Toutes les rencontres se font par hasard

Lennon & Jessica

“Mêmes les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures... tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes, le hasard n'existe pas. ”

Avril 2014 –
Cela fait quatre ans qu’elle arrive à s’échapper. Jessica, 16 ans, réussi toujours à s’enfuir. Depuis ce jour maudit, le jour où elle a vue un meurtre dans la ruelle, elle n’a qu’une idée en tête : retrouver son frère. Oh. Non. Elle ment. Depuis ses huit ans, elle le cherche. Mais Kaya Weris a cherché son frère de l’âge de 8 ans à l’âge de 12 ans… pour mourir et revenir à la vie sous le nom de Jessica Carlson. Jessica cherche son frère depuis seulement quatre ans… et elle est bien plus maligne que ne l’était alors Kaya. L’adolescente est plus mature, plus réfléchit, plus douée pour plein de petite chose. Si elle n’a toujours pas appris à se battre avec efficacité, même si c’est en cours, elle reste plus maligne que la fragile gamine qui fuguait encore et toujours de sa maison de banlieu à NY.

Maintenant, elle est une presque adulte. Comme chaque année, et comme plusieurs fois par ans, elle fait en sorte de partir pendant un « angle mort ». C’est ainsi qu’elle appelle les moments où ni ses parents, ni Marshal, ne la regarde. Le moment qui lui permet de disparaître et de courir.

Petite, dans sa vie de Kaya, elle a souvent été arrêtée avant de pouvoir s’enfoncer dans les ruelles sombre. Sauf ce jour-là où elle a vu la mort de prés, et la bonté d’autrui d’encore plus prés. Elle sait qu’à New-york, les SDFs sous le pont d’une rue en particulier méritent tout son amour. Parce que ce jour là, ils lui ont sauvés la vie. Jessica croit en la bonté des autres et du monde. Elle pense que ça existe. Elle en a eut la preuve. Alors, elle n’a pas peur.  Il lui a fallu quatre ans pour trouver une solution qui permet d’arriver jusqu’à New-York. D’ordinaire, Marshal arrive toujours à la trouver avant qu’elle ne pose le pied dans sa ville natale. Mais pas ce jour là.

Aujourd’hui, elle a officiellement seize ans. Il est le 4 avril 2014 et son anniversaire sonne à l’église qui se trouve à côté d’elle. Elle se déplace et se cache dans un coin quand une foule arrive. Elle a des lunettes sur les yeux, de soleil. Elle a une casquette qui crée une queue de cheval avec sa chevelure brune. Elle ne sait pas quoi faire. C’est rare qu’elle arrive dans la ville aussi profondément. Avant, elle s’avançait vers la maison de son enfance, mais Marshal l’attendait toujours. Il sait où la trouver. Son cœur bat la chamade. Elle observe autour d’elle alors que la journée décline. Elle est née à 19h, et le dernier son de cloche fait écho dans la lumière qui disparait. Elle doit trouver une solution. Alors qu’elle marche dans la rue, elle entends un bruit, son cœur s’emballe d’autant plus. Elle regarde derrière elle. Deux hommes. Grands. Jeunes. Tatoués. Une partie de son esprit rationnalise. Tous les hommes grands, jeunes et tatoués ne font pas parti d’un gang. Mais l’autre partie s’inquiète, se gorge de pensée et de ses frayeurs. Peut-être. Un peut-être suffit pour la faire décamper. Elle doit trouver un lieu pour dormir dans la nuit. Elle a dépensé tout son argent pour le bus et les trois détours qu’elle a fait pour ne pas être attrapé cette fois-ci. Elle n’a pas prévu que le prix des billes aurait augmenté. Elle entend des voix dans son esprit, qui n’appartiennent à personne. Qu’au passé qui la tourmente parfois. Elle le sait qu’elle délire, cela arrive quand ses tempes battent la mesure d’un tambour cardiaque au débit trop important. Elle tourne les talons. Il lui faut une idée. Alors qu’elle traverse une nouvelle ruelle, ses pas deviennent plus rapides, plus francs. Elle rentre dans un immeuble, sans regarder. Les voix l’attaquent. Elle a peur. Ses mains tremblent. Machinalement, comme un mécanisme de défense, elle monte des escaliers, elle ne sait pas où elle va… mais quand une femme ouvre la porte de son appartement avec un sac de course, elle n’attend pas. Jessica prend le sac des mains de la brune, la pousse dans son appartement et referme la porte. Elle se pose contre la porte et respire un grand coup alors qu’elle pose un regard la jeune inconnue dans la maison dans laquelle elle vient de rentrer.

