date d'arrivée : 04/09/2024 messages : 201 prénom (pseudo) : ludi. multicomptes : toni, malcolm, jules, ezra & june. ma bouille : madelyn cline. crédits : amthcreator (av). trigger warnings : religion, revenge porn, humiliation, rejet paternel. rps postés : 7 anniversaire : 01/08/2000 âge : 24 ans. statut civil : célibataire, pas prête à m'arrêter sur une seule fleur, je préfère butiner à droite à gauche. métier/études : après avoir enchaîné des petits jobs de vraiment toutes sortes pendant quatre ans, je suis désormais aux courriers du coeur au tree hill chronicles. habitation : #214, downtown. en colocation avec cinq autres personnes. En savoir plus :
Un baiser sur le front. Ma conquête de la veille. Pour qui se prenait-il ? Pensait-il déjà qu’on allait se marier et avoir des enfants ? Je faisais semblant de dormir afin qu’il n’engage pas une conversation de quand nous allions nous revoir pour poursuivre ce qu’on avait commencé. Dans ma tête, c’était clair, on avait rien commencé du tout. Un coup d’un soir, rien de plus. Il ne fallait pas qu’il se noie dans des illusions de potentiel couple. Je n’étais pas une fille qui se mettait en couple. Si, une fois, j’y ai cru. Avec lui, celui qui avait été jeté sur la place publique pour avoir abusé de son pouvoir, son autorité, son statut de professeur pour obtenir les faveurs d’une élève. Bande d’idiots. Et quel idiot, lui aussi… Alors depuis cette histoire, il n’y avait jamais eu de sentiments amoureux envers une autre personne. Jamais. Et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait changé. Ma tentative de poursuite du sommeil avait fonctionné, il avait décampé en fermant doucement la porte de ma chambre afin de ne pas me réveiller. Chaque vendredi soir c’était la même rengaine, s’enchaînant ensuite sur le routine du samedi soir. Une nouvelle tête pouvait partager le petit-déjeuner avec mes colocataires, elles ne s’étonnaient même plus. C’était leur routine à elles aussi, finalement.
Je me levais enfin, quatorze heures passé, me dirigeant dans la cuisine pour aller manger un bout. J’y croisais une de mes colocataires, finissant son repas. « Tu l’as croisé ? » demandais-je, totalement sorti de son contexte comme si c’était évident qu’on me comprenne immédiatement. « C’est une chance que je ne lui ai pas filé mon numéro, sinon j’aurais dû le bloquer. Je pense qu’à tout moment il peut se repointer ici. Si c’est le cas, tu te douteras bien que je ne suis pas là. » J’étais peut-être dure dans mes propos. Après tout, c’était moi qui l’avais amené ici, personne ne m’avait poussée à l’invité sous mon toit. On pouvait même dire que j’avais passé un moment très plaisant en sa compagnie, mais on ne m’avait pas si facilement. A partir du moment où il n’y avait plus d’enjeu, où c’était devenu aussi facile qu’aucune combat n’était nécessaire, ça m’ennuyait. Je ne m’amusais plus, je passais à autre chose. J’étais comme ça. J’avais besoin qu’on me tienne tête, j’avais besoin de sentir que ce n’était pas directement acquis. Et lui, était passé à côté. « Je ressors ce soir, ne laissez pas les clefs sur la porte, je risque de rentrer tard dans la nuit. Sauf si je dors là-bas, ça dépendra de mon état. » Chaque week-end, c’était pareil. Je sortais le vendredi soir, ainsi que le samedi soir. Et en plus, ce soir, c’était une grosse soirée de prévu. Stella fêtait son anniversaire, ses vingt-et-un ans. Alors il fallait célébrer cela comme il se doit.
