moi ; mais également sur deux-trois figurines de dinosaure à rajouter à sa collection qu’il chérissait fort. Enfin qu’importait, le plus important était le moment que nous allions passer ensemble, non ? Peut-être n’était-ce pas ainsi dans la tête d’un enfant alors qu’il décampait déjà avec un cadeau que Mateo avait laissé sur le sol. « Mais je t’en prie, avec grand plaisir. Gus était impatient que tu arrives, il voulait absolument te raconter ce qui lui était arrivé à l’école aujourd’hui pour son anniversaire. » lui annonçais-je avec un large sourire. Ça avait l’air d’être un teaser de dingue, mais il s’agissait de pas grand-chose en réalité. La classe entière lui avait une chanson et le petit Tom lui avait offert sa barre chocolatée qu’il avait prévu pour le goûter de récréation. Mais quand on l’entendait de la bouche d’Augusto, nous étions sur l’événement de l’année, que dis-je, du siècle, voire du millénaire.
Je me dirigeais vers le séjour pour sortir deux coupes. Je devais avouer avoir réservé une bouteille de champagne pour cette soirée. C’était soit ça, soit pour un dîner romantique avec Mateo si l’occasion s’était présentée. Enfin, dans tous les cas, c’était pour la boire avec mon ex-mari avec qui je retissais des liens plus étroits. Je voulais apporter une ambiance un peu plus pétillante, disons-le comme ça. « Tout à fait, on a le temps. Après tout, la bouteille vient juste d’être ouverte, tu ne vas pas repartir maintenant. » répondais-je en souriant, accompagné d’un petit clin d’œil à destination de Monsieur Flores. J’agissais de la sorte, mais en réalité, j’avais toujours aussi peur. Que ça ne fonctionne pas, qu’on se lance dans un genre de reconquête sans finalité. « Je vais presque être jalouse du super cocktail d’anniversaire ! C’est vraiment dommage que ce ne soit pas mon anniversaire à moi ! » plaisantais-je en regardant notre fils. « T’as vraiment de la chance toi ! » ajoutais-je, avant de me diriger vers Mateo. « Prends dans le frigo ce dont tu as besoin et demande-moi si tu ne trouves pas. Champagne, ça te va ? » demandais-je sans réellement attendre de réponse, en ouvrant la bouteille dans la foulée. Je remplissais les deux coupes du liquide à bulles. L’envie d’y tremper les lèvres était bien forte mais je me retenais, je n’y toucherais pas avant d’avoir trinqué, bien entendu. J’observais Mateo confectionner son super cocktail d’anniversaire en souriant, avant d’être interrompu par Augusto qui revenait avec le cadeau qu’il avait chapardé un peu plus tôt. « Regarde maman, j’ai eu une maison pour les insectes ! » annonçait-il plus heureux en me l’approchant si proche du visage que j’en louchais à moitié. « Oh wow, c’est génial chéri. » répondais-je avec un large sourire, avant d’opter pour un regard d’inquiétude vers Mateo. Le gamin détallait dans la seconde pour aller faire je ne sais quoi avec dans le salon. « C’est pour faire venir les insectes et qu’ils élisent résidence dedans ? » demandais-je en me voyant déjà envahie de tout plein de bêbêtes.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Jeu 28 Mar - 16:56
Le jeune trentenaire était heureux de pouvoir passer un peu de temps avec sa famille, avec son fils pour son anniversaire mais aussi et surtout avec son ex-femme. Les choses semblaient aller en s’améliorant avec Toni et le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeune homme en était plus qu’heureux. Il avait la sensation que tout doucement, sa vie était en train de se remettre sur de bons rails, il avait un boulot, il avait un appartement dans lequel il se sentait bien, et lentement mais sûrement ses contacts avec sa famille étaient en train de se rétablir. Cependant, il savait qu’il allait encore devoir énormément travailler sur lui-même, sur son potentiel couple avec Toni, mais il aurait toujours la constante de sa relation avec son fils, un enfant qui l’adorait et que lui adorait par-dessus tout. D’ailleurs, cela ne manqua pas lorsqu’il arriva chez son ex-femme, les bras chargés de cadeaux. Il y eu d’abord un énorme câlin, un bisou plein d’amour, avant de voir un cadeau prendre la fuite avec le petit garçon. Logique, il l’attirait avec ses énormes paquets, il fallait bien se douter qu’il n’allait pas y résister très longtemps. Apparemment, le gamin attendait son père avec impatience pour pouvoir lui raconter tout ce qu’il s’était passé à l’école pour son anniversaire. Mais avant toute chose, déballage de cadeaux obligatoire.
Pressé de me raconter mais apparemment, encore plus pressé de prendre la fuite avec ses cadeaux. Faut le comprendre, la tentation est grande.
Il sourit légèrement à son ex-épouse avant de reprendre la parole. Elle lui avait proposé un apéritif pour célébrer cette journée d’anniversaire et il trouvait que c’était une formidable idée. Après tout, comme ils venaient de le confirmer tous les deux, ils avaient le temps de la soirée devant eux et ils pouvaient parfaitement ouvrir cette bouteille et se servir une, voire plusieurs coupes de champagne. Il lui sourit légèrement avant de lui répondre :
Oh ça, je ne compte pas partir tout de suite non. Alors va pour la coupe de champagne.
Alors que le petit garçon venait de les rejoindre, ouvrant son cadeau sur le sol du salon, Mateo venait de proposer de lui préparer un super cocktail d’anniversaire, petite tradition familiale pour chaque anniversaire. Evidemment, d’année en année, le cocktail de Mateo évoluait, passant du lait au jus de fruits agrémenté de nouveaux ingrédients. Chaque année, il évoluait et cette année, il comptait bien faire quelque chose de complètement différent de l’année dernière. Cependant, il était tenu par les impératifs de ce qu’il trouverait dans le frigo de Toni, mais il ne doutait pas qu’il allait pouvoir faire quelque chose de super. Mateo se dirigea donc, comme convenu, vers le frigo de Toni. Il sélectionna deux ou trois ingrédients, dont une bouteille de jus de fruits, quelques glaçons, un peu de grenadine pour la couleur, quelques morceaux de fruits frais donc un morceau d’ananas qu’il plaça sur le rebord du verre et il sortit de sa poche un petit parasol et une poignée de bonbons, dont les préférés de Gus. Il en mit deux dans le verre et un sur le rebord, avec l’ananas. Le cocktail avait des teintes orangées et rouges qui donnaient envie de plonger dedans. Il amena le verre à son fils en s’écriant :
Ta maman a raison, moi aussi je voudrais que ça soit mon anniversaire. Monsieur est servi !
