don't you know you got the best of me? - gustolia.
Magnolia Walker
••• la mariée friendzonée du staff •••
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date d'arrivée : 15/06/2024 messages : 138 prénom (pseudo) : stacy. (starlit.night) multicomptes : caleb, charlotte, dahlia, eliott, jade, maxine & violet. ma bouille : camilla luddington. crédits : avatar ; @hurrybabe, gif ; @haydenpanettieresgifs, crackship ; @hurry babe. trigger warnings : décès, rupture, amour à sens unique. rps postés : 9 anniversaire : 12/05/1985 âge : trente-neuf ans. statut civil : fiancée à jay depuis un peu plus d'un an. métier/études : éditrice chez mead publishing. habitation : #133, east tree hill, dans une petite maison avec sa fille et jay maintenant. En savoir plus : .
time has never been on our side, so won't you wait for me?
story of my life. caden - the hand of a good friend. inara - des fleurs pour la future mariée. august - don't you know you got the best of me?
that's the moral of the story.
don't you know you got the best of me? - gustolia. Mer 14 Aoû - 11:54
Cette liste toujours sous les yeux je me demande si je vais réussir à faire tout ce que je veux comme je le veux. C’est bien beau de traîner sur les réseaux et de voir plein d’idées un peu partout mais Jay a raison, je ne peux pas tout faire. Mais j’aimerais que ce soit parfait à chaque instant. On ne se marie qu’une seule fois donc je ne veux pas me planter. Enfin, normalement n’est-ce pas ? j’ai eu la wedding planneuse au téléphone un peu plus tôt et elle m’a rassurée, elle m’a aussi obligée à lâcher du lest, étrangement j’entends la même chose dans la bouche de mon fiancé et même de ma fille. Je ne vois pas de quoi ils parlent. Comme si c’était mon genre de vouloir tout contrôler, vraiment ce qu’il ne faut pas entendre. Est-ce que l’on sera prêt dans quelques jours ? et de quoi est-ce que je doute ? de ma déco ? si ça me plaît à moi c’est le principal non ? enfin. À nous. Oups.
Je regarde l’heure sur mon téléphone alors que je finis de me préparer, il ne manquerait plus que je sois en retard. Bon en soit, c’est August qui m’attend, il ne m’en voudrait pas pour quelques minutes de retard je pense mais est-ce que j’ai envie d’être en retard ? je souris à mon miroir en pensant à mon meilleur ami. Il m’a fait la surprise de me rejoindre quelques semaines avant le mariage du coup, j’ai réussi à l’alpaguer pour faire des essayages, je sais déjà que ça le soule et qu’il va vouloir prendre le premier truc qui lui vient sous la main, c’est donc pour ça que j’y vais avec lui. Et peut-être parce que je préfèrerais savoir à quoi il ressemblera avant le jour J. Pas parce que j’ai peur qu’il ait des goûts de merde (quoique…), non ça je sais que pour me faire plaisir il va se plier au thème et à ce que je lui ai demandé. Non, non, ce sont des peurs que je ne devrais pas ressentir. Pas après toutes ces années. Je ne devrais pas avoir peur de l’effet qu’un costume sur mon meilleur ami puisse me faire n’est-ce pas ? et s’il était si beau que ça me faisait perdre la parole ? et s’il arrivait à m’en faire tomber à la renverse ? non. Il faut que je contrôle tout ça. Quoi de mieux que de choisir avec lui pour être préparée psychologiquement et ne pas bégayer comme une adolescente ? Jay est le seul à réussir à être passer outre mes sentiments pour August. J’ai fait un gros travail sur ces derniers quand j’ai réellement compris qu’il ne se passerait rien entre nous, il ne me voit que comme une amie. J’ai dû passer à autre chose, me voir dans avenir avec un autre. Et ça a été compliqué. Pour moi mais aussi pour ceux qui ont tenté de partager ma vie. Le père d’Ambre est une preuve, et j’ai d’autres noms qui me viennent en tête. Mais Jay lui… il est toujours là. Il a fini par m’en parler il y a quelques années, bien avant de parler mariage. Je pense que c’est à ce moment-là que ça a vraiment été sérieux. Il m’a séduite en s’attachant à Ambre avant de réellement m’aimer moi et son honnêteté me fait du bien. Donc j’ai été honnête à mon tour, pour la toute première fois et à une autre personne que mes copines j’avouais mes sentiments pour mon meilleur, à l’homme qui partageais ma vie. J’étais persuadée à ce moment-là que, comme les autres il allait partir en courant mais il a vu quelque chose qui l’a fait rester. Mon envie de passer à autre chose ? mes sentiments pour lui grandissant ? aucune idée, mais il est encore là. Mes sentiments pour August ne s’effaceront sûrement jamais, il est et restera le pilier de ma vie mais Jay prend une place que je ne pensais pas réussir à combler. Voilà donc pourquoi je ne veux pas le rendre malheureux ce jour-là, c’est autant son jour que le mien et baver sur un autre homme que lui n’est clairement pas un bon plan. Je soupire, je suis la pire des femmes c’est définitif.