- J’ai vue une abeille, explique-t-elle, j’ai couru. Je m’appelle Jessica. Enchanté.

Ouais… on en parle de ce genre de rencontre ? Bon… Elle regarde le sac en papier remplit de course. Son esprit analyse. Elle voit un steak… Et sans qu’elle ne puisse gérer son corps, son ventre se mit à faire un horrible gargouillement avant qu’elle ne rougisse jusqu’à la racine de ses cheveux.

- Désolée, souffle-t-elle… J’attends juste que la sauterelle… heu, l’abeille, j’ai dis abeille… elle parte. Promis.

Elle tend le sachet à la jeune femme et rougit encore. Là, c’est clairement un plan du système D… Marshal ne la trouvera pas au moins. Juste le temps que la sauterelle disparaisse. Ensuite, elle trouvera une meilleure solution. Vraiment…., n’est-ce pas ?

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Flashback avril 2014 ∞ Jessica & Lennon

Toutes les rencontres se font par hasard.

Ça faisait plusieurs années déjà que Lennon vivait à New York. Elle y était venue pour ses études. Après avoir obtenu son bac, la jeune femme s’était tournée vers une fac d’histoire. Lennon était une grande passionnée d’art, donc pour elle y était évident qu’elle se tourne dans ce milieu. La brune avait déjà fait ses deux premières années, elle était maintenant sur sa dernière année de licence. Cela demandait beaucoup de travail, Lennon travaillait bien dur pour y arriver et pour le moment, elle arrivait à bien s’en sortir sans trop de mal. Il fallait vraiment que la jeune femme puisse valider sa dernière année, sinon tout ce qu’elle avait fait jusqu’ici aurait servi à rien. Et ça c’était impensable pour Lennon. Elle avait dû quitter Tree Hill, cette ville qu’elle aimait tant et qu’elle connaissait depuis sa tendre enfance alors forcément cela n’avait pas été facile pour la jeune femme mais c’était pour la bonne cause. Travailler dans le domaine de l’art avait toujours été la passion de la brune depuis toute petite, donc c’était logique pour elle de faire ça. Ça lui plaisait énormément.

Aujourd’hui ce n’était pas l’heure de travailler, c’était l’heure à la fête. Lennon était invité à une soirée déguisée ce soir. Ça l’excitée grandement. De toute façon tout ce qui était lié à l’éclatement, la brune était toujours partante pour ça. Et puis une petite soirée détente et éclatement avec ses copains, ça lui ferait le plus grand bien. Lennon passaient la plupart de ses journées à travailler sur ses cours, alors une soirée tranquille à faire la fête, c’était ce qu’il lui fallait de temps en temps. La jeune femme avait loué un costume de policier. Elle s’est dit que ça ferait parfaitement l’affaire. Et puis apparemment l’uniforme pouvait faire craquer, donc si Lennon pouvait trouver un garçon à son goût, la brune ne dirait clairement pas non. Ça faisait bien longtemps qu’elle était seule, qu’elle partageait sa vie avec personne. Lennon ne voulait pas encore se poser officiellement avec quelqu’un, mais au moins passer du bon temps en charmante compagnie ne pourrait pas lui faire de mal. Loin de là.