Il lui sourit avant de se redresser pour sourire à son ex-femme et lui rétorquer :
Je peux te faire le même avec un petit truc en plus tout à l’heure si tu veux.
Le petit truc en plus, c’était bien entendu la petite dose d’alcool nécessaire à tout cocktail d’adulte digne de ce nom. Alors que Mateo reprenait place dans le salon, il vit son petit garçon arriver en courant à toute jambe, la maison pour insectes dans les mains, il la montra à sa maman avant de repartir aussitôt.
Tout à fait, mais il faudra expliquer à ce petit chapardeur que la maison doit rester dans le jardin, ou élire résidence sur le balcon de la maison de papa, mais nulle part ailleurs. Je ne voudrais pas que ta maison soit infestée d’insectes en tous genres.
Et il connaissait l’amour plus que modéré de son ex-femme pour les petites bêbêtes.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Mar 9 Avr - 17:41
Mateo & Toni
unstoppable love
Mateo m’avait manqué en réalité. Il faut dire que je ne l’avais pas quitté parce que je ne l’aimais plus. Il m’avait manqué quand j’avais dû monter un meuble toute seule. Il m’avait manqué quand j’étais malade pendant une bonne semaine et que je devais m’occuper d’Augusto alors que j’étais au bout. Il m’avait manqué quand j’avais froid sous les draps en me couchant. Il m’avait manqué pour de multiples raisons. Mais je suis connue pour être têtue, voire complètement bornée. Alors je m’étais longuement répété que j’avais fait le bon choix, qu’il m’avait bien prise pour une poire pendant des mois en dépensant notre argent au casino, que je méritais beaucoup plus d’honnêteté. Je pense même que s’il n’y avait pas eu Augusto, je n’aurais jamais été amenée à le revoir. Généralement, je tire un trait définitif sur ce qui m’a fait du mal et n’en valait pas le coup. Mais Mateo, en valait-il le coup ? J’osais croire que oui. J’osais croire qu’on pourrait reconstituer notre famille. Notre famille. Celle qui n’avait plus été pendant des années, arrivait à en prendre à nouveau l’apparence. Alors même si le terme était adapté, j’essayais de ne pas m’emballer pour autant. J’avais réellement l’envie d’être proche de Mateo à nouveau, comme nous nous rapprochions depuis des mois déjà, mais j’avais peur d’être à nouveau déçue, voire trahie comme il l’avait déjà fait y a deux ans. Avait-il réellement changé ? Avait-il régler ses problèmes d’addiction aux jeux d’argent ? Je l’espérais bien fort. S’il me disait que c’était réglé, je ne cessais de me répéter que mentir était quelque chose qu’il gérait à la perfection, comme il avait pu me le prouver auparavant. Mais soit, tentons de faire abstraction de ces mauvais souvenirs ce soir. « Avec grand plaisir. » répondais-je à sa proposition d’un cocktail spécial pour moi plus tard. Après tout, celui d’Augusto avait l’air plutôt sympathique, alors si j’en avais un tout aussi succulent mais plus adulte plus tard, je n’allais pas refuser.
Sûrement que la peur était visible dans mon regard alors que mon fils me montrait le cadeau qu’il avait chapardé à son père, inquiète de voir toute la faune du jardin s’introduire dans la maison. il était vrai que je n’étais pas la plus à l’aise avant tout ce qui était volant, rampant ou tout ce qu’on pouvait qualifier "d’insecte" en règle générale. C’est alors que je me souvenais que Mateo m’avait également à chaque bestiole qui avait l’audace de vouloir cohabiter avec moi. Il y avait plus d’un avantage à vivre avec quelqu’un. « Je vois. » répondais-je simplement en attrapant les deux coupes de champagne. « On bouge au salon ? » demandais-je en engageant directement le pas. Je déposais les deux coupes sur la table avant de m’asseoir sur le canapé. « Regarde Gus, le super cocktail d’anniversaire que papa t’a fait ! » m’extasiais-je, un long sourire sur le visage. J’attrapais ensuite une première coupe que je tendais à Mateo, puis je prenais la seconde en levant mon verre. « A tes six ans mon poussin. » annonçais-je en regardant mon fils, les yeux débordant d’amour. C’était bien la plus belle chose que Mateo m’avait apporté dans ma vie. J’approchais mon verre jusqu’à mes lèvres pour y déguster deux trois gorgées de bulles. « Donc tu as un balcon ? » repensais-je à ce qu’il disait plus tôt dans la cuisine. Il faut dire que je n’avais pas encore été chez lui. Je ne savais même pas où il vivait. Enfin, j’avais vu la devanture rapidement en déposant Gus un matin, mais rien de plus. « Tu m’inviterais chez toi pour que je le vois ? » demandais-je en retournant tremper mes lèvres dans le champagne. A vrai dire, j’en avais plutôt rien à faire de son balcon, en-dehors qu’il accueillerait très bien l’hôtel à insectes qu’il avait offert à Augusto, mais je voulais juste entrer chez lui. Je voulais voir son nouvel univers, là où il accueillait Gus depuis qu’il avait quitté sa voiture. Depuis qu’on se recôtoyait, il venait toujours ici, on ne se voyait nulle part ailleurs. Peut-être me cachait-il quelque chose ? J’enlevais au plus vite cette pensée de ma tête pour ne pas gâcher mon moral.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Sam 13 Avr - 18:37
Cette soirée était plus qu’attendue par Mateo, non seulement pour avoir la chance de fêter l’anniversaire de son fils mais aussi parce qu’il y voyait l’occasion rêvée, une fois que le petit garçon serait couché, de passer éventuellement un moment avec Toni. Il ne voulait en aucun cas précipiter les choses mais chaque occasion qu’il pouvait avoir de passer du temps avec elle lui faisait plaisir, que Gus soit présent ou pas d’ailleurs. Depuis qu’ils avaient décidé de tenter de se refaire confiance et de se donner une éventuelle deuxième chance, les anciens époux profitaient de chaque occasion, comme s’ils apprenaient à nouveau à se connaitre. Le temps passait et les choses semblaient se réparer entre eux, même si Mateo savait que la situation était fragile et que tout n’allait pas se régler du jour au lendemain. Il devait se montrer patient, ce qui n’était pas nécessairement la plus grande de ses vertus. Mais par amour, on est capable de bien des choses. Lorsque la jeune femme proposa de bouger vers le salon, il la suivit avec un sourire. Gus était déjà trop occupé à découvrir son incroyable maison pour insectes, qui allait élire domicile sur le balcon de Mateo. Evidemment, hors de question que cette chose ne reste dans la maison de Toni, qui avait horreur de toutes ces bestioles très petites mais pas très mignonnes.
