Embrouillamini

Hailey + Alexei

n. m. : Désordre ou confusion extrême.

Alexei était en train d’observer le rayonnage de livre. La lumière passait bien à travers les hautes fenêtres du bâtiment et permettait de voir les mots inscrit sur le dos des ouvrages. Il passait doucement les doigts sur les mots. Il n’était pas le genre de personne érudit. Pour dire la vérité, sans ses études qu’il avait repris depuis sept ans, la plupart des mots lui serait inconnu. Devoir apprendre la médecine fait apprendre nombre de nouveau vocabulaire. Après avoir passer une énième fois le regard sur le rayonnage, il reprit son téléphone avec l’application du catalogue ouvert. Il ne trouvait pas l’ouvrage dont il avait besoin.

Sa psychologue, ou plutôt son amie psychologue qui s’amusait à le prendre pour un cas d’école, lui avait conseillé l’ouvrage d’un homme. La folie de la noyade. Alexei en eut un frisson. Si la folie était un terme clinique qu’il commençait à bien connaître, c’était bien le mot noyade qui lui donner des sueurs froides. Des années étaient passés depuis sa noyade dans le lac Ladoga, à seulement une heure de route de sa maison à Saint-Pétersbourg. Alexei n’arrivait plus à se souvenir de « pourquoi ». Pourquoi était-il aller là-bas ? Pour quoi faire ? Pourquoi ce jour-là ? Il n’arrivait pas à se souvenir de tout ce qui avait amené à sa noyade.

Et il se souvenait pourtant de sa noyade. Ce moment où le bateau, le bien nommé Ghost (Prizrak signifie Fantôme en russe), avait été retourné pour une raison inconnue. Le soleil était pourtant haut dans le ciel, il n’y avait pas de nuage. Il se souvenait de l’eau qui rentrait dans son nez, ses poumons, sa bouche. Il se souvenait de cris. Il se souvenait de ce moment où l’eau s’était expulsé de son corps, sur la berge.

Il serra son téléphone dans sa main et tourna les talons. Il fallait qu’il demande de l’aide pour trouver l’ouvrage. Le récit d’un homme qui avait combattu son aquaphobie. La folie de la noyade. Il aurait donné un autre nom à sa phobie. Il aurait parlé de peur, de panique, de tétanisation. Quand il y pensait, parfois, il avait l’impression de se noyer à nouveau. Il en était à un tel point de panique qu’avoir un jet d’eau lui recouvrant le visage le mettait mal à l’aise. Il était devenu un expert pour mouiller ses cheveux et enlever le shampoing avec une rapidité déconcertante. Il ne prenait jamais de bain.

Il fallait être fou pour prendre un bain et s’immergé soi-même dans de l’eau. Même si celle-ci ne pouvait recouvrir son nez, il fallait être fou. En tout cas, Alexei trouvait cela fou. Alors qu’il avançait d’un pas décider pour trouver l’objet de sa convoitise, il percuta une personne en sortant d’une allée. D’un mouvement rapide, il évita une collision trop forte en attrapant la main de l’inconnu, ce qui fit tomber des livres de l’étagère, où venaient-ils de ses mains à elle ?

- Боже мой*, murmura-t-il alors qu’il reprit son souffle, j’espère ne pas vous avoir fait mal ?! Je suis extrêmement désolé !

Son accent ressortait encore plus qu’il se sentait horriblement gêné de ne pas avoir fait attention à la jeune femme. Après autant d’années, plus de vingt ans, en Amérique, son accent aurait dû totalement disparaître. Il était assez heureux que cela ne soit pas le cas, et apprécié d’autant plus désarçonner les gens avec sa voix. Pas aujourd’hui cependant. Il se baissa doucement et récupéra tous les livres au sol. Rapidement, il examina les dos qui arborer tous des numéros. La classification de Dewey, la méthode de classement universel pour les bibliothèques. A force d’emprunter des ouvrages, il avait fini par les connaître. Il observa les numéros et récupéra un livre du lot en souriant à l’inconnue.

- Je pense que ce livre vous appartiens, fit-il en tendant l’ouvrage en question, une bonne lecture ? Je suis moi-même en train de chercher un ouvrage désespérément mais ne le trouve nulle part. A en croire l’application, il serait toujours là, mais je pense que quelqu’un a dû le déplacer, ou le mettre dans une autre partie de la bibliothèque.