En fin de journée, Lennon se préparait donc pour cette fameuse soirée. Elle avait enfilé son costume de policière avant de se rendre dans ce bar dans lequel ils devaient tous se retrouver. Lennon avait à peine passé le pas de la porte du bar qu’elle se mettait à chanter faux et à tue-tête pour signaler sa présence. Elle chantait les démons de minuit. Même si Lennon chantait faux, elle s’en fichait totalement. Elle était heureuse et se sentait bien, alors elle voulait partager ça avec ses amis. Au bout de quelques minutes, elle s’arrêta donc de chanter toute souriante de sa performance. Et Lennon se pencha comme pour saluer son public. Quelques heures plus tard, la soirée était finie. Lennon avait bien picolé avec ses amis. « Tu fais une ronde ?» Lennon n’avait pas compris tout de suite qu’on était en train de lui parler à elle dans la rue, elle se retourne souriante. Elle savait que le policier allait se rendre compte que ce n’était pas sa collègue. C’était un policier. Oh. Situation cocasse. C’était bien la première fois que Lennon se faisait arrêter par un policier. Ce dernier était prêt à lui passer les menottes, mais la jeune femme lui expliqua donc qu’elle était seulement allée à une soirée déguisée d’où son déguisement de policière et rien de plus. Le policier lui fit un signe d’approbation avant de finalement la laisser partir. Après sa rencontre avec le policier, Lennon rentrait donc chez elle.  

En voulant juste sortir dans le couloir de son immeuble devant sa porte, une jeune fille s’introduit à l’intérieur de l’appartement de Lennon prétextant qu’il y avait une abeille. Ce qu’évidemment Lennon se croyait pas une seconde, la jeune femme resta donc sur ses gardes. Elle ne savait pas vraiment ce qui allait l’attendre maintenant. Cette jeune fille ne lui semblait pas dangereuse finalement, et elle avait l’air d’avoir faim. « Moi c’est Lennon. » Elle invita Jessica à avancer un peu plus dans son appartement. « Tu veux manger quelque chose ? » Vu qu’elle avait l’air d’avoir faim, Lennon ne savait pas réellement si elle avait un endroit où aller en faite.  

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@Jessica Carlson

Toutes les rencontres se font par hasard

Lennon & Jessica

“Mêmes les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures... tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes, le hasard n'existe pas. ”

Avril 2014 –
Jessica vérifie, au son, même si ce n’est pas réellement possible, que Marshal n’est pas dans le couloir pour venir la ramener à Vegas. Cette fois-ci, elle va réussir. Elle va trouver son frère et lui botter le cul tellement fort qu’il va faire le remake des romains dans Astérix et Obélix en laissant ses chaussures sur le sol ! Non mais. Il ne mérite pas de pitié pour ignorer encore ses lettres… d’ailleurs, elle a encore une lettre dans son sac à poster. Elle sait que son frère les reçoit. Elle en est persuadée. Mais il ne lui répond jamais.

Goujat. Faucheton. Trouillard. Lâchereur. Sale gosse.

Elle en possède encore des mots qui vont parfaitement à son ainé qui ose l’ignorer. Non mais…encore, au début, elle peut comprendre. Il en veut à leurs parents. Il croit qu’ils l’ont virés parce qu’ils n’ont pas le même sang… mais tout de même. En s’achetant un cerveau, même en promo, il faut qu’il réalise que sa sœur, elle, est innocente de ce choix. Non mais. C’est lui qui a dit qu’il serait toujours là pour elle. Il a dit l’aimer. Et il la laisse ? Il ne se bat même pas pour la voir.

Faux-frère. Mufle. Pignouf. Scélérat. Hypocrite.

Bref. Elle va le câliner et lui botter le derrière dans le même mouvement, il ne va rien comprendre. Mais pour ça, il faut qu’elle le trouve, et c’est le plus compliqué. New-York n’est pas une petite ville. Elle est même immense. Et Jace, même s’il utilise toujours la même boîte postale pour des informations gouvernementales, ne semble pas avoir envie de se faire trouver.

Crétin. Balourd. Gougnafier. Malotru. Avorton.

