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Lina Perez
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MessageHere we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyLun 25 Mar - 15:34


Je fixe l’immeuble, ne parvenant pas à réprimer mon incrédulité. Qu’est-ce que je fais devant un studio ? Je soupire, repense à comment j’en suis arrivée là. Il y a quelques jours, Kate m’a envoyé un message de bon matin :



Kate : Il y a une offre d’emploi faite pour toi. Ils cherchent quelqu’un pour faire des traductions et dans les langues indiquées il y a : espagnol, et français.



J’ai levé les yeux au ciel en lisant ça. Mon premier réflexe a bien sûr été de refuser. Tout ce qui sort un peu trop de mes habitudes me donne envie de me terrer chez moi. Et j’aurais sans doute dû m’en tenir à ce plan. Mais Kate à joué sur la corde sensible lorsque je l’ai envoyée sur les roses.



Kate : C’est payé le double en tarif horaire que les cours de soutiens que tu donnes. Pense au traitement de ta mère.



Après avoir ragé un instant, je lui avais demandé la référence de l’annonce. Bien sûr qu’une coquette somme parvient à me faire sortir de chez moi. Les factures de l’hôpital sont à remercier pour cet élan de sociabilité forcée. C’est pour la bonne cause. Si ce traitement peut guérir ma mère, alors les moments de gêne vaudront réellement quelque chose. Penser à tout ça me fait irrémédiablement songer à ma sœur aînée. Qui est actuellement en Norvège, découvrant la beauté des Fjord, dans l’ignorance la plus totale quant à l’état de notre mère. Comme à chaque fois que j’y pense, j’ai l’envie violente de lui écrire et de balancer la vérité. Puis la voix de ma mère raisonne dans ma tête, m’interdisant de le faire.



Le poids de ce secret est le nôtre. Et je déteste ça. Parfois, j’ai l’impression que ma mère essaie de me punir d’avoir malencontreusement ouvert ce courrier. Mais comment réellement me blâmer alors qu’il n’y a jamais rien eu de caché entre nous. J’ai peur des regrets lorsque ma sœur le saura, de sa rancune, et surtout de la tristesse intense qui va ravager son cœur. Je suis persuadée du dernier point, car le mien est brisé. Le cycle de la vie, c’est une chose. Se voir arracher notre mère des mains d’une maladie insidieuse en est une autre. Surtout lorsque l’on a jamais pu rencontrer son père. Un instant, je me demande comment il aurait géré les choses s’il avait été là. Il est sans doute la seule personne qui aurait pu insuffler un peu de bon sens à maman.



Une jeune femme me bouscule et me sort de mes pensées. Je secoue la tête, renforce ma prise sur la lanière de mon sac à main et soupire. Il est temps d’y aller, je déteste être en retard. Après un coup de pied aux fesses mental, j’avance et ouvre la porte vitrée pour me retrouver devant un bureau d’accueil. J’indique la raison de ma venue à une jeune femme parfaitement apprêtée. Elle se retourne pour passer un appel, et je grimace en croisant mon reflet dans le miroir. J’ajuste le col de mon chemisier et vérifie que mon pantalon tombe bien sur mon jeans. Dieu merci, je me balade constamment avec des chaussures à talon pour compenser mon manque cruel de hauteur. La secrétaire raccroche, puis se retourne vers moi avec un grand sourire. « Deuxième étage, studio 4. » m’indique-t-elle en me montrant un ascenseur derrière elle. Je hoche la tête, puis la remercie avant d’aller appuyer sur le bouton.



L’ascenseur ne tarde pas à arriver, et je hausse les sourcils en ouvrant la porte. Il y a de la musique, dans l’ascenseur. Je fais la moue avant de pénétrer dans la cabine. Où d’autre pourrait-il y en avoir que dans un studio de musique ? J’appuie sur le bouton numéro deux et écoute attentivement les paroles. Il s’agit d’une chanteuse originaire de Tree Hill, la chanson date d’une époque où j’étais au lycée.



J’arrive rapidement à l’étage souhaité, je pousse la porte et suis surprise par les cadres sur les murs. Des distinctions de différents niveaux sont accrochées, ainsi que des photos des différents artistes ayant pu travailler ici. Tree Hill a beau ne pas être une ville d’une envergure très importante, elle n’en demeure pas un endroit riche de talents, je me dis en avançant vers la porte qui porte le numéro 4.



Je frappe, avant de me sentir ridicule en entendant de la musique de l’autre côté. Je pousse doucement la porte, un homme me tourne le dos. Probablement celui qui a besoin de traductions. Je me racle la gorge pour attirer son attention. Et j’embraye en décidant de me présenter sans tarder. « Je suis la traductrice que vous avez demandée. Je m’appelle Li… » je m’interromps lorsqu’il se retourne avant de me forcer à terminer. « na. » j’ai conscience d’avoir l’air idiote à bégayer de la sorte. Mais j’ai été prise par surprise. Face à moi ne se tient pas n’importe quel compositeur de musique. Non. La vie aurait été bien trop douce si tel avait été le cas. Je pince mes lèvres. Je connais cet homme. Enfin, je l’ai connu adolescent, et c’est un abruti fini. Caleb Dawson. Ou le bouffon originel. Le premier individu de sexe masculin à m’avoir réellement déçue. Petite star ici, je me suis toujours contentée de souffler et de changer de station de radio lorsqu’ils s’apprêtaient à passer sa musique. Il ne mérite pas que je passe un instant à écouter ce qu’il à a dire, je me répète toujours. Et je suis là pour l’aider… le destin peut être si cruel parfois. Un instant, je songe à me faire la malle. Puis je resserre plus fort encore ma prise sur mon sac à main. Je n’ai pas le choix, j’ai besoin de l’argent. Si son niveau en langues étrangères est réellement catastrophique je pourrais peut-être l’insulter sans qu’il ne s’en rende compte. Histoire que tout ça ait un bénéfice secondaire un peu plaisant !



@Caleb Dawson
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statut civil : en couple aux yeux de tous avec Jazz Sawyer, mais son cœur lui est libre.
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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyLun 25 Mar - 20:05


Je soupire le téléphone contre l’oreille alors que je fais les cent pas dans le salon. « Oui, je t’écoute Duncan… » je répète pour au moins la millième fois. « Bien. Alors je poste cette annonce de suite, tu verras ça t’aidera forcément. » j’ai envie de hurler, de balancer mon téléphone contre le mur et frapper quelque chose. Comment peut-il me demander d’écrire des chansons maintenant alors que je suis là pour le putain d’enterrement de ma mère? J’ai d’autres chats à fouetter. J’ai tellement de choses à m’occuper que je n’ai vraiment la tête à ça en ce moment. Mais Duncan n’arrête pas de me répéter qu’il faut surfer sur la vague de notre faux couple avec Jazz. Effectivement, ça fait couler de l’encre, en bien comme en mal mais on a pris l’habitude depuis le temps avec la brune, ça nous passe au-dessus. Et je suis d’accord avec lui, il faut vraiment que l’on tire quelque chose de cette idée débile qu’il a eu et faire que ça ne nous serve pas à rien. « Ça t’aidera c’est sûr Caleb. » est-ce que j’ai réellement besoin d’aide? Est-ce que j’en ai envie? C’est surtout ça. J’observe Jazz qui passe devant moi pour aller jusqu’à la cuisine, elle m’interroge du regard et je bouge mes lèvres pour lui expliquer avec qui je suis au téléphone. « Oui, tu as sûrement raison, mais je t’avoue que j’ai d’autres choses en tête en ce moment. » « Bien sûr, bien sûr. Mais tu pourrais l’utiliser, n’oublie pas. Demande à Jazz aussi! » j’observe la brune se servir un verre d’eau en ignorant totalement mon regard sur elle. Est-ce qu’elle sait parler français? D’ailleurs pourquoi est-ce que je devrais faire semblant de lancer une phrase dans une autre langue alors que j’ai toujours été nul dans cette matière putain. « Oui, j’y penserais. » « Parfait. Bon je te laisse, j’ai un double appel. » sans me laisser le temps de répondre il raccroche. Je soupire à nouveau et laisse tomber mon téléphone sur la table en m’affalant dans le canapé. Bordel, mais comment est-ce que j’écris de nouvelles chansons alors que j’ai tant de choses à faire, de personne à voir et surtout trouver la solution pour récupérer mon petit frère?

Pendant quelques jours, je passe surtout du temps au téléphone pour organiser la cérémonie, vérifier le testament de ma mère. Pas étonné qu’elle en est laissé un derrière elle, mon père a dû y veiller. Heureusement pour moi, ce dernier croupi en prison et je n’ai pas à le croiser. J’ai tenté de contacter l’assistante sociale qui m’a demandé de remplir des tonnes de papiers et qui m’a dit que ça pourrait prendre du temps au vu de la réaction d’Oliver quand elle lui a parlé de moi. Il ne veut plus me voir. Je suis aussi choqué que compréhensif. Oliver m’en veut et je me doute du pourquoi, et s’il est aussi tête de mule que son grand frère je n’imagine pas combien de temps il va me falloir pour que je puisse l’approcher. Je froisse une nouvelle feuille de papier et lance la boule dans la poubelle qui ne va sûrement pas tarder à déborder. Heureusement, je ne suis pas trop dégueu’ au basket et je ne loupe jamais ma cible. Des années d’entraînements sur le terrain avec Mac ça. Mon cœur se serre à l’idée que l’on aussi près l’un de l’autre depuis tout ce temps. Je ne sais même pas s’il est au courant de tout ce qui peut se passer dans ma famille, ni au fait que Jazz et moi soyons là. D’après Duncan, Corey et Finn ne devraient pas tarder non plus puisque je suis obligé de rester là. Il pense que je suis en vacances ce con et me fait passer pour l’idiot qui fout la merde dans le groupe. Ça commence clairement à me souler, mais je sais qu’il a raison et que le groupe peut mourir d’un moment à l’autre. C’est ça le problème avec la célébrité on ne sait jamais combien de temps ça peut durer. Je secoue la tête en écoutant ce que je viens d’enregistrer, même ça ça ne me semble pas terrible bordel. J’ai envie de tout casser d’un seul coup, j’arrache une nouvelle page, frappe le bouton stop peut-être un peu trop violemment avant de me faire tourner mon siège pour balancer la nouvelle boulette. Je me retrouver nez à nez avec une jeune femme et je fronce les sourcils. Merde, qui l’a laissé entrer? Lina? J’observe son visage alors que la surprise fait place à une sorte de colère? En tout cas, ses sourcils se froncent et j’ai l’impression qu’elle me fusille du regard. Quoi? Déjà? Je n’ai même pas encore ouvert la bouche. J’observe la brune face à moi alors qu’elle me dit quelque chose, comment elle a dit qu’elle s’appelait déjà. Lina? Je penche la tête en continuant de la dévisager. Bordel de merde. Un sourire se dessine sur mon visage alors que je suis presque sûr de moi. « On se connaît hein? Lina c’est ça? » je me lève pour la rejoindre en deux pas en tendant la main. « On était en cours ensemble… je ne sais pas si tu te souviens de moi? Caleb. » je me présente à mon tour alors que je suis presque sûr que c’est inutile. « Tu cherchais quelque chose? » je l’interroge à nouveau alors que je n’ai pas entendu pourquoi elle était là en entrant. J’en oublie un instant tout ce à quoi je pensais depuis tout à l’heure, si je pouvais faire durer cette conversation un peu plus longtemps… égoïste.
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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyMar 26 Mar - 9:59