C’était assez compliqué, pour lui, de chercher sur chaque étagère, chaque place, chaque table qui appartenait à la bibliothèque parce qu’il n’aimait jamais rester en place le petit loulou. Faisant un nouveau sourire, il tendit sa main après avoir laisser les livres relativement en place sur leur étagère.

- Je suis Alexei, enchanté de faire votre connaissance.

Alexei était comme ça, un véritable petit bavard trop curieux. Il n’aimait pas quitter quelqu’un sans savoir un peu de sa vie, son prénom, ce qu’il fait. Même s’il ne revoit jamais la personne. D’ailleurs, la plupart du temps, il ne se souvenait pas s’il revoyait la personne avant qu’on ne lui fasse un petit rappel.

*prononciation : Bozhe moy. Traduction : Oh mon dieu

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Désordre ou confusion extrême

Hailey  + @alexei prizrak

Hailey n'avait pas mit les pieds dans la bibliothèque depuis un bon mois, elle était assez prise en ce moment et son petit moment lecture a souvent été repoussé. Aujourd'hui, elle ne travaillait pas, c'était donc l'occasion pour aller faire son petit tour à la bibliothèque. Elle aimait bien s'y rendre, l'atmosphère était toujours studieuse et ça lui plaisait. Elle adore lire dans le calme, elle pourrait lire chez elle mais elle avait toujours de quoi s'occuper à la maison. Elle avait la télé et si elle devait choisir télé ou livre, c'est la télé qu'elle choisirait. Au moins ici à la bibliothèque, il n'y avait pas toutes ces distractions.

Elle venait d'entrer à l'intérieur, il semblait avoir un peu de monde mais elle savait qu'elle finirait par trouver une place pour lire. Elle repéra un fauteuil dans un coin, ce sera son siège pour sa séance lecture, il lui restait à trouver un livre maintenant. Elle regarda dans les romans policiers, elle aimait bien ce type de romans car c'était très prenant et toujours très intéressant. Elle aimait aussi l'auteur française Guillaume Musso, lui n'était pas spécialisé dans les romans policiers.

Hailey tomba sur le rang Agatha Christie, une auteur qu'elle aimait bien. A chaque fois qu'elle lisait un de ses livres, la brune tombait très vite dedans, elle se mettait à réfléchir sur les potentiels coupables et il y a toujours plusieurs rebondissements dans ses romans. Hailey lu quelques résumés de certains livres posés sur le rayonnage devant elle, mais elle ne savait pas quoi choisir.

Concentré sur le choix qu'elle devait faire, Hailey soudainement se fit percuté par une personne, elle se rattrapa de justesse mais plusieurs livres tombèrent par terre. La personne, un homme avec un accent particulier s'excusa, demandant même s'il ne lui avait pas fait mal. Euh non ça va, c'est plus ces livres qui ont eu mal répondit Hailey en montrant l'amas de livres par terre. Elle entendit des gens chuchoter et râler, ce qu'elle comprenait,  ils avaient été dérangé pendant leur lecture. Elle aussi aurait râler  si elle avait été à leur place.

L'homme, Alexei s'adressa à nouveau à elle et lui tendit un livre. Elle ne savait pas ce qu'il avait récupéré mais c'était bien un des deux livres avec lequel elle hésitait il y a quelques secondes plus tôt. Il s'agit bien d'un des deux livres avec qui j'hésitais.. vous aurez choisi à ma place comme ça ajouta la brune avec un sourire. Elle prit alors le livre qu'il lui tendit. Moi c'est Hailey, je pense qu'on devrait aller plus loin, les gens ont l'air de vouloir qu'on aille plus loin. chuchota Hailey en montrant à Alexei les gens qui continuaient à râler. Pour votre livre, vous avez essayé de demander à la personne à l'accueil ? elle saura surement vous diriger vers le livre ou vous dire s'il n'est plus la. Hailey se baissa en remis les quelques livres par terre sur l'étagère.

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Embrouillamini

Hailey + Alexei

n. m. : Désordre ou confusion extrême.