Pas besoin de réfléchir durant le trajet, j’ai tellement été chez ses parents que je connais la route par cœur. Je pourrais certainement la faire les yeux fermés, je ne tenterais cependant pas le diable. Je lui envoie un message pour lui signaler ma présence. Dépêche-toi, il parait que mon témoin a besoin d’un costume !! il n’est pas encore arrivé jusqu’à moi que je sais déjà que je l’épuise. Le pauvre, il n’est clairement pas prêt pour cette journée. Dès que je l’aperçois je saute de la voiture pour le rejoindre et le prendre dans mes bras. Toujours une adolescente en le voyant finalement, pas besoin de costard ni de cravate. « Saluuut ! » c’est tout sourire que je relève la tête de son cou pour l’observer, bien trop heureuse de cette journée rien que tous les deux. Ça fait combien de temps que ça ne nous est pas arrivés ? bon j’abuse un peu, on a passé l’après-midi ensemble quand il m’a rejoint pour les derniers essayages de ma robe. « Tu vas bien ? Papa et maman s’occupent bien de toi ? ça fait du bien d’être de retour, hein ? j’ai trop hâte de te voir en costume !! » est-ce que j’en fais des caisses pour l’épuiser un peu plus ? possible. Je monte sur la pointe des pieds et embrasse sa joue. « Tu m’as manqué. » et ça, ce n’est pas pour l’emmerder, c’est simplement la vérité. Comme à chaque fois que l’on est séparés. Les appels et textos c’est bien beau mais des fois, ça ne suffit plus. Bien sûr on s’est vus il y a deux jours, mais avant ça, ça faisait combien de temps ? je n’ai pas réussi à rattraper le temps perdu. Y arriverais-je un jour ? spoil alert : non. « Ahhhh. Je suis tellement contente que tu sois là ! et encore plus de passer touuuuute la journée avec toi. » épuisante ouais. Il adore, évidement. On se dirige finalement vers la voiture, parce que sinon on ne va pas essayer beaucoup de costume quoi.
Dernière édition par Magnolia Walker le Sam 24 Aoû - 16:39, édité 1 fois
August Norris
••• le pote friendzoné du staff •••
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date d'arrivée : 04/01/2021 messages : 1014 prénom (pseudo) : hurry babe (mathilde) multicomptes : andreas, aspen, alix, ariel, alexander, avery, austen, aaron & austin. ma bouille : my eternal love, evan peters. crédits : hurrybabe (av) + uc (gif) trigger warnings : maladie, uc. rps postés : 2 anniversaire : 12/09/1985 âge : trente-huit ans, les années qui s'accumulent sans vraiment qu'il ne les voit passer. statut civil : célibataire, il a bien sûr connu des relations qui se sont toutes avérées être des échecs, probablement parce que celle qu'il veut vraiment ne l'a jamais vu autrement que comme son meilleur ami. En savoir plus : .