Avec plaisir oui, faisons ça.
Gus les suivit et lorsqu’il découvrit son cocktail d’anniversaire, de grands yeux surpris et pleins de curiosité le firent sourire. Mateo savait que son fils aimait particulièrement les couleurs, et avoir l’impression d’être un « grand ». Clairement, le but de ce cocktail coloré était atteint, le petit garçon de six ans avait l’impression qu’il allait boire comme un grand. Mateo s’empara de sa coupe de champagne et lorsque Toni leva son verre pour trinquer aux six ans de leur fils, il en fit de même, avec un large sourire sur les lèvres. La fierté se lisait dans son regard.
A tes six ans mon grand ! Bon anniversaire !
Gus trinqua lui aussi, tout fier, avant de tremper ses lèvres dans son cocktail d’anniversaire, qu’il semblait apprécier à la hauteur des espoirs de Mateo. Alors que le petit garçon retournait vaquer à ses occupations, c’est-à-dire certainement essayer d’attraper ses cadeaux dans le dos de ses parents, Toni lui demandait s’il avait effectivement un balcon. Il posa sa coupe de bulles avant de répondre :
Oui oui, il n’est pas bien grand mais suffisamment pour avoir une petite table histoire de pouvoir manger dessus quand les beaux jours reviennent. C’est assez agréable, et il y a peu de vis-à-vis.
Il sourit légèrement, se disant qu’il avait mis beaucoup de temps à mettre la somme nécessaire de côté pour retrouver un semblant de vie décente, mais il avait maintenant un appartement dans lequel ils e sentait bien et en plus de ça, il était en pourparlers pour retrouver un poste d’enseignant dans un collège à la rentrée prochaine, un rêve qu’il nourrissait depuis qu’il avait dû arrêter de travailler au lycée de Tree Hill. Les choses se remettaient sur les rails pour lui.
Bien sûr, tu peux venir quand tu veux. Tu verras, Gus a une chambre incroyable en plus, il l’adore. Il a même ce petit panier de basket, il m’a dit qu’il voulait s’inscrire dans un club en septembre. Il te l’a dit aussi ?
Une fierté pour Mateo, qui avait lui-même joué au basket quand il était plus jeune.
date d'arrivée : 14/03/2024 messages : 1490 prénom (pseudo) : ludi. multicomptes : malcolm, jules, nala, ezra & june. ma bouille : vanessa hudgens. crédits : hiddenhappiness (av). trigger warnings : divorce, maladie, jeux d'argent, mensonge. rps postés : 34 anniversaire : 04/08/1989 âge : 35 ans. statut civil : divorcée de mateo depuis juin 2022, nous nous donnons une seconde chance. maman d'un petit gus depuis six ans, dont je suis folle amoureuse. métier/études : directrice d'une crèche, je passe ma journée dans les pleurs de bébé et l'odeur des couches. un rêve accompli. habitation : #048, north tree hill. En savoir plus :
Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Sam 20 Avr - 17:05
Mateo & Toni
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La soirée s’annonçait parfaitement bien. Même si le petit était bien plus préoccupé par les cadeaux qu’il allait avoir pour son anniversaire, on pouvait ressentir qu’avoir ses deux parents en même temps à ses côtés le temps d’une soirée lui faisait extrêmement plaisir. Comme avant. Comme une famille, celle qu’on recomposait à nouveau depuis quelques mois. Mateo s’était montré présent à mon accident de voiture et depuis, il avait l’air de vouloir corriger ses erreurs passées. J’appréciais beaucoup ça. J’aimais comment il s’est débrouillé pour remettre sa vie sur les rails. J’aimais sa persévérance et sa volonté immense de régler tout ça. Des fois je m’abandonnais à l’idée que j’avais peut-être été trop extrême quand j’ai décidé de divorcer. Peut-être que j’aurais pu l’aider plutôt que de le quitter, qu’on aurait pu discuter ensemble des solutions pour arranger tout ça. Mais est-ce qu’il en serait là si je n’avais pas pris cette décision ? Est-ce qu’il se serait repris en main ? Le doute était présent. Ma décision à l’époque avait toutefois été logique. Ça faisait des années qu’on mettait de l’argent de côté pour nous offre à nous, à Gus, à notre famille, une maison ; et il avait tout pris pour aller le jouer au blackjack. Dans mon dos. Il avait fait tout ça sans rien me dire. Alors qu’on s’était promis de ne jamais rien ne cacher, il avait préféré me mentir et jouer toutes nos économies. Y avait-il finalement une solution à tout ça ? J’en doutais fortement, le mal avait été fait après tout. J’essayais de laisser tout ça au passé, mais j’en attendais toujours plus de sa part. je le voyais bien qu’il faisait des efforts, mais il me fallait plus de preuves qu’il ait changé.
