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Alix March
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âge : vingt-quatre ans, l'air intouchable, arrogant, égoïste, un enfant dans un corps d'adulte qui cherche à s'affirmer parce qu'il n'a jamais eu l'impression de valoir quelque chose aux yeux de son père. Alors il cherche l'admiration dans le regard des autres, dans une maladresse indéniable.
statut civil : célibataire, elles diront de lui que c'est un bâtard, surtout. Lui, il ne s'attache pas, il profite, beaucoup, trop... tant pis pour les coeurs brisés.
métier/études : étudiant en sciences politiques grâce à l'argent que défunt papa a versé à l'université, il est avant tout un musicien dans sa chambre, et l'artiste anonyme derrière le morceau qui buzze sur le campus.
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Il fait 1m96, l'envergure aussi importante que son égo. + Il vit toujours chez sa mère, l'enfant roi. + Sa guitare est cachée dans son placard. + Il ne sait pas vraiment ce qu'il veut faire de sa vie, mais clairement pas des sciences politiques, pourtant son cursus universitaire. + Il a fait des avances à Stevie, avant de savoir qu'ils étaient en fait frère et soeur. Eurk. + Ava est la seule à connaître son secret, et ça ne lui plait pas. + Son père a financé la bourse étudiante de Kiera en échange de l'admission de son fils à l'université.

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Message(lottix) - running from the madhouse.   (lottix) - running from the madhouse. EmptyVen 16 Fév - 18:16


running from the madhouse + Charlotte & Alix

Déjà plusieurs semaines avaient passé depuis le rendez-vous chez l’exécuteur testamentaire qui l’avait vu nez à nez avec deux sœurs qu’il ne soupçonnait pas, une inconnue, et Stevie Fischer. La simple pensée de la savoir comme génétiquement liée à lui faisait remonter quelques gouttes de vomi au fond de sa gorge. Pire encore, essayer de se remémorer la tête de Sainte Nitouche de l’autre Darcy finissait de lui donner une nausée dont il avait du mal à se séparer dès lors qu’il pensait à elle, et à leur velléité sur la fortune paternelle. Néanmoins, quand il passait avoir découvert le pire, il avait réalisé que ce n’était que le sommet de l’iceberg, parce qu’une quatrième héritière faisait également partie de l’équation, mais n’avait pas daigné se présenter au rendez-vous. A la fois effaré et presque content qu’elle ne vienne pas, elle aussi, réclamer de l’argent qu’elle ne méritait pas, il avait presque un peu de respect pour elle de ne pas avoir donné suite à son pseudo héritage. Oui, mais non. Quelques jours plus tôt, le notaire avait finalement passé un coup de fil à Alix pour l’informer que la quatrième héritière était finalement revenue vers lui, et que la mission confiée par leur père s’appliquait donc, comme le stipulait l’accord qu’il avait signé. « C’est une putain de blague ? » Voilà la réponse qu’il avait donné au magistrat, qui était resté de marbre en lui confirmant qu’il s’agissait là de la réalité, et qu’il se devait donc de se présenter à la maison hantée selon les consignes qui lui seraient envoyées par mail.

A la réception du courriel, le March, la mine fermée, avait pesté, fulminant contre cette nouvelle pompeuse de fric qui venait pourrir son existence. Le rendez-vous était pris, et voilà qu’il allait devoir se présenter dans cette maison de malheur avec une inconnue qu’il méprisait déjà et qui voulait lui piquer l’argent qui lui revenait. Le cauchemar, ce n’était pas les lieux, c’était elle, ce rapace au féminin. Déjà en colère sur la route, c’était le regard noir qu’il s’avança vers la maison, avant de patienter, les bras croisés, guettant du coin de l’œil l’arrivée de la voleuse. Si elle se pointait avec le même sourire innocent que la Darcy alors qu’elle avait, elle aussi, les dents qui rayaient le parquet, il allait vriller, c’était une certitude. Pire encore, qu’elle n’essaye pas de faire ami-amie avec lui pour mieux lui planter un couteau dans le dos, il connaissait bien le schéma, et il refusait d’en faire partie. Pendant qu’il patientait, non sans mal, son téléphone se mità vibrer dans sa poche, et Alix vit le visage de sa mère s’afficher sur l’écran. « Tout va bien ? » Demanda-t-il immédiatement, avant d’être rassuré par la voix plutôt calme de sa mère au bout du fil. Les cachets lui faisaient perdre la notion de temps, autant que la mémoire. « Je t’ai dit ce matin que j’avais une course à faire ce soir, je rentrerai tard, ne m’attend pas. J’ai dit à l’infirmière de passer, et n’oublie pas de manger. » Elle lui assura qu’elle le ferait, tout en s’excusant de perdre la tête, avant de raccrocher. A chaque nouvel oubli, chaque incohérence, le cœur d’Alix se serrait. Il avait vu sa mère d’enfoncer dans une dépression sévère de laquelle elle avait bien du mal à sortir, et les antidépresseurs ne réglaient rien. Il essayait égoïstement d’éviter la maison, pour ne pas avoir à être confronté à cette image de sa mère qu’il refusait d’accepter, elle qui avait toujours été si apprêtée, si sûre d’elle, il avait fait d’elle une épave, même dans la mort, comme il l’avait fait à tous les gens qui l’entouraient, finalement.

Lorsqu’il releva la tête, une femme était à sa hauteur, et attendait qu’il finisse sa conversation. Qu’avait-elle entendu au juste ? Si Alix détestait une chose, c’était que l’on puisse deviner une vulnérabilité qu’il n’avouerait jamais. « Qu’est-ce que t’as, en plus de MON héritage, tu veux aussi te mêler de mes conversations ?! » Aboya-t-il, conscient qu’il avait face à lui la troisième sœur, une blonde, cette fois. Décidément, son père tapait dans tous les bocaux, et ses cris allaient finir par réveiller les esprits qui sommeillaient dans cette putain de baraque hantée, pourvu qu’il dévore son âme à elle et que ça lui rende sa part de l’argent paternel. « On y va, qu’on en finisse avec cette merde… » Ordonna-t-il, dans sa plus belle poésie, complètement insensible au fait que la fameuse Charlotte était plus âgée que lui, et qu’il ne s’était à aucun moment intéressé à elle. Pourquoi faire, il en savait déjà assez : elle était vénale. Point.