Certains disent que tout a une raison d’être. Je ne peux qu’exprimer mon désaccord à ce sujet. Il n’y a aucune raison, sinon me torturer, pour dresser ainsi face à moi un fantôme de mon passé. Qu’ais-je fait au bon dieu pour mériter ça ? Je suis une jeune femme décente, qui s’échine à rester dans le droit chemin et qui tente d’éduquer la jeune génération à faire de même. Pas le genre de monstre qu’on aimerai voir souffrir. Et pourtant… J’aurais dû me douter que ce travail trop bien payé était trop beau pour être vrai. Mais le temps des regrets viendra ce soir. Pour le moment, il faut que je reste professionnelle et que je me recompose un visage impassible.
Bien sûr, Caleb ne répond pas tout de suite. Il penche la tête et m’observe comme s’il était doté d’une vision à rayons X. Je me retiens de lever les yeux au ciel. Se sera la seule et l’unique comparaison entre lui et Superman. Parce que j’ai beaucoup trop de respect pour Superman pour l’associer à lui. J’ai envie de me cacher. Mais je m’efforce de rester digne, de me tenir droite. Reste digne Lina, je m’intime. De toute façon, c’est probablement juste sa façon d’entrer en relation avec n’importe quelle femme. Non pas que je l’épie sur les réseaux sociaux de temps en temps alors que je ne le suis pas. Pas du tout. Il fini par sourire, et je me fige lorsque je sens mes joues me picoter. Fichu visage. Fichu rougissement.
Je souffle doucement, tentant de me concentrer sur autre chose, mais Caleb est si grand qu’il est impossible de se distraire lorsque l’objet de votre attention rempli tout l’espace. « On se connaît hein? Lina c’est ça? » m’interroge-t-il en se levant, et je me demande s’il n’est pas finalement plus comme Medusa. Capable de me statufier en un regard. Parce que j’ai l’impression de ne plus être en mesure de pouvoir bouger. Il me tend la main, et c’est comme si mes facultés me revenaient. « C’est ça, comme je viens de le dire. » je marmonne de mauvaise grâce, parce qu’il m’agace mais aussi parce que je n’aime pas répéter les choses évidentes. Je place ma main dans la sienne, et le contraste de taille entre nous deux me frappe. Je lève les yeux alors qu’il reprend la parole. « On était en cours ensemble… je ne sais pas si tu te souviens de moi? Caleb. » demande-t-il et j’arque un sourcil. Bon sang. Je suis maudite. Il ne peut en être autrement. Le mec se souvient de moi. Se souvient-il du mot dans le casier ? Je serre vivement sa main avant d’ôter la mienne comme si je risquai de me brûler. Va-t-il se moquer de moi des années plus tard ? Je sens l’angoisse envahir mon estomac et m’intime au calme. Hors de question de se laisser faire. Ma main, qui a toujours le souvenir de la tiédeur de sa paume se referme en un poing prêt à s’abattre sur lui si jamais il devient méchant. Puis je me rappelle maman, l’argent dont j’ai besoin pour le traitement, et je relâche mon poing. Tant pis pour moi. J’endurerai tout ce qu’il faut pour elle.
Je hoche la tête. « Je me souviens. Tu faisais du basket. » je lâche l’air de rien, avant de regarder la pièce autour de nous. Observer les objets et l’énorme table de mixage derrière lui m’apaise. Friser l’hystérie n’est pas une option. Puis lui mettre un coup de poing dans la face parce qu’il m’a royalement ignorée alors que nous étions adolescents ne serait pas vraiment mature. Alors j’essaie de me concentrer sur autre chose. Même si j’ai l’impression que sa chaleur irradie jusqu’à moi. Quelle idée aussi, de ne pas s’être enlaidi avec le temps. Il aurait quand même pu faire un effort, avoir quelques pustules sur le visage aiderait. Non pas que ça ne change quoi que ce soit à sa carrure d’athlète. « Tu cherchais quelque chose? » sa question me sauve de mes divagations, et je reporte mon attention sur lui. Me concentrer sur ses yeux, et essayer d’oublier que je qualifiais son regard de doux et sensuel à l’époque. Ecœurant, ça me donne la nausée tiens de voir à quel point j’ai pu être mièvre.  « Toi, j’imagine. » je réponds brièvement, avant de décider qu’il n’est pas très mature non plus de me contenter de phrases de deux ou trois mots alors qu’il fait l’effort d’être poli. Grandis Lina, grandis. « Je suis là en tant que traductrice. La secrétaire m’a indiqué ce studio pour y dispenser mes services. » j’explique alors avec un petit sourire qui se veut cordial. Je passe ma main dans mes cheveux, tout de même un peu gênée par toute cette situation, en dépit de mes encouragements mentaux. « Mais peut-être qu’elle m’a indiqué le mauvais endroit. » j’ajoute en haussant les épaules, prête à prendre la porte le plus rapidement possible si tel est le cas.




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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyMer 27 Mar - 19:11


Jasmine est arrivée à Tree Hill pour me rejoindre il y a quelques jours, officiellement parce que l’on est ce genre de couple qui ne peut pas respirer l’un sans l’autre apparement, officieusement parce qu’elle a compris que j’avais besoin d’elle avant que je ne le comprenne moi-même. J’imagine que de passer notre temps ensemble a aidé dans notre relation, elle est ce qui se rapproche le plus d’une meilleure amie à mes yeux. Mac a déserté ce rôle depuis qu’il a tourné le dos à tout ça parce que je le gave, me confier à lui et avoir son avis me manque, encore plus dans ce genre de moment. Mais je me vois très mal débarquer chez lui maintenant, je ne suis pas certain que ça nous avancerai à quelque chose alors qu’il y a tant de colère entre nous. Aux dernières nouvelles il est ici, mais habite-t-il toujours au même endroit? Même ça je ne le sais pas donc bon. À quoi bon? Même mon petit frère ne veut plus me parler, je dois clairement être la pire des merdes pour que tout le monde finisse par trouver une raison de me détester. Alors que je me retourne pour jeter mon nouvel essai de paroles en soupirant, je sursaute presque en découvrant quelqu’un derrière moi. Pendant un instant j’ai peur que ce soit une fan qui m’a vu entrer, même si normalement c’est sécurisé ici, on ne sait jamais. Depuis que Jazz’ m’a rejoint et qu’une photo d’elle a fuité à l’aéroport ils ne nous lâchent plus, autant les vautours que les fans. Ça spécule dans tous les sens, je n’ai pas la tête à en rire en ce moment donc j’ai laissé les réseaux de côté.

Mais cette femme, plus je l’observe et plus je me rends compte que je la connais. Ses traits ont vieillis bien sûr, mais elle est toujours aussi jolie. Ses cheveux noirs sont légèrement ondulés et retombent sur ses épaules, ont-ils toujours été comme ça? Je peine à faire remonter mes souvenirs et ils ne lui rendent clairement pas justice. Je demande confirmation tout de même histoire de ne pas m’enflammer, mais ce serait tout de même complètement fou, non? Après toutes ces années. Je fronce légèrement les sourcils à sa réponse et penche la tête sur le côté pour tenter d’analyser son ton. J’ai déjà dis une bêtise c’est ça? Je tends tout de même la main pour la saluer un peu mieux, elle est toute petite et ça m’arrache un petit sourire, mais elle a de la poigne. Je continue de l’observer alors que je l’interroge à nouveau, je ne peux définitivement pas me tromper, c’est bien elle. Elle était déjà très belle à l’époque, je croisais souvent son regard pour m’en être déjà fait la remarque, mais l’âge ne lui a rien retiré, au contraire. Un nouveau sourire s’installe sur mon visage alors qu’elle se souvient de moi, je hoche la tête pour valider ses dires. « Oui, c’est ça. C’est fou comme le hasard fais bien les choses. Tu vas bien? » nouvelle interrogation, elle m’évite de m’enfoncer dans mes pensées et je devrais la remercier pour ça, alors oui je tente d’étirer cette conversation un peu plus longtemps. Moi? Je hausse un sourcil, une bêtise me passe à l’esprit un instant mais je la garde pour moi. Je ne suis pas sûr que ce soit apprécié par la jeune femme et puis je ne voudrais pas passer pour un idiot. Bien qu’elle me connaisse, elle le sait sûrement déjà. « Oh. Je vois. Non, c’est bien ici, désolé je n’avais pas fait le rapprochement. » je m’écarte pour la laisser s’installer où elle le souhaite du coup. « J’étais justement en train de plancher sur cette nouvelle chanson… » elle peut voir les marques de ces essais à la montagne de papier froissés dans la corbeille plus loin. Je me gratte l’arrière de mon crâne, gêné. « Je n’arrive pas vraiment à me concentrer donc je n’avance pas beaucoup. » pourtant Duncan n’arrête pas de me parler de ce nouveau single. Il me dit que si j’arrive à caler une phrase espagnol ça pourrait coller pour un tube de l’été. Ou même du français pour une balade. Mais j’ai tellement de chose en tête que j’ai du mal à composer quelque chose qui me plaît vraiment. Je me laisse tomber dans la chaise sur laquelle j’étais installé quand elle est entrée. « Notre manager nous a conseillé d’ajouter du français ou de l’espagnol, mais mes souvenirs de ces langues sont bien loin, je ne voudrais pas dire n’importe quoi non plus. Ni n’importe comment. » j’explique à Lina, je veux faire les choses bien, comme toujours pour ce groupe. Il faut faire ce qu’il faut pour que ça fonctionne, sauf qu’en ce moment si je m’écoutais j’écrirais sur le deuil. Pas sûr que ça marche bien pour un tube de l’été ça. « Tu es traductrice dans quelle langue du coup? C’est Duncan qui s’est occupé de tout, je suis désolé. » peut importe la langue qu’elle parle en plus de l’anglais, je serais impressionné. Lorsque l’on visite les différents pays pour nos concerts, j’essaie toujours de dire quelques mots dans la langue, au moins bonjour, des fois je t’aime parce que je sais comment les fans peuvent réagir. Mais une phrase entière? Qui collerait avec la chanson que j’écris? Bof.


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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyMer 27 Mar - 20:37


Face à Caleb, je tente de me maitriser au mieux. Impossible de me laisser aller à mes véritables sentiments. Le visage de ma mère me hante, ainsi que les zéros des sommes que nous devons à l’hôpital. Il n’y a que moi pour éponger ses dettes. Ma fierté restera donc de côté.
Je serre sa main, la différence entre nos deux paumes est risible. La chaleur de sa main appréciable, même si je ne l’avouerai jamais. J’admets le reconnaitre, il aurait été ridicule de ma part de ne pas le faire. Il sourit de nouveau, et je me retiens de lever les yeux au ciel. J’attends la sentence, une référence à ma note dans son casier et à son rejet. « Oui, c’est ça. C’est fou comme le hasard fait bien les choses. Tu vas bien? » m’interroge-t-il et je me demande si on a la même notion du hasard fait bien les choses. Souhaite-t-il me torturer ? Pourtant ce n’était pas son genre à l’époque. Il faut reconnaitre ses qualités tout de même. Même si je préfère nettement le critiquer mentalement et m’imaginer le violentant. Gardons ça pour ce soir. Rester professionnelle, feindre qu’il ne m’a jamais rejetée en m’ignorant. « Oui. Et toi ? » je demande par politesse.