Elle tourne la tête vers l’inconnue dont elle vient d’imposer la compagnie. Elle rougit un peu, mais pas trop. Elle sait qu’elle le doit. Elle sait pourquoi elle fait tout ça. Et elle doit tenir dans chaque décision de situation qui s’impose à elle. Pour chaque problème, une solution. Pour chaque situation, un résultat. Là, c’est d’avoir le droit à une cachette le temps qu’elle ne se fasse pas mettre dehors. La jeune femme se présente à son tour.

- Enchanté Lennon… et je ne dirais pas non. Tant qu’à venir ainsi imposer ma présence… Il vaut mieux que je l’assume totalement. C’est bien mieux. Oui. J’ai faim… je peux… ouvrir la fenêtre ?

Elle n’attend pas la réponse pour se rendre à la fenêtre et l’ouvrir. Un vent calme et bon se fait sentir. Le vent se mêle à ses cheveux. Elle se sent tout de suite plus à l’aise avec l’air qui la réchauffe. Heureusement, il n’était pas juin ou aout… elle serait certainement une flaque dans l’appartement de Lennon. Un chat la fait sursauter alors qu’elle se pousse pour le laisser rentrer. Elle rejoint la table et prend une chaise en rougissant.

- Désolée… je suis un peu sur les nerfs. Les insectes… ça me met un peu mal à l’aise pour tout avouer.

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Flashback avril 2014 ∞ Jessica & Lennon

Toutes les rencontres se font par hasard.

Lennon avait failli se faire arrêter. Après avoir expliqué la situation au policier, ce dernier l’avait relâchée. La brune l’avait échappé belle. Elle était simplement allée à une soirée costumée, et la jeune femme n’avait rien trouvé de mieux qu’un déguisement de policière. Au moins, ça avait plu. Alors la brune ne regrettait absolument pas. Après cet incident, elle était donc naturellement rentrée chez elle. En ouvrant la porte d’entrée, une jeune fille en profita pour s’introduire à l’intérieur de l’appartement de Lennon comme si elle était poursuivie. Et la chose qui la poursuivait été apparemment une abeille. Hmm bizarre pensa Lennon, elle resta sur ses gardes. Elle se présenta à elle, Jessica n’avait pas l’air d’être une personne dangereuse. Lennon l’invita donc à rester là, elle lui proposa même quelque à manger. Son ventre avait gargouillé quelques minutes plus tôt, alors Lennon se doutait fortement qu’elle n’avait pas de quoi s’acheter à manger ou ne serait-ce seulement un logement pour commencer. Et comme Lennon était toujours du genre à vouloir bien faire et aider les autres, c’était pour ça qu’elle lui avait proposé de rester manger un morceau. En plus, elle venait de faire ses courses aujourd’hui, donc la brune avait largement ce qu’il faut pour que Jessica puisse faire un bon repas. Si ça se trouve, ça faisait longtemps que ça lui était pas arrivé.

La brune sortit un steak avec des pommes de terre qu’elle mettait à cuire aussitôt. Dans quelques minutes, ça serait prêt et Jessica pourrait manger. « Vas-y, je t’en prie. » L’adolescente lui demandait si elle pouvait ouvrir la fenêtre, à vrai dire elle n’avait pas vraiment attendu la réponse de Lennon avait de le faire ce qui la fit sourire. Lennon était concentré dans ses casseroles. Elle remarqua la surprise de l’adolescente lorsque le chat de l’une de ses voisines venait de rentrer dans l’appartement de Lennon par la fenêtre. « Je te présente Malabar. Tu peux t’en approcher si tu veux, il est très mignon. C’est le chat d’une voisine. » Lui indiqua Lennon, si elle aimait les chats c’était le moment. Surtout que Malabar adorait les caresses. D’ailleurs Lennon ne mit pas longtemps avant de s’approcher pour lui en faire. « Miaou miaou. » Elle le grattouillait, il aimait bien ça, ça se voyait. « Miaouuu. » Comme si Lennon parlait et comprenait le langage des chats maintenant. La brune aimait la nature et les animaux. « Miaou. » Souriante qu’elle continuait de caresser l’animal avant que ce dernier ne déambule davantage dans la pièce de vie de l’appartement. Lennon en profitait pour retourner à sa cuisine. Le repas était prêt. Jessica s’était installée à table. « Tiens, c’est pour toi. Bon appétit ! » Lui disait-elle en déposant l’assiette sous son nez. « J’espère que ça te plaira. » Si la jeune fille n’avait pas mangé de vrai repas depuis des jours, ça devrait lui convenir. Lennon s’installa sur l’une des chaises autour de la table avec une simple bière. « Tu as quel âge ? » Il fallait bien faire la conversation à présent. Lennon dirait qu’elle aurait environ 15 ans. Elle était toute jeune.  