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MessageRe: (lottix) - running from the madhouse.   (lottix) - running from the madhouse. EmptyDim 18 Fév - 12:55


Recevoir des courriers d’un notaire ça fait flipper. Sans ouvrir, on sait déjà qui nous écrit avec le nom de sa boite sur l’enveloppe et franchement il y a le temps de se faire mille scénarios. Je me voyais déjà aller pleurer à mon nouveau mari qu’il m’aide, tout en étant dégoûtée rien qu’à l’idée de devoir le faire. Qu’est-ce que je peux avoir fait qui demande l’aide d’un notaire, je me suis vite rendue compte que le courrier daté un peu et à été renvoyer à ma nouvelle adresse. Déménager dans un endroit respectable m’a laissé le loisir de faire mon changement d’adresse correctement cette fois et de recevoir tout ces trucs. La plupart des trucs nuls qui ont finit direct à la poubelle, j’aurais pu faire de même avec cette enveloppe si je n’avais pas fait attention. J’en ai pas parlé à Xander pourtant en tant qu’avocat il pourrait très certainement m’aider, mais je ne veux pas lui devoir quelque chose s'il finissait par m’accorder une quelconque aide.

J’ai finalement eu rendez-vous avec ce fichu notaire, je me suis retrouvée impressionnée dans son bureau et puis surprise. Mon père, il a retrouvé ma trace et m’a inscrite dans son testament. J’ai découvert par la même occasion un petit frère et deux petites sœurs, je n’ai pas de suite tout compris. Une famille? Je ne sais même pas à quoi ça ressemble, de près ou de loin. Mon père a vécu dans la même ville que mon mari? C’est quel genre de hasard? J’ai mille questions à la seconde, du genre pourquoi mon père s’il a retrouvé ma trace à attendu de mourir pour que je puisse connaître son nom? Pourquoi n’a-t-il pas essayé que l’on se rencontre, lui et cette fratrie? Est-ce qu’il a retrouvé ma mère aussi? Je reste silencieuse face au notaire qui continue de débiter la lecture du testament, cette liste de chose à faire avec mes frères et sœurs que j’écoute distraitement alors que les questions continuent de tournoyer dans mon esprit. « Mme Rickards? » oups. Je crois que j’ai réellement décroché. Et puis ce nom bordel, je me retiens de grimacer, je me retrouverais comme une idiote si le notaire découvrait l’arrangement que j’ai passé avec mon « mari ». « Excusez-moi, je vous écoute. » il m’explique donc comment tout ça va se passer, toutes les choses que je dois faire avec chacun d’eux pour pouvoir accéder à l’héritage. Je trouve ça légèrement ironique que notre géniteur décide que l’on apprenne à se connaître chacun notre tour pour toucher son argent alors que lui-même n’a fait aucun effort pour savoir qui l’on est. À moins que les trois autres le connaissent et que je suis la seule idiote à être sur le côté? « Si vous refusez, aucun de vous ne pourra toucher à quoique ce soit et il y a d’autres conditions pour son héritage. » « Qu’est-ce ce que c’est? » « On ne le sera que si vous refusez Mme Rickards. » donc tout retombe sur mes épaules? Je suis celle qui a le dernier mot? J’imagine que les trois autres ont déjà répondu oui puisqu’il ne parle de que mon refus. Je ne sais pas si j’ai réellement envie de toucher de l’argent d’un homme qui ne me connaît pas et qui n’a même pas chercher à entrer en contact avec moi. Mais en même temps, je ne veux priver personne peut-être que les trois autres en ont réellement besoin. « Est-ce que je peux le faire sans toucher l’argent? » « Ça ne marche pas comme ça, mais après vous pouvez faire ce que vous voulez de votre héritage, on pourra trouver des solutions ensemble si vous n’en voulez vraiment pas. » je hoche la tête en réfléchissant à ce qu’il me dit, j’imagine qu’il a raison. « Bon, c’est d’accord. »

Quelques jours après ce rendez-vous j’ai reçu un mail qui m’expliquait sur la première chose que l’on me demandait de faire. Une maison hantée avec le petit frère que je venais de me trouver. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Ce soir-là en rentrant du travail, j’ai eu presque envie de raconter tout ça à quelqu’un, donc à Xander, puisque je ne me vois pas raconter ma vie à mes collègues, et puis je me suis souvenue qu’il n’avait peut-être pas envie de connaître ma vie dans les moindres détails. Je l’ai donc salué, depuis cette soirée dans la cuisine on commence enfin à mieux échangé, même si on ne se croirait pas mari et femme mais on voit que l’on fait des efforts. J’ai vérifié sur internet pour voir comment m’y rendre, j’aurais pu demander la voiture à Xander, il m’a dit de lui demander si j’avais besoin de quelque chose mais je peux aussi m’en sortir avec le bus. C’est pour ça que je me retrouve dans ce bus avec mes écouteurs enfoncés dans les oreilles à observer les paysages de Tree Hill par la fenêtre en réfléchissant à comment pourrait-être mon petit frère. Est-ce que l’on va bien s’entendre? Ou au contraire se détester au premier regard? Arf. En même temps, comme si j’allais apprécier quelqu’un directement, ce n’est pas mon style. Je ne le connais ni d’Eve ni d’Adam, alors on repassera sûrement pour s’entendre dès notre première rencontre. Je regarde mon téléphone pour voir le chemin qu’il me reste jusqu’à la maison et le suit scrupuleusement, je n’observe pas réellement le paysage plutôt occupée à lever les yeux de mon téléphone et les baisser pour vérifier que je ne me plante pas de chemin. En arrivant j’aperçois un jeune homme au téléphone près de l’adresse indiquée, j’imagine que c’est lui. Je n’arrive pas à le quitter des yeux en le rejoignant tentant d’essayer de trouver une ressemblance avec moi, même minime, histoire de savoir si je tiens quelque chose de ce géniteur complètement inconnu pour moi. J’attends un peu plus loin qu’il raccroche pour pouvoir le saluer et vérifier que c’est bien lui, j’ouvre la bouche alors que son téléphone rejoint la poche de son pantalon mais il me coupe. Son héritage? Sa conversation? Okay. Ça commence bien. Est-ce qu’il a conscience que j’attendais poliment et n’essayait pas de l’écouter? « Enchantée moi aussi. J’imagine que tu es Alistair. » je réplique plus froidement que prévu, moi qui pensais faire des efforts et prendre sur moi pour être aimable un minimum, il m'a calmé. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’avoue que je suis surprise quand même. Quel petit con. « C’est ça, faisons ça. » je réponds en lui emboitant le pas. C’est clair qu’il n’est pas là pour apprendre à me connaitre ni pour bien s’entendre, juste pour l’argent. Ça va réellement être sympa toutes les épreuves avec les autres s’ils sont tous comme ça. Je n’ai pas pensé à cette éventualité, même si j’aurais dû, tout le monde est si décevant que ça aurait dû être ma première idée. J’observe la devanture de la maison pour éviter de poser mes yeux sur lui et avoir qu’une envie lui arracher la tête, il m’a déjà énervée ce sale gosse. « On entre, on prend une photo et on se casse. » vite fait bien fait et c’est fini. J’imagine qu’il faut une preuve non? On a tout les deux un téléphone donc une photo et bim on envoie ça au notaire, hors de question de passer des heures avec lui au vu de l’accueil. De toute façon c’est notifié nulle part non? « explorer » c’est tout ce qui est inscrit. Personne ne peut savoir que l’on y a passé trois minutes ou trois heures vu que l’on est que tous les deux. Non? Je pousse la porte et prend une inspiration en faisant légèrement moins la maline. Aller une photo Lottie, juste une photo.
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Il fait 1m96, l'envergure aussi importante que son égo. + Il vit toujours chez sa mère, l'enfant roi. + Sa guitare est cachée dans son placard. + Il ne sait pas vraiment ce qu'il veut faire de sa vie, mais clairement pas des sciences politiques, pourtant son cursus universitaire. + Il a fait des avances à Stevie, avant de savoir qu'ils étaient en fait frère et soeur. Eurk. + Ava est la seule à connaître son secret, et ça ne lui plait pas. + Son père a financé la bourse étudiante de Kiera en échange de l'admission de son fils à l'université.