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La soirée battait déjà son plein. Une queen n’arrivant jamais à l’heure, j’étais arrivée avec une bonne heure et demi de retard sur l’heure annoncée. Beaucoup de têtes inconnues au bataillon, je me sentais quelque peu seule en entrant dans la maison. Sans me laisser abattre pour si peu, je partais à la recherche du bar. Quitte à être seule, autant avoir un verre en main pour compagnie. Je me glissais entre les deux qui papotaient dans l’entrée, entre ceux qui dansaient dans le salon, jusqu’à accéder sans mal à la cuisine. J’attrapais un verre, d’apparence propre, me le remplissant avec la première bouteille venue. Je n’étais pas difficile en terme d’alcool, tout m’allait. Mon foie, un peu moins. C’est avec mon verre que je déambulais à nouveau à la recherche de mon amie, la star du soir, Stella. C’est au bord de la piscine, que j’apercevais une tête connue, surplombant le reste des invités. Alix March, qui semblait parler avec une charmante demoiselle. Il était de mon devoir d’aller la sauver. Je m’approchais des deux individus, m’installant avec un grand sourire juste entre eux deux, me tournant vers la belle brune. « Laisse tomber ma belle, il n’aime et n’aimera que lui à jamais. Fuis tant qu’il est encore temps. » annonçais-je à la jeune femme en lui posant la main sur l’épaule, d’un air compatissant. Je me tournais ensuite vers Alix, avec mon regard et sourire de petite peste. « Eh, dis-moi Gigantor, toi qui as une vue panoramique au-dessus de toutes les têtes, y a moyen que tu m’indiques où est Stella ? J’ai un cadeau pour elle. » Et la politesse, on passera.
date d'arrivée : 25/11/2022 messages : 1929 prénom (pseudo) : hurry babe (mathilde) multicomptes : aspen, andreas, ariel, alexander, avery, austen, aaron, austin & august. ma bouille : tyler herro, my basketball hero. crédits : hurrybabe (av + gif) trigger warnings : décès, jalousie. rps postés : 61 anniversaire : 23/01/2000 âge : vingt-quatre ans, l'air intouchable, arrogant, égoïste, un enfant dans un corps d'adulte qui cherche à s'affirmer parce qu'il n'a jamais eu l'impression de valoir quelque chose aux yeux de son père. Alors il cherche l'admiration dans le regard des autres, dans une maladresse indéniable. statut civil : célibataire, elles diront de lui que c'est un bâtard, surtout. Lui, il ne s'attache pas, il profite, beaucoup, trop... tant pis pour les coeurs brisés. métier/études : étudiant en sciences politiques grâce à l'argent que défunt papa a versé à l'université, il est avant tout un musicien dans sa chambre, et l'artiste anonyme derrière le morceau qui buzze sur le campus. En savoir plus : .
Il fait 1m96, l'envergure aussi importante que son égo. + Il vit toujours chez sa mère, l'enfant roi. + Sa guitare est cachée dans son placard. + Il ne sait pas vraiment ce qu'il veut faire de sa vie, mais clairement pas des sciences politiques, pourtant son cursus universitaire. + Il a fait des avances à Stevie, avant de savoir qu'ils étaient en fait frère et soeur. Eurk. + Ava est la seule à connaître son secret, et ça ne lui plait pas. + Son père a financé la bourse étudiante de Kiera en échange de l'admission de son fils à l'université.
actuellement dans vos salles : darcy - the treasure of the family garden. ava - don't make me say please. nala - the rythm of the night
Re: (fb) the rhythm of the night | ft. alix ♥ Sam 9 Nov - 4:39
the rhythm oh the night + Nala & Alix
Juillet 2021.