Alexei sourit quand il remarque les livres sur le sol. Il savait qu’une amie à lui aurait hurler de la souffrance des ouvrages avant même de lui répondre, et ça l’amuse. Il aimait bien voir la diversité des réactions, des gens, des pensées. Il adorait parler et débattre sur les opinions des autres, même quand celles-ci étaient contraires aux siennes. Surtout, en réalité, quand celles-ci étaient contraires aux siennes. Nouveau débat : Bibliothèque, lieu de receuillement ou de rencontre ? Parce qu’il aimait bien quand les bibliothèques étaient vivantes, lui. Il se souvient de celle qu’il allait voir en Russie, et qui avait toujours la musique patriotique qui vrillait les oreilles. Une idée comme une autre pour faire comprendre son opinion sur le gouvernement, cela va de soit. Mais Alexei, à l’époque, ne comprenait même pas ce que pouvait être la politique et ne voyait en cela qu’un lieu bruyant où il pouvait l’être aussi. Bref. Pas le moment de penser au passé, il se concentre sur le moment présent. Il regarde le livre et sourit simplement.

- Parfois, le hasard fait bien les choses, j’espère que vous l’aimerez, répondit-il en baissant la voix bien qu’une petite voix enfantine dans sa tête avait envie de leur tirer la langage.

Il était parfois adulte, parfois enfantin. Son travail était bien plus mature que ce qu’on pense, mais Alexei mettait un point d’honneur à ne pas devenir barbant ou froid. Il ne voit pas comment il aurait pu répondre à cette situation sans un sourire et de la bonne humeur. C’était quelque chose d’ancré en lui (ou bien encré, comme l’encre des livres, il n’a jamais su, certaines questions de langage lui serait à jamais un mystère)(et puis, il doute que la plupart des gens connaissent la réponse à cette question, même si l’anglais est leur langue maternelle, alors…). Il fait un simple signe de tête quand elle parla du fait qu’il dérangeait les autres et il se mit à marcher jusqu’à un endroit plus discret et qui permettait de discuter. Alexei était le genre de personne qui parlait facilement et qui aimait à découvrir un peu de chaque personne qu’il rencontrait. Parfois, on le trouvait bizarre. Il préférait se voir comme un bisounour, tout simplement.

- Je n’ai pas encore osé, je me suis dis que j’allais essayer de trouver comme un grand. Au pire, je le commanderais dans une librairie. Je préfère discuter avec vous pour le moment, rien ne presse. Surtout que c’est un livre de renforcement psychologique. J’ai bien besoin d’une nouvelle amitié pour me donner du courage.

Il était aussi le genre à dire simplement les choses. Que cela soit sa phobie, son travail, son projet ou même la mort de ses parents. Si l’on cherchait la définition de « Nature peinture » dans un dictionnaire illustré, on mettrait sa tête en premier plan. Il n’avait aucun filtre ou peur de dire ce qu’il pense.

- Si vous avez le temps bien sûr !

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Désordre ou confusion extrême

Hailey  + @alexei prizrak

Hailey ramassa les quelques livres qui étaient tombé par terre, elle voulait tout ramasser avec le bibliothécaire vienne faire une remarque. Hailey entendait les gens ronchonner mais elle préférait les ignorer sinon elle leur aurait répondu à sa façon. Elle ne voulait pas s'afficher davantage dans cette bibliothèque, bien qu'en soit la brunette n'avait rien fait. Elle remis les livres tombés sur l'étagère, son voisin avait récupéré les deux livres pour lesquelles Hailey avait hésité et il lui en tendit un. C'est ce livre là qu'elle allait prendre finalement, son camarade avait décidé pour elle.

Dans tout les cas, elle viendrait prendre le deuxième livre lorsqu'elle aura terminé celui qu'elle prenait aujourd'hui. Elle se voyait déjà devant sa cheminée en train de tourner les pages. Je pense que je devrais l'aimer, je ne suis pas trop difficile à ce niveau la répondit Hailey à son voisin Alexei. Elle souriait. puis hailey proposa discrètement qu'ils aillent ailleurs pour discuter pour ne pas déranger davantage les personnes qui étaient là. Alexei parla un peu du livre qu'il était venu cherché mais qu'il n'avait pas encore trouvé.