Toute cette histoire est incongrue. Note à moi-même : injurier Kate. Elle n’a jamais dit que c’était pour Caleb et son groupe. Peut-être qu’elle ne le savait pas. Mais peut m’importe, se sera sa faute ! Il faut bien que ce soit celle de quelqu’un. « Oh. Je vois. Non, c’est bien ici, désolé je n’avais pas fait le rapprochement. » Il me confirme bien que c’est lui à qui je dois venir en aide. Une fois de plus le hasard qui fait bien les choses ? Je songe, amère. Il n’a pas pensé un instant que je pouvais être là pour l’aider. Sans doute trop surpris à me reconnaitre. « J’étais justement en train de plancher sur cette nouvelle chanson… » je pince les lèvres pour retenir une remarque. Cela n’a pas l’air très productif comme travail. S’il n’est pas inspiré, j’ignore comment je vais pouvoir lui venir en aide. Et si ça prenait des jours ? Grand dieu. Combien de temps vais-je être coincée avec lui dans une pièce insonorisée et isolée de tout ? Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer et je m’intime au calme. Il n’a pas parlé du passé. Enfin pas plus que nécessaire. Peut-être qu’il a oublié cette partie. Ou peut-être qu’il est sadique et qu’il attend le meilleur moment pour frapper. Je fronce légèrement les sourcils, avant de me recomposer une expression neutre en l’entendant reprendre la parole. « Je n’arrive pas vraiment à me concentrer donc je n’avance pas beaucoup. » je hoche la tête, et ma nature habituelle ressort spontanément « J’imagine que ça arrive à tous les artistes. » je déclare, ayant envie de me frapper car je me retrouver à le rassurer. « Notre manager nous a conseillé d’ajouter du français ou de l’espagnol, mais mes souvenirs de ces langues sont bien loin, je ne voudrais pas dire n’importe quoi non plus. Ni n’importe comment. » je hoche la tête. C’est honorable de sa part, et je ne peux que le respecter. « C’est respectable comme façon de penser. » je commente calmement, me retrouvant une fois de plus à le rassurer alors qu’il m’agace. « Tu es traductrice dans quelle langue du coup? C’est Duncan qui s’est occupé de tout, je suis désolé. » j’imagine quelle doit être sa vie. De voir autant d’aspects de ton quotidien gérés par quelqu’un d’autre.
Je sais que je détesterai ça. J’aime avoir le contrôle de la situation, être organisée et savoir comment tout va se passer. C’est ce qui me rassure, et qui me donne la sensation que tout ira bien. Ma sœur dit que je suis une maniaque du contrôle. Je m’en fiche tant que ça me permet de dormir en paix et d’appréhender la vie plus aisément. Je m’anime, car il m’a posé une question et que je vais avoir l’air d’une idiote si je ne réponds pas. « Espagnol, français, et japonais. Les deux premiers sont tout de même là où j’ai le plus de facilités. » j’explique en hochant la tête. Parler de mon boulot me redonne une certaine confiance en moi. Je pénètre un peu plus dans la pièce, renonçant à ma gêne. « Je ne connais rien au processus de création d’une chanson. Mais y’a-t-il un élément sur lequel je peux t’aider ? » je demande, concentrée. Il ne s’agit pas de Caleb, mais d’un chanteur, compositeur qui a besoin de mes compétences. Je repousse ma rancune du passé, et décide d’être proactive. Je m’installe sur un siège roulant et sort un calepin, puis clique sur mon stylo. « Tu veux parler de quoi ? Quelque chose de romantique, de dramatique, sur l’amitié ? » je demande en penchant la tête, tentant de faire sonner quelques phrases dans ma tête. « Et quelle langue tu préfères ? Le français à tendance à être apprécié pour tout ce qui tient du flirt. Mais l’espagnol à quelque chose d’enflammé aussi. » je continue, pleinement centrée sur le propos de notre rencontre du jour. Si chacun y met du sien, peut être que le hasard finira par bien faire les choses : remplir mes poches d’une somme correcte, et donner à Caleb les phrases dont il a besoin.





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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyVen 29 Mar - 23:04


Ça me parait totalement fou d’être face à mon passé de cette façon. J’aurais dû me douter en revenant ici que ça se passerait ainsi, j’ai passé tant d’années ici que je peux rencontrer des anciennes connaissances au hasard. Bon, je ne m’attendais pas à ce que soit directement dans notre studio mais ça me va aussi. Elle n’a pas l’air aussi enthousiaste que moi à l’idée de s’être retrouvés de cette façon, en même temps on était pas vraiment amis elle et moi à l’époque, je peux comprendre qu’elle n’en ait rien à faire. Mais j’ai évité cette ville autant que possible depuis que je suis parti il y a de ça presque sept ans maintenant, il y a tant de souvenirs que j’essaie d’oublier et qui me reviennent en pleine face. Et puis il y a des souvenirs comme Lina, qui peuvent m’arracher un sourire et me réchauffer le cœur pendant un petit instant. « Ça va, merci. » j’ai envie de lui poser mille questions sur ce que j’ai pu louper depuis la dernière fois que l’on s’est vus. Mais encore une fois, on a jamais été proche alors aies-je vraiment le droit de faire ça? J’étais tout le temps avec les gars et je n’ai jamais osé l’aborder pendant notre adolescence, pourtant je l’avais déjà remarqué. Mais à cet époque-là, dès que l’on fait quelque chose de différent c’est une opportunité que l’on offre aux autres pour se moquer. J’avais déjà assez à supporter avec celles de mon père, pas besoin d’en rajouter en cours. Donc, je ne suis jamais réellement aller discuter avec elle, de simples bonjours, des sourires quand nos regards se croisaient et je remarquais quand elle était au bord du terrain pour venir nous encourager. C’est idiot maintenant que j’y pense. J’aurais peut-être dû aller lui demander si ça allait à cette époque au lieu d’attendre dix ans.

Je ne sais pas pourquoi mais j’arrive à lui dire facilement que je ne suis pas dans un bon jour pour écrire. Comme si c’était aussi facile derrière une feuille, il suffit juste de poser le crayon et pouf ça se fait comme ça. Bordel, ce serait tellement bien. J’aimerais être ce genre de génie et qu’en quelques minutes un tube soit fait. Ça me soulagerais et ça ravirais certainement Duncan, mais non, j’en suis loin. Surtout en ce moment. J’ai à peine la mélodie donc rien ne va finalement… en même temps, écrire alors que toutes mes pensées sont dirigées sur tellement de choses déprimantes, ce n’est pas fou. Je tourne la tête un peu surpris vers elle et lui offre un léger sourire. « Oui, j’imagine. » j’espère en tout cas, sinon ça fait de moi un piètre artiste. Ça sonne étrange dans sa bouche d’ailleurs artiste, en suis-je vraiment un? Un truc qui s’en rapproche j’imagine en tout cas. Je l’interroge, parce que je suis curieux, je veux en savoir plus sur elle, sur ce que j’ai pu manquer. Et puis elle a échanger avec Duncan donc je ne suis au courant de rien sur ce qu’ils ont convenu finalement. Je me sens un peu idiot, parce que c’est moi qu’elle doit aider et pourtant je n’ai rien à lui offrir pour m’aider. Trois langues. Quatre même puisque l’anglais en fait parti évidement. Impressionnant, plus encore que ce que je pensais. Le japonais quand même, je trouve ça fou. Alors que je peine à dire bonjour dans une autre langue que l’anglais… j’ai honte à côté de gens comme ça. « Woaw. Je suis vraiment impressionné. Tu es totalement bilingue? Tu pourrais me dire quelque chose? » juste pour pouvoir l’entendre, je ne comprendrais certainement pas, mais je trouve ça tellement fou. Et puis sexy, faut bien l’avouer.

Elle s’installe dans un fauteuil non loin de moi et la voir prendre son carnet et un stylo me réveille et me fait faire de même. Je joue avec mon style entre mes doigts et fixant la nouvelle page vierge devant moi. « Je ne sais pas non plus exactement quelle est la recette. Des fois j’ai la musique et les paroles viennent ensuite, ou bien le contraire. Certaines chansons s’écrivent presque seules alors que d’autres titres peuvent mettre des heures, voir des jours tellement ça ne me plait pas. Et pour peu que je sois avec les autres membres, ça peut encore se rallonger. » on s’entraide dans l’écriture, mais des fois ça nous entraine encore plus loin dans le processus parce que l’on ne bosse pas pareil ou que l’on ne s’attend pas au même résultat. Mais c’est agréable aussi, ça nous pousse à donner le meilleur de nous. « Si je te dis que j’en ai aucune idée tu vas partir en courant? » je demande en tournant la tête vers elle. Duncan est déjà bien assez blasé de moi, faut que je me ressaisisse mais c’est dur. Dur d’oublier que ma mère est morte, que mon frère ne veut plus me parler et que mon connard de père a fini en taule. J’aimerais mettre mon cerveau sur pause, juste pour contenter mon manager et que je puisse m’occuper du reste tranquillement. C’est d’ailleurs pour ça que je me suis enfermé ici aujourd’hui. Je ne m’attendais pas à ce qu’il m’envoie quelqu’un pour m’aider alors que je n’ai encore rien à lui faire traduire. Incompétent, la voix de mon père raisonne dans mon esprit alors que celle de Lina s’élève à nouveau pour m’interroger. Concentre-toi sur elle Cal’, elle va t’aider sans le savoir. « Duncan voulait un tube de l’été. Peut-être plus de l’espagnol de ce que tu me dis non? » je demande en tentant de me concentrer sur autre chose que sur son visage à côté de moi. Je détourne le regard pour le poser sur la feuille face à moi et éviter de la gêner ou de passer pour un taré. « Je suis désolé qu’il t’ait fait venir pour pas grand-chose, je pensais pas qu’il trouverait aussi vite. » il m’en a parlé seulement il y a quelques jours bordel. « Si tu veux, on peut échanger nos coordonnées et je te rappelle quand j’ai quelque chose? » je lui propose en relevant la tête vers elle, je n’arrive vraiment pas à faire autrement. Qu’est-ce qui m’arrive putain? On dirait un putain d’adolescent. Comme la dernière fois que l’on s’est croisés finalement. « Enfin, tu peux rester ici tu ne me déranges pas. Et si ça te dit d’en apprendre plus, il n’y a aucun souci, au contraire. Je ne veux juste pas te faire perdre ton temps… » j’explique en faisant la moue. Elle a surement d’autres choses à faire que de me regarder jeter et continuer à jeter ces putains de feuille que je gribouille avec mes merdes.


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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyLun 1 Avr - 11:29