Re: don't you know you got the best of me? - gustolia. Dim 18 Aoû - 20:53
don't you know you got the best of me + Gustolia
A chaque fois qu’il reposait les pieds à Tree Hill, August était toujours le plus heureux, parce qu’il retrouvait les siens, ses proches, sa famille, Ambre et Magnolia. Chaque pas dans cet univers qu’il connaissait par coeur le ramenait à ses racines, à ses souvenirs, à toutes ces années à arpenter chaque recoin de la ville avec sa meilleure amie. La dernière fois qu’il était venu, il avait mis les petits plats dans les grands, prêt à lui déclarer sa flamme parce qu’il avait réalisé que le temps était quelque chose qu’il ne pouvait pas prendre pour acquis, et qu’il avait déjà raté trop d’occasions de lui dire combien il était amoureux d’elle depuis aussi longtemps qu’il s’en souvenait. Seulement, il l’avait aperçue, par la fenêtre, recevoir une demande en mariage qui l’avait comblée de bonheur, et il avait renoncé, parce qu’il ne pouvait pas être égoïste et lui gâcher son moment, parce qu’elle avait trouvé quelqu’un qui la rendait heureuse et que ses envies à lui ne pouvaient pas primer sur celles de Magnolia. Alors le bouquet jeté à la poubelle, il était reparti et n’avait simplement rien dit de sa venue surprise. Cette fois encore, il savait qu’il allait sentir son coeur se briser un peu plus, à nouveau, parce qu’il avait accepté d’être le témoin de ce mariage qui arrivait, et qu’il aurait tout donné pour être celui qui l’attendrait devant l’autel avec des étoiles dans les yeux. En théorie, il y serait, lui aussi, à l’attendre devant l’autel, mais pas à la place qu’il aurait aimé occupé. Il allait se taire, et la regarder vivre le plus beau jour de sa vie pendant que lui enterrerait ses derniers espoirs, noyant son chagrin dans le champagne et dans un sourire de circonstances qu’il avait l’habitude d’arborer. Faire semblant était devenu un mode de vie, et peut-être même que c’était aussi ce qui résumait le mieux leur amitié, finalement.
Comme deux jours plus tôt lorsqu’il l’avait rejointe dans la boutique de robe de mariées pour ses dernières retouches, August était arrivé dans la voiture tout sourire. C’était l’effet qu’elle avait sur lui, à chaque fois qu’elle était dans les parages. Il avait beau savoir qu’elle en choisissait un autre, quand ils étaient tous les deux, il oubliait la fatalité de l’échéance qui arrivait, il n’y avait plus qu’elle et lui dans un monde qui n’appartenait qu’à eux. Eblouissante. C’était comme ça qu’il l’avait trouvée, dans sa robe blanche, et elle n’avait pas pu le voir mais son corps tout entier s’était liquéfié lorsqu’il l’avait aperçue debout sur ce podium, à la fois parce que son coeur s’était emballé et avait mis tous ses sens en alerte, mais aussi parce qu’il se prenait en pleine face une réalité qu’il avait du mal à accepter. Cette fois encore, le simple fait d’aller essayer des costumes pour ressembler au témoin idéal lui faisait mal, mais la perspective d’avoir du temps avec elle compensait. Magnolia n’avait pas changé, malgré les années, malgré les responsabilités, elle avait gardé cette âme d’enfant qu’il avait toujours admiré, et la voir débarquer devant chez avec son enthousiasme et son énergie débordantes rendaient encore plus difficile pour le Norris de pas l’aimer un peu plus. Sa tête s’était enfouie dans son cou avant même qu’il n’ait le temps de lui dire bonjour, et naturellement, les bras d’August avaient entouré le petit corps de sa meilleure amie pour l’emprisonner contre lui. Il aimerait ne pas avoir à la lâcher, et la garder pour lui, mais il ne le pouvait pas le frisé, alors il se contentait de fermer les yeux, et l’espace de quelques secondes, les autres n’existaient pas. Elle n’arrêtait jamais de parler Magnolia, c’était aussi charmant qu’insupportable, et lorsqu’elle se détacha de lui pour déposer un baiser sur sa joue, August ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel en s’avançant vers la voiture. « Mais pourquoi est-ce que j’ai accepté d’être ton témoin, rappelle-moi ? » Il lui ébouriffa les cheveux avant de la pousser doucement, tout en faisant semblant de râler, parce qu’il ne s’était absolument pas posé la moindre question au moment où elle le lui avait demandé, les yeux plein d’espoir à travers les caméras respectives de leurs téléphone lors d’un énième appel en visio. Il ne pouvait pas résister à son regard suppliant, ni même à son petit minois plein d’espoir, encore moins à ses cris de joie quand il avait dit « oui ».