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MessageRe: (lottix) - running from the madhouse.   (lottix) - running from the madhouse. EmptyMer 28 Fév - 6:23


running from the madhouse + Charlotte & Alix

Il était inutile de préciser qu’Alix n’avait aucune envie d’être là, encore moins de répondre aux lubies post-mortem de son paternel, ni à son désir soudain de faire en sorte que tous ses gamins apprennent à se connaître maintenant qu’il était six pieds sous terre. Cet homme avait trouvé le moyen d’encore une fois réussir à ce que son fils ne se sente pas à la hauteur et insuffisant en lui amenant sur un plateau d’argent des soeurs. Et par plateau d’argent, on était sur du sens propre parce que c’était clairement ce qui les avait toutes appâtées, l’odeur de l’héritage. Dans un élan d’extravagance ou de démence, il leur avait laissé une liste de missions à réaliser, et l’une d’entre elle consistait à se rendre, à deux, dans une maison hantée reconnue dans la région pour ses esprits malveillants, d’après les mythes locaux. Alix ne croyait pas à ces trucs-là et aux charlatans qui se prétendaient exorcistes ou guérisseurs, ou peu importait comment il fallait les appeler, c’était des profiteurs de la faiblesse humaine, point. Premier arrivé sur les lieux, il avait eu la désagréable surprise de voir débarquer la fameuse soeur une fois qu’il avait raccroché de sa conversation avec sa mère, déjà en colère qu’elle ait écouté leur échange alors que ça ne la concernait pas. Elle se prenait pour qui celle-là, à interférer dans sa vie autant que dans l’argent qu’il lui revenait de droit ? Elle cherchait à l’espionner, à en apprendre plus sur lui pour mieux négocier son héritage ? Le regard noir, il lui avait aboyé dessus sur un ton qui lui était des plus habituels, et elle avait creusé sa tombe un peu plus profondément en l’appelant Alistair. Aussitôt, le brun releva la tête et la foudroya à nouveau. « Alix. » Reprit-il, instantanément. Personne ne l’appelait par son prénom complet, en dehors de ses parents, et c’était toujours de mauvaise augure lorsqu’il était prononcé dans son entièreté. Sans un regard de plus, le March s’avança vers la maison, décidé à ce que ce supplice soit rapidement derrière eux et qu’il n’ait plus jamais à revoir cette blondasse de son existence toute entière. Elle le suivit, et contre toute attente, elle semblait vouloir rapidement en finir elle aussi. Une simple photo. Le plan aurait pu être jouable, s’il n’avait pas été aussi simpliste. Après tout, il ne fallait pas s’attendre à un miracle venant d’elle, elle avait l’air aussi maligne qu’aimable. Une fois à l’intérieur, comme il s’y attendait, la personne à l’accueil referma la porte d’entrée derrière eux, et il entendit la clé tourner dans la serrure. Ils étaient enfermés… Evidemment, ça ne pouvait pas être simple, il ne suffisait pas de pénétrer dans cette maison, il fallait y rester, probablement suffisamment pour voir apparaitre ces phénomènes surnaturels dont tout le monde parlait. Du coin de l’oeil, Alix cherchait des projecteurs, des ventilateurs, des choses qui pourraient créer l’illusion, mais il ne distinguait rien de tout ça, ils avaient bien préparé leur coup. « Une photo, hein ? » Il secouait la tête, se moquant ouvertement de l’idée de merde de sa supposée soeur. Une chose était certaine, il n’avait pas l’intellectuel en commun.

Autour d’eux, les quelques lueurs de lumières venaient de vieilles bougies dont les flammes vibraient malgré l’absence de courants d’air, et l’air était glacial. Il était évident que la maison était abandonnée depuis des années, et personne n’avait jamais fait l’effort de passer un coup de lingette ou de plumeau pour retirer les toiles d’araignées qui s’étaient formées un peu partout. Il était loin le confort de la villa March, de ses pièces immenses, de son marbre blanc, de ses employés de maison, là, c’était sale, lugubre, et sans aucun doute mal fréquenté, pensa-t-il en regardant sa supposée soeur. « Plus qu’à attendre qu’un gentil fantôme vienne nous rendre visite ? » Il leva les yeux au ciel, et secoua le coussin d’un des fauteuils, laissant s’envoler de la poussière encore un peu plus, avant de s’installer dans le siège. Quitte à patienter, autant se mettre à l’aise. Décidé à ne pas vraiment la calculer, il sortit son téléphone, et fut surpris de voir qu’il n’avait absolument aucun réseau. Alix fronça les sourcils, comment est-ce qu’il pouvait avoir passé un coup de fil juste à l’extérieur des lieux et se retrouver dans une zone blanche une fois à l’intérieur ? Qu’est-ce que c’était que ces conneries ? « Pas de réseau… » Fit-il, levant des yeux circonspects vers Charlotte. Cette fois, son regard n’était pas agressif mais suspicieux, on leur jouait un mauvais tour pour les faire flipper, mais ça ne fonctionnerait pas, il les voyait venir de loin avec leurs entourloupes. Soudain, un crac résonna à l’étage, et même s’il ne voulait pas y croire, le bruit sourd le fit sursauter. « Tu crois qu’il faut qu’on aille voir ? » Demanda-t-il en se relevant du fauteuil, observant l’escalier à l’entrée qui n’attendait qu’eux. La mission disait d’explorer cette foutue maison après tout, peut-être qu’ils allaient devoir coller aux consignes plus qu’ils ne l’avaient espérer de prime abord. « A moins que tu sois trop froussarde pour oser… » Lâcha-t-il avec un sourire en coin, avant de passer devant elle et de commencer à grimper les marches deux par deux. Une chose était certaine, si elle comptait sur lui pour la rassurer, elle était mal tombée, il ne délecterait de la voir pâlir et hurler de peur, ça lui donnait presque envie de se faire attaquer par un esprit… Alors, ils étaient où ces fantômes ?