Se laisser abattre n’est pas une possibilité. Je dois contenir mes rancunes adolescentes et faire mon travail. Je m’efforce de rester concentrée sur la tâche. Mais cela s’avère difficile. Voir Caleb avenant et sympathique, appréciateur du fait que l’on se connaisse, me tend. Je sens dans mes épaules une crispation et je me demande si j’aurais des courbatures demain.
J’use de tout mon self control, et de mon professionnalisme pour essayer de le lancer sur quelque chose. Je n’ai pas envie d’avoir fait tout ce chemin pour rien. Ou de faire trainer notre collaboration plus que nécessaire. Il ne me faut que quelques instants de réflexions pour trouver quoi lui dire. J’espère le lancer dans une dynamique de travail, et que cela attirera son inspiration un minimum. Après, j’imagine que cela ne vient pas en un claquement de doigt non plus. Mais je compte bien essayer de me rendre utile, avant de baisser les bras si rien ne fonctionne. A sa demande, j’énonce les langues que je parle. Beaucoup sont impressionnés lorsque je dresse la liste. Alors qu’il y a des gens sur cette terre qui parlent tellement plus de dialectes que je peux le faire. Je ne suis qu’une petite professeure sans prétention, et surtout pas celle d’impressionner en société par les connaissances que j’ai pu acquérir. « Woaw. Je suis vraiment impressionné. Tu es totalement bilingue? Tu pourrais me dire quelque chose? » je retiens un large sourire face à sa demande. Je suis sans doute puérile, mais je pense à pléthore d’insultes dans les trois langues que je viens de citer. Un sourire en coin filtre, et je me force à être mature. « Estoy maldita de encontrarte aquì después todo este tiempo. » je déclare dans un espagnol qui ne m’est aucunement difficile. Heureusement, les racines latines de l’espagnol sont bien loin de l’anglais et de ses racines nordiques.
Mes origines sont de la triche. Je l’ai souvent entendu. Comme si être autre chose qu’un homme blanc issu des pays colonisateur était facile en ce monde. Chaque personne qui a une autre couleur de peau, une origine différente de l’Europe centrale, est stigmatisé, moqué, dédaigné, au moins une fois dans sa vie. Inutile de prétendre le contraire. Ceux qui le font n’ont rien vécu de tout ça, ou se voilent intentionnellement la face. Pourtant, j’ai passé les premières années de ma vie en Floride. Là où la population hispanique est nombreuse. Mais ça ne change rien.
Toutefois, je ne me suis jamais sentie différente, ou moins bien que les autres. Sans non plus me sentir un génie, je sais que je ne suis pas la plus stupide du lot. Je prends confiance depuis toujours grâce à mon cerveau. Et c’est ce dernier qui me permet de maitriser aussi facilement différents langages. L’espagnol, puis le Français, et à présent le Japonais, sont des instruments pour me permettre de prendre le contrôle lorsque les situations m’échappent. Mon savoir est mon arme. Bien que mes poings aient dû finir par en représenter une partie aussi, hélas.
Je me recentre sur Caleb qui m’explique son processus créatif. Je l’écoute, attentive, afin de découvrir en quoi je vais pouvoir lui être utile, ou pas. J’arque un sourcil lorsqu’il parle de plusieurs jours. Bon sang. Combien de temps vais-je me retrouver coincée en studio avec lui ? Ses collègues vont-ils le rejoindre ? Je garde un visage impassible, alors que je sens l’anxiété me gagner discrètement. « Si je te dis que j’en ai aucune idée tu vas partir en courant? » étrangement, sa question désamorce mes inquiétudes grandissantes. Je regagne mon calme, et lui offre un sourire patient. Je retrouve l’enseignante que je suis dans la posture que j’adopte, et je me sens immédiatement plus sereine. « Je ne suis pas le genre à me dégonfler à la première difficulté. » je réponds en hochant doucement la tête, mes yeux dans les siens. Il en faut pour me faire fuir. « Peut-être que ma façon d’envisager les choses est trop terre à terre pour quelqu’un de créatif aussi. » j’ajoute en me demandant si les paroles ou les mélodies peuvent plus lui venir d’une émotion, d’un souvenir, d’une sensation, ou simplement de l’état dans lequel il est. « Duncan voulait un tube de l’été. Peut-être plus de l’espagnol de ce que tu me dis non? » cette fois-ci, je ne m’empêche pas de sourire. Totalement. Les pays hispaniques représentent le soleil, la chaleur, les moments partagés autour de repas. Bien que le Mexique ne soit définitivement pas mon pays préféré, j’en apprécie les traditions et la gastronomie. Puis, la Floride conserve beaucoup de ces aspects. « Je suis d’accord. En entendant de l’espagnol à la radio, je me sens tout de suite plus proche du soleil, du sable chaud sous mes pieds, et de toutes ces sensations qui font qu’on aime les vacances. » je déclare, me surprenant à être plus prolixe que nécessaire. « Je suis désolé qu’il t’ait fait venir pour pas grand-chose, je pensais pas qu’il trouverait aussi vite. » je fronce les sourcils. Si moi je ne suis pas le genre à abandonner, Caleb semble l’être, aujourd’hui tout du moins. « Si tu veux, on peut échanger nos coordonnées et je te rappelle quand j’ai quelque chose? » je me retiens d’écarquiller les yeux. Il veut me faire faire une attaque ? Impossible. Lorsqu’il reprend la parole, je l’observe tandis qu’il regarde ailleurs et me rend compte que son regard à quelque chose de terne. Comme si quelque chose en lui était éteint. Bien que mes derniers souvenirs à son sujet remontent, je sais qu’il n’était pas comme ça. « Enfin, tu peux rester ici tu ne me déranges pas. Et si ça te dit d’en apprendre plus, il n’y a aucun souci, au contraire. Je ne veux juste pas te faire perdre ton temps… » je me retiens de lever les yeux au ciel. Le type est complètement découragé. Sortez-moi de là ! Je devrai céder à la tentation et m’en aller, lui disant que son manager n’aura qu’à me recontacter plus tard. Evitant ainsi qu’il ait mes coordonnées.
Hélas, je ne suis pas ce genre de personne. Ma mère, m’a élevée mieux que ça. Je soupire intérieurement, pose mon carnet et récupère une de ses boulettes de papier avant de viser la poubelle et de l’avoir. Puis je me tourne vers lui avec un léger sourire flottant sur le visage. « Si tu avais abandonné aussi facilement à l’époque, on aurait jamais gagné le championnat de basket. » je lâche. Je passe ma main dans mes cheveux. M’imagine un instant devoir écrire un tube de l’été alors que j’ai bien trop de préoccupations importantes en tête. Ca me semblerait futile, dérisoire, ridicule peut-être même. Je penche la tête en réfléchissant. « Peut-être… peut-être que tu devrais imaginer ton été parfait ! » je lance en fermant les yeux et en expirant doucement. Un léger sourire sur le visage, je poursuis en m’évadant mentalement. « Le soleil qui picote délicatement ta peau exposée, l’embrun de l’océan, et un léger vent chaud pour te faire te sentir juste bien. » je hausse les épaules, ressentant presque les sensations de ces éléments sur ma peau. « Un bon livre avec une boisson fraiche, une partie de volleyball à rejoindre, une baignade pour se rafraichir et rire en essayant de couler ma sœur. » je continue avant de voir l’image de mon ainée mentalement, de perdre mon sourire et d’ouvrir de nouveau les yeux. Je repasse la main dans mes cheveux, coupée totalement de la magie de mes songes. « Enfin, j’imagine que je ferais ça pour me plonger dans le truc, si je devais écrire quelque chose. Mais je ne suis pas une artiste. » je déclare en regardant ailleurs en me mordant la lèvre. Peut-être que ce n’était qu’un coup de folie ? Peut-être que j’ai outrepassé mes fonctions, sans doute même. Mais je ne voulais pas le laisser désespéré. Je n’aime pas sentir les gens blessés, tristes, coincés. Même s’ils m’inspirent des sentiments contradictoires.





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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyMar 2 Avr - 15:56


Lui demander de me parler une autre langue est très dangereux, après tout je ne sais parler que l’anglais et quelques mots par-ci par-là d’autres langues mais là… je lui offre la possibilité de m’insulter à loisir, ou de me descendre plus bas que terre. Elle pourrait très bien le faire, je ne comprendrais même pas de toute façon. Je ne la quitte pas des yeux alors qu’un sourire en coin apparait sur sa bouche, et je l’écoute me dire… je ne sais quoi? Quelque chose? Aucune fucking idée bordel. « Woaw. Super sexy. » je ne peux m’empêcher de lui dire, ça sort de toute façon bien plus rapidement que mes pensées. Mais je n’en penses pas moins, j’ai toujours trouvé que les langues avaient quelques chose de sexy. L’anglais est trop banal quand on l’écoute tout les jours finalement.

Je me sens nul quand j’avoue que je n’avance pas depuis des heures. Des jours même puisque ce n’est pas la première fois que j’essaie de m’y mettre. J’ai bossé dessus avant de rentrer à Tree Hill avec Finn, on avait quelques idées mais la mort de ma mère m’a comme coupé dans mon élan. Finn a eu la correction de ne pas m’en reparler mais Duncan? Il ne connait pas le tact. Réinstallé dans mon fauteuil je lui jette un coup d’oeil alors qu’elle s’installe à son tour à mes côtés, elle veut vraiment m’aider? Elle a l’air déterminée en tout cas. Ça me fait un peu sourire, elle n’y connaît rien mais elle est prête à passer quelques heures ici alors que finalement ce n’est pas son job. « Peut-être que ça se complètement bien comme mélange. » à nous deux on pourrait peut-être y arriver. Même si le côté créatif dont elle parle n’est clairement pas de sortie, donc on repassera sûrement pour se compléter pour le coup. Mais j’ai raison pour l’espagnol du coup apparemment, j’ai pas tout perdu. J’ai un petit sourire alors qu’elle me parle de ses vacances de rêve, ça fait bien longtemps que je n’ai pas eu de vacances ainsi et juste le loisir de ne rien faire. En aies-je déjà eu même? Je fini par lui proposer une autre alternative parce que je sais que je ne vaux rien aujourd’hui et que j’aurais aimé lui présenter quelque chose de concret, qu’elle ait juste besoin de faire son job, c’est à dire traduire finalement. Duncan me met trop la pression pour avoir son tube le plus rapidement sans prendre en compte tout ce qui peut se passer à côté et se dire que ça peut retarder le processus. Mais comme elle l’a dit tout à l’heure, ce n’est pas une femme qui se dégonfle, contrairement à l’homme que je suis j’imagine. Je hausse un sourcil alors qu’elle parle de basket, je tourne le regard vers elle et repense à tout ça. J’imagine qu’elle a raison, on a travaillé très dur pour réussir à gagner ce putain de championnat tous les ans quand on est entrés dans l’équipe. On a kiffé tout du long avec les gars et même si effectivement il y avait des moments où nos entrainements étaient plus intensifs et qu’on voulait tout abandonner, on ne l’a jamais fait et notre école à eu plusieurs trophées à afficher dans les couloirs du bahut. « T’étais une vraie fan dis-moi, pour se rappeler ce genre de truc. » je sais qu’elle était souvent dans les gradins, comment aurais-je pu me croiser son regard aussi souvent sinon? Très fan de basket donc. « Est-ce que tu en regardes toujours? Tu supportes une équipe? » si elle me dit Miami je vais mourir. Soit elle me connait très bien, soit elle veut me tuer… comment pourrais-je faire la différence? J’ai parfois du mal avec les filles. Non. Avec les gens en général. Quand on devient célèbre et que notre passion devient notre métier, les gens s’intéresse à nous et des fois en viennent même à faire semblant de tout, c’est difficile des fois de voir le vrai du faux. Mon été parfait? Je penche la tête pour essayer de comprendre ce qu’elle me dit et l’observe. Elle ferme les yeux, c’est d’autant plus facile. Je l’écoute tout en continuer de scruter son visage que j’ai pu oublier toutes ces années. Son sourire crée des fossettes sur ses joues et je remarque pour la première fois des tâches de rousseurs sur son nez qui s’étendent sous ses yeux. Elle continue de parler de son été alors que je ne l’écoute finalement qu’à moitié bien trop occupé à l’admirer. Se rend-t-elle compte d’être une belle femme? Elle n’en donne pas l’impression en tout cas. Très peu de maquillage et pourtant ses cils noirs se relèvent comme si elle avait trouvé le mascara parfait, et je ne parle pas de ses lèvres. Merde. Ses yeux se rouvrent et je me dépêche de ne pas avoir l’air d’un mateur limite psychopathe. Shit. Je hoche la tête comprenant ce qu’elle veut dire, un sourire en coin se dessine sur mes lèvres alors que mon idée fleurit avant de la laisser franchir ma bouche. « Non, mais tu es une muse. » j’explique amusé en me penchant sur ma feuille avant de tenter d’écrire sur ce qu’elle m’expliquait tout à l’heure. J’ai écouté d’une oreille mais assez pour pouvoir le retranscrire sur un papier. Un livre, du sable chaud et sa sœur. Enfin… la famille quoi. Mon stylo gratte sur le papier, comme bien souvent ça m’apaise un peu et me fait entrer dans ma bulle. J’aime ce sentiment de quasiment tout oublier en créant quelque chose. Je relève la tête d’un coup en ayant une idée, je cherche ma guitare du regard et me lève pour la récupère, mon stylo dans la bouche je me réinstalle et commence à gratter les cordes pour vérifier si elle est bien accordée. Je relève les yeux vers elle un instant. « Dis-moi si tu verrais une phrase ou deux en espagnol là-dessus. » mes doigts courent facilement sur les cordes et en sortent les sons que je voulais, avec une guitare électrique et la batterie ça donnerait sûrement mieux mais je fais au rapide. Il faut aussi que je trouve du piano pour y ajouter Jazz. Et bien entendu les paroles. Ouais, tout à faire quoi finalement. « Enfin, c’était qu’une idée, faut que je peaufine. » je fais la moue en reposant la guitare contre le meuble et récupérant mon stylo en dessinant les notes pour me souvenir de l’air.


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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyJeu 4 Avr - 15:56


Je résiste à mes pires instincts, et fait preuve d’une maturité qui m’étonne moi-même. Par contre, je ne peux résister à râler un peu lorsqu’il me demande de lui parler dans une autre langue. Ce qu’il ne comprend pas ne peut pas le blesser, n’est-ce pas ? « Woaw. Super sexy. » je secoue la tête face à sa réflexion, ne pouvant empêcher un léger sourire de traverser mon visage toutefois. A combien l’a-t-il déjà dit, hein ? Et pourquoi est-ce que ça me ferait quelque chose. Je m’en fiche. Point. Concentration Lina, tu es là pour travailler et rien d’autre. Certes, tu as eu la – déplaisante – surprise qu’il s’agisse de Caleb, mais maintenant il faut être professionnelle et plier cette mission efficacement.