Assis sur le siège passager, le frisé regardait Magnolia du coin de l’oeil pendant qu’elle les conduisait vers la boutique qu’elle avait repérée et dont elle lui avait parlé depuis de longues semaines. Ils avaient beau avoir pris des années, il trouvait qu’elle n’avait pas changé d’un pouce, et il revoyait l’adolescente avec qui il faisait les quatre cent coups lorsqu’il posait les yeux sur elle. Réalisant qu’il la fixait depuis de longues secondes, il tourna finalement la tête pour se concentrer sur la route. « T’avais peur que je choisisse un costume pourri et que j’enlaidisse les photos du mariage, avoue. » Il gloussa, conscient que la mode n’avait jamais été son truc et que sa tignasse pour le moins indomptable n’aidait pas à avoir l’assurance d’un look parfait, mais il s’en était toujours accommodé, surtout parce qu’il n’aimait pas les photos et qu’il s’en fichait, la plupart du temps, mais pour elle, il était prêt à faire un effort, pour elle, il ferait n’importe quoi, de toute façon…
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Re: don't you know you got the best of me? - gustolia. Dim 25 Aoû - 18:43
Le sourire dessiné sur mes lèvres dès que je l’aperçois est spécialement pour lui et ce, depuis toujours. Au fil des années il n’y a bien qu’August qui ne l’a jamais remarqué. Tout les hommes qui ont partagés un bout de ma vie ont fini par s’en rendre compte, mes amies aussi. J’ai fini par me dire que si August n’a jamais réussi à me voir autrement que sa meilleure amie, c’est qu’il y a bien une raison. Je ne sais toujours pas laquelle, mais il doit y en avoir une. Peut-être que je ne lui plaît pas? Peut-être que je parle trop? Peut-être que… à quoi bon essayer de deviner, ça ne m’avancera à rien et ne changera probablement pas. J’aime simplement me faire du mal il semblerait. Entourée de ses bras, je me sens bien mieux. Bordel qu’il m’a manqué. C’est si dur de vivre aussi loin l’un de l’autre, mais c’est ce qui le rend heureux alors, évidement ça me rend heureuse aussi. J’aimerais en profiter un maximum, rester ainsi encore un peu mais j’ai l’impression que plus les secondes s’allongent et moins j’arriverais à le lâcher. Ça ne me dérangerais pas tant que ça en soit, mais pas sûr que ce soit l’avis de tout le monde. Alors je finis par me reculer et lui offrir un nouveau sourire, ce que je vais probablement faire toute la journée. Comment pourrais-je faire autrement à ses côtés? J’ai un petit rire. « Parce que tu m’aimes à l’infini? » je demande innocemment après avoir fais une moue mécontente quand il m’a décoiffé gentiment. Si seulement c’était vrai… « Ou alors, parce que je ne t’ai pas laissé le choix, on ne le saura probablement jamais. » je hausse les épaules avec un petite rire avant de partir vers la voiture, contente de ma connerie. Je démarre la voiture et nous voilà parti vers le centre-ville, en particulier vers la boutique que j’ai repéré évidement. À force de faire des recherches pour tout et n’importe quoi en lien avec le mariage, je tombe sur des bonnes adresses que je ne connaissais pas forcément. Alors que j’ai toujours habité ici. Bon j’ai pas toujours regardé les magasins de costumes c’est vrai, celle où j’ai acheté ma robe par contre… à chaque fois que je passais devant en étant plus jeune j’aimais regarder les robes, et essayer d’imaginer celle que j’aimerais le plus porter. Ça finissait toujours à comment je pouvais voir ce jour parfait. Jusqu’à celui que je retrouverais devant l’autel, bien souvent je m’imaginais celui qui m’accompagne aujourd’hui et je rougirais sûrement de honte si un jour il venait à l’apprendre. Je jette un coup d’œil vers lui alors qu’il a l’air concentré sur la route, je ne sais pas s’il a senti mon regard ou si c’est un hasard mais il reprend la parole à ce moment-là, ça me fait sursauter légèrement avant que je me re-concentre à mon tour vers le pare-brise. Histoire de ne pas mourir, ce serait une bonne idée quoi. « Mince, comment t’as deviné? Moi qui pensais être discrète… » je fais la moue, comme si j’étais un peu gênée alors que j’entre seulement dans son jeu. Quel idiot. S’il connaissait les véritables raisons, il partirait certainement en courant. Une fois arrivés et garés, on se dirige vers la boutique tranquillement. C’est fou comme ça me fait du bien d’être ici avec lui, j’aimerais que ce soit plus souvent, mais on a tous les deux notre vie de notre côté et c’est parfois difficile de les lier. Je me rapproche de lui et glisse mon bras autour du sien, je relève la tête avec un grand sourire, presque moqueur en pensant à ce qui va l’attendre. « Alors? Est-ce que tu es prêt pour cette après-midi de folie, avec la meilleure des meilleures amies? » je l’interroge alors que je m’imagine déjà sa réponse avec sa moue. On se connait assez pour anticiper la réaction de l’autre, peut-être pas sur tout apparement, mais tout de même. Ce surnom me fait