Et comme preuve, je voulais voir son intérieur. Là où il habite. Là où je dépose mon fils certains jours afin qu’il profite aussi de son père. Alors j’avais saisi l’occasion qu’il parle de son balcon pour demander à être invitée dans son humble demeure. S’il ne me le proposait, bien qu’il m’ait déjà dit que je pouvais rendre visite quand je le souhaitais, je m’imposais. Mateo jouait la transparence désormais, il savait que le mensonge n’avait pas sa place dans notre relation et que ça lui avait coûté notre mariage. « Oui, il m’a dit. Je pense qu’il veut faire comme son père. » répondais-je en sirotant ensuite quelques gorgées de champagne. Le petit Gus souhaitait s’inscrire dans un club de baskets. Ça me rappelait nos années lycée, quand Mateo était joueur dans l’équipe et que je supportais en tant que cheerleader. Une petite nostalgie montait. « Personnellement j’ai installé un petit panier de basket juste au-dessus de la panière à linge sale pour qu’il mette ses fringues dedans, et non juste à côté sur le sol. » annonçais-je en rigolant. Et le plus cocasse dans cette histoire, c’est que cette technique était plus qu’efficace ! Depuis, je n’avais plus besoin de me baisser à chaque fois pour ramasser ses boules de vêtements juste à côté de la panière. Semblerait qu’il était trop dur de les déposer au bon endroit. Parait que c’est typiques des hommes. Une amie avec deux filles m’a assuré que les petites filles sont beaucoup plus soignée et sage. Nous n’avons pas le petit garçon le plus turbulent non plus, mais je ne doutais pas de ses dires sur l’autre point. « Je pense que c’est une bonne idée en tous cas. Ça lui permettrait de se dépenser davantage et d’avoir de nouveaux amis. »
Le four sonnait, annonçant que le repas était prêt. « Ah, je m’excuse, je vais aller voir dans la cuisine. » Je me levais du canapé dans lequel j’étais installée jusqu’alors pour me diriger vers l’endroit où un bip résonnait. Je coupais le four et entrouvrais la porte de celui-ci, faisait sortir une boule de fumée bien chaude. Je m’étais sentie comme dans un sauna en mettant stupidement ma tête juste au-dessus. Petit coup de chaud. Je mettais les deux maniques sur mes mains pour attraper le plat et le déposer sur le dessous de plat posé sur le plan de travail juste derrière. « A taaaable ! » hurlais-je afin que tout le monde dans la maison m’entende. On revenait comme à l’époque où nous vivions tous ensemble, au moment du repas. J’entendais les petits pas de Gus traverser la maison pour se présenter à table, un nouveau cadeau déballé à la main. J’arrivais dans le salon, puis déposais le plat sur la table. « Chéri ? » Je m'arrêtais une seconde, prenant connaissance de ce que je venais de dire. « Pardon... Mateo, tu veux bien servir ? » demandais-je en lui tendant un couvert servant à cet effet, faisant comme s'il ne s'était rien passé. Les vieilles habitudes.
date d'arrivée : 31/07/2022 messages : 273 prénom (pseudo) : MissMady (Mady) multicomptes : caden - hannah - memphis - skye - beth - ashton - juliette - jackson - peter ma bouille : Ryan Guzman crédits : lionheart trigger warnings : sdf - jeux d'argent rps postés : 114 anniversaire : 15/02/1989 âge : trente-quatre ans statut civil : divorcé, un fils et une ex-femme avec qui il a tout gâché métier/études : anciennement professeur à l'université, il travaille à présent au Karen's café pour payer les factures, dans l'espoir de pouvoir enseigner à nouveau habitation : après avoir vécu dans sa voiture pendant un an, il vit à présent dans un appartement au 185 dans south tree hill En savoir plus : RP en cours toni - marvin
Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Ven 3 Mai - 17:50
Cette soirée lui faisait du bien, il avait pratiquement l’impression de se retrouver dans une situation normale, en famille, comme si de rien n’était. Comme si le passé n’avait jamais eu lieu, comme s’il n’avait pas commis les pires erreurs de l’univers mais finalement, il y avait des tonnes de choses qui étaient en train de se remettre sur les rails et Mateo avait la vague impression que c’était une bonne chose pour lui. Le trentenaire passait une agréable soirée, il était content de savoir que son ex-femme était en train de lui pardonner, lentement. Passer du temps avec son fils était ce qui comptait le plus pour Mateo mais clairement, le fait de retrouver la confiance de Toni comptait presque tout autant. Mateo avait l’immense chance de partager à nouveau des moments de qualité avec son fils, et Gus lui avait confié qu’il voulait lui aussi faire du basket, comme son papa bien des années plus tôt. Mateo avait fait partie de l’équipe star du lycée, il avait adoré ses années à jouer au basket, faire partie d’une équipe, et il fallait reconnaitre qu’il éprouvait une petite fierté à l’idée que son fils fasse la même chose.
On dirait bien, qui sait, il aura peut-être encore plus de talent que son père.
Lorsque Toni lui mentionna l’anecdote assez cocasse du panier de basket au-dessus de la panière à linge sale, Mateo ne put s’empêcher d’éclater de rire. Il trouvait l’anecdote particulièrement amusante. Il devrait penser à faire pareil chez lui car Gus avait également la fâcheuse tendance à ne pas viser le panier correctement quand il s’agissait de ranger ses affaires.
Je devrais faire pareil, ce petit bonhomme n’a pas un sens du rangement très développé encore.
Ce qui était normal, après tout le petit garçon était encore fort jeune mais nul doute que c’était au plus jeune âge que l’on apprenait à être une personne responsable, capable de ne pas remettre toutes les tâches du ménage sur le dos de sa maman ou de sa femme plus tard. Mateo avait à cœur à apprendre à son fils à ranger et à lui apprendre les bonnes manières aussi, quelque chose de très important à ses yeux. Il sourit à la remarque de sa femme sur le basket. Finalement, il était bien content qu’ils partagent le même point de vue sur le fait de pratiquer un sport.
Absolument, et il va se retrouver dans un bon club à Tree Hill. Je sais que pas mal de ses copains de classe comptent s’y inscrire l’année prochaine, il va avoir une vraie belle équipe.
Le trentenaire avait un visage éclatant, les yeux pétillants à cette idée de partager sa passion du basket avec son fils. Alors que Toni quittait le salon pour aller s’occuper du four qui venait de retentir, Mateo termina son verre de bulles et se leva du fauteuil. Il rejoignit la salle à manger dans laquelle leur fils venait de s’installer. Toni arriva avec le plat et l’espace de quelques secondes, une gêne s’installa quand elle l’appela, par erreur, « chéri ». Mateo leva les yeux vers elle mais rapidement, histoire de dissiper le malaise, il répondit :
Bien sûr, pas de soucis.
Mateo attrapa une manique, un couteau et une spatule pour faciliter le service. Il découpa des portions, une plus petite pour Gus même si le garnement allait probablement se resservir après.
Et voilà pour vous. Ca a l’air délicieux, comme d’habitude. Les lasagnes c’est vraiment mon péché mignon.
Il déposa les assiettes sur la table et prit place.
Est-ce que tu as prévu du vin avec ça ?