Comment est-ce que je me retrouve à faire appel à des souvenirs pour le rebooster ? Aucune idée. Probablement mon côté mère Thérèsa oublié qui tente de ressortir ça. Je maudis, une seconde Kate, dans toutes les langues que je connais. « T’étais une vraie fan dis-moi, pour se rappeler ce genre de truc. » je hausse les épaules feignant un peu d’indifférence. Abruti. C’était de ta tronche que j’étais fan surtout ! Enfin, ça et le fait que mon grand-père a toujours été fan de NBA. Vivre en Floride toute petite avait eu ses avantages. Les matchs avec abuelo étaient toujours intenses et l’occasion pour moi de crier sans me faire disputer. C’était devenu notre moment, notre délire. Je débarquais en râlant à propos des performances d’un joueur, ou de l’équipe entière, et il me répondait avec une passion qui avait cessé de l’habiter des années avant si on en croyait maman. J’ai toujours été reconnaissante d’être proche de lui de cette façon. Le sport était notre lien. Alors oui, à Tree Hill, c’est Caleb qui m’a ramenée au bord du terrain. Parce que je m’étais éloignée de tout ça après le décès d’abuelo. Le pire ? Je continue de suivre à ce jour à cause de ça. Et quelque part, ça me fait du bien, c’est pour moi une façon de rester proche de mon grand-père. « Je ne plaisante pas avec le basket. » je finis par lui répondre, ravie d’avoir songé à mon aïeul plus qu’à lui ces dernières secondes. J’aurais pu faire quelque chose de ridicule, comme dire la vérité, ou pire : rougir ! « Est-ce que tu en regardes toujours? Tu supportes une équipe? » demande-t-il, et je ne peux m’empêche de remarquer que son regard gagne en vivacité. Comme s’il était mort vivant depuis tout à l’heure, et qu’il s’animait à présent que j’évoquais un sujet qui le touchait. J’aurais dû répondre le minimum. Mais cette lueur au fond de son regard me fait m’épancher. « Bien sûr. Mon grand-père m’a donné des habitudes à ce sujet. Je suis seule à hurler devant la télé ou sur le parquet dorénavant, mais je pense qu’il aimerait le fait que je suive toujours. » j’avoue, me confiant sans vraiment savoir pourquoi, mais satisfaite de le dire. J’enchaine avec un sourire nostalgique « Miami, je suis obligée. Abuelo à vécu en ville en arrivant du Mexique. Et il est tombé amoureux de l’endroit et de l’équipe. J’ai essayé de supporter les Bulls à un moment… il a menacé de me sortir de l’héritage, alors j’ai repris mes esprits. » j’explique en me rendant compte que je n’ai parlé de ça à personne depuis des années. Mon entourage sait que je suis le basket, ceux qui me connaissent depuis longtemps savent pourquoi, les autres n’ont jamais demandé. Je n’enchaine pas avec une autre question, je me sens coupable de raconter ma vie alors que je compte bien conserver mon ressentiment à son égard. Mais je ne peux pas m’y empêcher, sotte que je suis.

Je me plonge ensuite dans le travail. J’essaie de m’imaginer ce que je ferais si je devais écrire sur un sujet tel que l’été. Et je me retrouve à vivre mentalement des moments que j’ai hâte de retrouver. Comme en auto-hypnose, je sens réellement les sensations que j’évoque, et j’ai envie de me retrouver sur la plage, le sable entre les orteils et le soleil contre mon cou. J’espère ne pas avoir totalement divaguer, et avoir pu lui transmettre l’essence de ma pensée pour l’aider à s’y mettre. « Non, mais tu es une muse. » rétorque-t-il et je reste bouche bée un instant. Parce que j’aurais presque pu y croire, presque. Je lui jette une boulette de papier et secoue la tête en marmonnant en espagnol « Este completamente loco » avant de l’observer tandis qu’il se met au travail. Mon intervention saugrenue aurait-elle été efficace ? Si tel est le cas, ça me fait plaisir. Pour deux raisons : j’ai su me montrer utile à quelqu’un, je vais peut-être pouvoir remplir ce contrat en moins de temps qu’il ne semblait le penser.
Je l’observe tandis qu’il semble tout à son art. Ses mains semblent être à présent habitées alors qu’il écrit, puis il se saisi de sa guitare. J’ai l’impression qu’il m’a oubliée, et me sens chanceuse d’assister à ce genre d’élan créatif. Comme si je voyais quelque chose naitre des tréfonds de son âme. C’est intéressant, mais j’ai aussi le sentiment d’être une voyeuse. « Dis-moi si tu verrais une phrase ou deux en espagnol là-dessus. » propose-t-il et je me rends compte qu’il ne m’a pas oubliée. Ok. Concentration Lina, on cesse de simplement l’observer et de le considérer comme magique. Au boulot.
Dès les premiers accords, j’ai envie de le tuer. Parce que je suis émerveillée. Quelque chose au fond de mes entrailles reconnait ce qu’il est en train de jouer. C’est ce que je décrivais il y a quelques minutes à peine. Il a comme… saisi les ressentis que j’ai décris de l’été afin de les transformer en musique. Voilà la différence entre les gens comme moi, et un artiste comme lui. « Enfin, c’était qu’une idée, faut que je peaufine. » je vois à sa posture qu’il se sous-estime. Je secoue la tête et me lève. Je décide d’oublier la rancœur un instant, d’oublier le fait que le faire chier pourrait être tentant. D’oublier même le fait que je suis censée être là pour le boulot. « C’est une très belle idée. » je déclare avant de hocher la tête et de me rappeler la musique et les sensations que j’avais en lui décrivant la situation. Puis, je lui souris. « Ce n’est qu’un exemple mais il pourrait y avoir des phrases du genre : el calor del sol calienta su piel, la suavidad del océano calma su corazón. Ca irait bien avec la mélodie. Mais on peut tout à fait trouver autre chose. » je propose avec un petit sourire. « Tu veux bien rejouer ? Ca donne la sensation de pouvoir se prélasser au soleil, mais aussi l’impression que la suite va donner envie de danser. » je déclare en faisant un tour sur moi-même.




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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyJeu 4 Avr - 19:08


J’ai un sourire amusé alors qu’elle me dit sérieusement qu’elle ne plaisante pas avec le basket. Et je ne peux qu’être d’accord avec ça. Je ne sais plus comment j’ai plongé là-dedans ni pourquoi Miami, mais je n’ai jamais pu m’arrêter. J’y ai joué moi-même, la musique est mon premier amour donc je n’ai pas pu continuer dans le basket, mais j’aimais tellement ça que j’aurais pu. Est-ce que Max m’aurait suivit aussi dans ça? Peut-être bien. Est-ce que j’aurais fini par le gaver? Possible aussi. Je hoche la tête et me demande si son grand-père est décédé ou s’il vit juste trop loin pour ne pas suivre le basket avec elle. Je tente de l’imaginer hurler devant sa télévision et ça me fait sourire. Il aimerait, elle me donne la réponse elle-même. Tant mieux, je n’aurais pas osé cette question. « Je suis bien curieux de voir ça. » j’avoue toujours avec un sourire amusé en tournant la tête vers elle. Je relève la tête surpris quand elle me parle de mon équipe favorite. Putain. « Les Bulls… pffff. Heureusement que ton grand-père était un homme sage et t’as remis sur le droit chemin alors. Le Heat est la meilleure équipe, il a raison. » bon ils sont pas toujours ceux qui remportent la victoire, mais quand ils le font, ils le font en brillant. (Ou presque, mais faut pas le dire.) C’est fou que l’on ai jamais pu prendre le temps d’en parler à l’époque, surtout qu’avec Mac on avait souvent les maillots de nos joueurs préférés sur le dos. Si elle en avait eu un, je l’aurais remarqué aussi. À moins que je sois aussi aveugle?

On se reconcentre sur ce pourquoi on est vraiment là : la musique. L’écouter me donne de nouvelles idées. En fait, elle m’aide surtout à m’échapper, oublier tout ce qui me brouille l’esprit et donc ma créativité en ce moment. Elle me change les idées en résumé. Je fronce les sourcils en récupérant une boule de papier dans la tête. « Mmh. Je ne parle pas espagnol, mais j’ai l’impression que ce n’était pas un compliment ça bizarrement. » loco. Est-ce qu’elle m’insulte en espagnol? Bon, elle aurait totalement le droit, je le ferais si je pouvais à sa place. Je me sens juste idiot parce que je ne comprends pas. J’aurais peut-être dû faire des efforts en cours. Quoique, si je savais Duncan ne l’aurait pas recruter. Mouais. Pas une si bonne idée que ça finalement. Je retourne à ma feuille et y gribouille mes idées en désordre, je les mettrais en page tout à l’heure. J’ai l’impression que ça se bouscule dans mon cerveau tellement j’ai d’éléments à la fois, d’ailleurs la musique m’arrive presque en même temps que les paroles. Je prends donc ma guitare pour avoir son avis, maintenant que j’ai commencé avec elle, autant qu’elle entende tout.
Je fais donc glisser mes doigts sur ma guitare et relève les yeux vers elle pour voir directement sur son visage ce qu’elle en pense. Pas de grimace, ni d’envie de vomir donc je peux m’estimer chanceux. Je repose la guitare et m’explique directement : le premier jet n’est pas toujours le bon, il faut que je recommence encore et encore pour que la chanson soit parfaite. Ou qu’elle me plaise bien mieux en tout cas. Je ne sais pas si on peut dire que ma musique est parfaite. Je relève la tête alors qu’elle me dit que c’est une belle idée, étrangement ça me soulage un peu. À retravailler un peu pour qu’elle soit encore meilleure mais au moins elle n’est pas à jeter. Parfait. Je hoche la tête en essayant de comprendre ce qu’elle me dit. Je crois avoir compris chaleur, mais c’est bien tout… bordel. Je fais glisser mon carnet vers elle pour qu’elle puisse mettre ses idées à plat. « Il va falloir que tu me le traduises, parce que là je ne sais même pas ce que je vais dire. Et peut-être que tu le répètes plusieurs fois pour que je ne dise pas n’importe quoi ni n’importe comment. » j’aimerais vraiment éviter de passer pour un idiot qui ne sait pas parler correctement. Bien entendu les fans savent que je ne parle qu’une langue, on a déjà fait des interviews dans d’autres pays ou ça a été demandé et personne ne relève vraiment le niveau là-dessus. Même en concert, on s’y tente mais on marche sur des œufs en général et on reste dans la simplicité. Heureusement pour nous, nos fans parlent mieux l’anglais que nous leur langues bordel. Je la regarde se lever avec un sourire, comment lui refuser ça? Surtout si c’est pour la voir danser sur ma musique. « Oui bien sûr. » je tends le bras pour récupérer ma guitare, relève les yeux et lui souris. « T’es prête à danser? » je demande en faisant tinter les cordes. Très vite je retrouve le rythme et je tente de continuer la mélodie après l’avoir reprise en boucle deux fois. Je souris alors que tout se fait aussi simplement. Est-elle magique? Ça n’a jamais été aussi facile de faire une musique. « Tu vas peut-être devoir revenir plus souvent et pas que pour la traduction si ça devient plus simple quand t’es là. » je lui avoue, incapable de garder ce sentiment en moi. Je baisse à nouveau la tête vers les cordes pour reprendre la mélodie, je pose ma voix rapidement sur les quelques lignes que j’ai pu griffonner tout à l’heure.


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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyJeu 4 Avr - 21:45


J’ignore par quelle sombre magie il y parvient, mais je me détends. Petit à petit, je lui raconte des détails de ma vie. Alors qu’il n’a rien demandé. Je me sens juste de le faire. Ca semble, ok. Et le pire ? Il semble sincèrement intéressé par les inepties que je peux débiter. C’est assez fou, et je sais que je vais me fustiger ce soir dans mon lit en y repensant. Me serinant que j’aurais dû être plus dure, plus distante, moins amicale. Mais après tout, s’il avait dû parler de la note il l’aurait déjà fait non ? Peut-être qu’il a oublié. Peut-être qu’il a une démence précoce et que ce souvenir a été complètement effacé par la maladie ? Quoi ? J’extrapole bien trop ? Bien sûr. C’est ce que je fais, toujours. « Je suis bien curieux de voir ça. » mon honnêteté quant à mon hystérie l’amuse, évidemment. Je secoue la tête et lève mon index en sa direction avant de répondre « Compte sur moi pour faire en sorte que tu n’en sois jamais témoin. » je promets en hochant la tête, yeux fermés. Hors de question de le laisser voir quelle folle hispanique je peux être quand le Heat se met à faire n’importe quoi. Je pourrais maudire mon abuelo de m’avoir fait les supporter sur certaines actions. Puis, je me souviens qu’il faisait des crises plus importantes encore, et je me dis que c’est génétique. Donc, pas de ma faute. Pas vraiment du moins. « Les Bulls… pffff. Heureusement que ton grand-père était un homme sage et t’as remis sur le droit chemin alors. Le Heat est la meilleure équipe, il a raison. » je souris tendrement en pensant à mon grand-père qui adorerait les phrases de Caleb. Puis je grimace, forcée de devoir le recentrer sur la vérité. « Je les adore. Mais ils ne sont pas les meilleurs cette saison. Pour ma plus grande peine. Mais je ne désespère pas. Un vrai fan est toujours au rendez-vous quel que soit le résultat. » j’affirme en citant mon abuelo, fière d’avoir toujours quelque chose de lui en moi. C’est ainsi qu’il vivra toujours et à jamais.  « J’imagine que tu ne suis pas la ligue féminine ? » je demande tout de même, certaine qu’il me répondra non. Même si je ne suis pas aussi assidue chez les femmes, j’adore les voir jouer. Ca me fait penser à tous ces matchs sur le terrain derrière la maison quand j’étais toute petite. Où abuelo nous apprenait les règles avec ma sœur, et où je me plaisais constamment à défendre et à faire écran. Comme si je savais que je serai trop petite pour être attaquante un jour.

