Un jour, ta bonté te perdra. Tu avais proposé à un de tes collègues qui travaillait en cuisine de s'occuper de son chien la journée pendant qu'il déménageait. Il avait depuis quelques semaines adopté un bouvier bernois encore petit, et ne voulant pas le stresser pendant le déménagement au cours d'une discussion tu avais proposé ton aide. Pourtant le gars Tmne le connaissait pas tant que ça, ton retour à Tree-Hill et ton job à l'hôtel était encore tout récent. Mais tu sympathisais facilement avec les gens - et pas forcément les bonnes. Tu as toujours adoré les animaux, malheureusement tu n'as jamais pu en avoir à cause de ton train de vie qui n'était jamais très stable. Sauf que ce service tu l'avais légèrement oublié. La nuit précédente tu étais sortie faire la fête - encore... Tu n'avais pas trop envie de rester chez toi. Enfin... ce chez toi qui ne l'était pas puisque tu squattais depuis quelques semaines chez ta sœur et son fiancé. Leur maison était jolie, accueillante, mais tu avais deconné une fois de plus. Au cours d'une soirée où tu avais vraiment trop picolé tu avais appelé ton beau-frère pour qu'il te ramène, tu n'avais pas voulu embêter ta soeur. Mais tu n'avais rien trouvé de mieux que de l'embrasser... Le fiancé de ta soeur ! Depuis tu le fuyais comme la peste, préférant laisser sous entendre que tu ne te rappelais pas de l'énorme connerie que tu avais fait.
Lorsque tu étais rentrée au petit matin, Molly était déjà partie à l'hôpital, et Ezra était également absent. Parfait. Alors que tu allais te coucher alors que le soleil était haut en dans le ciel, on sonnait à la porte. Tu découvrais ton collègue accompagné de sa petite boule de poils. Avec ta soirée, cette petite journée de dogsitting t'étais complètement sortie de la tête. Mais une promesse était une promesse, tu faisais rentrer le petit chien dans la maison, saluant l'homme qui repartait. Tu t'occupais de jouer avec le petit chien, mais la fatigue commençait à se faire ressentir, la nuit blanche te rattrapait, et tu finissais par t'assoupir sur le canapé. Lorsque tu rouvrais les yeux tu avais l'impression d'avoir dormi que quelques minutes, mais en jettant un coup d'oeil à ton téléphone c'était plutôt plusieurs heures qui s'étaient écoulées. Le chiot s'était assoupie sur tes jambes, mais en tournant la tête tu te rendais compte des dégâts qu'il avait fait pendant ton sommeil. Une grande plante tombée, de la terre sur le sol, les pattes de l'animal ayant marché dedans et ayant parcouru la pièce de tous les côtés. Tu soupirais tu étais bonne pour nettoyer alors que le ménage était une des choses que tu détestais le plus. Depuis ton emménagement ici, la maison était pleine de tes affaires qui traînaient à droite et à gauche, même si ta sœur n'arrêtait pas de te dire de ramasser. Apres avoir attrapé de quoi nettoyer, tu étais à genoux par terre, à nettoyer le sol, c'est alors qu'une voix dans ton dos te faisait sursauter : celle d'Ezra.
« Tu m'as fait peur ! »
Tu sentais encore ton coeur s'emballer dans ta poitrine c'était la peur ou le fait de te retrouver seule avec lui depuis votre baiser ?
« Qu'est-ce que tu fais ici ? »
Tu étais mal placée pour poser cette question puisque tu étais dans sa maison, toi tu ne faisais que squatter avant de trouver un endroit où partir. Te rendant compte de ta phrase stupide, tu rajoutais.