Au vu des verres à vin, c’était probablement le cas mais il préférait demander.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Ven 17 Mai - 17:41
Mateo & Toni
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Un mini Mateo, c’est ce que devenait Augusto de plus en plus au fur et à mesure des années. Pour l’instant, il ne prenait que ses meilleurs côtés, alors ça me convenait parfaitement. Le jour où il prenait le côté mensonge, là, ce serait plus problématique. Alors que le petit veuille faire du basket, je n’y voyais aucun inconvénient, au contraire. Je pensais que ça lui permettrait de se dépenser davantage, lui qui était plus qu’énergique, et lui créerait de nouvelles amitiés. Le basket, c’est grâce à ça qu’on s’est connu, Mateo et moi. Epoque lycée, lui était dans l’équipe de basket et moi j’étais dans les cheerleaders qui les encourageaient. Pas que j’avais toujours rêvée d’être pompom girl, loin de là. J’avais été traînée par mes amies qui se disaient depuis toute petite qu’elles seraient dans les cheerleaders de leur établissement. Ce n’était pas un regret dans ma vie, loin de là. J’avais beaucoup aimé le cheerleading malgré tout. Ça m’avait permis de belles amitiés, un gain de souplesse et de muscles, et surtout ça m’avait permis de rencontrer celui que j’ai longtemps considérer comme l’homme de ma vie. Cet homme qui m’a fait papillonner le ventre, qui m’a fait croire que le véritable amour existe, qui m’a fait croire que j’étais tout pour lui au point de vouloir que je sois la femme de son enfant. Lui qui m’a tant donné m’a énormément pris également. Il m’a pris mon cœur, ma confiance, mon argent. Je n’étais pas matérialiste ou proche de mon argent, ce n’était pas ça la véritable question. Là il s’agissait de la confiance que j’avais en lui et qu’il a trahis. Me voler en me disant je t’aime juste ensuite. Comment avait-il pu ? J’avais longuement tourner le sujet dans ma tête, me questionnant sur ce besoin d’en arriver là. Il avait dû être pris au piège pour oser faire ça. C’est sur cette idée que je me reposais pour aller de l’avant, car après tout, je l’aimais. Je l’avais toujours aimé, dès le premier jour, et j’avais osé croire que je l’aimerais jusqu’au dernier. Durant ces années, je me suis convaincue toute seule que je n’avais plus aucun sentiment amoureux envers lui, mais uniquement de la rancune. Mais il n’en était rien, je tentais de me duper. Je le savais depuis mon accident de voiture. Sa présence m’avait manqué et continuerait éternellement de me manquer, parce qu’il n’y avait que lui qui me permettait de vivre de telles émotions. Que lui qui pourrait à jamais hanter mon esprit, que ce soit avec de belles ou vilaines pensées. C’était lui. Et le revoir dans Augusto désormais me permettait de penser qu’un mini Mateo ne me suffisait pas, il me fallait également le Mateo originel.
C’est naturellement qu’avec de telles pensées, le mot chéri sortait de mes lèvres. Poussiéreux, car resté bloqué trop longtemps à l’intérieur de moi, il ressortait comme un phénix. Je me reprenais rapidement, faisant semblant de ne pas comprendre qu’il l’avait entendu. Alors que si, si on est pas dupe, on sait très bien qu’il a clairement entendu le surnom affectif trop longtemps resté caché. Mais il savait y faire, il faisait comme si de rien n’était en répondant simplement, mais son regard de surprise l’avait trompé déjà. Mais sa délicatesse pour ne pas créer de malaise était touchante. « Maman t’a appelé chéri ! » s’exclama en pouffant de rire Augusto, mettant les deux pieds dans le plats alors qu’on avait fait notre possible pour dissimuler tout ça. « Dis donc toi, va plutôt te laver les mains. » disais-je à Augusto en m’approchant de lui en vérifiant l’état de ses mains, lui qui était à même le sol il y a de ça cinq minutes, préférant jouer sur le carrelage froid. Et alors que notre fils partait dans la cuisine afin de s’exécuter, Mateo commençait à servir les lasagnes. « Vraiment, ton fils veut être comme toi. » annonçais-je alors que Mateo disait qu’il avait comme péché mignon les lasagnes. Tel père tel fils, j’en avais deux pour le prix d’un autour de cette table. « Vous avez de la chance alors, je ne les ai pas faites cramées. » Je plaisantais à ce sujet, mais j’étais plutôt bonne cuisinière alors les erreurs en cuisine m’arrivaient très rarement. « Oui, je vais aller chercher ça. Et vérifier s’il a bien mis du savon d’ailleurs. » répondais-je en me dirigeant de ce pas vers la cuisine. Au moment où j’entrais, Augusto détallait vers le salon, pas le temps de vérifier, une vraie fusée. J’attrapais la bouteille de vin rouge que j’avais posé dans un coin du plan de travail tout en m’insultant intérieurement d’idiote, m’invitant à plus réfléchir sur mes phrases à venir dans le futur. Revenant dans la salle à manger, j’ouvrais la bouteille. Ça, je savais faire. Je savais même sabrer le champagne, ayant appris dans ma jeunesse pour fanfaronner en société, mais ça me servait que très peu. Je servais nos deux verres et remplissais celui de Gus d’eau. Il avait eu sa dose de sucre pour la soirée, ça l’avait bien trop agité déjà. Je prenais alors des mains de Mateo les assiettes pleines que je plaçais devant chacun de nous, avant de m’installais sur ma chaise. « Eh bien, bon appétit ! Gus, souffle avant de manger, ça vient juste de sortir du four. » Il fallait le surveiller le petit, il se hâtait bien trop souvent. Une première bouchée prise, j’étais satisfaite de mon travail. Et l’accord, le vin choisi, était divin. Le dîner ne pouvait qu’être réussi avec tout ça. En espérant que le dessert serait le point d’orgue de celui-ci. « Et sinon, comment ça se passe dans ton travail ? » demandais-je à mon ex-mari, intéressée d’en savoir plus.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Mer 22 Mai - 14:32
Le repas venait d’être servi, et si un bref moment de gêne avait occupé la table l’espace de quelques secondes, la gêne s’en était finalement allée. Enfin ça, c’était avant que Gus ne vienne se moquer gentiment de ses parents. Mateo avait préféré faire semblant de rien, il savait que la situation avec son ex-femme était encore assez tendue, il se devait de regagner la confiance perdue au cours des dernières années et si tout cela n’avait rien de simple, il espérait pourtant qu’avec le temps, les choses viennent à se calmer. Et cela semblait être le cas, il fallait bien le reconnaitre. Alors que Gus se moquait gentiment, Toni l’envoya se laver les mains pour dissiper tout moment de gêne qui pouvait venir s’installer, alors qu’elle servait les assiettes au passage. Lorsqu’elle tenta de reprendre un peu de contenance en lui annonçant que leur fils voulait vraiment être comme lui, Mateo ressentit un petit sentiment de fierté. Il n’avait pas fait que de bonnes choses dans sa vie mais il savait qu’en termes de sport, d’activité ou de vie professionnelle, jusqu’aux deux dernières années, il pouvait clairement être fier de lui. Il avait une belle vie, une belle carrière en tant qu’enseignant et il avait été respecté dans le monde du basket quand il était au collège puis au lycée. Il avait de quoi être fier après tout.