Nous nous recentrons sur notre travail. Caleb fini par dire des sottises, et je suis fière de moi. Aucun rougissement, presque pas mal à l’aise. Je lui réponds même quelques mots peu flatteurs dans ma langue d’origine. « Mmh. Je ne parle pas espagnol, mais j’ai l’impression que ce n’était pas un compliment ça bizarrement. » je pince les lèvres pour ne pas rire. En flagrant délit de médisance. Oups. Quoi que… Ce n’est peut-être pas un compliment, mais c’est une hypothèse de vérité si on reprend l’idée de la démence précoce. « Ce n’est pas une injure. Disons plus une version de ce que je pense être la vérité. » je réponds, tentant de garder mon aplomb. Même si mon envie de sourire ne veut pas disparaitre hélas. Il est bien trop drôle de penser que je peux le tourmenter en faisant des déclarations en langues étrangères. Encore, je suis plutôt gentille. Kate elle, aurait été infernale. Et l’aurait sûrement déjà insultée si elle était à ma place. Mais au final, bien que je puisse être dure parfois, je suis bien plus sympa qu’il n’y parait.
Le brun se met ensuite à exercer sa profession, la partie créative de cette dernière, puis à jouer. Je suis conquise en à peine quelques notes. C’est frais et doux, et à la fois indicateur de passion à venir. Je le déteste d’interpréter aussi bien le ressenti que je décrivais quelques instants plus tôt. Mais je m’exécute et donne quelques phrases en espagnol. Je ne suis pas une artiste, alors j’essaie de poétiser un peu ce que je peux penser de tout ça. « Il va falloir que tu me le traduises, parce que là je ne sais même pas ce que je vais dire. Et peut-être que tu le répètes plusieurs fois pour que je ne dise pas n’importe quoi ni n’importe comment. » je hoche la tête et m’approche de lui afin de noter ce que je viens de dire sur la page sur laquelle il a commencé à composer. Mes cheveux en profitent pour retomber près de moi, mais je reste concentrée sur mon écriture. Je décide de traduire au fur et à mesure, pour qu’il puisse l’intégrer plus facilement. C’est à mon tour d’exercer ma profession. « El calor del sol, c’est la chaleur du soleil. » je commence, remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille avant de reprendre  « calienta su piel, ça signifie réchauffe sa peau. Puis la suavidad d’el océano, c’est la douceur de l’océan, et enfin calma su corazon calme son cœur. » je termine en finissant d’écrire avant de me sentir un peu gênée. Il m’a demandé des paroles, j’ai essayé. Je doute que ça puisse aller avec sa version finale, mais j’espère que ça a pu l’aider à s’imprégner de la langue et de ce que ça pouvait donner. « C’était juste un exemple. Si tu veux me donner des phrases, je peux traduire et t’apprendre à les prononcer de la bonne façon. » j’explique en me disant que j’aurais dû plutôt me cantonner à ça en fait.
Les accords me trottent en tête, et je me rends compte que la musique me met bien plus à l’aise. Je lui demande de les rejouer, parce qu’ils auront toujours une signification pour moi. Même si les paroles n’ont rien à voir avec le sentiment que j’ai eu, je saurai. Et c’est le plus important. Peut importe la grisaille du monde extérieur, cette mélodie sera mon soleil d’été. « T’es prête à danser? » me demande-t-il et je ne sens pas une pointe de moquerie dans son ton ou son regard. Alors je hoche la tête, et me laisse aller tandis qu’il répète les accords. Il y a quelque chose de libérateur à la mélodie qu’il a créée, et j’adore ça.
Je finis de tournoyer et me retrouve face à lui lorsqu’il reprend la parole. « Tu vas peut-être devoir revenir plus souvent et pas que pour la traduction si ça devient plus simple quand t’es là. » sa confession me laisse interdite quelques instants. Et me touche. Il est agréable de s’entendre dire qu’on simplifie la vie de quelqu’un qui semblait être en difficulté avant notre arrivée. J’ai l’impression de me sentir utile. Il baisse le regard vers sa guitare et se met à chanter. Sa voix profonde semble assez puissante pour pouvoir me transpercer et je me laisse tomber sur mon siège pour l’écouter. Je voulais en finir au plus vite, prendre le chèque en espérant ne jamais le revoir. Même si je le faisais à présent, chaque fois que j’entendrai cette chanson à la radio je ne pourrai plus m’empêcher de penser à ce moment. Pourrais-je envisager d’autoriser cette collaboration à durer plus longtemps ? Pourquoi est-ce que je pose la question, alors que je sais que je ne l’abandonnerais pas ?  « Si je peux t’aider, je serai là. » je déclare lorsqu’il termine de chanter « Ta voix n’a jamais cessé de s’améliorer depuis le temps. » je commente avec un petit sourire.



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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyJeu 4 Avr - 23:35


À ma plus grande surprise, on finit par parler sport et pas n’importe lequel puisque l’on parle basket. Ce sport qui me suit depuis mon plus jeune âge. Encore un sujet de discorde avec mon paternel évidement, puisqu’il semble qu’il n’y a rien que j’ai fait dans ma vie qui a pu lui plaire une seconde. Je fronce les sourcils alors qu’elle secoue son index devant moi pour me dire que non. Comment ça non? « Quoi? Jamais. T’es dure. Et puis, ne dit-on pas, ne jamais dire jamais? » je demande avec un sourire pour l’adoucir et la faire possiblement changer d’avis. Je dois avouer que la possibilité de regarder un match avec elle m’intéresse. Déjà parce que rare sont ceux qui comme moi aime cette équipe et puis la voir crier sa haine sur l’équipe adverse me mettrait du baume au cœur. Surtout que je n’y vais pas de main morte non plus quand ça commence à dégénérer, ce qui est souvent le cas devant un match. Je hausse les épaules et me repose dans le fauteuil, elle n’a pas tort. J’ai un sourire en hochant la tête à la fin de sa phrase. « Exactement. Je n’aurais pas mieux dit moi-même! » je hausse un sourcil et fini par avoir un sourire au coin de mes lèvres. « Ça s’appelle du jugement ça Mademoiselle Perez non? » bon en soit elle n’a pas réellement tort non plus. Je ne les suis pas aussi assidûment que le Heat. Mais ça m’arrive d’en regarder. « J’en regarde de temps en temps, elles sont des fois plus agressives que les mecs, j’adore ça. Mais c’est vrai que je ne le fais pas autant qu’avec Miami. »

Je roule des yeux, une version de sa vérité? Nan mais. « T’essaies de noyer le poisson la non? » elle me prend pour un lapin de six semaines ou quoi? J’ai l’impression que ça l’amuse que je ne comprenne rien finalement. Trop facile. Et je ne peux même pas lui rendre la pareille, très frustrant. Je me tourne vers mon carnet après qu’elle m’ait expliqué son été parfait et essaie d’y retransmettre ce qu’elle m’a laissé entrevoir. Je m’essaie même à le faire en musique, comme si elle avait réussi à activer un bouton en moi pour que je puisse enfin faire ce que je sais faire de mieux. Je la laisse écrire sa phrase sur mon carnet, je dois la rajouter quelque part mais il faut que je trouve le bon moment, le bon tempo et peut-être la bonne rime. Ça risque d’être un gros travail de basculer de l’anglais à l’espagnol, même pour une simple phrase finalement. Elle n’a pas la même voix lorsqu’elle parle espagnol, c’est encore plus flagrant quand je l’entends switcher dans la même phrase. S’en rend-t-elle compte? Elle passe la main dans ses cheveux pour remettre une mèche ce que je me retenais de faire depuis qu’elle s’est penchée vers moi et que ses cheveux ont suivit son mouvement. Même si on se connaît, enfin connaître est un bien grand mot, mais vous avez captés, depuis quelques années on vient seulement de se retrouver. Genre quoi? Une demi-heure? Donc bon, l’attoucher comme bon me semble, semble bel est bien inapproprié. « Pas de souci. On est là pour travailler et rendre cette chanson écoutille, rien de ce qui sort du premier coup reste comme ça à la version finale ne t’inquiète pas. » je la rassure avec un sourire. Des heures de travail se cachent derrière une chanson, que ce soit la musique ou les paroles et en général l’idée de base est là mais à force de la retravailler elle ne ressemble pas bien à ce que c’était au début. Elle est toujours meilleure bien évidement. « Mais j’aime beaucoup, je peux partir de ça et trouver ce qui irait avec. Mais on peut aussi voir ensemble pour modifier. C’est comme tu préfères. » elle est là pour ça, mais jamais je ne forcerais quelqu’un à bosser avec moi si elle a d’autres chose à faire ou juste pas prévu de faire tout ça. Ce qui est certainement son cas, elle venait juste pour faire de la traduction à la base et la voilà dans toute la création de la chanson finalement. Je ne veux pas qu’elle se sente obligée à quoique ce soit.
Sa demande m’arrache un sourire et je m’exécute bien trop heureux de pouvoir lui offrir ce qu’elle veut aussi simplement. La guitare sur les genoux je me laisse aller à la mélodie que je peux sortir de l’instrument. Je lève les yeux pour l’observer alors qu’elle se dandine devant moi, un sourire aux lèvres elle a l’air à l’aise et heureuse d’être ici. Avec moi? Aucune idée, mais la musique lui plaît et je crois que c’est ce qui me touche le plus. Lorsque le public chante avec moi ça fait toujours battre mon cœur un peu plus vite, c’est ce pourquoi j’ai autant bossé. Partager ça avec des gens qui apprécient ma musique. Mais je n’ai jamais partagé ce genre de moment, aussi simple j’entends, avec quelqu’un d’autre que les membres du groupe. Ça sort tout seul, ma bouche parle plus vite que mon cerveau ne réfléchit, je ne sais pas si c’est une bonne idée mais c’est trop tard, c’est dit. Et c’est la vérité. Je ne sais pas comment elle a fait, mais elle a réussi à débloquer quelque chose en moi. Duncan va être fier d’elle, je vais lui demander de rajouter des chiffres sur son chèque, parce que sans elle, je n’aurais pas pu aller aussi vite je pense. Je rajoute ma voix à la guitare pour voir ce que ça peut donner, j’ai encore plein de trou et sûrement des choses à modifier mais je pense qu’on peut faire un truc génial. Je relève la tête alors qu’elle prend la parole dès que j’arrête de jouer et je lui souris. « Merci, tu vas me sauver. Il faudra que tu me dises comment tu es disponible. Ou tu vois directement avec Duncan si tu préfères, il a mon agenda de toute façon. » et certainement tout le reste de ma vie alors il peut bien lui donner les infos dont elle aura besoin si on vient à retravailler ensemble. Ce que j’espère vraiment au vu de notre première coopération. J’ai un petit rire à son compliment. « Merci. Tu as donc écouté Up Midtown, hein? » je ne sais pas si mon frère lui l’a fait, je sais que mon père non étrangement. Donc j’ai finalement peu de proche qui écoute notre musique et qui peuvent me donner leur avis. Ma mère me disait toujours qu’elle adorait ma voix mais c’est une maman a-t-elle le droit de dire autre chose? Enfin, mon père ne s’est jamais privé de dire que c’était de la merde si on va par là, donc j’imagine que ça existe aussi. J’ai laissé des places de concerts de temps en temps à ma mère pour que l’on puisse se voir, qu’elle puisse  enfin comprendre l’engouement du travail de son fils, mais c’était toujours galère pour qu’elle vienne avec mon père qui surveillait ses moindres faits et gestes. Aujourd’hui je regrette de ne pas avoir réclamer bien plus qu’elle vienne. Mais je me doutais que si mon père finissait par être au courant, il s’en prendrait à elle. Quand je vois comment ça a finit… j’aurais dû prendre soin de ma mère et d’Oliver d’une autre façon, et bien plus tôt putain. « Est-ce que tu es déjà venue nous voir en concert? » je relève la tête vers elle. Change moi les idées, utilises ta magie Lina.