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MessageRe: (lottix) - running from the madhouse.   (lottix) - running from the madhouse. EmptyDim 3 Mar - 15:03


Je suis interloquée une seconde alors que ce gosse m’agresse avant que je ne puisse ne serais-ce que lui dire bonjour. Ravie moi aussi. Alix? Je n’ai pas réellement envie de lui donner de petit surnom au vu de son amabilité, mais je ne peux que comprendre quelqu’un qui n’apprécie pas son prénom en entier. Et puis j’attendais des choses en communs non? Nous en voilà une. Je déteste mon prénom depuis que les enfants de l’école se moquaient de moi en rajoutant un Princesse devant mon prénom alors qu’ils répétaient que je n’avais rien d’une princesse, que j’avais été trouvé dans la rue (ou d’autres endroits pas trop reluisant) parce que mes parents ne voulaient pas de moi. « Charlie. » je me présente à mon tour, même s’il ne le mérite pas. Bon, je ne vais pas lui donner tout mes surnoms non plus, apparement il ne veut pas qu’on s’entende bien. Trou d’cul. Mais comme moi, il a dû avoir mon prénom dans ce fameux mail. Je le suis jusqu’à l’intérieur, plus vite cette photo est prise, plus vite nous pourrons partir, apparement c’est ce que nous voulons tout les deux, autant faire ça rapidement et ne plus en parler. Une fois à l’intérieur alors que je sors mon téléphone pour ce souvenir et que l’on puisse envoyer ça au notaire, j’entends le son de la clef dans la clenche. Ta gueule. Je relève la tête pour observer la personne qui travaille ici alors qu’elle nous enferme ici, comme si c’était normal. Putain. Fais chier. Je foudroie Alix du regard. Toi aussi ta gueule. Ils sont tous là pour me faire chier ou quoi?!

Je soupire et observe autour de nous en rangeant mon téléphone dans la poche arrière de mon jean, putain combien de temps va-t-on être enfermés ici du coup? Je voulais juste une photo moi à la base. J’ai presque envie de demander à la personne qui s’occupe des entrées de prendre cette foutue photo et de nous laisser sortir par la même occasion. Le coup d’œil qu’elle me lance me fais bien comprendre qu’elle n’a pas l’air d’accord avec ça. Très bien, finissons en alors. On avance donc dans une autre pièce, autant attendre tranquillement non? Est-ce qu’il y a quelque chose à faire de toute façon? À part le ménage j’entends. La poussière et les toiles d’araignées s’accumulent et me font bien comprendre que tout n’est pas faux. Si je me retrouve face à une araignée je hurle, rien à foutre de toute cette merde. Surtout si elle est énorme. J’observe donc la pièce en quête d’insectes à huit pattes histoire de me rassurer, elles ont plus peur que moi… Alix prend la parole et brise le silence qui s’était installé entre nous. S’il pouvait te bouffer ce foutu fantôme, ça m’aiderait pas mal dans un sens. Je ne prends pas la peine de lui répondre, ni même de lui jeter un regard alors qu’il s’agite non loin. J’observe toujours ce qu’il y a autour de nous, si au moins on était dans un escape game, il faudrait juste réfléchir pour sortir mais là… qu’est-ce que l’on doit faire? Discuter? Hors de question de passer du temps à faire connaissance avec ce genre de grossier personnage. J’observe mon téléphone à mon tour et soupire aussi, génial. Vraiment parfait! « Ils ont juste un brouilleur. » j’explique pour me rassurer plus que lui. Après tout, ça a l’air d’être un grand garçon n’est-ce pas? On échange un regard alors qu’aucun de nous deux ne sait vraiment quoi faire ni quoi dire et je dois avouer que ça me rassure un minimum dans le fond. Il est aussi perdu que moi. Je sursaute et fronce les sourcils en entendant un bruit, qu’est-ce que c’est que cette merde encore? Pas une araignée en tout cas. Putain, je crois que j’aurais préféré une putain d’araignée pour le coup. Aller voir? Il est fou? J’ai envie de lui dire que non. Bien sûr que non que je n’ai pas envie d’aller voir, bien sûr que non je ne veux pas mourir d’un arrêt cardiaque et bien sûr que non je ne veux pas vivre ça à ses côtés alors qu’on ne se connaît pas. Putain. Trop froussarde? Aaaah. Sale gosse. Je roule des yeux alors qu’il passe devant moi, j’ai envie de lui arracher son sourire débile. Tu vas voir c’est qui la froussarde. « Celui qui n’a peur de rien et qui part en premier dans les films d’horreur c’est celui qui meurt en premier non? » parfait, comme ça va au devant du danger. Je sors de la pièce et tente de le suivre. Ses enjambés sont immenses dans les escaliers et j’ai l’impression qu’il veut simplement me perdre. Quel gros con! Je le suis tout de même à mon rythme, c’est quel genre de jambes qu’il a putain? Des échasses les trucs. Une fois arrivés à l’étage j’observe les portes qui s’offre devant nous, trois. Voir quatre si le recoin cachait aussi une porte au fond. Ou encore un escalier? Je n’ai pas retenu combien il y avait d’étages dans cette maison et je n’arrive pas à me souvenir de ce qu’on a vu de l’extérieur. Le bruit résonne à nouveau alors que je sursaute une nouvelle fois derrière, je me mord l’intérieur de la joue pour éviter de lâcher un cri histoire d’éviter de nouvelles moqueries. « Bon. Tu comptes ouvrir une porte? » je demande en soupirant, faisant mine de ne pas être effrayée du tout par tout ce qui se passe. Je le contourne et choisis la porte la plus proche de nous pour l’ouvrir, le cœur battant à cent à l’heure je pose ma main sur la poignée et la fait tourner sur la droite pour l’entendre grincer exagérément alors qu’elle finit contre le mur. Bordel de merde. Je vais mourir d’une crise cardiaque c’est sûr. J’entre dans la pièce alors que c’est tout noir, une bougie est posée sur la table et danse au grès de nos mouvements et du vent que l’on fait en entrant ici. « Tu crois que le bruit viens d’ici? » pourquoi est-ce que je chuchote moi? Comme si la bougie allait m’entendre et me répondre tu sais. Je sursaute comme une folle en sentant un truc dans mon dos, en quelques pas je rejoins Alix. « Oh mon dieu!!! Quelque chose m’a touché!!!!! » je tente de me cacher derrière lui en observant autour de nous cette fois véritablement effrayée.
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MessageRe: (lottix) - running from the madhouse.   (lottix) - running from the madhouse. EmptyMer 13 Mar - 12:32