« J'veux dire... T'es pas censé travailler ? »
Bien sûr qu'il était censé être au travail, c'est bien pour ça que tu avais accepté l'animal, tu devais le redonner sans que personne ne s'appercoit qu'un chien était venu. Tu connaissais bien l'emploi du temps de Molly et Ezra, alors pourquoi était-il déjà là ?
date d'arrivée : 15/09/2024 messages : 65 prénom (pseudo) : ludi. multicomptes : toni, malcolm, jules, nala & june. ma bouille : ben barnes. crédits : longanis (av). trigger warnings : maladie, rupture, monoparentalité. rps postés : 5 anniversaire : 02/02/1985 âge : 39 ans. statut civil : fiancé depuis un an à la femme avec qui je pensais finir mes jours. les faire-part indiquent l'été 2025. mais ce n'est jamais aussi simple... également père d'un adolescent de seize ans. métier/études : anciennement banquier et trader. désormais co-gérant d'un hôtel de luxe situé à downtown, le sunset palace. habitation : #205, south tree hill. En savoir plus :
'cause i knew you were trouble
when you walked in,
so shame on me now
Re: To err is human, to persist is diabolical • ezra • Lun 7 Oct - 21:17
Aylin & Ezra
To err is human, to persist is diabolical
Je n’avais qu’une seule envie, c’était d’abréger ce rendez-vous. Il était soporifique, barbant à souhait et je me disais que mon ami, et co-gérant de l’hôtel, aurait pu le gérer lui-même. A la base, on s’était réparti les tâches de manière à ce qu’on se tourne vers notre domaine. Moi, c’était les chiffres. En tant qu’ancien banquier et trader, j’étais plus à l’aise avec tout ce qui était finances. C’était mon domaine d’expertise, alors mes rendez-vous étaient généralement avec la banquière, la comptable, le fiscaliste, ou bien tous les analystes et contrôleurs divers. Aujourd’hui, je me retrouvais avec le personnel de hall. Grooms, liftiers, voituriers, portiers, chasseurs, et même le concierge. Il manquait juste les veilleurs de nuit. Une réunion pour écouter leurs recommandations pour améliorer leur travail, ou du moins leur apporter plus de confort. Mais également mettre en lumière les petits problèmes du quotidien, professionnellement parlant, bien entendu. J’avais alors appris que le logiciel qu’ils utilisaient pour la réservation des places de spectacle et celui de la location de voitures avaient de temps en temps des petits bugs. Je n’étais clairement pas réparateur, mais je savais faire appel à notre prestataires pour corriger cela rapidement. Paraissait-il que l’information avait été remontée plus d’une fois mais qu’elle avait dû s’être égarée dans les travaux qui avaient nécessitaient pour le couloir du deuxième étage. Il allait sans dire que ce n’était pas ma spécialité, mais ça avait le mérite de me changer des habitudes. On fait une pause dans les chiffres, pour voir le personnel de l’hôtel. J’avais pourtant eu toutes ces personnes en entretien d’embauche, mais me souvenais que de deux ou trois têtes, marquant alors une distance entre nous que je souhaitais corriger au plus vite. C’était mon hôtel après tout, je ne pouvais pas me cacher derrière un écran d’ordinateur constamment. Malheureusement, ça m’avait donné un mal de tête atroce alors qu’ils avaient parlé les uns au-dessus des autres pendant plus de deux heures. J’avais la tête comme une coucourde. Il me revaudrait ça, ce satané coéquipier qui m’avait abandonné aujourd’hui pour raison personnelle. Un mariage, il allait sans dire que je ne pouvais qu’accepter son absence. Je lui demanderais certainement la même chose l’année prochaine, pour mon mariage avec Molly.