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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyVen 5 Avr - 11:22


Parler de basket avec Caleb est bien plus intéressant que je n’aurai pu l’imaginer. Parfois, j’en oublie presque que c’est lui. Et que j’ai des raisons de lui tenir rancune. Tandis que j’avoue être à demi-hystérique, il déclare souhaiter voir ça et je l’arrête de suite. « Quoi? Jamais. T’es dure. Et puis, ne dit-on pas, ne jamais dire jamais? » je hausse les épaules avant de sourire à moitié « Si, on le dit probablement. Enfin, quand on a 90 ans quoi. » j’ajoute, fière de le taquiner.
Puis, soyons honnêtes, c’est le genre de chose que l’on dit quand on discute et que l’on ne fait jamais. Certes, en voyant les choses comme ça lui laisser un brin d’espoir n’aurait pas été fou. Mais je préfère être claire. Seules les personnes que j’apprécie vraiment peuvent me voir dans ma pleine folie. Je profite de notre conversation pour lui demander s’il regarde les équipes féminines. Piège ? Sans doute un peu. « Ça s’appelle du jugement ça Mademoiselle Perez non? » m’interroge-t-il et je suis surprise qu’il se souvienne de mon nom de famille. Je ne me suis présentée qu’avec mon prénom, et je doute que son manager lui ai donné mon nom de famille. Enfin, peut-être ? Non. Je ne pense pas. Donc, il se souvient de ça. Ca n’augure rien de bon pour mon fichu mot. L’espoir de la démence s’éloigne, hélas. « Ou une simple question. » je prétends, totalement dans le jugement en effet. « J’en regarde de temps en temps, elles sont des fois plus agressives que les mecs, j’adore ça. Mais c’est vrai que je ne le fais pas autant qu’avec Miami. » je hoche la tête. Il n’y a rien d’étonnant. Les championnats féminins sont bien moins regardés que ceux de leurs homologues masculins. Pourtant, les femmes sont exceptionnelles. Rapides, affutées, elles sont peut-être moins dans la démonstration que les hommes, mais se battent tout autant. « Bon, ok. On peut dire que c’est pas si mal. Tu peux être admis en tant que vrai fan de basket. » je concède, me prétextant juge des vrais fans soudainement. Abuelo serait fier de moi, il adorait juger les gens et les traiter de faux fans.

Mes résolutions de rester cordiale et concentrée sur le travail fondent par sa faute. D’où a-t-il l’idée de me qualifier de muse ? Ca ne peut pas être une technique de drague, puisqu’il est en couple. Quoi ? Il faudrait être sourd pour ne pas l’entendre, puisqu’ils en ont parlé à la radio il y a pas longtemps ! Mais l’appellation me met mal à l’aise, donc je le critique en espagnol. Ce qu’il ne manque pas d’entendre. Ni dément, ni sourd… j’en apprends des choses aujourd’hui ! Je tente de m’en sortir avec un peu de diplomatie. Mais il me voit venir, et roule des yeux. Mince alors… « T’essaies de noyer le poisson la non? » je ne peux m’empêcher de sourire un instant, avant de hocher les épaules feignant l’innocence.
Sans m’en rendre compte, je me retrouve impliquée dans le processus créatif. Mon besoin de l’aider après avoir vu quelque chose au fond de son regard m’y entraine. Il retranscrit mes émotions en un rien de temps, et je ne peux qu’apprécier son talent. Je tente quelques phrases en espagnol, tant pour leur sens que leur sonorité. Mais je n’y connais rien. Je ne suis qu’une professeure avec une maitrise importante des langues vivantes. Pas une artiste, pas une compositrice. Je me concentre d’ailleurs sur mon métier. J’écris les mots, insiste sur une prononciation parfaite pour qu’il l’entende correctement, et en explique la traduction. Il doit sentir la pression que je ressens car il reprend la parole ensuite. « Pas de souci. On est là pour travailler et rendre cette chanson écoutille, rien de ce qui sort du premier coup reste comme ça à la version finale ne t’inquiète pas. » je hoche la tête, rassurée. Il pourra tout modifier à sa guise. Tant mieux. Je ne veux pas être responsable d’un désastre. Car comme je le disais, on est bien loin de mon domaine de compétences. « Mais j’aime beaucoup, je peux partir de ça et trouver ce qui irait avec. Mais on peut aussi voir ensemble pour modifier. C’est comme tu préfères. » je secoue la tête, appréciant qu’il ait aimé ma proposition. « Non, si ça te convient on peut rester sur ça. C’est juste que je ne veux pas que tu te sentes obligé. Je ne suis pas compétente pour trouver des paroles tout ça, mais si mes idées peuvent aider les tiennes, je peux te proposer des phrases qui sonnent bien et on peut travailler à partir de ça et de ce que tu veux que ça signifie ensuite. » je propose finalement, me disant que si on change des choses de toute façon, mes idées plus ou moins intéressantes seront fondues dans les siennes et on ne les verra pas. Sa plume et ses capacités de compositeur effaceront les brouillons que j’aurais pu lui proposer. Comme si j’étais une partenaire de brainstorming invisible après tout. Et ça, ça me convient.

Je prends plaisir à l’écouter, et ne me sent pas gênée de me laisser aller avec la musique. Je sais que je serai attachée à ces sonorités, et décide de repousser ma culpabilité à plus tard. Je pourrais lui en vouloir ce soir, et me blâmer d’avoir été trop tendre. Pour le moment, il me faut l’assister, c’est ce pourquoi je suis ici en premier lieu après tout. Et le fait que j’y prenne un certain plaisir est agréable, même si je sais que ça ne devrait pas compter. Je lui confirme que je continuerai de l’aider. Je ne suis pas une menteuse, quand je dis que je n’abandonne pas, c’est la vérité. Je déteste lâcher quelqu’un au milieu d’un projet. Alors il va sans doute falloir me faire violence demain lorsque je réaliserai l’ampleur de ma connerie. « Merci, tu vas me sauver. Il faudra que tu me dises comment tu es disponible. Ou tu vois directement avec Duncan si tu préfères, il a mon agenda de toute façon. » je hoche la tête. Très bien. Duncan le manager en intermédiaire. Ca m’arrange. Pas de contact possible avec Caleb pendant le temps où je ne suis pas au studio. Au moins ça dresse des limites claires et ça m’empêchera de m’en vouloir encore plus tout à l’heure. « Parfait, je lui transmettrai mes disponibilités et il nous indiquera les moments propices. » je déclare allégée d’un poids.
Bien sûr, comme on en est aux confessions, je me lâche aussi. Je complimente sa voix, et plus particulièrement son évolution. Il faut être honnête. Depuis le lycée elle a bien changé, et pris de la profondeur ce qui est encore plus plaisant à l’oreille. « Merci. Tu as donc écouté Up Midtown, hein? » il m’interroge et je ris pendant un instant avant de lever les yeux au ciel. « Allons, tu es une star locale à Tree Hill ! Bien sûr qu’ils passent ta musique à la radio. Chacun d’entre nous qui conduit t’entends régulièrement, et ceux qui prétendent le contraire mentent. » je déclare en toute franchise. Même s’il m’est arrivé d’éteindre rageusement mon autoradio, je ne peux pas nier. J’aime la musique, et la leur me plait. « Est-ce que tu es déjà venue nous voir en concert? » m’interroge-t-il et c’est comme un rappel à la réalité. J’aurais aimé, sans doute. J’y aurais été avec ma sœur aînée et on aurait ragé tout le long sur Caleb et le fait qu’il n’ait pas voulu de moi. Mais la vérité, c’est que c’était loin, et que les finances n’ont jamais été excellentes dans la famille. Et ce même avant la maladie de maman. Donc ça n’a jamais été envisageable, pour son groupe ou n’importe quel autre qui ne passait pas en ville. Je secoue la tête « Non. Ca fait des années que je n’ai pas quitté la région à vrai dire. » j’avoue avec un petit sourire forcé. Ne souhaitant pas m’étaler, je décide de changer de sujet plutôt brutalement. Le recentrer sur lui, ça lui évitera sans doute d’être curieux. « Ca fait quoi d’être sur scène devant des milliers de personnes ? Tu n’as pas le trac ? Je ferai sûrement une crise de panique, ou alors je bafouillerai… En plus de chanter très mal, bien sûr. » j’assure en hochant la tête, m’imaginant me recevoir des objets au visage de la part de fans mécontents. « Tu t’es déjà pris des tomates dans la figure, ou ce n’est vraiment qu’un truc qu’on voit dans les films ? » je lui demande en souriant lorsque l’image me vient en tête. Sans doute pas le genre de questions habituelles, mais pour moi il est ce mec qui me plaisait au lycée. Quelqu’un qui a grandi ici comme moi, alors impossible de le considérer comme une star ainsi que le font les autres.



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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyVen 5 Avr - 23:14


Je roule des yeux, comme j’avais l’air d’avoir quatre-vingt dix ans… mais à son sourire je comprends qu’elle veut juste m’embêter. Et ça marche bien. Elle est forte. Très forte. La conversation tourne sur le basket et puisque c’est une de mes choses préférées dans ce monde, c’est assez facile pour moi de converser naturellement avec elle là-dessus. Je hausse les épaules, elle aime avoir le dernier mot, j’en suis sûr. Je ne me rappelle pas avoir échanger plus de deux mots avec elle à l’époque, donc je ne l’avais pas remarqué. Mais comment est-ce possible quand on voit comment ça se passe maintenant? Je ne m’intéressais pas réellement aux filles à ce moment là, c’était la musique et le basket qui prenait le plus de place dans mon esprit. J’avais remarqué Lina parce qu’elle était jolie, parce que ses beaux yeux trouvaient facilement les miens. Elle avait déjà quelque chose que les autres n’avaient pas, sans pour autant que je ne puisse mettre le doigt dessus. Je ris, alors qu’elle me parle d’être admis au fan club de basket. « Trop aimable de ta part. » je lâche en roulant des yeux. Depuis toutes ces années à suivre le Heat à chaque match, à avoir jouer pendant mon adolescence, j’espère bien pouvoir faire parti de ce fameux club qu’elle vient d’inventer.

On se met enfin au boulot, ça me fait étrange  de faire ça avec quelqu’un en dehors du groupe, je n’ai pas l’habitude. On a toute une équipe pour écrire et composer aussi, ou nous aider à améliorer si on bloque trop, mais même ça elle n’en fait pas partie. Étrange. Elle me donne une phrase en espagnol qu’elle décortique pour moi, qu’elle traduit et surtout qu’elle répète en articulant chaque mot. J’ai un sourire, elle fait ça bien on dirait qu’elle a l’habitude. « Je te trouve pas mal douée pour le moment, ne te sous-estime pas. » je lui explique le nez dans mon carnet, je continue de griffonner des idées de phrases, des rimes que je pourrais entendre. Ça me plaît bien plus que tout ce que j’ai pu faire depuis des heures tout seul. Des jours même. « Je vais avancer sur le texte, j’essaie de voir si on peut l’insérer comme ça et sinon je te demanderais une modification. » je lui explique tout ce qui va se passer. Peut-être que sa phrase sera un peu modifier, mais elle me plaît bien comme ça. Et puis elle a tellement fait en quelques instants pour m’aider qu’elle mérite bien que son travail ne soit même pas touché. Quand elle réécoutera la chanson une fois entière, elle pourra être fière de ce qu’elle a pu faire pour elle. J’espère qu’elle ne l’oubliera pas, car sans elle je n’aurais même pas les premiers mots.