mal des fois, mais je préfère quand c’est moi qui le prononce que lui, c’est aussi une piqure de rappel de temps en temps. J’aimerais dire qu’au fil des années je suis plus forte lorsque ça sort de sa bouche, mais c’est tombé plusieurs fois à des moments où je cherchais mon courage pour lui avouer mes sentiments que ça ne faisait que plus mal encore. Alors maintenant je préfère être celle qui remet les choses à leur place, est-ce que ça fait moins mal? Pas vraiment sûre de ça, mais au moins je suis préparée psychologiquement à l’entendre. Je pousse la porte d’entrée de la boutique, une clochette tinte pour signaler notre arrivée et une petite blonde souriante nous rejoins en quelques instants, je lui rend son sourire avant de lui expliquer. « Bonjour, on aimerait un costume pour un mariage. » elle hoche la tête, se doutant forcément de la raison de notre venue. Oui bon bah ça va madame. « Le thème c’est bohème chic, champêtre. Donc les couleurs c’est plutôt vert, beige, terracotta, blanc, vieux rose… » j’énumère pour lui faire une idée de ce que je veux. « Tu avais déjà une idée, ou une préférence en couloir? » je demande en me tournant vers August cette fois, avec un sourire. C’est son costume tout de même, il a le dernier mot, je ne suis pas horrible à ce point-là. Presque pas en tout cas.
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Re: don't you know you got the best of me? - gustolia. Dim 6 Oct - 16:00
don't you know you got the best of me + Gustolia
Dès lors qu’il était près d’elle, August se sentait tout à coup chez lui, heureux, comme si le monde pouvait s’écrouler autour d’eux, tant qu’ils étaient ensemble, leur bulle était indestructible. Elle lui faisait cet effet-là, Magnolia, et malgré les années qui avaient défilé, rien avait changé. Elle réussissait toujours à le mettre à l’aise en un regard, elle avait toujours le mot pour le faire rire, sa simple présence sonnait comme la réponse à toutes les questions qu’il n’avait, parfois, même pas conscience de se poser. Ce jour-là, et malgré les circonstances de ce mariage qui abimait le coeur du Norris, la bonne humeur de sa meilleure amie résonnait dans tout Tree Hill, ou peut-être simplement sur lui, comme toujours. Elle n’en ratait pas une, jamais, et tout était propice à lui rappeler combien ils étaient inséparables, tous les deux, sauf quand il s’agissait de choisir qui l’attendrait devant l’autel… Evidemment, August était heureux pour elle, de la savoir épanouie, prête à s’engager, et il voulait ce qu’il y avait de mieux pour elle, de tout son coeur, alors si c’était Jay qui lui offrait ce qu’elle méritait plus que tout, il s’en ravirait. Néanmoins, une part de lui réprimait de la déception, de l’amertume aussi, de la laisser partir dans les bras d’un autre quand il aurait tout donné pour qu’elle le choisisse, lui. Lui avant les autres.
Dans la voiture, August la regardait, Magnolia, ses longs cheveux tombant le long de son visage de poupée. Evidemment que Jay voulait l’épouser, qui ne le voudrait pas ? Ces pensées-là faisaient mal, alors le frisé regarda ailleurs, trouvant dans l’humour un pansement à ses maux de coeur. L’autodérision avait toujours été un bouclier parfait à ses doutes, à ses incertitudes, et elle rentrait dans le jeu, parce que c’était comme ça qu’ils fonctionnaient tous les deux, depuis toujours. « La discrétion n’a jamais été ton fort, je pensais que tu le savais. Mais le déni, ça a son charme. » Il lui adressa un sourire. Elle riait fort Magnolia, elle avait cette tendance à lui parler comme s’il n’y avait jamais personne autour, sans régler le volume, elle était expressive, et ça n’allait pas vraiment avec la discrétion, contrairement à lui qui était plus solitaire, plus silencieux, plus observateur. Le yin de son yang, c’était toujours comme ça qu’ils s’étaient vus, et ça leur allait bien. Quelques instants plus tard, ils étaient garés et elle l’entrainait déjà dans les rues commerçantes de la ville à la conquête de son futur costume, celui qui le verrait renoncer à la seule chose à laquelle il s’accrochait depuis toujours. Meilleure amie… Il marmonna, comme si ces mots venaient le gifler encore et encore à chaque fois qu’elle les prononçait. Elle l’était, mais l’entendre le dire rendait le tout si réel, et ça venait éteindre la toute petite flamme de chacun de ses espoirs, à chaque fois. Il avait essayé de lui dire, plusieurs fois, mais elle l’avait toujours ramené à cette place qu’elle lui réservait, celle du meilleur ami. Pourtant, parfois, il avait l’impression qu’il pourrait y avoir plus, et quand il trouvait le courage de lui parler, ce rôle de meilleur ami lui revenait en pleine face. Il aurait sûrement dû abdiquer, et il allait le faire, quand il la verrait dire « oui » et s’unir à quelqu’un d’autre, quelqu’un de bien, quelqu’un qui ferait d’elle sa priorité. Il le ferait, il essaierait, en tout cas.