running from the madhouse + Charlotte & Alix

S’il avait espéré que cette mission soit vite pliée, il avait rapidement compris que ses souhaits ne seraient pas exaucés lorsqu’il avait franchi la porte de la maison abandonnée. Cette baraque, à défaut d’être hantée, restait tout ce qu’il y avait de plus cliché, et le décor serait tout à fait adapté à ce qu’ils voient débarquer Lorraine et Ed Warren pour le tournage d’un nouveau film de la saga Conjuring : tous les ingrédients étaient réunis, maison glauque, toiles d’araignées, bruits sourds, brise inquiétante. S’il croyait à ces conneries, peut-être qu’il aurait envie de détaler, mais une chance pour lui, il était bien conscient que tout ça n’était qu’un ramassis de supercheries voué à faire naître la peur chez des abrutis assez idiots pour se laisser berner. Rapidement enfermés à l’intérieur des lieux, Charlotte déchanta, presque pour le plus grand plaisir d’Alix si ça n’impliquait pas de devoir la supporter plus longtemps que prévu, elle et son demi-cerveau. Dans l’incapacité d’appeler qui que ce soit à la rescousse, ils se retrouvaient prisonniers avec pour seule compagnie celle de l’autre, et de potentiels esprits. Vu le gabarit et la jugeote de la Charlie, autant dire qu’il ne pouvait compter que sur lui-même. Décidé à essayer de comprendre ce qu’ils avaient à faire pour sortir de là, le March décida de prendre le taureau par les cornes et d’aller voir la source de leurs sursauts : un bruit sourd et voulu inquiétant dans leur scénario pourri. En passant à côté d’elle, il ne put s’empêcher de la provoquer, bien trop content de l’imaginer paniquer et qu’elle devienne source de sa satisfaction personnelle : une humiliation. Néanmoins, elle semblait vouloir mener bataille, et à défaut d’avoir de bonnes idées, elle avait au moins un peu de répartie, de quoi maintenir le sourire aux coins des lèvres du brun. S’il n’en disait évidemment rien, il était un habitué du sarcasme et de l’ironie, maniant l’humour noir à la perfection, encore plus lorsqu’il servait à provoquer les autres, alors elle gagnait quelques points sur l’échelle de son seuil de tolérance. « Tu fais erreur… Pour ta gouverne, on sacrifie toujours les blondes écervelées en premier. » Il se retourna, bâta des cils avec exagération, puis continua de grimper les marches tandis que le vieux bois grinçait à chacun de leur pas, oubliant ainsi de se baisser une fois en haut et s’infligeant en plein front la poutre qui dominait le sommet de la cage d’escaliers. Un cri étouffé et une douleur saisissante, le jeune homme porta sa main immédiatement à son visage, vérifiant qu’il n’y avait pas de saignement en tapotant sa peau avant de ramener ses doigts dans son champ de vision. Rien, en dehors d’une probable bosse qui marquerait un peu plus cette journée comme un fléau.

Une fois à l’étage, le couloir restait tout aussi sombre que le rez-de-chaussée, à croire que les fenêtres étaient optionnelles dans ce genre de construction. Pour le coup, cette maison était l’exact opposée de la villa dans laquelle vivait Alix, baignée de lumière avec des parois en verre aussi hautes que le plafond cathédrale de la pièce de vie. Le bruit qui avait résonné une première fois retentit à nouveau, venant de l’une des pièces, mais suffisamment diffus pour qu’ils n’arrivent pas à en deviner l’origine précise. A côté de lui, Charlotte sursauta à nouveau, et Alix leva les yeux au ciel. Est-ce que son père savait qu’elle était aussi fragile et peureuse en lui confiant cette mission ? Est-ce qu’il lui souhaitait du mal ? Après tout, c’était possible, plus rien ne l’étonnait, et puis son père n’était pas vraiment du genre à aimer qui que ce soit, de toute façon. Après tout, il paraissait évident que malgré ses efforts, Alix n’avait jamais reçu ni amour, ni respect de son paternel, et sa présence seule n’avait, bien sûr, jamais comblé le manque d’affection. Ça leur faisait peut-être un autre point commun… Cette pensée le répugna, et il reprit ses esprits au moment où la blonde joua l’aventurière et passa devant pour ouvrir l’une des portes. Nul besoin de se hisser sur la pointe des pieds, sa taille lui permettait de jouer le radar en permanence, et il distinguait clairement… qu’il ne distinguait rien. Encore une pièce sombre, encore une atmosphère créée de toutes pièces pour susciter l’inquiétude. Ils avaient pensé à tout. Sans attendre, le brun lui emboîta le pas, et les quelques éclats de lumières donnés par les bougies laissaient deviner une chambre, peut-être. Les sourcils froncés, il avançait à tâtons, passant son doigt sur les meubles de la pièce afin d’essayer d’en comprendre l’aménagement. Est-ce que le bruit venait de cette pièce ? Peut-être bien. « Tu m’as pris pour un sonomètre ? » Lui aboya Alix, avant qu’elle ne se mette à paniquer. Allons bon, quelque chose l’avait touché maintenant, il pouvait ajouter paranoiaque à la liste de ses défauts, et celle-ci s’allongeait à vue d’œil. Un peu comme… Hein ? Plissant les yeux, Alix essayait d’adapter sa vue à la faible luminosité, et il distinguait une forme à ses pieds. Doucement, il se pencha, pour se saisir d’un petit ballon en plastique. Qu’est-ce que ça foutait là ce truc ? Un gosse avait dû l’oublier lors d’une visite précédente. Il rit intérieurement, quelqu’un allait se faire virer pour avoir mal fait son petit tour de vérification, et il ne manquerait pas de le signaler en partant, décidé à ne rien laisser passer. Ils voulaient les prendre pour des idiots en leur faisant avaler des couleuvres, bien, mais il n’était pas dupe et il allait leur montrer qu’il n’était pas le dernier des pigeons… contrairement à certaines. L’étudiant relança la balle vers un coin de la pièce, tandis qu’une grimace illustrait sa pensée alors qu’il se retournait vers Charlie. Au moment même où il allait lui rappeler à quel point elle était pathétique et qu’il comprenait pourquoi son père n’avait même pas essayé de la supporter une seule seconde, un claquement retentit dans la pièce. Cette fois, le brun sursauta aussi, ils l’avaient eu, et ça l’énervait d’avoir cédé à leur mise en scène. Néanmoins, il ne pouvait nier plus longtemps qu’ils avaient fait les choses bien pour rendre leur histoire crédible, parce que les portes de l’armoire venaient de s’ouvrir violemment, et que la balle qu’il venait de lancer rebondissait en leur direction, il pouvait distinguer le son du claquement contre le parquet, en même temps que la forme se rapprocher à leurs pieds. Cette fois, les yeux écarquillés, Alix voyait toutes ses certitudes s’envoler. C’était quoi ce délire. « Y’a quelqu’un ? » Demanda-t-il d’une voix calme, contrairement à son cœur qui battait un peu plus fort. En alerte, il ne savait plus très bien s’il attendait une réponse ou s’il espérait un silence. « Arrête !! » Se retourna-t-il vers Charlotte, avançant doucement vers l’armoire en question. Deux secondes plus tard, il répéta à nouveau : « Mais tu vas arrêter put… ? » , se retournant encore une fois, pour lui hurler dessus, mais sa supposée sœur n’avait pas avancé, elle n’était pas derrière lui, et les chuchotements au creux de son oreille n’avaient pas pu être les siens. « J’aurais juré… » Ils n’étaient pas seuls. « T’as entendu ? » Alix tournoyait sur lui-même, à la recherche de la source de cette voix, mais le chuchotement devenait de plus en plus audible, presque rauque… Sans même le réaliser, le March s'était rapproché de Charlotte à présent, collant son corps au sien dans un réflexe de survie qu'il n'avait pas anticipé. Ils allaient vraiment crever ici, et personne pour les retrouver.