On continue ça tranquillement, je vais même jusqu’à lui faire écouter ce que j’ai en tête. Et reprendre ça quand elle me demande. Du coin de l’œil je l’observe danser sans gêne devant moi. J’adore qu’elle en oublie totalement que je sois là, la musique l’emporte et c’est ce qui me plaît le plus dans mon métier. Faire ressentir des choses au public et quand je peux le voir de mes propres yeux, c’est encore mieux. Je hoche la tête, elle verra avec Duncan. J’essaie de ne pas le prendre pour moi, qu’elle ne veuille pas échanger avec moi mais préfère mon manager. Elle a commencer ainsi, c’est sûrement plus logique pour elle, pourquoi est-ce que je prendrais la mouche hein? J’oublie tout à la seconde ou c’est moi qu’elle complimente. Moi. Ma voix. Et pas le groupe entièrement. Non, c’est réellement moi qu’elle vise. Et putain de merde, pourquoi est-ce que ça me fait autant de bien? Bien sûr. On vient tous de Tree Hill, donc forcément la ville en fait sûrement des caisses pour que l’on nous écoute et rappeler à tous d’où l’on vient. « Bien sûr, à la radio. » je répète. Elle ne m’écoute pas vraiment au final, elle n’a juste pas le choix. Encore ce truc? Bordel. Qu’est-ce qui se passe? Je suis malade ou quoi? Mon cœur se serre et reprend ses battements tranquillement. Suis-je en train de faire une putain de crise cardiaque ou quoi? Je hoche la tête, comprenant tout à fait que ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir voyager. Et puis il faut avouer que si on n’est jamais revenu ici c’est entièrement de ma faute. Peut-être serait-elle venue si ça avait été ici. Ou peut-être pas. Je ne peux pas encore lui dire qu’il est possible que l’on se produise ici, je sais que Duncan a reçu des appels depuis que notre arrivée ici à été confirmée avec Jazz. Les gars vont sûrement nous rejoindre, après tout ils ont leur familles ici eux aussi. Tout le monde sera gagnant comme ça. La ville aura le premier concert de ce groupe né ici, les fans seront ravis, et les gars pourront passer du temps en famille. Ils l’ont fait bien plus que moi toutes ces années mais je sais que des fois c’est compliqué pour eux aussi. Je relève la tête et l’écoute attentivement. Une question puis finalement toute une liste, je souris amusé. « Mmh. Je ne sais pas comment je pourrais expliquer ça correctement. C’est comme si… le public faisait battre mon cœur correctement. Comme si le micro devient une extension de mon corps et puis… c’est fini. C’est excitant et si rapide. » j’espère que je suis compréhensible, je ne sais pas si tu peux comprendre quand tu n’as jamais eu l’occasion de monter sur scène. « J’ai eu le trac au début et puis j’ai compris que j’étais fait pour ça. Ma place est sur scène, j’adore ça. Bien sûr j’adore écrire et composer. Mais vibrer avec un public c’est ce que je préfère, quand je les entends reprendre chaque mot que l’on a pu écrire… je n’ai jamais les mots tellement c’est puissant. » je continue à expliquer ce que je ressens en tentant d’y mettre les mots juste tout en sachant pertinemment que je n’y arriverais jamais. Chaque artiste doit ressentir ça différent donc même si j’en parlais avec quelqu’un qui fait le même métier il ne comprendrait pas forcément mon point de vue. « Tu chantes si mal que ça ou tu n’arrives pas à être objective? » je demande à mon tour. Parce que certaines personnes effectivement ne savent pas chanter alors que d’autres ont juste besoin de quelques conseils pour pouvoir le faire. Sans pour autant en faire son métier mais juste pour sonner plus juste quand ils veulent chanter, genre sous la douche. Je ris alors qu’elle me parle de tomates à me lancer. Aurait-elle aimé voir ça quelque part? Ou c’est réellement quelque chose qu’elle sort des films? « Eh bien écoute, on ne nous en a jamais lancés donc soit on est bons dans ce que l’on fait, soit c’est seulement dans les films. Parce qu’ils nous arrivent de recevoir plein d’autres choses. Des peluches, des bracelets, des sous-vêtements et même des fois leurs téléphones. Certains n’ont peur de rien, c’est assez drôle de voir le regret quand ils pigent qu’on peut les garder. » j’explique amusé. Bon en général comme je suis celui qui bouge sur scène, j’essaie de leur rendre parce que bon… un téléphone quoi! Ils sont fous. Certaines réussissent à gagner un selfie et elles sont heureuse. C’est fou comme juste une petite chose de notre part peuvent leur donner autant de bonheur, alors j’essaie au maximum d’être proche de nos fans pour leur faire plaisir. Bien sûr il y a des fois où je n’ai pas le temps ou pas forcément la tête à ça, j’essaie d’être toujours agréable  (au maximum du moins) et de m’excuser. « Tu aurais aimé que je me reçoives des tomates? » je demande en haussant un sourcil vers elle histoire de découvrir la vérité.


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MessageRe: Here we are (Caleb)   Here we are (Caleb) EmptyDim 7 Avr - 12:28


J’ai peut-être décidé d’être agréable, mais hors de question de me départir de ma répartie. Je taquine Caleb, sans me gêner. Hors de question de ne pas être moi-même et de me cantonner à un rôle de personne renfermée. Je suis réservée d’ordinaire, mais j’ai tout de même mon caractère. Le fait que je l’admette dans le fan club le fait rire, et il semble satisfait. Je hoche la tête. C’est capital d’être validé. Même si il est toujours hors de question que je le laisse me voir en plein visionnage de match.

Nous nous mettons sérieusement au travail. Déterminée, je m’investis bien plus que je n’aurai pu le penser. C’est à la fois totalement fou, et très intéressant. Jamais je n’aurais imaginé pouvoir me retrouver dans une situation pareille, et c’est plutôt appréciable. Même si je peux parfois avoir l’impression de marcher sur des œufs parce qu’il s’agit de Caleb, j’apprécie le moment bien plus que je n’aurai pu le penser.
Je modère tout de fois mes qualités tandis qu’on discute. Ce n’est pas mon métier, je peux faire le clown cinq minutes pour le sortir de sa torpeur, mais je ne suis pas compositrice du tout. Je propose, et il se charge de tout professionnaliser. Je ne suis qu’une assistante au final, et ça me va bien. Beaucoup moins de pression comme ça. « Je te trouve pas mal douée pour le moment, ne te sous-estime pas. » déclare-t-il et je ne peux m’empêcher de sourire légèrement. J’ignore s’il dit ça pour me rassurer, ou pour être gentil, mais l’intention est adorable. Il faut le reconnaitre, il n’est pas du genre désagréable. Après tout ce qu’on entend sur les célébrités, j’aurais pu être beaucoup moins bien reçue que ça je pense. « Tu es gentil. » je réponds simplement, pas certaine de la véracité de ses dires tout de même. Impossible de sortir un talent caché après vingt cinq ans. « Je vais avancer sur le texte, j’essaie de voir si on peut l’insérer comme ça et sinon je te demanderais une modification. » je hoche la tête en lui laissant de l’espace afin qu’il puisse créer à sa guise. Je suis à son service. Littéralement, c’est ce pourquoi je suis payée. Et après avoir eu une violente envie de fuir initialement, je finis par m’en contenter. J’apprécie même cette atypique façon de collaborer qu’on a instaurer à force de discuter.

Bien sûr, je finis par avouer écouter sa musique. A quoi bon mentir ? Il est logique que tout le monde ait entendu au moins certains morceaux en ville. Puis, ce n’était pas comme si je ne l’avais pas entendu chanté depuis l’époque du lycée non plus ! Je lui explique qu’ils passent à la radio et qu’on les entend régulièrement, pour ma part en voiture. « Bien sûr, à la radio. » j’arque un sourcil et penche la tête afin de l’observer lorsqu’il répète ce que je viens de dire. Il a l’air songeur. Serait-il vexé ? A-t-il pensé que j’avais des poster de lui partout dans ma chambre ? Je retiens un sourire, prête à le vanner sur le sujet, puis je me retiens. Inutile d’en rajouter. Je ne suis pas là pour être son amie, mais pour travailler. Le réconforter au sujet du boulot, ok. A propos de mon appréciation de son art, restons limités. J’ai confessé déjà trop de choses au sujet de sa voix. Inutile de lui dire que son groupe fait partie de mes suggestions sur Spotify parce que je les écoute régulièrement.
Lorsqu’il m’interroge sur les concerts, je tente de dévier la conversation rapidement. Recentrer l’attention sur lui et ses ressentis, rendre le tout plus léger en plaisantant. Ca, je sais faire. Minimiser un maximum tout ce qui peut m’arriver. Faire en sorte de me concentrer sur les autres, pour ne plus penser à ce qui pourrait m’inquiéter, pour m’oublier. « Mmh. Je ne sais pas comment je pourrais expliquer ça correctement. C’est comme si… le public faisait battre mon cœur correctement. Comme si le micro devient une extension de mon corps et puis… c’est fini. C’est excitant et si rapide. » ses explications vont au-delà de mes espérances à vrai dire. Son regard s’anime de nouveau, lorsqu’il parle de la scène. Je comprends que c’est son monde, là où il est vraiment lui-même. Je l’envie un peu, d’avoir ce genre d’endroit où il se sent si bien. J’imagine la sensation, l’adrénaline parcourant ses veines, et le fait d’être grisé par tout ça. J’aimerai vivre pareille passion un jour, mais je ne pense pas faire partie de ces gens. « Ca a l’air… intense. » je réponds en essayant de m’imaginer ressentir tout ça face à des milliers de personnes. « J’ai eu le trac au début et puis j’ai compris que j’étais fait pour ça. Ma place est sur scène, j’adore ça. Bien sûr j’adore écrire et composer. Mais vibrer avec un public c’est ce que je préfère, quand je les entends reprendre chaque mot que l’on a pu écrire… je n’ai jamais les mots tellement c’est puissant. » je souris franchement lorsqu’il termine. Ses tirades se font de plus en plus longues et passionnées. J’ai touché un sujet sensible, il semblerait. C’est agréable de le voir ainsi épanoui, rien que d’en parler l’anime vraiment. Soudainement, j’ai envie de le voir évoluer sur scène, me demandant s’il semble encore plus vivant que maintenant. « Ca doit être magique, d’être aussi passionné par ce que l’on fait. Votre travail mérite d’être récompensé, avec tout ce que vous y mettez de vous. » je déclare, étendant mes compliments au groupe afin qu’il ne prenne pas trop la grosse tête non plus. Je veux bien être un peu adoucie à son sujet, on en oublie pas le mot dans le casier, et l’absence manifeste de signes de démence pour le moment ! « Tu chantes si mal que ça ou tu n’arrives pas à être objective? » je ris, il s’entendrait sûrement bien avec ma mère, à dire des trucs pareils. « Je chante comme tout le monde, en voiture, ou sous la douche. Ca pourrait être plus catastrophique que ça ne l’est. Mais c’est certainement faux très régulièrement. » j’explique en me sentant plutôt objective sur le sujet. Certains disent que ma voix n’est pas trop mal, mais ce n’est pas mon métier. Je n’ai jamais appris à chanter, à utiliser ma voix comme un instrument comme Caleb peut le faire. On peut dire que je ne fais pas saigner les oreilles des gens quand je me décide à chanter, mais je n’irais pas me produire sur scène. Vraiment pas. L’angoisse !
Je rends la conversation plus légère encore, abordant les fameuses tomates lancées sur les chanteurs comme on peut le voir dans les films. « Eh bien écoute, on ne nous en a jamais lancés donc soit on est bons dans ce que l’on fait, soit c’est seulement dans les films. Parce qu’ils nous arrivent de recevoir plein d’autres choses. Des peluches, des bracelets, des sous-vêtements et même des fois leurs téléphones. Certains n’ont peur de rien, c’est assez drôle de voir le regret quand ils pigent qu’on peut les garder. » je ris doucement en l’entendant m’expliquer la réalité face aux idées que l’on se fait. Des sous-vêtements… pourquoi est-ce que ça ne m’étonne pas ? J’ai été fan d’artistes masculins très tôt, mais jamais l’idée m’est venue de balancer mes sous-vêtements sur scène. Pour de nombreuses raisons, mais surtout, parce que je suis dotée d’un cerveau, ce qui semble faire défaut à certaines hélas ! Je fronce les sourcils un instant lorsqu’il parle de téléphones. « Ca doit quand même être dangereux parfois. Je suis certaine qu’au moins l’un d’entre vous à une collection de soutiens gorges dans un placard chez lui ! » je présume en hochant la tête. Tellement bizarre ! Mais si ce n’est pas eux, je suis certaine que d’autres artistes le font. Une question d’égo de male alpha ça… Certain ! « Tu aurais aimé que je me reçoives des tomates? » me demande-t-il et je pince les lèvres pour en pas sourire, avant de faire la moue. « Hmm… Disons que ça aurait fait une vidéo Tiktok comique à regarder. Mais je suis contre le gaspillage alimentaire, trop d’enfants ont faim en ce monde. » je rectifie le tir à la fin en hochant la tête. Feindre d’être une adulte responsable, ça fonctionne toujours. Même si la jeune fille éconduite par le silence qui dort en moi adorerait voir Caleb se prendre une tomate bien mûre en pleine poire, bien sûr !




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