C’est plutôt bien, après tout j’étais un bon gars il n’y a pas si longtemps que ça. J’avais un chouette job, un sport que j’adorais pratiquer, je lui souhaite d’avoir tout ça.
Et bien plus encore mais il ne voulait pas rentrer dans les détails pour le moment ou risquer de partir sur un terrain glissant. Alors il se contenta de mentionner ces deux détails avant de parler de la lasagne absolument délicieuse que Toni avait préparé pour l’anniversaire de leur fils. Bon, en réalité il ne savait pas si elle était réellement délicieuse mais elle en avait l’air, ce qui était déjà plus que ce qu’il était capable de faire. Toni était une très bonne cuisinière, une des grandes qualités que son ex-femme avait et qui le séduisait au plus haut point. Il y avait bien des choses qu’il aimait chez elle et ses qualités de cuisinière en faisaient définitivement partie. Alors, quand elle parla du fait qu’ils soient chanceux que la lasagne ne soit pas brûlée, il plissa les yeux et lui répondit :
Depuis quand tu ferais brûler des lasagnes ? Elles sont forcément excellentes !
Toni s’absenta un bref moment avant de revenir avec la bouteille de vin, qu’elle ouvrit alors que Mateo se chargeait de remplir les assiettes de tout le monde. Une fois cette tâche hautement importante réalisée, il prit place à table tandis que son ex-femme servait les verres de vin. Tout le monde se mit à manger après que Mateo ait eu l’occasion de leur souhaiter :
Bon appétit !
Il prit une première bouchée de lasagne et le gout délicat de la sauce tomate se répandit dans sa bouche. Elles étaient aussi bonnes que dans son souvenir. L’espace de quelques secondes, un calme religieux régna autour de la table avant que Toni ne reprenne la parole, pour lui demander comment se passait le boulot. Il sourit légèrement avant de répondre à sa question, posant momentanément la fourchette sur le bord de son assiette :
Et bien pour le moment, je travaille toujours au café. Au début j’avais du mal à m’y faire mais j’aime assez le contact avec les clients, et puis tout le monde est vraiment gentil. Mais j’ai été contacté par un collège où j’avais postulé et je retrouverai un poste de prof d’Histoire à la rentrée prochaine. J’ai vraiment hâte.
Son métier avait toujours été une véritable passion pour Mateo et ça avait été le drame de sa vie d’être renvoyé, même si c’était complètement mérité. Il avait hâte de pouvoir retrouver les salles de classe.
Et toi alors, tout se passe bien à la crèche ?
Un métier que Toni exerçait elle aussi avec une passion démesurée.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Sam 1 Juin - 19:14
Mateo & Toni
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L’art de la dissimulation. Trois experts dans le domaine étaient assis autour de cette table. Augusto savait parfaitement faire croire qu’il rangeait sa chambre en poussant tous ses jouets sous son lit, arborant le plus doux des sourires juste ensuite. Mateo, lui, avait prouvé qu’il savait dissimuler la vérité, préférant opter pour le mensonge, en ayant dissimuler le fait qu’il nous avait ruiné des années avant en jouant au blackjack. Et moi, je tentais de dissimuler ma gêne suite au surnom revenu des décombres de mon cœur, comme j’avais toujours préféré dissimuler ma tristesse sous la colère tout au long de ma vie. Trois experts dans le domaine étaient attablés.
Passés à table, les bruits de couverts s’engagèrent. Un calme plat fit irruption pour les premiers moments du repas. Je prenais ça comme un compliment. Parait-il que si on ne parle pas pendant qu’on mange, ça veut dire qu’on apprécie le repas. Enfin, c’est ce que j’avais toujours préféré croire, surtout à cet instant. J’étais satisfaite de ma cuisine. Les lasagnes étaient délicieuses et les deux hommes autour de la table semblaient se régaler. Augusto avait de la béchamel jusque sur le bout du nez, à croire qu’il y allait pleine face dans l’assiette. Pourtant, il se tenait bien et maniait les couverts à la perfection. Peut-être se disait-il qu’il n’aurait pas la suite de ses cadeaux s’il ne mangeait pas correctement. J’étais certaine qu’il finirait son assiette sans chichis pour cette simple raison.
Je coupais finalement le silence en demandant à Mateo comment se passait le travail pour lui. Il m’exposait alors qu’il travaillait toujours au café mais qu’il retrouverait un poste d’histoire à la rentrée prochaine. « C’est vrai ? Mais c’est merveilleux ! Je suis vraiment contente pour toi. » répondais-je avec une joie immense. J’étais réellement heureuse pour lui. Je sais qu’il avait toujours adoré son emploi de professeur et que s’être fait virer avait été une grande douleur pour lui, un sacré échec dans sa vie. « Il se situe où ce collège ? A Tree Hill ? » demandais-je alors, avec une énorme envie d’en savoir plus. Il se retrouvait petit à petit une situation et j’étais ravie pour lui. Il retrouvait son amour du transfert de savoir. « Ça va te changer de faire étudier à des plus jeunes. C’était un choix de ta part de ne pas retourner à l’université, ou… ? » Ou tu n’avais pas le choix parce que tu t’es fait virer et qu’ils ne veulent pas te reprendre. « Quoi qu’il en soit, c’est une bonne chose. Tu as toujours aimé être prof. Je suis sûre que tu seras génial. » Je n’en avais jamais douté de ça. Il était génial en tant que professeur et ça avait été une erreur de le virer malgré tout. S’il changeait d’établissement scolaire, ce n’était pas bien grave. Ça allait le changer, mais le changement n’est pas toujours mauvais. Preuve en est.