Après quelques mètres, ils avaient finalement atteint la boutique de costumes. August suivit Magnolia à l’intérieur, entraîné par l’excitation et l’énergie naturelle de la brune qui ne laissa que le temps d’un sourire à la vendeuse avant de lui exposer la raison de leur visite. Il l’écoute August, en silence, exposer ce qu’elle avait prévu, jusqu’à ce qu’elle parle de… rose. Non. Aussitôt, il se redressa, et son regard paniqué sembla amuser la vendeuse qui plissa les yeux et esquissa un sourire à son tour, laissant la future mariée terminer la commande. Elle se tourna finalement vers le Norris, et il n’eut pas le temps de répondre que la vendeuse se permit de prendre la parole. « Je crois qu’on va oublier le rose, Monsieur a fait la grimace. » Elle adressa un clin d’oeil à August, qui resta un peu surpris par les regards appuyés qu’elle lui lançait. « Suivez-moi, j’ai quelque chose qui pourrait coller au thème. » Au fond de la boutique, elle attrapa une veste de costume et un pantalon beige, qu’elle posa immédiatement devant le Norris qui se sentait un brin débordé. La vendeuse posa ses mains sur les épaules du frisé, vérifiant sa carrure pour la taille, posant ses yeux bleus dans les opales brunes du trentenaire, mal à l’aise mais souriant pour que Magnolia ne pense pas qu’il ne voulait pas être là. Toujours très, trop avenante, la vendeuse attrapa un mètre et se colla contre le torse du brun pour glisser le mètre dans son dos, avant de faire revenir les mesures à l’avant et ainsi avoir un ordre d’idée du pantalon qu’il lui faudrait. « Je vais vous chercher de quoi essayer ce modèle de costume, je pense que Monsieur le porterait parfaitement… N’est-ce pas ? » Elle se retourna vers la fiancée, tout sourire, laissant une main sur le torse d’August tout en attendant confirmation. « Je… T’en penses quoi ? » Le Norris jeta un regard circonspect à Magnolia, ne sachant pas trop bien ce qu’il devait dire ou faire à cet instant, louchant entre la main de la vendeuse sur sa poitrine et sa meilleure amie qui assistait à cette scène lunaire. Est-ce qu’elle le draguait ou est-ce qu’il rêvait ?
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Re: don't you know you got the best of me? - gustolia. Ven 25 Oct - 13:04
Passer du temps avec August me rappelle combien il me manque au quotidien, j’aimerais qu’il soit plus souvent à mes côtés pour des trucs aussi simple qu’aller faire du shopping comme aujourd’hui. Ce n’est pas simplement une séance de shopping, mais je sais qu’il serait venu bien avant s’il avait été sur place. Ou alors je l’aurais forcé, mais le résultat aurait été le même, il serait venu avec moi. Mais je sais qu’il a sa vie, son boulot là-bas maintenant et surtout, je sais combien tout ça lui plaît, je ne peux clairement pas lui demander de revenir ici. Tout comme je ne pouvais pas le retenir il y a quelques années quand il m’en a parlé la première fois. Des fois j’essaie de m’imaginer notre vie si j’avais eu le courage de lui parler de mes sentiments à cette époque. Je lui jette un œil rapidement alors que je conduis, et s’il ressentait la même chose ? l’aurais-je suivi ? sûrement. A chaque fois je m’imagine que l’on serait heureux, comment ne pourrait-on pas l’être ensemble ? et puis à chaque fois je me souviens que je n’aurais pas eu Ambre si tout s’était passé comme ça. Ça me calme assez vite en général parce que ma fille est toute ma vie et passe avant tout et tout le monde. C’est d’ailleurs bien la seule personne au monde qui pourrait passer avant August. Pas mon fort ? c’est tellement mon fort que tu n’as pas remarqué combien je suis amoureuse de toi depuis toutes ces années bordel. Mouais nan. Il a raison, je ne suis pas discrète même pour ça. C’est lui qui est aveugle, puisque tout le monde l’a compris. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Je ne sais pas s’il l’a remarqué mais préfère l’ignorer ou s’il ne peut pas se l’imaginer tellement ça parait impossible pour lui. « Il faut bien avouer que je suis une femme bourrée de charme. » je hausse les épaules avec sourire suffisant, faisant mine de me vanter.