Le regard noir, et le petit rire condescendant qui allait avec le dédain d’un père qui ne voyait rien chez son fils dont il pouvait être fier. Depuis toujours, le père March ne parvenait pas à apprécier les efforts d’Alix, quelque soit le mal qu’il pouvait se donner, malgré le fait qu’il fasse tout ce que son père voulait pour lui, mais jamais assez bien. Certes, le jeune homme avait suivi la volonté de son père en s’inscrivant dans un cursus universitaire en sciences politiques, mais il n’était pas l’élève brillant qu’il se devait d’être. Pire encore, il n’avait jamais eu le niveau pour suivre ses traces et épouser une carrière en médecine, comme lui. Au lieu de ça, il avait un gosse qui avait du mal à se concentrer, qui préférait les sorties et la fête aux livres, et qui ne ratait jamais une occasion de le décevoir. Cette fois encore, le brun avait réussi à s’attirer les foudres paternelles, et c’était le visage fixant ses chaussures qu’il l’écoutait lui rappeler combien il n’était bon à rien et combien il ternissait le nom des March qu’il avait mis dans de temps à construire grâce à son travail acharné et à un talent qu’il refusait de voir abîmé par un fils qui n’avait pas le goût de la réussite. Ces refrains, Alix les connaissait par coeur, et pourtant, à chaque fois, c’était une nouvelle flèche qui lui transperçait le coeur, mais dont il ne montrait rien. Mâchoire serrée, le regard vide, il essayait de se murer dans cette carapace qu’il avait appris à se forger depuis tout petit, avant d’attendre que son père ne quitte la pièce et lui, quitter cette baraque qui l’oppressait. Ce soir, il allait oublier ça en faisant la fête. Ce soir, il allait redevenir Alix March, le roi de Tree Hill, et si son père ne voyait pas en lui un modèle, il montrerait aux autres qu’il était quelqu’un, et on lui mangerait dans la main, comme d’habitude.
A peine arrivé sur place, Alix avait vite trouvé sa place, surtout parce qu’on la lui destinait dès lors qu’il franchissait les portes : il décidait de tout, ou presque. Rapidement, ses potes l’avaient rejoint, lui proposant à boire et le traitant comme la star qu’il était dès lors qu’il sortait de chez lui et ce même lorsque la fête avait lieu chez quelqu’un d’autre. Son attitude, et surtout son envergure avaient grandement contribué à s’attirer le respect des gens, comme il aimait s’en vanter. Ses lunettes sur le nez alors qu’il faisait déjà nuit, il avait enfilé une veste de football américain, et s’était rapidement vu offrir un verre qu’il avait désormais greffé à son main droite. Très bien. « Et mon verre à moi ? » Une voix féminine, une main posée sur son bras, et un regard posé sur lui qui en disait suffisamment sur ses intentions, la jolie brune lui offrait un sourire à la fois amusé et joueur, assez pour attirer l’attention du March. « Le bar n’est qu’à quelques pas, t’as besoin d’être escortée ? » Sa question était un test, parce que personne n’échappait au jugement du garçon. Quelque soit sa réponse, elle perdrait. Non, et il ne la suivait pas. Oui, et elle allait tout à coup perdre le côté autoritaire et sûre d’elle qui l’avait intéressé. « Non, mais toi aussi t’as besoin d’un verre. » Il n’eut pas le temps de loucher sur son gobelet qu’elle l’avait attrapé pour le boire cul sec, avant de le remettre entre ses doigts. OK, elle avait du cran, c’était intéressant, et quelque chose lui disait que sa soirée allait être très sympa. Il allait se résoudre à la suivre le March, parce que quelque chose lui disait qu’ils avaient envie de la même chose, et que ça ne se trouvait pas franchement au bar. Oui, mais non.
Nala Summers. Le March souffla tandis qu'il la vit s'approcher et s'interposer dans ses plans. La blonde prit les devants, décourageant l'élan de cette jolie brune dont il ne connaissait même pas le prénom encore. « Contrairement à toi, il y a bien des choses à aimer chez moi… En effet. » Un sourire gavé d’ironie, Alix posa un regard froid et plein de suffisance sur la blonde, avant de continuer, parce qu’il n’en avait jamais assez. « Pourquoi t’es là, je t’inscris sur la liste des gens qui m’aiment aussi ? Pas sûr que j’ai encore de la place pour toi… » Il pencha la tête, la toisant et laissant trainer son regard sur elle, sur ses longs cheveux blonds et ses yeux de biche, sur cette robe qui lui allait à ravir... avant de conclure. « Non, clairement pas de place. » Son inconnue n'avait pas l'air du genre à être effrayée par les conneries d'une nana lambda, mais son regard changea presque instantanément, passant de la blonde au brun. "Je vois..." Il n'y avait plus de jeu, ni cette petite flamme dans ses jeux que le challenge entre eux animait, sûrement parce qu’elle l’avait vue, cette flamme, entre les deux autres, et que ça ne l’amusait pas d’être la troisième roue d’un carrosse qui ne faisait rêver personne. Néanmoins, la blonde ne perdit pas son objectif de vue, mais Alix ne l’entendait pas de cette oreille. Elle avait ruiné son rapprochement, elle allait le lui payer. Une idée venait de lui venir, et il était prêt à s’amuser… à sa façon. « Je l’ai vue aller à la cave, sûrement pour récupérer du ravitaillement pour le bar… » Le plan était posé, il connaissait la maison par coeur, et la porte de la cave pouvait se verrouiller de l’extérieur, de quoi offrir à Nala un moment sympa enfermée dans les sous-sol. Il avait hâte de lui faire du chantage derrière la porte et qu’elle le supplie de lui ouvrir, oh ça oui. « C’est la porte à droite de l’entrée, tu ne devais pas avoir de mal à la trouver… Quoique… Si jamais t’as un doute, la droite, c’est de ce côté-là. » Il leva sa main, avant de la retourner et de baisser 4 doigts pour ne lui laisser en face des yeux que son majeur. Que la fête commence.