« Tout se passe bien à la crèche. On a une puéricultrice qui est partie en congé maternité alors je cherche une personne qui pourrait la remplacer le temps de quelques mois. J’ai quelques entretiens dans la semaine. J’espère trouver une personne à la hauteur, les CV sont intéressants en tout cas. » Il y avait peut-être un peu trop de détails. Même s’il n’en avait que faire de ma collègue, je pouvais être un moulin à paroles. Il le savait. J’avais toujours été comme ça. « Je suis contente d’être revenue, ça m’a fait un bien fou de revoir Stella, les autres, et les petits aussi. » Il m’avait manqué tous ses mois sans vraiment pouvoir les voir, suite à mon accident de voiture.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Sam 22 Juin - 21:30
Le début du repas avait quelque chose d’étrange, et en particulier après le lapsus, révélateur ou non, de Toni. Mateo avait tenté de faire comme si de rien n’était pour éviter de la gêner, même si clairement il ressentait au fond de lui une petite pointe de bonheur et de satisfaction d’entendre sa femme, ou plutôt son ex-femme, l’appeler comme elle le faisait quand ils étaient encore mariés. Mateo avait donné le change en servant les assiettes et en s’assurant que tout le monde avait exactement ce dont il avait besoin avant de passer à table. Gus s’était installé et mangeait de manière extrêmement propre, ce qui n’était habituellement pas vraiment dans sa routine. Gus était un petit garçon adorable mais il faisait toujours tout très rapidement, car rien ne comptait plus à ses yeux que d’aller s’amuser dès qu’il en avait l’occasion. Mais bizarrement, ce soir il était très calme, signe qu’il avait probablement envie qu’on lui laisse retourner à l’ouverture de ses derniers cadeaux le plus vite possible. Alors que tous les trois dégustaient leur lasagne et un verre de vin pour les parents, Toni avait repris la parole pour lui demander où il en était dans sa vie, notamment dans sa vie professionnelle. La réponse de Mateo semblait ravir son ex-femme.
Oui oui, c’est vrai. J’avoue que je suis vraiment content aussi. Je ne m’y attendais pas.
La direction de son ancien établissement avait appris ce qu’il s’était passé dans sa vie, raison pour laquelle il avait été remercié. De plus, Mateo avait enchainé les retards au boulot, ce qui n’avait pas été de son côté. Mais heureusement, les gens semblaient avoir envie de lui laisser une nouvelle chance, et même s’il ne pourrait pas donner cours à l’université tout de suite, le simple fait de retrouver le chemin des classes, d’avoir des contacts avec des jeunes, de partager sa passion lui donnait réellement beaucoup de bonheur. Il ne s’attendait pas à ce que ça le rende aussi heureux, bien qu’un peu nerveux évidemment. Pour répondre à la question de Toni, il avala sa bouchée de lasagne et lui répondit :
Oui c’est à Tree Hill, le collège du centre-ville. Un chouette endroit que j’avais déjà eu l’occasion de visiter par le passé. Je pense que ça va être une très chouette expérience. Même si l’objectif reste de donner cours à l’université à nouveau, mais il n’y a pas de poste pour le moment et ça me permettra de remettre les pieds à l’étrier.
L’enseignant sourit légèrement. Il avait eu l’occasion de discuter avec plusieurs directeurs d’établissements, plusieurs anciens collègues aussi, et il savait que des portes s’ouvriraient à l’avenir mais il devait gravir les échelons à nouveau et c’était normal. Il avait commis des erreurs dans bien des domaines, mais les choses reprenaient leur cours normal. Mateo reprit la parole, cette fois pour s’intéresser au travail de Toni et à son retour après l’accident de voiture qui les avait rapproché à nouveau.
Oh je suis sûr que tu vas trouver rapidement. C’est un domaine dans lequel il y a toujours beaucoup de demandes je pense. Je ne doute pas que tu auras vite quelqu’un de compétent, surtout si tu dis que tu as vu des CV intéressants.
Mateo lui sourit alors qu’il prenait une gorgée de son verre de vin. Il reprit la parole à la suite.
Tu n’as plus aucune douleur de l’accident ? Les premiers jours ont été bien compliqués, je m’en souviens.
Il se rappelait surtout de la peur qu’il avait éprouvée quand il avait appris pour l’accident, de l’hôpital et de tout ce qui avait suivi. Gus commençait à présent à se tortiller sur sa chaise, signe qu’il n’avait plus faim et qu’il mourrait d’envie de quitter la table pour aller retrouver ses jouets, et ses nouveaux cadeaux.
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Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Mar 16 Juil - 21:57
Mateo & Toni
unstoppable love
Des fois, j’aimerais utiliser le sort « Oubliettes » comme dans le monde de Harry Potter, histoire d’oublier ce qui nous avait fait du mal, ce qui nous avait fait nous éloigner au point de la rupture. Là, seul le sort « Reparo » s’offrait à nous et on tentait d’utiliser notre magie personnelle pour réparer les choses entre nous. Une amie m’avait conseillé d’aller chez un conseiller conjugal pour tenter de mettre l’accent sur nos problèmes et travailler dessus. Comme quand on a une carie, il faut qu’on aille chez le dentiste. Cependant on connaissait tous les deux les raisons de notre rupture et tout semblait aller dans la direction d’une rémission. Du côté de mon ex-mari, tout avait évolué, notamment professionnellement parlant. Il s’était trouvé un poste au Karen’s café et m’annonçait qu’il reprendrait un poste d’enseignant en histoire à la rentrée. Cette nouvelle me faisait énormément plaisir pour lui. J’osais imaginer que l’enseignement lui avait manqué toute cette année. Il remettait le pied à l’étrier, c’était vraiment une bonne chose. « C’est vraiment chouette. Je suis contente pour toi, vraiment. » rajoutais-je sincèrement en souriant pleinement. Il fallait avouer que certaines fois je culpabilisais de l’avoir abandonné tout ce temps. Je savais qu’il avait vécu dans sa voiture pendant un an, qu’il avait peiné à trouver un job pour vivre correctement, et pourtant je ne l’avais pas aidé. Mais je l’avais tellement mal vécu, ce mensonge, cette rupture… Et j’étais connue pour être bornée. Je ne retournais pas en arrière facilement. Je pensais d’ailleurs ne plus jamais casser la croûte ou partager un repas comme celui-ci avec lui. C’était impensable jusqu’à récemment. Mais l’accident de voiture qui m’était arrivé l’année dernière avait tout changé. Il avait été là pour moi. Beaucoup plus que ce que j’aurais pu croire. Lui avait été présent pour moi, alors moi, je l’avais totalement abandonné avant… Culpabilité 1 – Toni 0. Tout le monde fait des erreurs, et nous étions tous les deux les preuves d’un tel adage.