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MessageRe: (lottix) - running from the madhouse.   (lottix) - running from the madhouse. EmptyDim 17 Mar - 12:03


Cette histoire de testament devenait clairement une farce. On est enfermés comme deux idiots dans la maison hanté de Tree Hill, si on a convenu avant de rentrer de prendre une photo et de sortir rapidement, ça ne se passe absolument pas comme ça pour le coup et ça me gave déjà. Alix est le premier que je rencontre dans cette histoire de fou, et si j’ai eu la bêtise de croire que ça pourrait être différent avec quelqu’un avec qui on partage une partie de notre ADN et bien c’est vite retombé. L’espoir Charlotte, ça te tue à chaque fois pourquoi tu continues? Je hausse un sourcil alors qu’il bat des cils devant moi. La blonde écervelé hein? « C’est toi que je vais sacrifier. » je marmonne dans ma barbe, plus pour moi que pour lui. Je le suis, lui et ses grandes jambes qui pensent me laisser derrière. Il se cogne et ça me surprend un instant, je lève la main pour la poser sur son bras et lui demander si tout va bien avant de me retenir au dernier moment. « Tu ferais une belle blonde finalement. » je déclare en continuant de le suivre alors qu’il reprend sa marche quand il a finit de vérifier s’il ne saigne pas. Je suis un peu soulagée, flemme de lui servir d’infirmière alors qu’il est insupportable depuis le début.

Une fois arrivés en haut, le bruit retentit à nouveau bien entendu je sursaute comme une perdue parce qu’au final tout ça me fait flipper. Je n’ai jamais aimé les films d’horreur ou bien tout ces trucs que tu fais pour te faire flipper en général. Je sais qu’il y a des fous qui adorent ça, mais personnellement savoir que je vais sursauter ou crier pour n’importe quoi me rend totalement parano et fini par m’énerver. Je hausse les épaules alors qu’il beugle à mes côtés pour me répondre, il croit me faire peur ou…? Je suis bien plus effrayée par cette maison que par lui en tout cas. « T’aurais pu servir à quelque chose au moins. » je rétorque avant de sentir quelque chose dans mon dos, quelques pas rapide sans réfléchir me font revenir vers lui. Comme s’il allait me protéger alors qu’on arrête pas de se bouffer depuis tout à l’heure tu sais. Mais là tout de suite, il est ma seule option malheureusement. Je baisse les yeux alors qu’il se penche devant moi pour récupérer quelque chose, je soupire. Une balle? C’est ça qui m’a touché? Bordel de merde. Voilà pourquoi je déteste ce genre de truc, je fini toujours par flipper pour des trucs de merde comme une putain de ballon en plastoc’!!! Je relève le regard vers lui après qu’il se soit débarrassé de mon cauchemar un peu plus loin, j’attends patiemment la vanne, je sais qu’il en a une toute prête mais étonnamment elle ne vient pas. Mais je sursaute alors qu’un nouveau bruit se faire entendre. Je vais perdre mon cœur ici, si tout ça ne cesse pas. Ce qui me rassure un peu cette fois, c’est qu’Alix aussi à sursauter, donc pas de remarque sanglante derrière. Cheh. Je me cache derrière lui, comme si ça allait changer quelque chose, mais sa taille imposante peut peut-être aider à quelque chose finalement. Le ballon revient vers nous et j’observe en penchant la tête pour tenter d’apercevoir ce qui l’avait renvoyer vers nous, parce que c’est impossible qu’il soit revenu tout seul, ou qu’un fantôme l’ait poussé. Parce que les fantômes… ça n’existent pas. Period. Personne ne répond à la question d’Alix, le contraire aurait été étonnant. Et un peu rassurant pour le coup. Je hausse un sourcil, arrête? Mais quoi? Je n’ai rien fait pour une fois, je suis bien trop concentrée sur ma peur pour penser à l’emmerder. Je vais pour le lui dire alors qu’il se retourne à nouveau pour m’engueuler et me coupe dans mon élan. Je l’observe alors qu’il est plus loin, je pensais qu’il allait vérifier dans l’armoire et il est hors de question que j’y aille pour hurler en voyant un truc la dedans. Ou pire… hurler alors qu’il n’y a rien.  Juré? Juré quoi? Entendu? Mais entendu quoi bordel?!! Je le regarde observer autour de lui et je grimace. « Arrête… tu me fais flipper… » je chuchote en tentant de voir ce qu’il peut bien chercher, sans rien comprendre finalement. Pendant un instant j’ai eu peur qu’il tente de m’effrayer mais il revient vers moi et son corps parle plus que sa bouche alors qu’il cherche sûrement, comme moi, à se rassurer près de moi. Et je crois que ça me fait encore plus flipper. Bordel, si lui aussi est effrayé je ne donne pas cher de notre peau. « Viens on sort d’ici… » ouais, bordel je suis effrayée je veux sortir. Et comme je ne veux pas sortir seule, je glisse ma main dans la sienne, tant pis si on se redéteste dans quelques instants, la pour le moment j’ai besoin de sentir quelque chose qui me rassure un minimum. Même si c’est un peu effrayant que ce soit lui qui soit rassurant. Peut-être qu’il va me rejeter alors je serre un peu plus ma main autour de la sienne, j’en ai trop besoin pour qu’il me lâche. « On peut descendre pour sortir ou il faut continuer dans les autres pièces? » ouais sortir c’est réellement sortir mais j’ai peur qu’on se retrouve à nouveau vers une porte fermée à clef et que l’autre ne veuille toujours pas l’ouvrir. Je prends une inspiration avant d’entrer, histoire de me donner un peu de courage, mais je ne le trouve pas réellement. Pourtant j’ouvre la porte suivante et quelque chose tombe directement sur le sol, pas besoin d’identifier ce que c’est, je hurle comme une perdue et m’accroche au bras d’Alix toujours à mes côtés. Comme une enfant j’écrase mon front contre son bras, l’entourant des miens et fermant les yeux. Si j’ignore le reste alors peut-être que tout ça sera fini plus vite non? « Je vais mourir ici putain… » et chialer. Mon cœur bat à cent à l’heure et je n’ose pas réouvrir les yeux pour voir ce qui m’a effrayée.