C’est après avoir fortement lutté contre le tambourin dans mon crâne que j’acceptais ma défaite. J’allais rentrer à la maison, inutile de rester au travail dans un tel inconfort. L’avantage d’être son propre patron, c’est qu’on pouvait filer comme on le sentait, et je comptais bien saisir l’opportunité de le faire. Quittant mon bureau, je prévenais ma secrétaire que pour tout problème ou question, je gardais mon téléphone près de moi, répondant à tous les appels. Ce n’est pas parce que je quittais l’hôtel pour rentrer que j’allais me tourner les pouces dans un lit. J’allais certainement continuer de travailler dans mon bureau, mais avec un cachet contre le mal de tête pris et une petite infusion avec, tout en mettant une musique douce en fond sonore. Petit rituel que j’avais depuis des années et qui, par miracle, fonctionnait à chaque fois. C’était peut-être uniquement psychologique désormais, mais soit. Je rentrais alors une vingtaine de minutes plus tard en espérant pouvoir calmer mon mal de tête, jusqu’à ce que j’aperçoive Aylin à quatre pattes, nettoyant avec énergie le sol. « Mais bordel, qu’est-ce qu’il s’est passé ici ? » demandais-je en haussant la voix, bien agacé du spectacle qui s’offrait devant moi. « Et à qui appartient ce chien ? » la questionnais-je encore, voyant l’animal dans ma demeure. J’espérais très honnêtement qu’elle ne m’annonce pas qu’il était à elle, sinon j’allais faire une syncope. Si avec Molly nous n’avions pas pris de chien, c’était pour plusieurs bonnes raisons. Premièrement, ça fait du bruit. Deuxièmement, ça demande bien trop de responsabilités et on a pas le temps pour ça. Troisièmement, ça fait bien trop de dégât, comme ça se prouvait. Et dernièrement, j’avais horreur des chiens. « On dirait que la maison a été retournée, secouée dans tous les sens ! » Peut-être que j’en faisais trop, mais c’était pour lui montrer à quel point elle était inconsciente d’amener un chien encore jeune dans une maison qui ne lui appartient pas, sans prévenir les propriétaires de celle-ci.
Tu avais l'impression de sentir ton coeur battre dans tes oreilles. Il t'avait fait peur cet idiot, on ne crie pas sur quelqu'un qui nous tourne le dos voyons ! Tu ne l'avais même pas entendu rentrer dans la maison, certainement trop concentrée à t'activer à nettoyer. Toi qui avait voulu être discrète avec cette histoire de chien, c'était rappé. Pourquoi Ezra n'était-il pas au travail ? Il te demandait à qui appartenait l'animal, toi, tu attrapais la petite boule de poils avant de te relever et te tourner vers ton beau-frère.
« C'est votre chien, surpriiiiise ! Je trouvais votre maison bien triste, alors j'ai réfléchi à ce que je pouvais faire pour égayer cette maison et je me suis dis, tiens pourquoi ne pas leur offrir un chiot... »
Bout en train dans l'âme, tu avais bien envie de taquiner Ezra, mais en voyant son regard noir, il ne semblait pas réceptif à ce que tu disais, il valait mieux ne pas l'énerver d'avantage et lui dire que tu blaguais.
« C'est une blague Ezra. »
Tu n'étais pas la fille la plus mature de la terre, tu pouvais avoir des idées folles par moment, mais tu ne te permettrais jamais d'acheter un animal à quelqu'un. Depuis le temps que Molly et Ezra habitaient ensemble, si ils n'avaient pas d'animal, ils avaient certainement leur raison. Mais tu pensais vraiment qu'un animal amènerait un peu de vie à cette maison.
« Je dépanne juste quelqu'un pour la journée. Tu n'aurais même pas dû t'en rendre compte si tu étais comme prévu au travail. »
Insistant bien sur le comme prévu. Oui tu lui reprochais d'être rentré tôt, maintenant tu espérais qu'il soit discret vis à vis de Molly, tu n'avais pas envie que ce petit incident aille jusqu'aux oreilles de ta soeur. Tu caressais la tête du chiot puis tu le reposais par terre, vaquer à ses occupations.
« Je vais tout nettoyer, no stress. Mais tu peux également m'aider si tu n'as rien à faire. »
Et sur ses mots tu lui lançais un chiffon. Tu lui proposais de t'aider, mais tu lui forçais légèrement la main. Tu détestais nettoyer, si il t'aidait ça irait beaucoup plus vite et tu serais plus rapidement débarrassée de cette corvée.