Hailey lui avait proposé de demander directement à l'accueil mais l'homme préféra discuter avec elle. renforcement psychologique ? vous travaillez dans la psychologie ? demanda Hailey tout en réglant le livre à l'accueil. Oui oui j'ai une petite heure devant moi avant de rentrer chez moi, on peut discuter pendant ce temps là ajouta Hailey puis ils se dirigèrent à la sortie de cette bibliothèque.

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Embrouillamini

Hailey + Alexei

n. m. : Désordre ou confusion extrême.

Alexei eut un rire bref mais fort avant de regarder les usagers de la bibliothèque… ouf, pas de regard noir, son rire n’avait donc pas dérangé. Il avait donc rit à la question. Bon Dieu. Lui ? Travailler dans la psychologie ? Il imagine déjà rendre chèvre ses patients ou se rendre encore plus chèvre. Alexei était beaucoup de choses mais il aimait les gens. Non. Pire. Il ADORAIT les gens. Il adore leur parler, les aider, les écouter, les soutenir, les rencontrer, bref… il était une boule d’amour. Et une boule d’amour croisé avec une éponge émotionnelle. Si les autres n’allaient pas bien, il n’allait pas bien. Si en plus il finissait par les aimer comme des amis, c’était la fin des haricots. Bref, lui, en psychologue / psychiatre ou même en coach de vie, il serait le pire.

- Non, pas du tout qu’il explique avec un grand sourire tout de même amusé à l’idée qu’il puisse avoir un bureau avec un canapé pour y disséquer ses patients, c’est un livre pour moi. Pour m’aider. J’ai une phobie et apparemment ce livre serait miraculeux pour passer au-dessus.

Il n’y croyait pas trop, raison aussi pour laquelle il ne cherche pas réellement à retrouver le livre et préfère passer du temps avec son inconnu-prochainement-amie qu’il avait devant lui. Elle lui donnait une heure pour discuter. C’était plus que ce que la plupart lui offre quand il débarque comme une tornade dans leur vie.

- Souvent je fais un jeu, rit-il encore alors qu’un nouveau sourire taquin naquit sur ses lèvres, je demande aux gens d’essayer de deviner mon métier. On peut faire le même jeu de l’autre côté… mais je sais qu’il est terriblement difficile de trouver mon métier et mon aspiration.

Il était une boule d’amour, chaleureuse et toujours en train de sourire. Personne, de sa vie, n’avait réussi à trouver du premier coup son métier (nettoyeur de scène de crime ou de lieu de mort) ou son aspiration (médecin légiste). La plupart, d’ailleurs, ne le croyait pas quand il l’avouait, ou repoussait l’idée quand il donnait des indices. Cela le faisait toujours rire. Un peu comme la raison de sa double nationalité… et on en apprend beaucoup d’une personne inconnue en faisant ce genre de jeu. On peut voir comment elle fonctionne, comme elle pense, comme elle réfléchit. Est-ce que la personne donnera une proposition clichée ? Est-ce qu’elle proposera quelque chose avec son accent ? (Son meilleur ami et colocataire, Paul, avait proposé qu’il faisait parti de la Mafia mais qu’il avait été viré pour cause de tête trop mignonne… Alexei l’avait étouffé avec un oreiller jusqu’à ce qu’il s’excuse). En tout cas, ce petit jeu de devinette permettait aussi de ne pas rester dans une conversation simple et bateau mais de voir de nouveau horizon de la discussion. Lui, ça l’amuse. Et si la personne veut lui rendre la pareil (ou l’appareil ? Encore un mot qu’Alexei ne pouvait réellement choisir entre les deux, trop compliqué pour lui) il le faisait avec plaisir.

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Désordre ou confusion extrême

Hailey  + @alexei prizrak

Son interlocuteur voulait un livre en lien avec la psychologie, du coup la brunette lui avit demandé s'il travaillait dans ce domaine. Peut-être qu'il était psychologue et qu'il voulait améliorer ses connaissances, ce serait normal. Visiblement ce n'était semble il pas le cas, c'était surtout un livre pour lui, pour l'aider avec une phobie. Oh d'accord très bien ! répondit hailey. Elle préférait ne pas demander quelle était cette phobie car ça ne l'a regardait pas, sa curiosité lui faisait toujours défaut, alors elle préférait se taire.