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MessageRe: (lottix) - running from the madhouse.   (lottix) - running from the madhouse. EmptyMer 3 Avr - 18:34


running from the madhouse + Charlotte & Alix

Les esprits n’existent pas… Les esprits n’existent pas… Les esprits n’existent p… Le doute s’était installé dans l’esprit d’Alix alors que le ballon était revenu vers eux. Il l’avait lui-même renvoyé de l’autre côté, et la pièce n’était pas penchée au point de le voir revenir, on leur avait forcément lancé. Ça aurait pu être drôle, s’il avait distingué quelque chose, une trappe, un recoin dans lequel quelqu’un aurait pu se cacher pour leur jouer un mauvais tour, mais il n’y avait rien. Rien de suspicieux, ou peut-être que tout le devenait, et c’était ce qui l’énervait le plus. Il était au-dessus de tout ça Alix, il ne croyait pas à ces conneries, et sentir la peur l’envahir le mettait encore plus en colère. Pire que ça, il n’était pas seule et Charlotte pouvait était spectatrice de ce stress qui le gagnait, ça le gonflait encore plus de se savoir observé et pire, jugé. Dans son malheur, au moins, ce n’était pas Stevie qui était avec lui et qui pourrait raconter à toute la ville qu’il commençait à avoir la trouille, la blonde semblait être fraîchement arrivée, vu le temps qu’elle avait mis à donner signe de vie, et pourrait donc garder ça pour elle, éventuellement. Quoique, elle avait l’air d’avoir un sens de la répartie assez aiguisé et nul doute qu’elle saurait l’utiliser contre lui s’il venait à la pousser un peu trop. Il allait devoir se calmer, et pour éviter de casser son image, mais surtout pour tenir ses nerfs. Avançant doucement, il avait senti un souffle, et entendu des murmures dans le creux de son oreille, et persuadée que Charlotte lui faisait une blague, il sentit la colère monter. Elle ne manquait pas de toupet celle-là, à hurler comme une crécelle puis à oser lui faire des canulars de mauvais goûts. Prêt à lui hurler dessus, il réalisa qu’elle n’en était pas à l’origine, et c’était à présent la peur qui avait guidé son corps jusqu’à celui de Charlotte pour faire face à cette pièce qui abritait probablement plus de secrets qu’il n’avait de courage. C’en était trop. Il avait oublié qu’elle l’avait menacé de sacrifice, et lorsqu’elle attrapa sa main et glissa ses doigts autour des siens, il ne dit rien, et ne bougea pas d’un iota. Aux aguets, son regard fixait tour à tour chaque recoin de la pièce, à la recherche de quelque chose, mais il ne voyait rien qu’un danger immédiat mais invisible, et pour la première fois depuis longtemps, il avait l’impression que rien ne pourrait le sauver, ni son bagout, ni ses grandes jambes, ni son nom de famille. Il était ce petit garçon effrayé dans sa chambre que personne ne venait consoler, parce que « les hommes ne pleurent pas Alistair. ». Charlotte voulait sortir, et lui aussi il voulait s’échapper de cette pièce, de cette maison même. Il sentit sa main qui serrait la sienne un peu plus fort, et encore une fois, il ne dit rien, parce qu’il n’était pas seul, ils étaient tous les deux, et contre toute attente, ça faisait du bien de savoir qu’il ne mourrait pas seul. Evidemment, la blonde se posait les mêmes questions de lui, est-ce qu’ils allaient enfin pouvoir mettre un terme à cette mission et la considérer comme remplie ? Probablement pas aussi vite. Peut-être que c’était seulement les deux pieds en avant qu’ils pourraient en sortir, et que le père March n’avait trouvé que cette solution pour les éliminer de son testament en sachant qu’ils prendraient leur dernier souffle rongés par l’angoisse. Ça, c’était digne de lui, et de son désamour pour des gosses qu’il avait méprisés, tous à leur façon. « Ça m’étonnerait qu’on s’en sorte aussi facilement… » Le ton d’Alix était plus doux, ou en tout cas, moins violent et froid qu’à l’accoutumée, comme s’il avait compris qu’elle serait finalement une alliée dans cette bataille contre son père, contre l’invisible, contre tout ce qui l’emmerdait, en soi.