On arrive dans la boutique dont je lui parlais, la vendeuse s’avance directement vers nous. Ce genre de petite boutique ça va très vite. J’en profite donc pour lui expliquer comment je vois ça ou qu’elle nous aiguille plus facilement. Ça ira sûrement plus et je vais éviter de jouer avec la patience qu’August m’accorde aujourd’hui. La grimace ? je penche la tête, qu’est-ce qu’elle croit ? qu’elle le connaît mieux que moi ? je lui donnais simplement le thème et les couleurs pour qu’elle puisse trouver quelque chose qui lui irait, pas pour son costume directement. Elle lui fait même un clin d’œil. Okay, tu vas m’énerver toi. Je me tourne vers August en relevant un sourcil mais il la suit sans même m’adresser un regard alors qu’elle dit lui avoir trouvé autre chose. Je soupire et roule des yeux en les suivant à mon tour, tout de même. Ouais, il ne faut pas abuser non plus, on s’entend. En retrait je les observe les bras croisés sur la poitrine, non je ne boude je… arf. Peut-être un peu, mais je ne le devrais pas. Je le sais mais c’est plus fort que moi. J’observe cette jolie femme et ses yeux à tomber poser ses mains sur August comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. Tu n’as rien à dire Nolia, rappelle-toi. J’observe donc mon meilleur ami sourire à cette femme alors qu’elle fait glisser ses mains sur lui. Je sais que c’est pour prendre ses mesures, je la vois faire mais son regard ne trompe pas. Ce n’est pas simplement prendre ses mesures qu’elle voudrait lui faire si vous voulez mon avis. Je trouve ça complètement déplacé puisque je suis là, elle n’en sait rien mais je pourrais très bien être sa petite-amie. Je pourrais même être sa fiancée et elle lui lance des regards langoureux sous mes yeux et le touche comme si de rien n’était. Je ne comprends pas trop à quoi elle joue, mais je trouve ça déplacé. A moins que ce soit la jalousie qui parle ? des fois je n’arrive pas à faire la différence. Je pensais qu’avec Jay ça s’était calmé, mais finalement suffit d’une étincelle pour que ça me consume. Elle se tourne vers moi et me demande mon avis, déjà ? oh c’est gentil de se rappeler que j’existe. Je tourne les yeux vers August qui prend la parole à son tour pour me demander ce que j’en penses. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche que je suis son regard vers la main de la vendeuse toujours posé sur lui, je fronce légèrement les sourcils et penche la tête pour planter mes yeux dans ceux de la vendeuse. « Tout lui va, oui. Mais je pense que vous n’avez pas trouvé sa couleur. » grognasse. J’ai juste envie de te contredire donc tu vas aller me trouver un autre truc illico. Juste pour ça je vais lui en faire sortir des tonnes et je ne choisirais rien. Dommage. Comment ça je suis une rageuse ? oups ? ses lèvres se pincent et je comprends que ça ne lui plaît, je lui offre un sourire. Comprend-t-elle que je le fais exprès ? peut-être. Rien à foutre. Elle s’éclipse pour aller chercher un autre j’imagine, je m’en fiche un peu il faut dire. J’observe August et fini par lui offrir un petit sourire. « Veux-tu que je te laisse avec la vendeuse ? » c’est hors de question, mais c’est plus fort que moi, il faut que je lui souligne son comportement déplacé. Ce qui me tue le plus, c’est que ça a l’air de lui plaire, son petit sourire là. Mais pourquoi est-ce que je dis quelque chose ? comme si j’en avais le droit.