Il valait mieux qu'ils sortent de cette bibliothèque pour discuter, Hailey ne voulait pas avoir plus de problèmes avec les lecteurs présents ici. Elle avait déjà dérangé leur lecture quand les livres sont tombés, elle voulait se faire petite désormais.

Hailey expliqua qu'elle avait une petite heure devant elle pour discuter, elle ne pouvait pas trop traîner car elle devait malgré tout travailler un peu. Elle avait plusieurs articles à écrire dans son magazine. Elle invita Alexei a sortir, après avoir réglé son livre.

Alexei lui proposa un jeu pour deviner son métier, les devinettes ce n'était pas trop le truc d'Hailey. A vrai dire, elle n'était pas vraiment fan de ces jeux car elle se trompait tout le temps. Un jeu, euh j'aime pas trop ce genre de jeux. Je ne trouve jamais rien, je préfère que vous m'expliquiez plutôt ce que vous faites répondit la brunette avec un sourire.

Elle regardait son camarade, elle n'arrivait pas à mettre un métier sur son visage, s'il cherchait un livre pour travailler sur lui, peut-être qu'il était conférencier ou quelque chose du style ?  

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Embrouillamini

Hailey + Alexei

n. m. : Désordre ou confusion extrême.

- Oh, qu’il répond, pas le moins du monde vexé par le refus de la jeune femme, ce n’est pas la première fois que l’on ne désire pas jouer, et je le comprends tout à fait.

Il se déplace jusqu’à trouver un lieu pour parler tranquillement, une table devant un café ouvert. Il lui propose de s’assoir donc. Alors qu’il se retourne pour prendre le menu, il sursaute devant son propre miroir. Il sourit de cette petite frayeur avant de sourire à la jeune femme avec un petit regard désolé.

- Je me suis fais peur tout seul, rigole-t-il doucement avant de s’assoir tout en souriant, pas le moins du monde gêné, pour vous répondre, je travaille dans le nettoyage des scènes de crimes et des lieux de morts. Je fais aussi des études pour devenir médecin légiste.

Il sait qu’en comparaison à son caractère, à son sourire, à ses valeurs, ça surprends. Alexei était le genre de personne solaire, qu’on imagine en train de sourire à tout le monde, à rire, à essayer de voir la profondeur des âmes. Il faisait cela pour ses amis. Et il en avait beaucoup d’amis. Il faisait toujours en sorte de les aider, de donner de sa personne. Alors, on trouvait cela étrange qu’il puisse avoir un métier si lugubre, voir macabre. Alexei, lui, ne voyait pas le gore de ce métier. Il ne voyait que le bien qu’il pouvait en faire.

- Et vous ?

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Désordre ou confusion extrême

Hailey  + @alexei prizrak

Hailey espérait que son interlocuteur n'allait pas mal prendre le fait qu'elle n'aimait pas les devinettes. C'est sur que c'était une façon intéressante de faire connaissance mais la brunette ne préférait pas se lancer la dedans. Elle se serait surement trompé en plus, se faire un avis du métier de la personne juste comme ça en l'observant avait quasi 100% de chance de se louper et d'avoir tort. C'est comme lorsqu'on rencontre une personne pour la première fois et que l'on se dit au cet homme m'a l'air froid alors qu'en fait il ne l'est pas du tout. Enfin bref, Hailey préférait connaître le métier d'alexei simplement en discutant.

Ils s'installèrent ensemble à une table de disponible dans un café à quelques mètres de l bibliothèque. Alexei se mit alors à sursauter au moment où il s'était vu dans un miroir, cela fit sursauter Hailey également. Aucun problème ! répondit la brune quand il s'excusa.