Contre toute attente, Charlotte prit les devants et se décida à ouvrir la porte suivante, mais Alix n’eut pas le temps d’apercevoir quoique ce soit qu’elle se jeta presque à son cou, s’agrippant à son bras comme une moule à son rocher, enfonçant ses doigts si fort autour de sa peau qu’il était presque sûr qu’il en garderait des traces dans son cercueil. Parce que c’était ce qui les attendait. En même temps qu’elle avait hurlé et sursauté, la réaction de sa supposée sœur provoqua chez lui un geste de recul spontané, cherchant ce qui était tombé au sol dans un bruit sourd, lourd, s’attendant à y découvrir une masse, un corps, quelque chose… mais rien. Il n’y avait rien. Envolé, disparu. Pouf. Pourtant, il était sûr, lui aussi, d’avoir aperçu quelque chose, mais peu importe ce qu’ils avaient cru voir, ce n’était plus là. Ils allaient devenir fous s’ils ne finissaient pas sans vie. « Y’a rien… Charlotte… » Elle était aussi paniquée que lui, mais il fallait qu’ils avancent, pour sortir, ou mourir, mais au moins, le supplice s’arrêterait. Toujours sa main dans la sienne, le brun l’entraîna à l’intérieur de cette nouvelle pièce, prêt à subir la foudre de nouvelles expériences obscures, mais seul le silence régnait. Dans les films, c’était souvent le moment critique, celui durant lesquels les protagonistes se pensent sauvés et qui se font zigouillés parce qu’ils avaient baissé leur garde. « Si on meurt… » Il y avait tant de choses qu’il n’avait pas faites. Sa mère ne supporterait pas une nouvelle perte, il n’avait même pas fini son deuxième morceau, il avait encore plein de choses de prévues… « On aura au moins eu le mérite de se battre ! » Cette fois, son ton était conquérant, il était hors de question qu’ils se laissent submerger par l’effroi, ils étaient des March bordel. « C’est le moment de réciter une petite prière je crois… Pour notre salue… ou pour chasser les esprits ? » Il réfléchissait Alix, à tous ces films d’horreur qu’il avait regardé avec ses potes sans même sourciller. Une prière, c’était comme ça que les démons étaient chassés, peut-être qu’ils pouvaient essayer. Est-ce qu’elle connaissait ça, elle, parce que lui n’avait jamais vraiment été très porté sur le catéchisme. Quoiqu’à y réfléchir, il avait vu une Bible posée sur une table en bas, peut-être que ça pourrait les aider ? Est-ce qu’ils étaient dans un escape game au final ? « Reste-là, je reviens ! » Sans attendre, il lâcha la main de Charlotte et se rua vers les escaliers, qu’il descendit quatre à quatre, pour aller poser la main sur cette Bible poussiéreuse. Lorsqu’il remonta, la porte de la pièce était fermée, et il n’entendait plus rien. « Charlotte ? »


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MessageRe: (lottix) - running from the madhouse.   (lottix) - running from the madhouse. EmptyJeu 4 Avr - 17:50


Sortir. C’est vraiment la seule solution que je vois pour que tout ça soit derrière nous putain. Alix commence à flipper autant que moi et j’avoue que ça ne me rassure pas non plus. S’il avait continuer son rôle de chieur peut-être qu’il m’aurait gonflé mais au moins ça m’aurait convaincue que je n’étais qu’une dramaqueen. Là… non. Ou alors c’est un truc familiale quoi. Est-ce que c’est pour ça que l’on se retrouve ici? Est-ce que ça le fait rire le vieux de nous voir comme ça? Putain de con. Moi aussi ça m’étonnerait que ce soit aussi facile, mais ça ne me rassure pas non plus ça bordel. Il avait le rôle du dur à cuire il y a deux secondes, c’est passé où hein?

Bon pour sortir il faut bouger d’ici, donc je l’entraine avec moi, j’ai kidnappé sa main et je ne compte pas la lâcher d’aussitôt puisqu’il m’a donné la permission silencieusement. Ouais, il m’a juste pas repoussé comme il aurait pu le faire il y a dix minutes c’est ça. Quand la porte s’ouvre quelque chose de non identifié tombe d’un seul coup et ça me fait hurler de terreur, je me retrouver collé contre Alix quasiment de tout mon long, mes bras enroulés autour du sien. Il est mon pilier à ce moment précis, je ne sais même pas comment je pourrais survivre s’il n’était pas là. (Bon, je ne serais certainement pas ici si c’était le cas.) Comment ça… Rien? Je suis tellement en PLS interne que le fait qu’il m’appelle Charlotte ne m’interpelle même pas. Je décide d’ouvrir un oeil et vérifier par moi-même. Putain. Il a raison le bougre. Il n’y a rien. « Mais… » mais quoi hein? Je soupire. Il y avait un truc, j’en suis sûre. Ou alors je l’ai imaginé? Impossible. Mon imagination est débordante mais pas aussi réelle. Sa main retrouve la mienne et cette fois ça me rassure. Elle est plus grande que la mienne, c’est limite risible d’ailleurs  et peut-être que dans un autre contexte je pourrais en rire mais là je pense plus à sa chaleur qui me réconforte un minimum. Je le suis sans en avoir réellement envie, mais j’ai encore moins envie de me retrouver seule alors, je prends mon courage à deux mains enfin, ce qu’il en reste en tout cas et avance pas à pas. Je fronce les sourcils. Quoi? Comment ça si on meurt? Putain. Mais t’es pas censé me rassurer toi? Ma main resserre la sienne alors qu’il parle de se battre. J’ai toujours envie de me battre pour me faire respecter, pour que l’on comprenne que je ne suis pas juste cette blonde idiote alors pourquoi là je passe pour ça? Il a raison. On va se battre et ce foutu fantôme va en prendre plein la gueule. Je sursaute en entendant un nouveau bruit et me rapproche d’Alix par la même occasion. Il en prendra plein les dents quand j’aurais retrouvé mon courage finalement… je fais la moue. « Je n’y connais rien en prière, je ne crois pas en Dieu. » comment le pourrais-je? Avec tout ce que j’ai vécue, si un Dieu existait réellement, j’espère qu’il prendrait plus soin de moi. À moins que puisque je n’y crois pas il en a rien à faire? À méditer. Mes yeux s’écarquillent d’horreur. Hein? Comment ça reste là? Comment ça je reviens??? « Nan mais Alix… » j’ai beau tenter de garder sa main dans la mienne elle m’échappe et il disparait en un instant. Mon dieu. Je vais mourir toute seule finalement? « Alix? » pas réellement rassurée, j’espère au fond de moi tout de même qu’il soit toujours là simplement pour me faire une blague. Putain faites que ce soit ça. J’avance tout de même dans la pièce, j’ai peur que le fait de rester au même endroit finisse par me faire repérer par ce fichu fantôme ou peut importe la merde que c’est. Je cris lorsque la porte se claque derrière moi et me retourne pour voir si quelqu’un me rejoins. « Alistair? Si c’est toi, c’est vraiment pas drôle. » quelque chose me frôle me faisant sursauter à nouveau, crier et me retourner. Je vais vraiment mourir. Et là dernière chose que je ferais c’est visiter une putain de maison hantée pour un mec qui n’a même pas voulu me connaitre de son vivant. Quelle fucking ironie. Je vais aller le retrouver et lui botter les fesses au paradis moi. En reculant pour toujours tenter d’apercevoir si quelqu’un est dans la pièce, je trouve un trou, à moins que ce soit lui qui ne me trouve? En tout cas, je finis par tomber dedans comme une idiote. Un nouveau hurlement m’échappe alors que je passe dans une trappe. C’est quoi? Une sorte de toboggan? « Aie putain! » je râle alors que j’atterris sur les fesses d’une mauvaise façon. « Putain, je suis où encore? » ça ne finit donc jamais cette putain de maison hanté de mes deux?!


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