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@nala summers je suis désolée pour le délai, le rythme a été compliqué ces derniers temps.
Nala Summers
••• there's only one tree hill •••
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date d'arrivée : 04/09/2024 messages : 201 prénom (pseudo) : ludi. multicomptes : toni, malcolm, jules, ezra & june. ma bouille : madelyn cline. crédits : amthcreator (av). trigger warnings : religion, revenge porn, humiliation, rejet paternel. rps postés : 7 anniversaire : 01/08/2000 âge : 24 ans. statut civil : célibataire, pas prête à m'arrêter sur une seule fleur, je préfère butiner à droite à gauche. métier/études : après avoir enchaîné des petits jobs de vraiment toutes sortes pendant quatre ans, je suis désormais aux courriers du coeur au tree hill chronicles. habitation : #214, downtown. en colocation avec cinq autres personnes. En savoir plus :
J’étais une très grande adepte des soirées. Soirées en tous genres et pour toutes les occasions. Mes préférées restant, bien entendu, celles avec de l’alcool et un nombre incalculables de beaux mecs à la ronde. Ce soir, en observant le monde qui m’entourait après avoir parcouru toute la demeure à la recherche d’un verre, je m’apercevais que je trouverais facilement chaussure à mon pied. Je n’étais certes pas obligée de finir la soirée avec quelqu’un, ça restait facultatif, mais je trouvais ça fun. Et puis, j’avais une réputation à tenir. Je n’étais pas à Tree Hill depuis longtemps, mais j’avais déjà un beau palmarès, connu de plein de monde, en matière de conquêtes. Je ne faisais pas partie de ces filles frigides qui s’offusquent à la moindre mini-jupe laissant apercevoir un bout de fesse au moindre coup de vent, ou bien qui regardait ultra mal le malheureux qui aurait le culot de venir les aborder dans la soirée parce qu’il les trouverait juste jolie et tenterait maladroitement d’entamer une conversation. Non, je trouvais ça particulièrement ridicule. Je me refusais à jamais de devenir ainsi, pensant se prendre pour la reine du monde, au-dessus de tout le bas peuple. Si je paraissais superficielle au premier abord, j’étais très abordable, solaire et a priori plutôt drôle. Le fait de ne pas agir comme toutes ces filles me valaient bien des surnoms mignons, tournant tous autour du fait que je serais "facile". Ignorantes. J’aimais juste la fête et le folklore autour de celle-ci. Les invités masculins, en faisant partie. Mais les hommes invités n’étaient pas tous bons, vous vous douterez. Et c’est en voyant le March que je me rappelais cette dernière phrase. En matière d’homme, Alix détenait la palme du « je suis au-dessus de tout le monde », comme toutes ces filles que je déteste finalement. Alors quoi de plus amusant que de faire foiré son coup avec la belle brune avec qui le géant discutait ? Je m’approchais avec ma démarche la plus confiante pour anéantir tout espoir de son côté, mais surtout sauver la jeune femme qui devrait plutôt se diriger vers n’importe quel autre homme de cette soirée plutôt que lui. Elle était possiblement trop saoule pour se rendre compte que c’était un vrai abruti. C’était mon devoir de sauver mes consœurs.
