Inara Williams ••• membre du mois ••• date d'arrivée : 28/06/2024messages : 671prénom (pseudo) : Confetti (Célie)multicomptes : Neela Rickardsma bouille : inbar lavicrédits : zuzcreationtrigger warnings : violence conjugale, alcoolisme, mortrps postés : 40 anniversaire : 13/09/1984âge : elle vient tout juste d'entrer dans la quarantaine.statut civil : mère célibatairemétier/études : architecte qui se reconvertit. Elle reprend la tête du domaine Pearson et devient vigneronne.habitation : une maison au #947 dans le South Tree HillEn savoir plus : Peter + Wes + Giulia + Jessica + Ezra + Magnolia + Mayra
| I wear my scars with pride. They're a reminder of times when life tried to break me but failed + Mayra [FB] Lun 18 Nov - 22:15 | |
| Hopital psychiatrique de Tree Hill - mai 2022
« - Elle est dégueulasse cette chambre avec ses fleufleurs et son papier peint qui commence à se déchirer. - C'est l'une des plus grandes de l'établissement tu devrais t'estimer heureux. - Eh bah non j'suis pas heureux. J'ai rien à foutre ici t'façon. Je sais très bien ce que t'essaies d'faire Viviane. Tu veux me laisser croupir ici juste pour avoir la paix et pouvoir aller draguer tout c'qui bouge. Mais crois-moi ça ne va pas se passer comme ça. » Les yeux de Bob sont si grands ouverts qu'on dirait qu'ils vont sortir de leurs orbites. Sa mâchoire est serrée et je sais déjà que les cris ne vont pas tarder. « - Si tu ose sortir te pavaner dans cette robe-là je te jure que j'te fais la peau. C'est MOI ton mari. TU ME DOIS OBEISSANCE ET FIDELITE. » Allongé dans son lit il m'attrape le bras et le serre fort. Depuis que je suis rentrée à Tree Hill il me prend pour ma mère. La médecin qui m'a appelé n'avait pas menti, il complètement est en train de perdre la boule. « - Lâches-moi Bob ! Lâches-moi j'te dis ! » Je tire sur son bras pour me dégager mais il a plus de force que moi alors je me mets à crier « INFIRMIERE » une fois, puis deux. Une femme entre enfin et me vient en aide. Elle essaie la manière douce avec quelques flatteries mais Bob n'a jamais rien eu à foutre des gentilles paroles, ce n'est pas maintenant que ça va commencer. Avec plus de fermeté cette fois elle lui répète de lâcher et toutes les deux menons une lutte contre le vieil homme jusqu'à ce qu'il cède. « - ça va mademoiselle Williams ? On va lui administrer un calmant tout de suite. » Une équipe avait déjà pénétré dans la chambre une seringue à la main pendant que Bob commençait à geindre maintenant. « Non, laissez-moi tranquille, j'n'ai rien fait. Je jure que je vais m'tenir à carreau. Viviane, VIVIAAAANE DIS LEUR ! » « ça va merci, je vais... je vais aller prendre un peu l'air. » Je n'en peux plus et finis par quitter la chambre, le corps tremblant.
A la fois bouleversée et en colère je me dirige d'un pas vif jusqu'à l'entrée de l’hôpital. Je finis par sortir et shooter dans une canette vide qui traîne par terre en laissant pousser un cri de rage. « Tu peux pas fermer ta gueule et rester tranquille une putain de journée ?! C'est donc trop demandé après tout ce que t'as fais ESPECE DE GROS CONNARD ?! » Après la canette je m'énerve contre le mur le poing serré et m'arrête avant de me faire mal. L'adrénaline retombe et je me retrouve le souffle court, le front contre le béton. Quelle journée de merde ! Ce n'est pas vraiment ainsi que j'imaginais ma prochaine visite à Tree Hill. A chaque fois que je rentre c'est parce que quelqu'un est mort ou qu'il y a une crise à gérer. Oui bon, ce n'est que la deuxième fois que je reviens mais j'avais espéré que ce soit dans d'autres circonstances. L'avantage c'est qu'après ce séjour je n'aurais plus jamais à me soucier de Bob jusqu'à ce qu'il crève.
Mes jambes commencent à trembler et je vais m’asseoir jusqu'au premier banc que je trouve. Sans que je n'ai rien demandé l'émotion me submerge et je me mets à pleurer. J'ai trop à évacuer pour pouvoir retenir mes larmes qui coulent sans s'arrêter. Je n'ai pas été dans cet état depuis le contrecoup de la mort de Pénélope. Et encore j'étais beaucoup moins en colère. Par réflexe je sors mon téléphone et compose le numéro de Magnolia mais ma meilleure amie ne décroche pas. Alors je remet l'objet dans ma poche et sors un mouchoir quand je remarque une silhouette pousser la porte de l'établissement. Celle-ci se dirige vers moi, s’assoit de l'autre coté du banc. Il s'agit d'une jeune-femme et je tourne la tête en essayant de calmer mes derniers soubresauts pour ne pas qu'elle voit mes yeux bouffis. Mais elle n'est pas stupide et doit bien voir que ça ne va pas alors je laisse tomber et lui lance un « salut » à la fois doux et amer. « Est-ce que vous auriez une cigarette par hasard ? » Je ne fume même pas mais je sais pas pourquoi je me dit que ça pourrait peut-être m'aider de tirer une latte. @Mayra Rickards
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