Quelques bouchées de lasagne après, la conversation déviait vers mon travail, la crèche et ma recherche d’une nouvelle puéricultrice. « Oui, je ne doute pas que je vais trouver. Y en a plusieurs dans les CV que j’ai reçu qui sont bien qualifiés, mais je veux voir aussi s’il y a le feeling. Ça change tout dans ce domaine. » Faut dire qu’on passe nos journées ensemble, alors il vaudrait mieux que l’ambiance générale soit là et que ça ne se tire pas dans les pattes comme des gamins à tout bout de champ. La personne qui m’avait remplacée pendant mon congé avait, semblerait, été très bien mais n’avait pu poursuivre chez nous. Elle avait été appelée ailleurs. Je buvais quelques gorgées de vin alors que Mateo abordait la cause de mon congé, l’accident, me demandant comment je me sentais désormais. « Non, plus aucune. Déjà je m’estime heureuse de ne pas avoir eu à me balader en béquilles pendant des mois, ça m’aurait fortement gonflé. » Toujours voir le bon dans le mauvais. « C’est vrai que c’était loin d’être évident au début… » ajoutais-je après avoir terminé mon assiette. « Je te remercie d’avoir été là pour moi, d’ailleurs. » Ce n’était pas la première fois que je le remerciais pour ça, mais j’étais reconnaissante envers Mateo. « Et moi ? » demandais-je Augusto comme s’il était vexé que je ne remercie que Mateo. Il m’arrachait un rire joyeux. « Oui, merci à toi aussi enfin ! Tu étais le meilleur des infirmiers à domicile ! » plaisantais-je, voulant juste le rendre heureux après de telles paroles. Je voyais du coin de l’œil qu’Augusto sautillait sur place, comme s’il était sur un trampoline, trépignant d’impatience à aller ouvrir ses cadeaux. Je me levais alors de ma chaise. « Tout le monde a fini ? Quelqu’un veut d’autres lasagnes ou on passe au dessert ? » demandais-je à l’assemblée. Il semblerait que le petit n’avait qu’un seul plan en tête : engouffrer le gâteau, sortir de table, se mettre dans son beau pyjama Jolly Jumper et aller se placer devant Jumanji qui passait à la télévision pour jouer avec ses cadeaux d’anniversaire.
date d'arrivée : 31/07/2022 messages : 273 prénom (pseudo) : MissMady (Mady) multicomptes : caden - hannah - memphis - skye - beth - ashton - juliette - jackson - peter ma bouille : Ryan Guzman crédits : lionheart trigger warnings : sdf - jeux d'argent rps postés : 114 anniversaire : 15/02/1989 âge : trente-quatre ans statut civil : divorcé, un fils et une ex-femme avec qui il a tout gâché métier/études : anciennement professeur à l'université, il travaille à présent au Karen's café pour payer les factures, dans l'espoir de pouvoir enseigner à nouveau habitation : après avoir vécu dans sa voiture pendant un an, il vit à présent dans un appartement au 185 dans south tree hill En savoir plus : RP en cours toni - marvin
Re: [fb janvier 24] unstoppable love - with toni Dim 21 Juil - 17:41
Cette soirée se passait bien, mieux que Matéo ne l’avait imaginée au début. Il avait toujours une petite crainte, cachée dans un coin de sa tête, que les vieilles rancunes ne remontent à la surface, que Toni ne se rende compte que finalement, elle ne pouvait pas, qu’elle n’avait pas envie de lui pardonner et qu’il avait fini par tout briser entre eux. Mais heureusement pour lui, ce moment n’était pas encore venu et son ex-femme semblait apprécier passer du temps avec lui, elle semblait se rendre compte que s’il avait fait bien des erreurs par le passé, il était aussi parvenu à passer par-dessus, à se reconstruire et à reconstruire une vie qui soit stable pour leur fils, et pour elle peut-être un jour. En tous cas, elle avait vraiment l’air heureux pour lui qu’il soit enfin parvenu à trouver quelqu’un qui était prêt à lui faire à nouveau confiance. En ville, tout le monde savait ce qui était arrivé aux Flores, tout le monde savait que c’était entièrement la faute de Matéo, mais certains parvenaient à lui accorder à nouveau leur confiance.
C’est gentil, vraiment. En tous cas j’ai vraiment hâte de démarrer cette nouvelle expérience et de voir où ça va me mener.
Tout comme lui, Toni semblait expérimenter des vagues de changements dans le domaine professionnel, notamment avec le besoin d’engager de nouvelles personnes pour s’occuper des enfants à la crèche. Elle avait apparemment reçu des tonnes de CV mais il lui fallait analyser les différents profils. Mateo se doutait bien que dans l’univers des enfants, il fallait être très prudent avec les gens que l’on sélectionnait pour s’occuper d’eux. S’occuper d’enfants était un travail très difficile, et il fallait être sûr de sélectionner les personnes les plus adéquates pour faire ce travail à la perfection. Si Mateo ne doutait pas du talent de son ex-femme pour choisir les bonnes personnes, il se doutait que la responsabilité était grande.
Oui évidemment, et puis même avec les enfants, j’imagine que c’est une grande responsabilité que d’embaucher quelqu’un pour s’occuper d’eux.
Il lui sourit légèrement tout en continuant à déguster sa délicieuse part de lasagne. Il sentait qu’il n’avait plus réellement faim mais c’était tellement bon qu’il voulait finir son assiette. Alors que le sujet de discussion se tournait vers l’accident que Toni avait subi quelques semaines plus tôt, Gus s’indigna soudainement de ne pas être pris en compte dans les remerciements de sa maman. Matéo éclata de rire et prit son fils par les épaules en déposant un baiser sur le haut de son crâne et en répondant :
C’est normal, je n’allais pas te laisser dans les ennuis sans rien faire. Et puis j’ai eu le meilleur des acolytes, on a formé une vraie équipe pour aider maman pas vrai bonhomme ?
Un grand sourire vint éclairer le visage du petit garçon qui approuva d’un signe de tête avant de retourner vaquer à ses occupations. Alors que Gus trépignait d’impatience à l’idée d’ouvrir ses derniers cadeaux et d’aller se mettre devant l’un de ses films préférés, Toni demanda si tout le monde avait fini et si elle pouvait amener le dessert.
C’est tout bon pour moi oui. Est-ce que tu veux que je m’occupe de quelque chose après avoir débarrassé ? Tu veux un café, un thé ou autre chose ?
Depuis toujours, rester les deux pieds sous la table n’avait jamais fait partie des habitudes de Matéo, il détestait déjà ça quand il vivait encore chez ses parents. S’il pouvait aider, il le faisait toujours avec beaucoup de gentillesse.