date d'arrivée : 15/09/2024 messages : 65 prénom (pseudo) : ludi. multicomptes : toni, malcolm, jules, nala & june. ma bouille : ben barnes. crédits : longanis (av). trigger warnings : maladie, rupture, monoparentalité. rps postés : 5 anniversaire : 02/02/1985 âge : 39 ans. statut civil : fiancé depuis un an à la femme avec qui je pensais finir mes jours. les faire-part indiquent l'été 2025. mais ce n'est jamais aussi simple... également père d'un adolescent de seize ans. métier/études : anciennement banquier et trader. désormais co-gérant d'un hôtel de luxe situé à downtown, le sunset palace. habitation : #205, south tree hill. En savoir plus :
'cause i knew you were trouble
when you walked in,
so shame on me now
Re: To err is human, to persist is diabolical • ezra • Jeu 31 Oct - 13:38
Aylin & Ezra
To err is human, to persist is diabolical
J’arrivais à la maison, bien déterminé à apaiser mon mal de tête qui tambourinait au niveau de mes tempes après une réunion, mais à la place de ça je me retrouvais avec une maison sans dessus dessous. J’avançais à pas de loup jusqu’à atteindre Aylin, à quatre pattes faisant un brin de ménage qui était plus que nécessaire. Peut-être n’y allais-je pas avec le dos de la cuillère en montant directement dans les tours, mais j’étais déjà bien agacé par ce début de migraine que cette accumulation d’ennuis n’aidait pas à améliorer les choses. La maison avait été retournée dans tous les sens à cause d’un chien, connu ni d’Adam ni d’Eve. J’avais horreur des chiens. D’autant plus quand ils mettaient le bazar chez moi. Alors je demandais immédiatement à Aylin à qui appartenait cette boule de poils trop pleine d’énergie. Quelle ne fut pas ma surprise quand la brune m’annonçait que c’était notre chien. Elle nous offrait un chien. Je ne décolérais pas, arborant un regard des plus noirs. Je tentais de percevoir une once de plaisanterie dans ses yeux, mais avais rapidement le verdict. Une blague. Je soupirais, à la fois d’agacement envers ma future belle-sœur, mais également un soupir de réconfort. « Très drôle. » répondais-je d’un air blasé, bien décidé à lui faire comprendre que je n’étais pas d’humeur clownesque aujourd’hui. La vue de ma maison avec autant de désordre ne me donnait pas l’envie de rire, il fallait dire. Elle m’expliquait alors qu’elle dépannait quelqu’un qui devait faire garder son chien aujourd’hui. Dans l’idée, je pourrais comprendre, elle est de nature serviable ; cependant je tiquais atrocement sur la fin de sa phrase. « Donc t’en profites que la maison soit vide pour faire n’importe quoi à chaque fois ? » demandais-je, intrigué sur cette façon malsaine de faire. « Si nous n’avons pas d’animaux dans cette maison, c’est pour une raison. » ajoutais-je, pensant inutile de confier ladite raison tellement elle semblait évidente : pour éviter tout ça. Et pire encore, un chien, étant parfois effrayé par les canidés, bien que celui-ci avait une bonne bouille, je devais l’admettre. « Enfin bon, le mal est fait. » concluais-je en soupirant une nouvelle fois, alors qu’elle m’assurer nettoyer tout le bazar réalisé par le chien, me proposant même de participer au grand ménage. Quelle délicate attention. Notre intérieur était toujours bien rangé, alors voir cette maison dans un tel état me donnait des sueurs froides. Il était évident que je n’allais pas pouvoir me détendre afin de passer mon mal de tête en sachant ce qui se tramait dans la pièce voisine. « J’arrive tout de suite. » annonçais-je en quittant la pièce afin d’aller me chercher un comprimé pour faire passer mon début de migraine.
Quelques minutes plus tard, je revenais dans le séjour, toujours aussi en retourné. « Mais c’est que tu proposes de garder un chien que tu n’arrives pas à tenir ? Un petit manque d’autorité, je présume ? » demandais-je alors, tentant même une plaisanterie. Désormais il n’y avait qu’une seule chose à faire : ranger. Je me demandais alors si Molly était au courant de la venue du chien. Elle m’en aurait assurément parlé. « Molly était au courant ? » préférais-je demander afin d’en être sûr. Si jamais elle ne le savait pas, j’avais peur que cette colocation avec Aylin soit plus compliquée que prévu. Il y avait déjà eu l’autre soir… et maintenant, elle ramenait un chien sans demander notre accord ? Si apporter notre aide à la sœur de Molly signifiait une tonne de soucis en plus, je ne savais pas si j’allais pouvoir tenir sur une longue durée de cohabitation.