Alors que j’agissais comme une sauveuse, la demoiselle ne semblait pas sourciller au départ. M’avait-elle comprise ? Elle devait être aussi sotte que lui pour ne pas encore avoir filer. Que souhaitait-elle ? Que je la prenne par la main pour lui montrer la direction opposée au March ? Alix, quant à lui, essayait de me tacler pour que je passe pour une idiote devant la miss qu’il avait essayé de gérer. « Mais attends, tu te reconvertis dans l’humour ? T’avais déjà le nez rouge, manquait plus que la vanne… Maintenant t’es un vrai clown, félicitations. » Un vrai clown de penser que je souhaiterais apparaitre sur sa satanée liste fictive des adorateurs de Monsieur Alix March. Hors de question qu’il puisse même imaginer une seconde que j’étais la pour une autre raison que de sauver cette pauvre fille. Fille qui semblait enfin comprendre qu’elle devait aller voir ailleurs. « Mince alors, elle est partie… Elle a vu à quel point t’étais un tocard. Rha, j’suis vraiment une héroïne. » m’autocomplimentais-je, regardant le ciel étoilé comme si une constellation à mon effigie allait apparaître instantanément, symbole de ma gloire. Maintenant que ma mission était réussie, je me remettais dans ma mission première. Trouver la star de la soirée pour lui donner son cadeau. Alors je demandais de l’aide à Alix, une excuse toute donner juste pour l’insulter au passage. A ma grande surprise, il me répondait immédiatement. Je me serais plutôt attendue à une vanne de bas étage comme « dans tes… » ou juste une insulte en m’envoyant balader. Surtout suite à mon sauvetage de son ancienne proie. Et si j’avais pu douter un instant de la véracité de ses propos, son majeur accompagnant l’idée qu’il me voit comme une poire qui ne connait pas sa droite et sa gauche me conforta dans l’idée que Stella se trouvait dans la cave et qu’il souhaitait juste que je vire de son champs de vision au plus vite. J’aurais pu le remercier, il est vrai, mais je préférais directement tracer mon chemin pour aller retrouver mon amie. Un coup de cheveux et je me retournais pour aller en direction de la cave. Allez, je pouvais le remercier, je n’étais pas si impolie. Je me retournais vers Alix, lui adressant un sourire tellement forcé que mes yeux étaient plissés à ne plus pouvoir voir correctement, accompagnant tout cela d’un majeur digne de contrer le sien. « Merci, bouffon. » Un remerciement tellement faux qu’il ne pourrait pas croire une seconde que j’appréciais le fait qu’il m’ait renseignée.
Je me dirigeais alors vers la cave de la maison. En m’avançant à travers les gens, manquant de renverser mon verre au moins trois fois, je me rappelais les paroles d’Alix. A coté de l’entrée, à droite. Puis je revoyais son majeur de dix mètres de long, aussi grand que le bonhomme en lui-même. Et bien que sa grande taille ne soit pas intentionnelle, je ne pouvais m’empêcher de me demander si sa taille ne nécessitait pas à compenser autre chose. Un cœur minuscule, plus petit qu’un nanomètre, par exemple. Arrivée à l’entrée, j’ouvrais la porte qui menait à ladite cave. La première chose qui me perturbait était le manque de lumière en bas des escaliers. On aurait dit une scène de film d’horreur. Quand un nouveau couple emménage dans une maison hantée et que le bruit provient de la cave. Le personnage principal du film ouvre la porte, et une vue sur des escaliers sombres fait apparition. Seulement là, nous n’étions pas dans un film d’horreur. Le seul point commun avec cette histoire étant que j’étais le personnage principal de la soirée. Enfin, après mon amie, ça allait de soi, je lui laissé le rôle pour ce soir. Je ne pouvais pas hurler son prénom, elle n’entendrait pas avec la musique si forte que tout le quartier devait profiter de la playlist. Alors je m’aventurais dans la cave pour aller à sa rencontre, m’apercevant bien vite une fois en bas que la cave était complètement vide de monde. « Purée, Alix... » pestais-je toute seule, faisant immédiatement demi-tour, agacée de mettre fait avoir si facilement. J’y avais presque cru.