date d'arrivée : 04/09/2024 messages : 201 prénom (pseudo) : ludi. multicomptes : toni, malcolm, jules, ezra & june. ma bouille : madelyn cline. crédits : amthcreator (av). trigger warnings : religion, revenge porn, humiliation, rejet paternel. rps postés : 7 anniversaire : 01/08/2000 âge : 24 ans. statut civil : célibataire, pas prête à m'arrêter sur une seule fleur, je préfère butiner à droite à gauche. métier/études : après avoir enchaîné des petits jobs de vraiment toutes sortes pendant quatre ans, je suis désormais aux courriers du coeur au tree hill chronicles. habitation : #214, downtown. en colocation avec cinq autres personnes. En savoir plus :
Ce soir, ça allait être la soirée du siècle. Cela faisait déjà des heures que je faisais des essayages de tenue dans ma chambre pour être la plus belle ce soir. Et encore, je ne m’étais pas lancée dans l’étape coiffure, qui allait être une étape tout aussi longue qu’importante. Optais-je pour la petite robe noire ? Un classique, un intemporel, mais qui demanderait une accessoirisation digne d’une costumière de théâtre. Ou bien me dirigerais-je vers la robe rouge ? Très sensuelle, bien près du corps qui mettait mon fessier à son avantage. Je sortais de ma chambre, portant sur le haut du corps qu’un soutien-gorge en dentelle, afin de me diriger vers la chambre de ma colocataire, juste à côté de la mienne. « Laquelle ? » lui demandais-je, portant les deux robes sur deux ceintres, et les alternants lentement devant moi afin qu’elle se fasse une idée. « Celle-ci est plus classique, mais plus élégante. Tandis que, elle, elle fait plus sulfureuse, mais un poil plus vulgaire. » expliquais-je alors, annonçant mes pensées intérieures à voix haute. Paraître vulgaire n’était généralement pas un soucis pour moi. Je m’habillais comme je le souhaitais, sans penser au regard des gens. Je vivais pour moi, pas pour eux. Alors si ça ne leur plaisait pas, je m’en ficherais, tournant les talons en faisant virevolter mes cheveux d’un geste de la main. Attitude, mes amis. Je regardais ma colocataire, hésitant comme si le choix était tout autant crucial pour elle, m’indiquant encore plus que le choix était dur. Je n’allais pas demander aux hommes de la colocation, ils n’avaient aucun goût esthétique pour la plupart. Et celui qui avait un peu plus de style que les autres était au travail, alors impossible. « La noire ! » tranchait-elle enfin, marquant la fin de l’ultime dilemme. « Très bon choix ! » déclarais-je, alors que j’aurais certainement répondu la même chose dans l’autre cas. « Du coup j’peux t’emprunter ton collier que t’as mis à l’anniv’ de Caro l’autre soir, steupl’ ? » lui demandais-je directement, ayant la complète direction artistique dans ma tête. Je savais ce qu’il fallait exactement pour parfaire la robe, et il me fallait son collier. Elle m’indiquait de me servir, je m’y attelais dans la seconde, lui offrant un baiser sur la joue en quittant sa chambre. De retour dans ma chambre, j’enfilais ma robe, mettait le collier de ma colocataire autour du cou, prenait mes plus belles boucles d’oreilles, et m’admirais ensuite deux minutes sous tous les angles dans le miroir. Divine.
« Enfile ta plus belle robe. J’arrive dans 10min chez toi. On part faire la fête tonight ! xoxo »
Message envoyé à Kayla. Je l’imaginais déjà soupirer derrière son écran de téléphone. Peu importe, elle viendrait avec moi. J’avais lutté pour faire venir ma colocataire avec moi, mais elle était déjà prise ce soir avec sa mère qui allait lui faire une crise si elle annulait. Pas de chance pour Miss Cooper, elle était la grande championne du tirage !
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Arrivée chez la Cooper, comme si c’était l’appartement voisin tellement c'était proche de chez moi, j’entrais sans frapper. Elle devait facilement entendre mes talons de quinze centimètres sur les lattes de son parquet grinçant de toute façon, indiquant ma venue. « Kaylaaaa ! » hurlais-je dans toute la barraque jusqu’à la retrouver devant son bureau. « Et mais oh ! Je t’avais dit de t’habiller, on sort là ! » Il allait encore falloir que je fasse des pieds et des mains pour qu’elle lâche ses cours de droit et vienne s’amuser un peu. « Allez, j’ai personne avec qui y aller. Et ça fait cruche d’arriver solo… » Option une : s’apitoyer sur son sort pour qu’elle craque. « Imagine j’suis grave saoule et qu’il n’y ait personne pour me sortir du situation embarrassante, au cas où… » Je réfléchissais à une vitesse folle « Au cas où je sors des toilettes et ma robe est coincée dans ma petite culotte ! » Après tout, ça pourrait arriver si je portais une petite culotte…