Hailey haussa un sourcil quand elle écouta son interlocuteur lui dire son métier. Nettoyeur de crimes ? La belle était surprise, ne s'attendant pas du tout à cette réponse, heureusement qu'elle n'avait pas participer a la devinette, elle se serait complètement trompé. Elle mit quelques secondes à réagir, elle pensait sur le coup qu'il lui faisait une blague, mais son ton était sérieux. Il faisait donc bien ce métier. Whaa, je sais pas trop quoi dire. C'est la première fois que je rencontre une personne qui exerce ce métier! répondit hailey. C'est surprenant car dans mon esprit, c'est surtout dans les films et séries que l'on voit ça. Je suis un peu surprise, désolé. elle lui adressa un sourire. mais eux, vous avez toujours voulu faire ça ? Qu'est ce qui vous a donn envie de faire un métier si particulier ? de nature curieuse ( elle n'était pas journaliste pour rien ! ) Pardon ça me regarde mais je suis quelqu'un de curieux!

Il avait aussi évoqué le fait qu'il étudiant pour être médecin légiste. C'est votre métier là qui vous a donné envie d'étudier pour cet autre boulot ? questionna à nouveau la brune. Je suis journaliste, enfin je suis surtout rédactrice en chef d'un petit magazine mais je fais quelques reportages à côté encore.

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Hailey + Alexei

n. m. : Désordre ou confusion extrême.

Une fois assis, Alexei pouvait profiter d’un jardin un peu plus loin sur la place. C’était plus une jardinière qu’un véritable jardin, mais le printemps arrivant, il aimait à imaginer le monde remplit de fleur qui déborde… et de jasmin. Qui n’aimait pas l’odeur du jasmin ? Les fleurs blanches qui embellissent tous les paysages. Il ne connaissait pas une seule personne qui n’aimait pas le jasmin. Il fit un large sourire.

- C’est bien pour ça que j’adore faire deviner les autres. Une véritable passion. Personne ne trouve jamais sans que je donne plusieurs indices… et souvent, même là, ils ne trouvent pas.

Parce qu’il avait un caractère particulier. On l’imaginait plus facilement à s’occuper d’enfants, bien vivant, que de s’occuper de macchabés. Même lui, ne l’aurait jamais imaginé si le métier ne lui était pas venu sur le coin du bec sans vraiment le chercher.

- Et pas de soucis pour la surprise, ni les questions, j’y suis habitué. Pour tout dire, non, je n’ai jamais voulu faire ça. Je l’ai fais parce que je le peux. Le sang, l’odeur de la mort, tout ça ne me répugne pas. J’ai commencé quand une vieille femme de mon quartier est morte. Sa famille n’arrivait pas à rentrer dans la maison qui sentait la mort et dont des traces restaient, alors je me suis proposé. Et quand j’ai compris que je pouvais aider ainsi, en faisant ce que tout le monde ne pouvait pas, j’ai décidé de le faire.

Il n’était pas comme les étranges personnes qui passent parfois dans son entreprise. Lui, il n’aime pas. Il n’aimera jamais ça. Il voulait simplement faire le travail pour aider les personnes endeuillées. On dit scène de crime, mais son agence permet de rendre plus décent le retour des gens dans les pièces de mort.

- Médecin légiste était l’idée qui en découle. Si je peux aider en m’occupant des morts, ça m’arrange. Je sais que je voudrais sauver tous les vivants, même si c’est impossible, alors je laisse ça à toutes les personnes qui le désirent. M’occuper des personnes partis, aider leur famille à faire leur deuil, c’est ça que je veux faire.

Il avait une raison bien noble de faire ce métier. Il le savait. Et un peu égoïste. Il ne voulait pas le poids des morts sur le dos. Il voulait les avoir qu’à la fin. Quand il était déjà trop tard. Parce qu’il ne pourrait pas supporter de vivre avec des gens en train de mourir sous ses doigts. Une fois que c’est fait, il arrivait plus facilement à relativiser. Il faisait toujours au mieux pour tout le monde. C’était comme ça, qu’il concevait son métier et ses études.

- En tout cas, ton métier est super cool aussi ! Parfois, des chroniqueurs criminels viennent me poser des questions sur des scènes de crimes que j’ai nettoyés. Je sais lesquelles j’ai le droit de parler ou non à la presse. Tu fais quoi comme reportage ?

Il finit par commander un chocolat viennois et attends que la jeune femme commande à son tour pour préciser qu’il lui offre, parce qu’il en avait envie, pas pour une histoire de galanterie. Il aimait simplement payer des cafés / chocolats / thé / qu’importe aux autres. C’était son petit plaisir de la journée.

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