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@Jessica Carlson

Toutes les rencontres se font par hasard

Lennon & Jessica

“Mêmes les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures... tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes, le hasard n'existe pas. ”

Avril 2014 –
Jessica reste silencieuse. Miracle. Il y a du silence entre elles, alors que la plus jeune cherche une bonne idée pour retrouver son frère, sans se faire attraper par les méchants ni par les gentils. En réalité, de ce que lui a avoué Marshal, son frère a un lien plus ou moins importants avec les hommes qui désirent sa peau. Pas cool. Mais Jessica sait, elle, que si Jace a le choix entre la tuer pour eux ou la sauver, il la sauverait. Et qu’importe que son lâcheur de frère ne soit pas venu la voir depuis huit ans, dont quatre sous protection. Il la sauverait. Parce que c’est son frère. Elle prend l’assiette proposée en rougissant.

- Merci pour le repas, fit-elle doucement avant d’en prendre une bouchée. C’est parfait.

Ce n’est pas de la grande cuisine… mais vue le temps qu’elle a mis pour venir, sans avoir rien dans le ventre, -pas la meilleure idée qui soit-, elle ne dit rien et prit chaque bouchée lentement pour ne pas se faire un ulcère à l’estomac. C’est le risque quand on ne mange pas pendant un certain temps et qu’on décide de se gaver… Pas cool, mais ça arrive. Donc, elle prend des petites bouchées et avale lentement pour ne pas se faire plus mal au ventre que ce qu’elle ne ressent déjà. La question se pose entre elle, Jessica relève les yeux. Elle pouvait lui dire la vérité. Officiellement, Jessica Carlson n’avait son anniversaire de seize ans que dans un mois et des brouettes. Mais elle pouvait dire la vérité.

- J’ai seize ans depuis cinq heures et dix huit minutes, réponds-t-elle alors avec la plus grande sincérité. Ma famille pense toujours que… enfin…

Elle se tait et prends une autre bouchée en réfléchissant à quoi dire de plus, de différent. Quoi dire… parce qu’elle est presque à dire toute la vérité à une femme qu’elle ne connait pas… mais qui ne la connait pas du tout, non plus. Elle observe son assiette comme s’il y avait la réponse.

- Vous qui êtes vieille, on rappelle qu’elle a quinze ans officiellement, comment vous faites pour imposer une chose que vous savez juste et meilleur pour vous, sans fuir. Mes parents refusent de m’écouter, et les adultes encore plus, sous couvert que je suis qu’une adolescente et que je fais ma crise. Mais j’ai raison. Ils ont tord. Et je n’arrive jamais à leur prouver.

Tous lui disent que Jace l’a oublié. Que Jace se fiche d’elle. Que Jace ne veut plus rien avoir à faire avec elle. Possible pour le dernier point… mais seulement parce qu’il ne l’a pas en face de lui. Il ne l’a pas en visuel, et il pouvait se cacher dans un coin de son esprit avec son gros déni… mais pas avec elle. Elle mange encore en relevant ses yeux clairs vers elle, attendant de voir si une idée lumineuse d’un cerveau en maturité arriverait à trouver une solution où son cerveau enfantin bloque totalement.

(c) princessecapricieuse